La Neuve-Lyre.
Baux à ferme du pré du Sacristain, contenant une vergée environ, passés par l'abbaye pour le prix annuel de 4 livres en 1654 et de 9 livres en 1747, 1755, 1765 et 1774. (Treizième chapitre, article 2, de l'inventaire de 1738).
Baux à ferme du pré du Sacristain, contenant une vergée environ, passés par l'abbaye pour le prix annuel de 4 livres en 1654 et de 9 livres en 1747, 1755, 1765 et 1774. (Treizième chapitre, article 2, de l'inventaire de 1738).
Titres de propriété, procédures et notes concernant une rente de 4 livres 10 sous, constituée en 1639 au profit de Jean Biard sur André Hucher et transportée à l'abbaye en 1700 par ledit Biard. (Treizième chapitre, article 9, de l'inventaire de 1738.).
Copies informes (XVIe siècle) des ordonnances et mandements des maîtres et enquêteurs des Eaux-et-Forêts en Normandie, etc., des années 1375, 1397, 1401, 1402, 1412, 1415, 1450 à 1453, 1460, 1462, 1467, 1483, 1487, 1492, 1499, 1500 et 1540, maintenant les habitants de la Vieille-Lyre et de la Jeune-Lyre dans la jouissance de leurs franchises, libertés, coutumes et usages dans la forêt de Breteuil. Plusieurs de ces mandements reproduisent un arrêt de l'Échiquier des Eaux-et-Forêts de Normandie, de 1396, qui énumère et détermine les droits des usagers.
Titres d'une rente de 40 sous assignée au profit de l'abbaye sur les terres du Clos-Galiot et sur d'autres biens à la Vieille-Lyre et à la Neuve-Lyre. (Douzième chapitre, article 43, cote III, de l'inventaire de 1738.).
Franchise accordée par Robert, comte de Leicester (Robert III, mort en 1198), à cinquante-sept hommes de la Neuve-Lyre, auxquels il concède les mêmes droits dans sa forêt dont jouissaient les hommes de l'abbaye habitant la Vieille-Lyre (s. d. ) ; accord entre l'abbaye et Robert du. Hamel, maître ès arts, curé d'Auvergny, au sujet des écoles de la Neuve-Lyre. Robert du Hamel se charge des réparations de la maison des écoles et s'engage à payer annuellement 60 sous de rente aux religieux de Lyre, moyennant quoi il aura le droit de nommer à la direction de l'école un clerc de capacité suffisante, avec cette restriction que si le clerc nommé par lui était incapable, les religieux pourraient, après sommation faite, le remplacer par un autre (1460). Donation à l'abbaye par Roger de Bémécourt de 10 sous de rente assignés sur son four de la Neuve-Lyre (s. d. Fin du XIIe siècle. Témoin : Nicolas de Glos, sénéchal de Robert, comte de Leicester). Autre donation à l'abbaye par Roger de Bémécourt de 20 sous de rente sur son four de la Neuve-Lyre (1213). Treizième chapitre, article 6, de l'inventaire de 1738).
Nominations par François de Narbonne, évêque d'Évreux et abbé commendataire de Lyre, de Charles des Authieux et d'Etienne Le Métayer, en qualité de gardes des chasses, pêches et bois de l'abbaye (1779) ; « état par bordereau des dépenses faites dans les huit coupes des bois de l'abbaye de Lyre, qui ont été recepées et repiquées » du 3 avril au 3 mai 1784.
Ch. 12. Paroisse de la Vieille-Lyre ; Ch. 13. Paroisse de la Neuve-Lyre ; Ch. 14. Paroisse de Bois-Normand ; Ch. 15. Paroisse d'Auvergny ; Ch. 16. Paroisse de Marnières ; Ch. 17. Paroisse de Bois-Anzeray. Tables alphabétiques des biens de la mense abbatiale et de la mense conventuelle au commencement du volume (10 feuillets. ).
Baux, procédures et notes concernant le pré des Letiers, le pré aux Toiles, le pré de la Bourgaye et le pré du Broc, appartenant à l'abbaye.
Copies de titres, mémoire et procédures pour « maître Antoine Machellard, prestre, chapellain de Madame de France, chanoine de l'église royale et collégiale de Champeaux, prieur commendataire du prieuré royal de Saint-Pierre-Saint-Paul de Lieru, demeurant ordinairement audit Champeaux », contre Pierre Hucher, bourrelier à la Neuve-Lyre, au sujet du recouvrement des arrérages d'une rente de 4 livres 13 sous 4 deniers due par ledit Hucher au prieuré.
Donation à l'abbaye par Roger d'Ormes (de Hulmo), de sa terre de Chagny (Chahenie) et de ses dépendances (s. d. Fin du XIIe siècle. Témoin : Péronnelle, comtesse de Leicester) ; id., par Michel, fils de Roger, de son pré nommé le pré Escurel, situé devant le moulin Ametz (1222) ; acquisitions par l'abbaye de rentes assignées sur des maisons sises à la Neuve-Lyre, rue de l'Abbé et rue du Moulin-de-l'Abbé (1264-1278) ; vente à l'abbaye par Gilbert L'Orfèvre d'une demi-acre de pré sise à la Neuve-Lyre, pour le prix de 15 livres (1318) ; aveux rendus à l'abbaye pour des maisons et pour des terres situées à la Neuve-Lyre. (Treizième chapitre, article 8, de l'inventaire de 1738.).
Cession à l'abbaye par Robert de Courtenay, bouteillier de France et seigneur de Conches, avec le consentement de Mathilde, sa femme, et de Pierre, son fils aîné, de cent acres de sa forêt de Conches, au lieu dit la Bourgeraie, en échange du droit d'usage que les religieux possédaient ; et de divers droits de coutume dans la même forêt. Le donateur déclare se réserver le droit de chasse des gros animaux sur les cent acres concédés par lui : « ita tamen quod in dictis centum acris retinui la chace ad omne animal grossurn » (Conches. Décembre 1236) ; donation à l'abbaye par Robert de Houcemaigne, chevalier, du droit de fouage qu'il possédait sur la partie de la forêt de Conches cédée aux religieux de Lyre par Robert de Courtenay, en vertu de l'acte ci-dessus (1239) ; copie collationnée du procès-verbal d'adjudication de la coupe des bois de la Bourgeraie, attenant à la forêt royale de Conches, paroisse de la Vieille-Lyre, et appartenant à l'abbaye, à Guillaume Bucaille, maître des grosses forges de Lyre, demeurant à Trisay, pour le prix de 55 livres l'arpent (1610). (Quatrième chapitre, article 3, de l'inventaire de 1738.).
Reconnaissance par Nicole Le Tourain, châtelain de Breteuil, des droits de l'abbaye de Lyre sur les bois situés près de la maladrerie de Lyre « sus les fossez qui sont jouste les clos de la tieullerie aus malades d'icelui lieu, si comme eus se pourportent jusqu'au clos aus diz malades ». Le châtelain de Breteuil avait fait arrêter les gens qui coupaient ces bois pour le compte des religieux, prétendant que ceux-ci n'y avaient aucun droit. Il reconnaît que l'enquête à laquelle il a procédé a démontré le contraire (1295) ; mandement de Charles IV le Bel adressé à Odard « de Crozo », maître de ses forêts, pour lui prescrire d'enlever les bornes qu'il avait fait poser dans le bois de la Haye-de-Lyre, appartenant aux religieux, sans le consentement et au préjudice de ces derniers (Châteauneuf-sur-Loire, 2 septembre 1325) ; mandement de Jean, fils aîné du roi de France, duc de Normandie, comte d'Anjou et du Maine, adressé aux maîtres de ses forêts, pour leur prescrire de laisser jouir librement les religieux de Lyre de leur bois de la Haye-de-Lyre après avoir fait constater leurs droits par enquête (1337) ; mandements de Charles VI, roi de France, adressés à Robert Assire, son trésorier, et au vicomte de Pont-de-l'Arche, pour leur prescrire de maintenir les religieux de Lyre dans la jouissance de leurs droits sur la forêt de Breteuil et sur les bois de la Haye-de-Lyre, après vérification faite de leurs titres et privilèges, et après avoir fait mesurer et borner la partie de ces bois qui serait reconnue leur appartenir. Ce mandement rappelle que « les diz religieux, durant le temps de noz guerres et pour l'empeschement des ennemis de nostre royaume, mesmement que le pais a esté longuement en l'obéissance du Roy de Navarre, duquel les diz religieux estaient et sont exemps,... N'ont peu bonnement joir de leurs dictes franchises, libertez et usages, comme anciennement avoient acoustumé... » (3 avril 1380, a. s., et 15 mai 1381. Le premier de ces deux mandements, conçus dans des termes à peu près semblables, est émané des Requêtes de l'Hôtel ; le second, du Conseil du Roi. ) (Quatrième chapitre, article 5, de l'inventaire de 1738.).
Confirmation par Robert (III), fils de Robert (II), comte de Leicester, de la donation de 12 sous de rente sur la prévôté de Breteuil, faite à l'abbaye par Baudouin de Charnelles et Guillaume, son fils, avec le consentement d'Ernaud du Bosc (s. d. ) ; assignation au profit de l'abbaye par Philippe III le Hardi, roi de France, d'une rente annuelle de 100 sous tournois sur la prévôté de la Neuve-Lyre, en échange de la dîme des chasses de la forêt de Breteuil que les religieux de Lyre avaient droit de percevoir « ex dono suorum fundatorum » (1278) ; donation à l'abbaye par Emma, veuve de Robert de Sacquenville, pour le repos de l'âme dudit Robert de Sacquenville et de Jean de Sacquenville, son fils, dont les corps avaient été inhumés dans le cloître de l'abbaye de Lyre, d'une rente de 20 sous d'angevins assignée sur la prévôté de la Neuve-Lyre (s. d. Vers 1200) ; donations, cessions et confirmations au profit de l'abbaye de rentes assignées sur la prévôté de la Neuve-Lyre par Gilbert de « Herneviler » et Eustache « de Herneviler », son fils (s. d. ), Gilles de Sacquenville, seigneur des Bottereaux (1227) ; aveu rendu à l'abbaye par Christophe Cyreude, prêtre, et Thomas Cyreude, avocat, pour une masure et des terres sises à Breteuil et appelées le Clos-Perreaux (1711). (Trente-sixième chapitre, articles 3 et 4, de l'inventaire de 1738.).