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Baux à ferme des terres de la fabrique situées à Verclives, au Mesnil et à Boisemont.
Verclives.
Notes, mémoires et lettres de M. de Vielz-Maisons, seigneur de Verclives (1746), concernant la mouvance du fief de Verclives dont les Chartreux réclamaient l'aveu comme relevant de la seigneurie de Boisemont.
Donations à la fabrique d'une rente de 60 sous par Jean Barbey, tonnelier, et d'une rente de 35 sous par Hélène Hélie, veuve d'Etienne Morin (1712).
Pièces de procédure au sujet du recouvrement de deux années d'arrérages d'une rente de 30 sous réclamés à Nicolas Duval par Jean Le Saas, trésorier de la fabrique en 1655 et 1656 (1659-1660) ; – sentence du lieutenant particulier du bailliage de Gisors séant à Andely, condamnant, à la requête du curé, des trésoriers et des habitants de Verclives, le chapitre d'Écouis à faire faire incessamment les réparations nécessaires au chancel de l'église : « les sieurs du chappitre d'Escouis perçoivent la grosse dixme de Verclivre, ils sont obligez à l'entretien des réparations qu'il convient au chansel deladicte église, ce qu'aiant négligé de faire faire, quelques advis qu'il leur en ait esté donné, les ruines ont augmenté, de sorte qu'il pleut dans ladite église... » (1666).
Aveux rendus par la fabrique à Jean-Jacques « de Vielzmaisons » (1744-1750), à Marie-Catherine-Madeleine Pavyot de la Hautteville (1756) et à Edmond Huet, « chevalier, magistrat de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem, commandeur de la commanderie de Bourgoult-lès-Arquency » (1770), pour les terres relevant des fiefs de Verclives et Mortemer, du Mesnil-sous-Verclives et de Bourgout au Mesnil-sous-Verclives.
Boisemont, etc. (ferme de la Heunière).
« Atlas des pièces de terre détachées et dépendantes de la ferme de la Hunière, situées sur différentes paroisses et sujettes à différentes mezures, lesquelles pièces appartiennent à l'abbaye royale de Fontaine Guérard, figurées et arpentées au mois d'aoust 1779 et mises au net au mois de novembre 1781, avec l'explication de celles comprises au plan de la ferme ». L'atlas comprend les plans des pièces de terre détachées situées sur les paroisses de Mussegros, Verclives, Boisemont, Saussay, le Coudray, le Thil et le Mesnil.
Verclives.
Copie informe de la donation faite à l'abbaye par Gauthier de Coutances, archevêque de Rouen, de l'église de Verclives et de ses dépendances, avec le droit de présentation du desservant (1204) ; vente à l'abbaye par Garnier Le Charon, de Verclives, d'une pièce de terre sise « au Motei », pour le prix de 4 livres et 10 sous tournois (1241. Sceau de Garnier Le Charon : une étoile à huit rais, avec la légende « S. [Garne]ri Le Charon » ; abandon à l'abbaye par Robert de Saussay, écuyer, d'une rente de 8 sous qu'il prétendait avoir droit de percevoir sur les biens des religieux de Mortemer à Verclives (1367) ; bail à ferme passé par l'abbaye à Colin Brisart de 12 acres de terre sises à Verclives, moyennant un fermage annuel de 6 livres 10 sous (1473) ; collation de l'église de Verclives, vacante par la résignation de Robert Poingnant, à Paul Regnauld, prêtre, maître-ès-arts, et procès-verbal d'installation dudit Paul Regnauld par Jean Vion, doyen de Gisors et curé de Mainneville (1491) ; « ensuit la déclaration des guerbes de dixme que répètent et demandent les commendataire et religieux du monastère de Mortemer, prinses, usurpées et levées par maistre Nicole Le Roux en l'aoust et despueille derreniers, c'est assavoir de l'an présent mil cinq cens et treze. » A cet état est annexée une sentence de l'officialité de Rouen, rendue entre les religieux de Mortemer, demandeurs, et Nicole Le Roux, prêtre, inculpé d'usurpation desdites dîmes, et condamnant ce dernier à restitution (1513) ; lettres de présentation à la cure de Verclives, vacante par le décès de Charles Spérier, par Jean du Bec, évêque de Saint-Malo et abbé commendataire de Mortemer, en faveur de Claude Palliot, prêtre, doyen de la faculté des Arts de Paris (1603).
Donation par Catherine du Buisson, veuve d'Edouard de Beauvais, écuyer, « sieur du Bocamin », à la fabrique de l'église Saint-Médard d'Ailly, d'une somme de 168 livres tournois, à la charge de faire célébrer des messes pour elle et pour feu son mari, ainsi que pour feu Louise de Beauvais, « ayant épousé Charles de Bocquemare, écuyer, sieur de Verquelivre » (1649) ; – bail à ferme des terres « dépendantes du bien et revenu temporel du trésor et fabrique d'Ailly, passé sous forme d'adjudication « devant Jean-Baptiste Jourdain, tabellion du Vaudreuil, et Jean Resmond, sergent royal à Ailly, pris pour adjoint, en assemblée généralle, yssue et sortye de la grande messe paroissialle de Saint-Médart d'Ailly, où tous les paroissiens et habitants d'icelle estoient en grand nombre assemblés en général et la plupart en estât de commun pour délibérer des affaires de l'église dudit lieu » (1696) ; – donation par Robert de Beauquemare, écuyer, sieur du Bec, à la chapelle de la Vierge de l'église d'Ailly, pour la fondation de messes à l'intention du donateur et de sa femme. Robert de Beauquemare rappelle dans cet état que « porté de dévotion envers la très sainte Vierge, et s'estant toujours mis sous sa protection, il avait choisi depuis longtemps la chapelle qui lui est dédiée sous la nef de l'église et où l'on a estably la confrairie du Rozaire, pour y placer son banc, et qu'il avait donné pour la décoration de ladite chapelle une contretable ornée d'un beau cadre doré dans lequel est représenté l'image de la très-sainte Vierge » (1713) ; – inventaire des aubes, ceintures, amicts, nappes et serviettes appartenant à la fabrique (1750).
Aveux rendus par la fabrique à François-Henri de Montmorency, duc de Luxembourg, seigneur de Verclives et du Mesnil, baron de Dangu, etc. (1668), à Jean-Jacques de Vielsmaison, seigneur et patron de Verclives (1690), à Marie de Vielsmaison, veuve du précédent 1771), à Marguerite Halle d'Orgeville, veuve d'Alexandre de la Vache, ayant la garde noble d'Alexandre-Jean-Gilles de la Vache, seigneur de Saussay (1714), à Charles-Hyacinthe Paviot, seigneur de Verclives (1719), à Jean-Jacques de Vielsmaison (1747), à Nicolas de Frémont d'Auneuil, président honoraire en la première chambre des enquêtes du parlement de Paris, seigneur du Mesnil-sous-Verclives (1753), à Jean-Jacques-Philippe de Vielsmaison (1766), à Marie-Madeleine Pavyot de la Hauteville, femme séparée de biens de Nicolas de Frémont d'Auneuif, (1768), et à Robert-Alexandre de la Vache (1769), pour des terres relevant des fiefs de Verclives, de Flumesnil et de Saussay- ; – aveu rendu par Pierre Coquelin aux « nobles enfans mineurs d'ans de feu haut et puissant seigneur messire Henry de Luxembourg, prince de Tingry, seigneurs et patrons de Dangu, du Mesnil et de Verquelive en partye », pour une demi-acre de terre au triège du Buissonnet, relevant de la seigneurie de Verclives (1619).
Délibérations capitulaires du 3 mars 1751 au 26 novembre 1782.
Le chapitre accorde son congé à un enfant de chœur qui avait servi pendant huit années et lui donne deux pistoles de gratification (3 mars 1751) ; – mort de messire Charles-François Piéromet de Lamberval, doyen du chapitre depuis 38 ans (31 mars 1751) : « ses grandes qualités de l'esprit et du cœur, son zèle et sa fermeté pour la conservation des droits et privilèges du chapitre, son amour pour la paix, sa piété et sa religion, le don qu'il a fait de sa bibliotecque renderont à jamais sa mémoire respectable » ; – délibération relative au jubilé universel de 1750 (7 avril 1751) ; – misère et cherté des vivres (23 février et 22 mars 1752) ; –« sur la nouvelle qu'il a appris de la mort de Mre Michel de Roncherolles, marquis de Pont-Saint-Pierre, baron, seigneur et patron d'Escouy et autres lieux, le chapitre, voulant donner des marques de son respect, a délibéré que son cœur, qui doit estre apporté icy, sera reçu avec tout l'honneur et toute la décence qui luy est due » (10 juin 1754) ; – inhumation du cœur du marquis de Pont-Saint-Pierre, dont le corps repose à Saint-Magloire, rue Saint-Jacques, à Paris (24 juin 1754) ; – délibération relative aux obits fondés par Jean de Marigny, chevalier, sire du Mesnil-sous-Vienne, et sa femme (17 septembre 1755) ; – nouvelle de la mort de M. l'abbé Paterne, ancien doyen du chapitre (27 janvier 1752) ; – Robert-Alexandre Malet, natif du Pont-de-l'Arche, est nommé organiste du chapitre, aux appointements de 240 livres et 20 livres pour le logement ; – le marquis de Pont-Saint-Pierre emprunte au chapitre, pour ses affaires, 6, 000 livres sur les fonds de la fabrique, remboursables dans un an (7 février 1759) ; – prières des quarante heures pour « Mgr le cardinal de Tavanne, archevêque de Rouen », lequel « a souffert l'opération de la pierre qui a très bien réussi, quoiqu'elle ait été très dangereuse et fait craindre pour ses jours » (17 février 1759) ; –« se sont présentés plusieurs habitants notables de ce lieu, lesquels ont exposé au chapitre que par une nouvelle déclaration le Roy demande à cette paroisse une somme de 220 livres à tiltre de don gratuit ; supplians ledit chapitre de vouloir bien les aider par quelque gratification au recouvrement desdits deniers ; sur quoy délibéré, le chapitre, voulant donner aux habitants de cette paroisse des preuves de sa bienveillance et de son affection, a auctorisé Mr le receveur de donner par chacun an, pendant 6 années que doit durer ladite imposition, entre les mains du sindic, la somme de 26 livres à tiltre de présent et de bienfait » (3 octobre 1759) ; – nomination de M. Samson comme bibliothécaire du chapitre (6 décembre 1759) ; – nomination de M. l'abbé Le Comte, de Verneuil, en qualité d'organiste et de maître des enfants de chœur, aux gages de 32 pistoles (16 janvier 1760) ; – le chapitre donne 20 écus par an au curé d'Authie pour l'instruction des enfants de la paroisse (19 mars 1760) ; – nouvelle de la mort de la marquise de Pont-Saint-Pierre, décédée à Paris le 2 décembre 1760 ; – le chapitre décide d'acheter l'Histoire de France de l'abbé Velly (17 septembre 1762) ; – le sieur Gout est chargé de faire le classement général des archives du chapitre moyennant une somme de 1,500 livres, à forfait (5 mai 1763) ; – procès-verbal de prise de possession et d'installation de haut et puissant seigneur messire Jean-Baptiste Gaillard de Beaumanoir, baron d'Écouis, Le Plessis, Marigny, Dampierre, seul collateur de plein droit de toutes les dignités, aussi des prébendes de ce collège (1er juillet 1766) ; – le chapitre achète un « bon serpent » pour le prix de 60 livres (22 avril 1767) ; – le chapitre décide de faire voûter l'église en brique « avec arcs doubleaux en pierre de Saint-Leu et arestiers dans la croisée » (29 avril 1767) ; – construction « d'arcs et de piliers buttans, en pierre de taille d'Andely bien dure, au nombre de huit, pour plus grande solidité des arcs doubleaux et en soutenir la poussée » (18 juillet 1767) ; –« vu la rigueur de la saison et la cherté des vivres, le chapitre ayant appris qu'il y avait quelques pauvres qui manquaient de pain dans la paroisse de Verclives, a arresté qu'il seroit remis entre les mains de M. le curé de Verclives la somme de 40 livres pour être distribuées aux pauvres de sa paroisse » (9 janvier 1768) ; – les dépenses de réparation de l'église montent à la somme de 23,779 livres (7 décembre 1768) ; – inhumation de messire Pierre Lefèvre, ancien curé de Martainville-sur-Ry, chanoine honoraire de la collégiale d'Ëcouis « dans le caveau destiné pour messieurs les chanoines » (30 janvier 1769) ; – projet d'acquisition d'une « statue de la Vierge en terre cuite, peinte en marbre blanc » (10 mai 1769) ; – le chapitre décide que les chanoines porteront désormais des soutanes violettes les jours de grandes fêtes (10 mai 1769) ; – le nouveau tabernacle « que M. de Beaumanoir a fait faire à Paris » est béni et placé dans l'église (13 juin 1770) ; – présentation de l'Inventaire des titres de la collégiale d'Écouis, « ledit inventaire composant 2 volumes in-folio » (18 août 1770) ; – notice biographique sur M. Féron, chanoine et grand chantre, décédé le 29 octobre 1771 ; –« s'est présenté le sieur Jaddoûlle, sculpteur, demeurant à Rouen, lequel a proposé d'exécuter une Gloire en assomption dans le fond du chœur, au moyen et pour le prix de 1, 200 livres, suivant le dessin par lui présenté, ce qui a été accepté d'une voix unanime » (2 novembre 1772) ; – procès-verbal de réception de « messire Denis-Michel-Éléonore, comte de Gamaches », maître de camp de cavalerie, chevalier de Saint-Louis, etc., nouveau patron du chapitre (21 mars 1774) ; – projet de reconstruction de l'église de Gamaches incendiée le 22 mars 1774 ; – lettre de MM. De Beaumanoir et de Roncherolles, patrons de la collégiale d'Écouis, au sujet des divisions et des dissensions qui troublaient le chapitre (9 mars 1777) ; –énumération des droits et des prérogatives du doyen du chapitre (14 avril 1780). – Table des principales matières contenues dans ce registre, dans l'ordre chronologique (page 383).
Donations de terres à la fabrique par Etienne Lefèvre, au nom de son père Jean Lefèvre (1510), « noble homme Roger Potard de la Muette » au nom de feu Jean Potard, ancien chanoine d'Écouis et curé de Morainvillier, son frère (1536), Jean Brisard (1570), Marguerite de la Mare, veuve de Guillaume Langlement (1617), Jacques Le Monnier, prêtre (1624), Jean et Charles Pichard (1659), Jérôme Jouen (1684), et Thomas Jouen, meunier, demeurant au hameau de de Saint-Crépin, paroisse de Lorleau (1685) ; – vente à la fabrique par Pierre de Boismare, curé de Verclives, de deux acres de terré en cinq pièces, situées à Verclives et au Mesnil, pour le prix de 400 livres (1692).
Évreux.
Vidimus et confirmation par Richard de Bellevue, évêque d'Évreux, de la charte par laquelle Roger Vilain, clerc, renonçait au profit d'Agnès, abbesse, et du couvent de Saint-Sauveur, à tous ses droits prétendus sur une vigne située au-dessus de Witheclive, moyennant le payement d'une somme de 60 sous tournois (1224) ; vente à l'abbaye par Lorence de la Rivière, Robert Le Moine et Agnès, sa femme, d'une rente de 4 sous tournois assignée sur une maison et un courtil situés dans la rue Saint-Sauveur, à Évreux, pour le prix de 30 sous tournois (1317) ; jugement du Présidial d'Évreux rendu dans le procès pendant depuis 1551 « entre les huict chanoynes de l'ancienne fondation de l'église cathédrale Notre-Dame d'Évreux, demandeurs à clameurs de haro, d'une part, et les relligieuses, abbesse et couvent de Saint-Sauveur d'Évreux, défenderesses audit haro, d'autre part, pour le descord de la dixme des grains que les dits demandeurs disoyent leur apartenyr et avoir esté prinse et perceue par lesdites défenderesses sur neuf pièces de terre labourable scituez au triège ou plaine nommé Les Fayaulx, assis près ceste ville d'Évreux... » (1560). La sentence condamne les huit chanoines et les déboute de leur demande ; « projet de l'aveu que doit Madame l'abbesse de Saint-Sauveur à Monseigneur l'Évêque d'Évreux » pour des terres et des vignes situées au hameau de Saint-Michel, paroisse Saint-Thomas d'Évreux, et dans la paroisse d'Aviron (XVIIe siècle) ; bail à ferme passé par l'abbaye à Nicolas Adam, vigneron, d'« une maison, masure et jardin contenant environ cinq vergées, plantées en partie d'arbres fruitiers, scis au hameau de Saint-Michel-des-Vignes, et de quatre pièces de terre labourable situées paroisses Saint-Thomas d'Évreux et d'Aviron, moyennant un prix de fermage annuel de 36 livres (1745) ; autorisation accordée par Marie-Anne de la Rochefoucauld Cousages, abbesse de Saint-Sauveur, à Pierre Fessard, de faire enlever et de vendre le bloc qu'il avait tiré de la carrière située sous les vignes de l'abbaye, « eu égard à la pauvreté dudit Fessard et indigence de sa famille » (1755).