Toutes les ressources Haye-de-Lyre (Bois de la), en forêt de Breteuil 1 résultat (2ms)

Bois de l'abbaye.

H443 , 1295-1381 , Breteuil (Forêt de) ; Haye-de-Lyre (Bois de la), en forêt de Breteuil ; Lyons-la-Forêt (Abbaye de) ; Neuve-Lyre (La), dite aussi « la Jeune-Lyre » ; Pont-de-l'Arche (Vicomté de)  

Reconnaissance par Nicole Le Tourain, châtelain de Breteuil, des droits de l'abbaye de Lyre sur les bois situés près de la maladrerie de Lyre « sus les fossez qui sont jouste les clos de la tieullerie aus malades d'icelui lieu, si comme eus se pourportent jusqu'au clos aus diz malades ». Le châtelain de Breteuil avait fait arrêter les gens qui coupaient ces bois pour le compte des religieux, prétendant que ceux-ci n'y avaient aucun droit. Il reconnaît que l'enquête à laquelle il a procédé a démontré le contraire (1295) ; — mandement de Charles IV le Bel adressé à Odard « de Crozo », maître de ses forêts, pour lui prescrire d'enlever les bornes qu'il avait fait poser dans le bois de la Haye-de-Lyre, appartenant aux religieux, sans le consentement et au préjudice de ces derniers (Châteauneuf-sur-Loire, 2 septembre 1325) ; — mandement de Jean, fils aîné du roi de France, duc de Normandie, comte d'Anjou et du Maine, adressé aux maîtres de ses forêts, pour leur prescrire de laisser jouir librement les religieux de Lyre de leur bois de la Haye-de-Lyre après avoir fait constater leurs droits par enquête (1337) ; — mandements de Charles VI, roi de France, adressés à Robert Assire, son trésorier, et au vicomte de Pont-de-l'Arche, pour leur prescrire de maintenir les religieux de Lyre dans la jouissance de leurs droits sur la forêt de Breteuil et sur les bois de la Haye-de-Lyre, après vérification faite de leurs titres et privilèges, et après avoir fait mesurer et borner la partie de ces bois qui serait reconnue leur appartenir. Ce mandement rappelle que « les diz religieux, durant le temps de noz guerres et pour l'empeschement des ennemis de nostre royaume, mesmement que le pais a esté longuement en l'obéissance du Roy de Navarre, duquel les diz religieux estaient et sont exemps,... N'ont peu bonnement joir de leurs dictes franchises, libertez et usages, comme anciennement avoient acoustumé... » (3 avril 1380, a. s., et 15 mai 1381. Le premier de ces deux mandements, conçus dans des termes à peu près semblables, est émané des Requêtes de l'Hôtel ; le second, du Conseil du Roi. ) — (Quatrième chapitre, article 5, de l'inventaire de 1738.).

Contexte :
Ordres religieux d'hommes > Abbaye de Lyre (Ordre de Saint-Benoît)
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