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Aveux rendus par la fabrique à Charles Puchot, chevalier, seigneur du Plessis, Amfreville-la-Campagne, etc. (1698), à Charles-Georges Puchot (1733) et à Charles-François de Campion, chevalier, seigneur de Mont-poignant (1761), pour des terres relevant du fief d'Auvergne, sis à Amfreville, et de la seigneurie de Mont-poignant, plein fief de haubert (1761).
Copie d'une transaction passée entre « Jean du Montpoignant », chevalier, et les religieuses de l'abbaye de Fontevrault, possédant le prieuré de Chaise-Dieu au diocèse d'Évreux : « sur ce que lesdites religieuses, abbesse et couvent dessus dits, pour ledit prieuré, disoient et affirmoient que ladite église de Saint-Ouen du Pontchel et tout le droit de ladite église apartenoit à ladite prieuré et que le patron-nage apartient du tout et en tout audit prieuré, je, Jean, chevalier, dessus dit, disant et affirmant le contraire et que tout le droit de ladite église de Saint-Ouen du Pontchel apartenoit à moy de tout temps et pour ce qu'elle siet à mon fief de tous côtés et au membre de mon haubert, en la parfin, par le conseil de bonnes gens fut fait accord en la manière qui ensuit, c'est à savoir que je, Jean, chevalier, et nous, abbesse et couvent, voulons et accordons qu'il y ait en ladite église de Saint-Ouen du Pontchel un prêtre qui déservira ladite église comme église paroichialle et chantera trois fois la semaine en une chapelle qui est en mon manoir au Montpoignant, et pour ce faire plus dévotement, je, Jean, chevalier, dessusdit, ai donné pour Dieu et en pur et perpétuel aumône et pour le salut de moy et de mes prédécesseurs hébergement suffisant audit prêtre et une journée de caréage en août que j'avois chacun an de rente sur la dixme auxdites religieuses, et un convoy de manger, lequel caréage et convoy sont estimés à la value de quatre livres tournois de rente chacun an, lesquelles quatre livres lesdites religieuses rendront et payeront ou fairont rendre ou payer audit prêtre chacun an à la feste Saint-Michel, etc. ; » (1317) ; – fondations faites en faveur du trésor de Saint-Ouen de-Pontcheuil par Pierre Curé (1649), Pierre Curé l'aîné (1650), Nicolas Lodieu, prêtre, vicaire de Saint-Pierre-des-Cercueils (1650), « Thienette Des Robteurs » (1651), François de Campion, sieur de Montpoignant (1666), et Marie Marié (1692) ; – baux à ferme des terres de la fabrique, situées à Foucqueville, à Amfreville-la-Campagne, à Montpoignant et à Saint-Ouen-de-Pontcheuil.
Paroisse du Thuit-Signol.
« Déclaration en forme d'aveu que donnent et présentent à messire Charles-François de Campion, chevalier, seigneur de Montpoignant, Limare, La Rive, Lormais, Saint-Pierre, Boscferey, du Bosc, La Quièze et autres lieux, les sieurs doyen, chanoines et chapitre de l'église collégiale Saint-Louis de La Saussaye », d'une vergée de terre labourable située en la paroisse du Thuit-Signol, au triège des Rangées messire Raoul Talon (1759 ; – déclaration des fonds tenus à ferme, dans la paroisse de Thuit-Signol, par Pierre-Jacques-Adrien Letillier (1790).
Déclarations fournies devant Jean-Baptiste Vallée, sieur du Parc, lieutenant général civil et criminel du Pont-de-l'Arche, juge délégué de l'intendant de Rouen, par le curé et les trésoriers de l'église de Léry, des fiefs, garennes, volières, pressoirs, etc., existant dans l'étendue de la paroisse. Ces déclarations mentionnent les fiefs de La Heuze, de Montpoignant, de Bonport, du Chancelier et de La Serpe, la pêcherie de la rivière, affermée 140 livres, et le passage de ladite rivière relevant du domaine du Roi, affermé 40 livres, une garenne contenant neuf acres appartenant à madame de La Cour des Bois, cinq volières, un pressoir, enfin la dîme de la paroisse appartenant au cardinal de Bouillon comme abbé de Saint-Ouen de Rouen.
Du 16 septembre 1709 au 13 décembre 1721.
« M. le doyen a exposé à la compagnie que S. A. Monseigneur le duc d'Elbeuf l'avoit mandé avec le sieur Pollet, chanoine, et que s'étant rendus à Elbeuf, en son hôtel, il leur avoit déclaré qu'il avoit besoin du pré Basire appartenant au chapitre et qu'il donneroit au chapitre du bien de pareille valeur, soit en bois ou terre, ou qu'il feroit la rente dont est chargé le sieur Cappelle et que S. A. devoit venir visitter MM. Du chapitre pour leur dire ses intentions » (21 septembre 1710) ; – M. Charles Bosquier, prêtre, chanoine de La Saussaye, « docteur aux droits », bénéficier en l'église cathédrale de Rouen et officiai de Saint-Gervais, présente au chapitre « un livre en velin relié de peau de truie, garny de crochets et dix rosettes de cuivre doré, qu'il a fait écrire par M0 Jacques Rabeaux, maître des enfants de cœur, dans lequel est contenu tout le devoir et office desdits enfans, que ledit Bosquier prie le chapitre d'agréer, ce que le chapitre a fait avec remercîment » (2 avril 1711) ; – le chapitre envoie un député à l'assemblée diocésaine qui se doit tenir au château de Gaillon le 18 mai 17 H ; –« le lundy 30e septembre 1720, messire Jean Le Normand, évesque d'Évreux, a donné la confirmation aux habitants des paroisses circonvoisines, Saint-Martin-la-Corneille, Sain t-Nicolas-du-Bosc - Asselin, Saint-Pierre-des-Cercueils, Saint-Amand-des-Hautes-Terres, Amfreville-la-Campagne, Fouqueville, Becthomas et Montpoignant, Crestot, Limbeuf, Pasquier, ce qui se montoit au nombre de huit cents quatre-vingt-six personnes, et ledit prélat ayant demandé à voir les ornements de notre ditte église, les a trouvé en bon ordre, et messieurs dudit chapitre ont esté remercier mon dit seigneur de l'honeur qu'il leur a fait de choisir leur église pour administrer ledit sacrement et y avoir célébré la messe, dont ils ont esté reçues très-favorablement et qui leur a marqué l'estime et la considération qu'il a pour le chapitre, lequel chapitre lui ayant marqué la recongnoissance de l'attention qu'il avoit eue de les faire diminuer aux dernières impositions pour les décimes, dixiesme et capitation, il leur a promis de la continuer pour l'advenir. ».