Toutes les ressources Bord (forêt de), entre Pont-de-l'Arche en Louviers 3 résultats (9ms)
Mandement de Louis IX, roi de France, adressé au châtelain du Vaudreuil pour lui prescrire de laisser l'abbé et les religieux de Bonport prendre dans la forêt de Bord tout le bois nécessaire aux usages de leurs maisons situées en France (Pont-Audemer, mars 1256) ; – lettres de Philippe le Bel, roi de France, reconnaissant à l'abbé et aux religieux de Bonport la propriété des arbres fruitiers situés dans leur bois attenant à l'abbaye, propriété qu'avaient contestée les forestiers royaux, et autorisant les religieux à vendre ou à abattre ces arbres à leur gré (Verneuil. Septembre 1312) ; – lettres de Philippe V le Long, roi de France, autorisant l'abbé et les religieux de Bonport à clore le bois situé près de leur abbaye (Paris. Mars 1317, n. s.) ; – mandements des Grands-Maîtres des eaux et forêts au département de Rouen pour la délivrance aux religieux de Bonport du bois de chauffage auquel ils avaient droit dans la forêt de Bord (XVIIIe siècle) ; – ordonnance du Grand-Maître des eaux et forêts de Normandie accordant à l'abbaye le droit de pâturage pour vingt bêtes aumailles et le droit de panage pour vingt porcs dans la forêt de Bord (1706) ; –« inventaire des titres lesquels hault et puissant prince messire Henry de Bourbon, duc de Verneuil, pair de France, gouverneur pour le Roy en la province de Languedoc, abbé commendataire de l'abbaye de Nostre-Dame de Bonport, produit en sa dite qualité d'abbé et pour les sieurs religieux de laditte abbaye, au greffe de nos seigneurs l'Intendant et commissaires généraux de la réformation des eaus et forêts de Normandie, pour justifier leur droit de propriété de bois qu'ils possèdent, leurs franchise s et exemption de tiers et danger, et les usages, pasturages et pannages qu'ils ont en la forest du Roy, leur droit de chauffage en icelle et le droit d'y prendre bois pour ardouer et bastir et autres usages » (XVIIe siècle). – (Quatorzième liasse de l'inventaire de 1784.).
Martot.
Lettre de Raoul de Martot, adressée à Roger de Veille et à Jean de Meulent, chanoines d'Évreux, pour leur notifier l'abandon qu'il avait fait à l'abbaye du Bec de tous ses droits au patronage de l'église de Martot et pour les autoriser à admettre audit bénéfice, vacant par la mort de Geoffroi, ancien curé, le candidat présenté par l'abbaye (1258) ; jugement du bailli de Rouen, rendu aux assises de Pont-de-l'Arche, confirmant à l'abbaye la possession du droit de patronage de l'église de Martot, contrairement aux prétentions de Baudouin de Muées et de sa femme (1277) ; notification par le bailli de Rouen du jugement de l'Échiquier qui avait reconnu à l'abbaye du Bec, contrairement aux prétentions de Robert Le Veneur, verdier de la forêt de Bord, des droits d'usage dans ladite forêt à cause de la bergerie dépendant de leur manoir de Martot (1279).