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Notes, mémoires et pièces de procédures pour le prieur de Beaumont-le-Roger contre François Yon, prêtre, curé dudit lieu, qui réclamait, devant le parlement de Rouen, outre la portion congrue de 300 livres que le prieuré lui servait en vertu de l'arrêt du 6 juillet 1656, la somme de 100 livres « pour les gaiges d'un vicaire pour luy ayder à faire les fonctions curialles et administrer les sacremens, attendu la distance des lieux et son aage plus que sexagénaire » (1658-1659) ; — mémoire pour le sieur Frigard, « pourvu en cour de Rome du prieuré dé Beaumont le vin des calendes de juin dernier », contre les « prétendus titulaires » dudit prieuré, « Le sieur Frigard, lorsqu'il est venu prendre possession le 3 de février 1773, a été fort surpris d'apprendre que deux prétendus titulaires l'avoient précédé, qu'un certain père Jean-Baptiste Poulain de Valendré, religieux bénédictin de l'ancienne observance de Saint-Etienne de Fontenay, y avait été maintenu contre plusieurs contendans, entre autres contre le sieur Anne-Jean-Gabriel Robinet, clerc tonsuré du diocèse de Rheims... Depuis plus de 150 ans, les moines du Bec ont abandonné ce bénéfice. Ils se sont retirés dans leur monastère et ont emporté leur revenu... Le bénéfice de la Très-Sainte-Trinité de Beaumont-le-Roger était séculier de sa nature. La possession irrégulière vantée par les moines n'a pu le rendre régulier. D'ailleurs l'abandon de ces moines l'a restitué à sa première condition. Beaumont est un bénéfice séculier, qui ne peut être conféré qu'à un clerc séculier. Valendré et Robinet sont donc deux intrus, gens sans titres et sans qualités, gens coupables d'une confidence caractérisée, crime énorme qu'on ne peut punir avec trop de sévérité ».

H827 , 1658-1773 , Bec-Héllouin (Abbaye du) ; Reims ; Rouen (Parlement de)  

Notes, mémoires et pièces de procédures pour le prieur de Beaumont-le-Roger contre François Yon, prêtre, curé dudit lieu, qui réclamait, devant le parlement de Rouen, outre la portion congrue de 300 livres que le prieuré lui servait en vertu de l'arrêt du 6 juillet 1656, la somme de 100 livres « pour les gaiges d'un vicaire pour luy ayder à faire les fonctions curialles et administrer les sacremens, attendu la distance des lieux et son aage plus que sexagénaire » (1658-1659) ; — mémoire pour le sieur Frigard, « pourvu en cour de Rome du prieuré dé Beaumont le vin des calendes de juin dernier », contre les « prétendus titulaires » dudit prieuré, « Le sieur Frigard, lorsqu'il est venu prendre possession le 3 de février 1773, a été fort surpris d'apprendre que deux prétendus titulaires l'avoient précédé, qu'un certain père Jean-Baptiste Poulain de Valendré, religieux bénédictin de l'ancienne observance de Saint-Etienne de Fontenay, y avait été maintenu contre plusieurs contendans, entre autres contre le sieur Anne-Jean-Gabriel Robinet, clerc tonsuré du diocèse de Rheims... Depuis plus de 150 ans, les moines du Bec ont abandonné ce bénéfice. Ils se sont retirés dans leur monastère et ont emporté leur revenu... Le bénéfice de la Très-Sainte-Trinité de Beaumont-le-Roger était séculier de sa nature. La possession irrégulière vantée par les moines n'a pu le rendre régulier. D'ailleurs l'abandon de ces moines l'a restitué à sa première condition. Beaumont est un bénéfice séculier, qui ne peut être conféré qu'à un clerc séculier. Valendré et Robinet sont donc deux intrus, gens sans titres et sans qualités, gens coupables d'une confidence caractérisée, crime énorme qu'on ne peut punir avec trop de sévérité ».

Contexte :
Ordres religieux d'hommes > Prieuré de Beaumont-le-Roger

Attestation de G..., archevêque de Reims, notifiant qu'au temps où le roi Richard d'Angleterre avait fondé l'abbaye de Bonport, avant de partir pour son voyage d'outre-mer, il avait fait don, entre autres choses, à ladite abbaye, du moulin de Poses avec ses dépendances et de tous les revenus qui lui appartenaient sur la Seine, depuis Pont-de-l'Arche jusqu'à l'extrémité de la vallée du Vaudreuil. (Cette charte, qui n'est pas datée, peut être attribuée avec vraisemblance à Guillaume-Aux-Blanches-Mains, archevêque de Reims de 1176 à 1202) ; – copie informe de la confirmation par Philippe-Auguste, roi de France, d'un accord intervenu entre l'abbaye de Saint-Ouen de Rouen et l'abbaye de Bonport au sujet du moulin de Poses et des dîmes du clos de Léry (Pont-de-l'Arche, 1216) ; – enquête par témoins sur la banalité du moulin de Poses, faite auprès des habitants de Poses par le baillide l'abbaye de Saint-Ouen et par le prieur de Bonport (1337) ; – copie d'une requête adressée au Roi et à son Conseil par Louis Colbert, abbé commendataire de Bonport, afin de rentrer en possession « du trou ou pertuis de Poses », sur l'emplacement de l'ancien moulin de l'abbaye, « pour faire la conduitte des vaisseaux de marchandises montant et descendant la rivière, en tel cas requis et accous-tumé, aux droits et émollumens y attribuez, » etc. (s. d. 1692). – (Trente-sixième liasse de l'inventaire de 1784.).

H193 , 1200-1692 , Bonport (Abbaye Saint-Pierre de) ; Clos-de-Léry (Le), sis à Léry ; Gisors ; Léry ; Poses (le Moulin de) ; Poses (le trou au Perthuis de) ; Reims ; Rouen (Abbaye Saint-Ouen de) ; Rouen (ville) ; Vaudreuil (Le)  
Contexte :
Ordres religieux d'hommes > Abbaye de Bonport (Ordre de Cîteaux)
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