Tilleul-Lambert (Le), etc.
Baux à ferme de diverses pièces de terre appartenant à la commanderie de Saint-Étienne-de-Renneville, sises au Tilleul-Lambert et à Saint-Léger-la-Campagne (ferme de Dieu-l'Accroisse, etc.).
Baux à ferme de diverses pièces de terre appartenant à la commanderie de Saint-Étienne-de-Renneville, sises au Tilleul-Lambert et à Saint-Léger-la-Campagne (ferme de Dieu-l'Accroisse, etc.).
Baux à ferme, passés par les commandeurs de Renneville ou leurs fondés de procuration, de plusieurs pièces de terre situées à Émanville, à Saint-Léger-la-Campagne et « entre Émanville, Folleville et. Dieu-L'Accroisse ».
Reconnaissance au profit de l'abbaye par François Fritel, meunier du moulin de la Grand'Roue, d'une rente annuelle de 50 sous, « créée pour abonnement de la dixième semaine, qui apartient aux dits sieurs religieux à cause de l'office d'aumônier de ladite abbaye, du dit moulin à bled dont est propriétaire le dit Fritel, nommé anciennement le moulin Maréchal ou moulin de Cierrey, et vulgairement le moulin de la Grand'Roue, sictué en la Rue Vilaine, paroisse Saint-Léger à Évreux ».
Charte d'Henri de Saint-Léger, abbé du Bec, notifiant l'accord intervenu entre l'abbaye et Guillaume Chambrier (Camerarius), de Conternalin, en 1224, alors qu'Henri du Quesnay (de Kesneio), chevalier, avait fait don à l'abbaye de sa dîme de Beuzeville. Aux termes de cet accord, l'abbaye s'était engagée à ne rien recevoir de l'héritage dudit Henri, sans le consentement préalable de Guillaume Chambrier, à l'exception de la dîme susdite et d'une acre de terre pour construire une grange (1226) ; abandon à l'abbaye par Robert de Beuzeville, fils de Guillaume de Beuzeville, chevalier, de tous ses droits de patronage sur l'église de Beuzeville (1267) ; consentement à arbitrage donné par Richard de Contemolin, chevalier, pour régler le différend survenu entre lui et l'abbaye au sujet du droit de patronage de l'église de Beuzeville (1274. Une partie de cette charte manque).
Contrat d'échange entre André Saffré, curé de la première portion de la paroisse Saint-Michel de Préaux, d'une part, et Jean Dupont, procureur du Roi en l'Élection de Pont-Audemer, d'autre part, d'un terrain sur lequel était construit l'ancien presbytère depuis longtemps inhabité, contre un autre terrain contenant 65 perches (1684) ; procès-verbal de visite par les officiers de la vicomté de Pont-Authou et de Pont-Audemer de deux cours d'eau appelés le Mort-Dou et le Vif-Dou prenant naissance à la fontaine Fortin, située paroisse de Notre-Dame de Préaux, et dont l'un alimentait le moulin à faire de blé farine situé dans l'enclos des religieuses de Préaux ; dressé à l'occasion des contestations soulevées entre l'abbesse de Préaux, d'une part, et Mesdemoiselles Dupont, filles de Jean Dupont, procureur du Roi en l'Election de Pont-Audemer, d'autre part, au sujet de l'entretien desdits cours d'eau (1700) ; sentence de réunion à la baronnie de Saint-Léger de Préaux de plusieurs pièces de terre mouvantes de ladite baronnie (1717) ; aveu rendu à l'abbaye par Pierre de Malleville, écuyer, pour un fief appelé l'aînesse Dujardin, situé paroisse Saint-Michel de Préaux et mouvant de la seigneurie de Saint-Léger de Préaux (1775).
Pièces de procédure entre l'abbaye d'une part, et Jean de Poissy, écuyer, seigneur de Radepont en partie, d'autre part, au sujet d'un chêne indûment abattu par les religieuses de Fontaine-Guérard (1454) ; sentence arbitrale prononcée par Jean de Saint-Léger, écuyer, seigneur de Bernières, et Robert Le Lanternier, écuyer, seigneur de Herchemont « arbistres et chargés des descordz et procès pendans et indécis ès assises de Rouen devant le bailli dudit lieu ou son lieutenant », entre l'abbaye, d'une part, et « Baugoys » de Teufles, écuyer, seigneur de Radepont, d'autre part, au sujet des rentes dues par ce dernier à l'abbaye et du bornage des terres contestées entre les parties (1503) ; transaction passée entre l'abbaye, d'une part, et Jean-Léonard du Bosc, chevalier, seigneur de Radepont, d'autre part, pour terminer deux procès pendants entre les parties : « l'un, en l'année 1754, au sujet de cinq chesnes que le dit seigneur de Radepont avoit fait abattre, faisant partie des arbres de lizière de son bois des Épirouennes, situé en la parroisse de Radepont, laquelle lizière les dittes dames abbesse et religieuses prétendoient leur apartenir comme faisant partie d'une forrière et bois taillis appartenante à laditte abbaye, lequel proceds a esté porté au baillage d'Andely et est actuellement pendant en la deuxième chambre des enquestes du parlement de Rouen ; l'autre proceds a esté pareillement intenté, à la requeste des dittes dames abesse et religieuses en l'année 1764 au baillage d'Andely, où il est pendant et indécis, au sujet d'un prétendu dommage causé par ledit seigneur de Radepont en faisant mettre en corde dans la forrière desdittes dames le bois qu'il avoit retiré et quelqu'uns desdits arbres de lizières... » (1765).
La première pièce est un feuillet d'un cartulaire in-folio, de la fin du XVe siècle, faisant mention d'un échange passé le 17 septembre 1474 entre Jehan Costart, de la paroisse Saint-Léger d'Évreux et Jean de La Chapelle, écuyer, sieur de Parent et de Sainte-Honorine, et de difficultés survenues vers la même époque entre Richard de Guiry, chevalier, seigneur du Bois-Gencelin et de Pithienville, d'une part, Jean Le Métayer, écuyer, seigneur de Guichainville, et Marguerite de Gaillon, sa femme, d'autre part, au sujet de leurs droits respectifs sur un fief noble situé à Cracouville et tenu par noble homme Pierre Noient, écuyer, seigneur de Limbeuf ; – la seconde pièce est un cahier de feuillets provenant d'un cartulaire de la première moitié du XVIe siècle et contenant des copies de pièces déjà transcrites dans le petit cartulaire du chapitre (G. 122), sous les numéros 17 et 266 ; – la troisième, revêtue d'une ancienne cote d'inventaire ainsi libellée « copie des feuillets lacérés », renferme une transcription du XVIIIe siècle de fragments d'actes compris entre 1265 et 1431 et relatifs aux possessions de l'évêque et du chapitre d'Évreux dans lés paroisses d'Illiers-l'Évêque, de Séez-Moulins, d'Évreux, de Brosville, du Sacq, de Condé et de Bernienville.
Table à la page 1004. Le pouillé dont ce volume fait partie se compose de quatorze registres in-folio renfermant des extraits, tirés des registres de l'évêché aujourd'hui perdus, des actes de présentation et de collation des bénéfices du diocèse. Un volume est consacré à la cathédrale et aux églises d'Évreux ; les dix suivants (2 à 11) comprennent les paroisses du diocèse, classées dans un ordre alphabétique approximatif, l'ordre des archidiaconés et des doyennés ayant été observé pour une même lettre initiale. Les tomes 12 à 14 concernent les abbayes, chapelles, prieurés, léproseries, hôtels-Dieu, dans l'ordre des doyennés. Pour chaque bénéfice, le rédacteur a donné une analyse développée des actes d'élection ou de nomination, de présentation et de collation depuis la fin du XVe siècle jusqu'à la fin du XVIIe. Les renseignements contenus dans le 1er volume s'appliquent aux dignités capitulaires et aux bénéfices suivants : doyenné (1520-1680), chantrerie (depuis 1522) et pénitencerie (1489-1637) d'Évreux ; archidiaconés d'Évreux (1482-1665), du Neubourg (1517-1674) et d'Ouche (1526-1683) ; prébendes des huit chanoines de l'ancienne fondation, du Plessis-Grohan, de Fauville, de la vicomte de Pacy, de Quittebeuf, de Creton, de Houetteville, de Brosville, d'Émanville, de Sainte-Colombe, d'Hécourt, du Nuisement, de la vicomte d'Évreux, de Reuilly, de Thevray, de Perriers, de Bernienville, prébendes dans la cathédrale et sur le sceau de l'évêché ; vicairies de Branville, du Mesnil-Jourdain, de Mandres, vicairie dans la cathédrale ; chapelle épiscopale ; chapelles de la Vierge dans la cathédrale, d'Au-bevoye. De Saint-Denis, de Notre-Dame-de-la-Ronde, de Saint-Gilles, de Saint-Léger et de Saint-Pierre d'Évreux, de Toussaint (église de Saint-Pierre), de Saint-Nicolas et de Saint-Thomas d'Évreux ; prieuré de Saint-Jacques ; chapelle de Saint-Thibault (prieuré de Saint-Jacques) ; abbaye de Saint-Sauveur ; chapelles du maître-autel (Saint-Sauveur), de la messe matutinale (idem), de Notre-Dame (idem), de Saint-Nicolas de l'Officialité, de Saint-Éloi d'Argences, de Saint-Michel des Vignes ; léproserie de Saint-Nicolas d'Évreux,
Table à la fin du registre. – Les paroisses comprises dans ce volume sont les suivantes : doyenné de Lyre : Sainte-Opportune-près-Rugles, Saint-Ouen-de-Mancelles, Saint-Germain-de-Rugles, Soccanne ; – doyenné de Conches : Saint-Etienne-de-Conches, Saint-Germain-lez-Évreux, Saint-Élier-près-Conches, Saint-Léger-le-Gautier, Sainte-Marthe, Sébécourt, Saint-Sébastien-du-Bois-Gencelin ; – doyenné d'Ouche : Saint-Pierre-de-Cernieres, Saint-Aubin-des-Hayes, Saint-Aubin-le-Guichard, Saint-Aubin-le-Vertueux, Saint-Aubin-sur-Risle, Saint-Jacques-de-la-Barre, Saint-Lambert, Sainte-Marguerite-en-Ouche, Saint-Quentin-des-Iles ; – doyenné du Neubourg : Sainte-Colombe-la-Campagne, Saint-Léger-la-Campagne, Saint-Martin-la-Corneille, Saint-Melain-la-Campagne, Saint-Melain-du-Bosc, Saint-Nicolas-du-Bosc, Sainte-Opportune-du-Bosc, Sainte-Opportune-la-Campagne, Saint-Pierre-des-Cercueils, Saint-Amand-des-Hautes-Terres, Semerville ; – doyenné de Louviers : Sacquenville, Saint-Aubin-d'Écrosville, Saint-Cyr-du-Vaudreuil, Saint-Cyr-la-Campagne, Saint-Didier-des-Bois, Saint-Germain de Louviers, Saint-Martin-la-Campagne, Surtauville, Surville, Saint-Jean d'Elbeuf.