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« Pouillé du diocèse d'Évreux fait en octobre 1782. » – Ce pouillé contient : 1° une courte notice sur le diocèse et l'évêché d'Évreux et sur l'évêque François de Narbonne (p. 1-3) ; 2° la nomenclature des bénéfices du diocèse, répartis par doyennés, avec l'indication du patron et du titulaire de chaque bénéfice (la colonne intitulée revenus a été laissée en blanc) ; 3° une table alphabétique des bénéfices (p. 156-164). D'après la préface et une note de la page 153, le diocèse d'Évreux aurait compris, en 1782 : l'église cathédrale, 2 collégiales, 6 abbayes d'hommes, 5 abbayes de femmes, 1 chartreuse, 1 couvent de Jacobins à Évreux, 3 couvents de Cordeliers conventuels à Évreux, Vernon et Verneuil, 2 couvents de Capucins à Évreux et à Vernon, 4 couvents de Pénitents à Louviers, Pont-de-l'Arche, Sainte-Barbe et Laigle, 4 couvents de femmes cloîtrées, 2 de non cloîtrées (filles grises et sœurs des écoles chrétiennes).

G21 , 1782 , Cordeliers (couvent de) ; Evreux (Évêché Officialité, etc.) ; Evreux, Cordeliers (frères mineurs) ; Evreux, Jacobins (dominicains) ; Laigle (couvent de Sainte-Barbe) ; Louviers (Pénitents) ; Pont-de-l'Arche (Pénitents, Les) ; Pont-de-l'Arche (Ville) ; Vernon (Capucins)  
Contexte :
Évêché d'Évreux

« Pouillé du diocèse d'Évreux fait en octobre 1782. » – Ce pouillé contient : 1° une courte notice sur le diocèse et l'évêché d'Évreux et sur l'évêque François de Narbonne (p. 1-3) ; 2° la nomenclature des bénéfices du diocèse, répartis par doyennés, avec l'indication du patron et du titulaire de chaque bénéfice (la colonne intitulée revenus a été laissée en blanc) ; 3° une table alphabétique des bénéfices (p. 156-164). D'après la préface et une note de la page 153, le diocèse d'Évreux aurait compris, en 1782 : l'église cathédrale, 2 collégiales, 6 abbayes d'hommes, 5 abbayes de femmes, 1 chartreuse, 1 couvent de Jacobins à Évreux, 3 couvents de Cordeliers conventuels à Évreux, Vernon et Verneuil, 2 couvents de Capucins à Évreux et à Vernon, 4 couvents de Pénitents à Louviers, Pont-de-l'Arche, Sainte-Barbe et Laigle, 4 couvents de femmes cloîtrées, 2 de non cloîtrées (filles grises et sœurs des écoles chrétiennes).

G21 , 1782 , Cordeliers (couvent de) ; Evreux (Évêché Officialité, etc.) ; Evreux, Cordeliers (frères mineurs) ; Evreux, Jacobins (dominicains) ; Laigle (couvent de Sainte-Barbe) ; Louviers (Pénitents) ; Pont-de-l'Arche (Pénitents, Les) ; Pont-de-l'Arche (Ville) ; Vernon (Capucins)  
Contexte :
Évêché d'Évreux

« Terrier du noble fief et seigneurie de Mandeville appartenant à messieurs les hauts doyens, chanoines et chapitre de l'église métropolitaine Notre-Dame de Rouen, primatialle de Normandie. » Le folio 2 contient une « explication du présent terrier » suivie de la mention du nom de l'auteur « maître Pierre Maheut ; » le folio 3 renferme la note suivante sur les charges communes des vassaux : « outre les rentes seigneurialles contenues au présent terrier et qu'ils sont obligés apporter aux termes y expliqués en la recette de ladite seigneurie, ils sont obligés aux reliefs, treizièmes à chaque mutation, comparoir aux plaids et gages-pièges une fois l'an, à peine d'amende, et aux plaids toutes fois qu'ils y seront assignés, et faire le service de prévôté pour les masures, payer la non-resséantise et tous autres droits et devoirs portés par la coutume générale de Normandie. » – Noms des tenanciers : maître Jacques Bourdon, conseiller du roi au bailliage et siège présidial de Rouen (f. 6, 8, 12, 15, 16, 18, 19 etc.) ; Jean-Pierre Delauney, marchand échopier (f. 7) ; maître François Heurtemate, prêtre, vicaire de Pacy-sur-Eure et Jacques Heurtemate, greffier commis au bailliage d'Arqués (f. 21 et 25) ; maître François-Louis Bigot l'aîné, syndic des avocats du parlement de Rouen, premier conseiller échevin de ladite ville (f. 27 et 145) ; les sieurs Nicolas et Alexandre du Rufley, frères, avocat et procureur, demeurant au Pont-de-l'Arche (f. 60 et 69) ; le sieur Michel-Nicolas Delamare, bourgeois de Rouen (f. 61) ; le sieur Pierre Galleren, bourgeois d'Elbeuf (f. 73) ; le sieur François Samson, procureur au parlement de Normandie (f. 100) ; maître Jacques-Henry Vallet, procureur à Amiens (f. 116) ; le sieur Charles Bréant, bourgeois d'Évreux (f. 134) ; Simon de Quatremare, maréchal (f. 162) ; Thomas-Pierre Fromont, bourgeois de Louviers (f. 169) ; messire Jacques-Adrien Le Vavas-seur, écuyer, seigneur du Mont, conseiller maître honoraire en la Cour des Comptes, aides et finances de Normandie (f. 173) ; messire François-Ferdinand-David Langlois d'Auteuil, écuyer, seigneur et patron de Criquebeuf, ancien capitaine d'infanterie, conseiller au parlement de Normandie (f. 174) ; Jacques Accard, bourgeois de Louviers (f. 175) ; Jean-Louis Routier, avocat au parlement de Paris (f. 178) ; maître Jacques Vallet, greffier en la maîtrise du Pont-de-l'Arche et procureur au bailliage dudit lieu (f. 179) ; messire Marie-Joseph Corneille de Beauregard, écuyer, capitaine de cavalerie, chevalier de l'ordre de Saint-Louis (f. 179) ; messire François-Ferdinand-David Langlois, chevalier, seigneur et patron de Criquebeuf-la-Campagne (f. 180) ; maître Pierre-Louis-Maxime Flavigny, prêtre, chanoine en l'église cathédrale de Rouen (f. 184) ; Marie-Anne Sorel, veuve de messire François-Claude le Mercier, en son vivant écuyer (f. 199). – Une table alphabétique des noms des tenanciers de la seigneurie de Mandeville occupe les feuillets 252 à 261.

G3 , 1775 , Amiens ; Arques ; Criquebeuf-la-Campagne ; Elbeuf ; Evreux (ville d') ; Louviers (Dame Religieuses) ; Mandeville ; Pacy-sur-Eure ; Pont-de-l'Arche (Maitrise) ; Pont-de-l'Arche (Ville) ; Quatremare ; Rouen (Chapitre Cathédral) ; Rouen (Cour des Comptes de Normandie) ; Rouen (Parlement de) ; Rouen (ville)  
Contexte :
Chapitre métropolitain de Rouen > Fief de Fouqueville

« Terrier du noble fief et seigneurie de Mandeville appartenant à messieurs les hauts doyens, chanoines et chapitre de l'église métropolitaine Notre-Dame de Rouen, primatialle de Normandie. » Le folio 2 contient une « explication du présent terrier » suivie de la mention du nom de l'auteur « maître Pierre Maheut ; » le folio 3 renferme la note suivante sur les charges communes des vassaux : « outre les rentes seigneurialles contenues au présent terrier et qu'ils sont obligés apporter aux termes y expliqués en la recette de ladite seigneurie, ils sont obligés aux reliefs, treizièmes à chaque mutation, comparoir aux plaids et gages-pièges une fois l'an, à peine d'amende, et aux plaids toutes fois qu'ils y seront assignés, et faire le service de prévôté pour les masures, payer la non-resséantise et tous autres droits et devoirs portés par la coutume générale de Normandie. » – Noms des tenanciers : maître Jacques Bourdon, conseiller du roi au bailliage et siège présidial de Rouen (f. 6, 8, 12, 15, 16, 18, 19 etc.) ; Jean-Pierre Delauney, marchand échopier (f. 7) ; maître François Heurtemate, prêtre, vicaire de Pacy-sur-Eure et Jacques Heurtemate, greffier commis au bailliage d'Arqués (f. 21 et 25) ; maître François-Louis Bigot l'aîné, syndic des avocats du parlement de Rouen, premier conseiller échevin de ladite ville (f. 27 et 145) ; les sieurs Nicolas et Alexandre du Rufley, frères, avocat et procureur, demeurant au Pont-de-l'Arche (f. 60 et 69) ; le sieur Michel-Nicolas Delamare, bourgeois de Rouen (f. 61) ; le sieur Pierre Galleren, bourgeois d'Elbeuf (f. 73) ; le sieur François Samson, procureur au parlement de Normandie (f. 100) ; maître Jacques-Henry Vallet, procureur à Amiens (f. 116) ; le sieur Charles Bréant, bourgeois d'Évreux (f. 134) ; Simon de Quatremare, maréchal (f. 162) ; Thomas-Pierre Fromont, bourgeois de Louviers (f. 169) ; messire Jacques-Adrien Le Vavas-seur, écuyer, seigneur du Mont, conseiller maître honoraire en la Cour des Comptes, aides et finances de Normandie (f. 173) ; messire François-Ferdinand-David Langlois d'Auteuil, écuyer, seigneur et patron de Criquebeuf, ancien capitaine d'infanterie, conseiller au parlement de Normandie (f. 174) ; Jacques Accard, bourgeois de Louviers (f. 175) ; Jean-Louis Routier, avocat au parlement de Paris (f. 178) ; maître Jacques Vallet, greffier en la maîtrise du Pont-de-l'Arche et procureur au bailliage dudit lieu (f. 179) ; messire Marie-Joseph Corneille de Beauregard, écuyer, capitaine de cavalerie, chevalier de l'ordre de Saint-Louis (f. 179) ; messire François-Ferdinand-David Langlois, chevalier, seigneur et patron de Criquebeuf-la-Campagne (f. 180) ; maître Pierre-Louis-Maxime Flavigny, prêtre, chanoine en l'église cathédrale de Rouen (f. 184) ; Marie-Anne Sorel, veuve de messire François-Claude le Mercier, en son vivant écuyer (f. 199). – Une table alphabétique des noms des tenanciers de la seigneurie de Mandeville occupe les feuillets 252 à 261.

G3 , 1775 , Amiens ; Arques ; Criquebeuf-la-Campagne ; Elbeuf ; Evreux (ville d') ; Louviers (Dame Religieuses) ; Mandeville ; Pacy-sur-Eure ; Pont-de-l'Arche (Maitrise) ; Pont-de-l'Arche (Ville) ; Quatremare ; Rouen (Chapitre Cathédral) ; Rouen (Cour des Comptes de Normandie) ; Rouen (Parlement de) ; Rouen (ville)  
Contexte :
Chapitre métropolitain de Rouen > Fief de Fouqueville

Délibérations capitulaires du 3 mars 1751 au 26 novembre 1782.

G222 , 1751-1782 , Dampierre ; Martainville-sur-Ry ; Mesnils-sous-Verclives ; Paris (Saint-Magloire, rue Saint-Jacques) ; Plessis (fief du) ; Pont-de-l'Arche (Ville) ; Pont-Saint-Pierre ; Verclives  

Le chapitre accorde son congé à un enfant de chœur qui avait servi pendant huit années et lui donne deux pistoles de gratification (3 mars 1751) ; – mort de messire Charles-François Piéromet de Lamberval, doyen du chapitre depuis 38 ans (31 mars 1751) : « ses grandes qualités de l'esprit et du cœur, son zèle et sa fermeté pour la conservation des droits et privilèges du chapitre, son amour pour la paix, sa piété et sa religion, le don qu'il a fait de sa bibliotecque renderont à jamais sa mémoire respectable » ; – délibération relative au jubilé universel de 1750 (7 avril 1751) ; – misère et cherté des vivres (23 février et 22 mars 1752) ; –« sur la nouvelle qu'il a appris de la mort de Mre Michel de Roncherolles, marquis de Pont-Saint-Pierre, baron, seigneur et patron d'Escouy et autres lieux, le chapitre, voulant donner des marques de son respect, a délibéré que son cœur, qui doit estre apporté icy, sera reçu avec tout l'honneur et toute la décence qui luy est due » (10 juin 1754) ; – inhumation du cœur du marquis de Pont-Saint-Pierre, dont le corps repose à Saint-Magloire, rue Saint-Jacques, à Paris (24 juin 1754) ; – délibération relative aux obits fondés par Jean de Marigny, chevalier, sire du Mesnil-sous-Vienne, et sa femme (17 septembre 1755) ; – nouvelle de la mort de M. l'abbé Paterne, ancien doyen du chapitre (27 janvier 1752) ; – Robert-Alexandre Malet, natif du Pont-de-l'Arche, est nommé organiste du chapitre, aux appointements de 240 livres et 20 livres pour le logement ; – le marquis de Pont-Saint-Pierre emprunte au chapitre, pour ses affaires, 6, 000 livres sur les fonds de la fabrique, remboursables dans un an (7 février 1759) ; – prières des quarante heures pour « Mgr le cardinal de Tavanne, archevêque de Rouen », lequel « a souffert l'opération de la pierre qui a très bien réussi, quoiqu'elle ait été très dangereuse et fait craindre pour ses jours » (17 février 1759) ; –« se sont présentés plusieurs habitants notables de ce lieu, lesquels ont exposé au chapitre que par une nouvelle déclaration le Roy demande à cette paroisse une somme de 220 livres à tiltre de don gratuit ; supplians ledit chapitre de vouloir bien les aider par quelque gratification au recouvrement desdits deniers ; sur quoy délibéré, le chapitre, voulant donner aux habitants de cette paroisse des preuves de sa bienveillance et de son affection, a auctorisé Mr le receveur de donner par chacun an, pendant 6 années que doit durer ladite imposition, entre les mains du sindic, la somme de 26 livres à tiltre de présent et de bienfait » (3 octobre 1759) ; – nomination de M. Samson comme bibliothécaire du chapitre (6 décembre 1759) ; – nomination de M. l'abbé Le Comte, de Verneuil, en qualité d'organiste et de maître des enfants de chœur, aux gages de 32 pistoles (16 janvier 1760) ; – le chapitre donne 20 écus par an au curé d'Authie pour l'instruction des enfants de la paroisse (19 mars 1760) ; – nouvelle de la mort de la marquise de Pont-Saint-Pierre, décédée à Paris le 2 décembre 1760 ; – le chapitre décide d'acheter l'Histoire de France de l'abbé Velly (17 septembre 1762) ; – le sieur Gout est chargé de faire le classement général des archives du chapitre moyennant une somme de 1,500 livres, à forfait (5 mai 1763) ; – procès-verbal de prise de possession et d'installation de haut et puissant seigneur messire Jean-Baptiste Gaillard de Beaumanoir, baron d'Écouis, Le Plessis, Marigny, Dampierre, seul collateur de plein droit de toutes les dignités, aussi des prébendes de ce collège (1er juillet 1766) ; – le chapitre achète un « bon serpent » pour le prix de 60 livres (22 avril 1767) ; – le chapitre décide de faire voûter l'église en brique « avec arcs doubleaux en pierre de Saint-Leu et arestiers dans la croisée » (29 avril 1767) ; – construction « d'arcs et de piliers buttans, en pierre de taille d'Andely bien dure, au nombre de huit, pour plus grande solidité des arcs doubleaux et en soutenir la poussée » (18 juillet 1767) ; –« vu la rigueur de la saison et la cherté des vivres, le chapitre ayant appris qu'il y avait quelques pauvres qui manquaient de pain dans la paroisse de Verclives, a arresté qu'il seroit remis entre les mains de M. le curé de Verclives la somme de 40 livres pour être distribuées aux pauvres de sa paroisse » (9 janvier 1768) ; – les dépenses de réparation de l'église montent à la somme de 23,779 livres (7 décembre 1768) ; – inhumation de messire Pierre Lefèvre, ancien curé de Martainville-sur-Ry, chanoine honoraire de la collégiale d'Ëcouis « dans le caveau destiné pour messieurs les chanoines » (30 janvier 1769) ; – projet d'acquisition d'une « statue de la Vierge en terre cuite, peinte en marbre blanc » (10 mai 1769) ; – le chapitre décide que les chanoines porteront désormais des soutanes violettes les jours de grandes fêtes (10 mai 1769) ; – le nouveau tabernacle « que M. de Beaumanoir a fait faire à Paris » est béni et placé dans l'église (13 juin 1770) ; – présentation de l'Inventaire des titres de la collégiale d'Écouis, « ledit inventaire composant 2 volumes in-folio » (18 août 1770) ; – notice biographique sur M. Féron, chanoine et grand chantre, décédé le 29 octobre 1771 ; –« s'est présenté le sieur Jaddoûlle, sculpteur, demeurant à Rouen, lequel a proposé d'exécuter une Gloire en assomption dans le fond du chœur, au moyen et pour le prix de 1, 200 livres, suivant le dessin par lui présenté, ce qui a été accepté d'une voix unanime » (2 novembre 1772) ; – procès-verbal de réception de « messire Denis-Michel-Éléonore, comte de Gamaches », maître de camp de cavalerie, chevalier de Saint-Louis, etc., nouveau patron du chapitre (21 mars 1774) ; – projet de reconstruction de l'église de Gamaches incendiée le 22 mars 1774 ; – lettre de MM. De Beaumanoir et de Roncherolles, patrons de la collégiale d'Écouis, au sujet des divisions et des dissensions qui troublaient le chapitre (9 mars 1777) ; –énumération des droits et des prérogatives du doyen du chapitre (14 avril 1780). – Table des principales matières contenues dans ce registre, dans l'ordre chronologique (page 383).

Contexte :
Chapitre collégial d'Écouis

Délibérations capitulaires du 3 mars 1751 au 26 novembre 1782.

G222 , 1751-1782 , Dampierre ; Martainville-sur-Ry ; Mesnils-sous-Verclives ; Paris (Saint-Magloire, rue Saint-Jacques) ; Plessis (fief du) ; Pont-de-l'Arche (Ville) ; Pont-Saint-Pierre ; Verclives  

Le chapitre accorde son congé à un enfant de chœur qui avait servi pendant huit années et lui donne deux pistoles de gratification (3 mars 1751) ; – mort de messire Charles-François Piéromet de Lamberval, doyen du chapitre depuis 38 ans (31 mars 1751) : « ses grandes qualités de l'esprit et du cœur, son zèle et sa fermeté pour la conservation des droits et privilèges du chapitre, son amour pour la paix, sa piété et sa religion, le don qu'il a fait de sa bibliotecque renderont à jamais sa mémoire respectable » ; – délibération relative au jubilé universel de 1750 (7 avril 1751) ; – misère et cherté des vivres (23 février et 22 mars 1752) ; –« sur la nouvelle qu'il a appris de la mort de Mre Michel de Roncherolles, marquis de Pont-Saint-Pierre, baron, seigneur et patron d'Escouy et autres lieux, le chapitre, voulant donner des marques de son respect, a délibéré que son cœur, qui doit estre apporté icy, sera reçu avec tout l'honneur et toute la décence qui luy est due » (10 juin 1754) ; – inhumation du cœur du marquis de Pont-Saint-Pierre, dont le corps repose à Saint-Magloire, rue Saint-Jacques, à Paris (24 juin 1754) ; – délibération relative aux obits fondés par Jean de Marigny, chevalier, sire du Mesnil-sous-Vienne, et sa femme (17 septembre 1755) ; – nouvelle de la mort de M. l'abbé Paterne, ancien doyen du chapitre (27 janvier 1752) ; – Robert-Alexandre Malet, natif du Pont-de-l'Arche, est nommé organiste du chapitre, aux appointements de 240 livres et 20 livres pour le logement ; – le marquis de Pont-Saint-Pierre emprunte au chapitre, pour ses affaires, 6, 000 livres sur les fonds de la fabrique, remboursables dans un an (7 février 1759) ; – prières des quarante heures pour « Mgr le cardinal de Tavanne, archevêque de Rouen », lequel « a souffert l'opération de la pierre qui a très bien réussi, quoiqu'elle ait été très dangereuse et fait craindre pour ses jours » (17 février 1759) ; –« se sont présentés plusieurs habitants notables de ce lieu, lesquels ont exposé au chapitre que par une nouvelle déclaration le Roy demande à cette paroisse une somme de 220 livres à tiltre de don gratuit ; supplians ledit chapitre de vouloir bien les aider par quelque gratification au recouvrement desdits deniers ; sur quoy délibéré, le chapitre, voulant donner aux habitants de cette paroisse des preuves de sa bienveillance et de son affection, a auctorisé Mr le receveur de donner par chacun an, pendant 6 années que doit durer ladite imposition, entre les mains du sindic, la somme de 26 livres à tiltre de présent et de bienfait » (3 octobre 1759) ; – nomination de M. Samson comme bibliothécaire du chapitre (6 décembre 1759) ; – nomination de M. l'abbé Le Comte, de Verneuil, en qualité d'organiste et de maître des enfants de chœur, aux gages de 32 pistoles (16 janvier 1760) ; – le chapitre donne 20 écus par an au curé d'Authie pour l'instruction des enfants de la paroisse (19 mars 1760) ; – nouvelle de la mort de la marquise de Pont-Saint-Pierre, décédée à Paris le 2 décembre 1760 ; – le chapitre décide d'acheter l'Histoire de France de l'abbé Velly (17 septembre 1762) ; – le sieur Gout est chargé de faire le classement général des archives du chapitre moyennant une somme de 1,500 livres, à forfait (5 mai 1763) ; – procès-verbal de prise de possession et d'installation de haut et puissant seigneur messire Jean-Baptiste Gaillard de Beaumanoir, baron d'Écouis, Le Plessis, Marigny, Dampierre, seul collateur de plein droit de toutes les dignités, aussi des prébendes de ce collège (1er juillet 1766) ; – le chapitre achète un « bon serpent » pour le prix de 60 livres (22 avril 1767) ; – le chapitre décide de faire voûter l'église en brique « avec arcs doubleaux en pierre de Saint-Leu et arestiers dans la croisée » (29 avril 1767) ; – construction « d'arcs et de piliers buttans, en pierre de taille d'Andely bien dure, au nombre de huit, pour plus grande solidité des arcs doubleaux et en soutenir la poussée » (18 juillet 1767) ; –« vu la rigueur de la saison et la cherté des vivres, le chapitre ayant appris qu'il y avait quelques pauvres qui manquaient de pain dans la paroisse de Verclives, a arresté qu'il seroit remis entre les mains de M. le curé de Verclives la somme de 40 livres pour être distribuées aux pauvres de sa paroisse » (9 janvier 1768) ; – les dépenses de réparation de l'église montent à la somme de 23,779 livres (7 décembre 1768) ; – inhumation de messire Pierre Lefèvre, ancien curé de Martainville-sur-Ry, chanoine honoraire de la collégiale d'Ëcouis « dans le caveau destiné pour messieurs les chanoines » (30 janvier 1769) ; – projet d'acquisition d'une « statue de la Vierge en terre cuite, peinte en marbre blanc » (10 mai 1769) ; – le chapitre décide que les chanoines porteront désormais des soutanes violettes les jours de grandes fêtes (10 mai 1769) ; – le nouveau tabernacle « que M. de Beaumanoir a fait faire à Paris » est béni et placé dans l'église (13 juin 1770) ; – présentation de l'Inventaire des titres de la collégiale d'Écouis, « ledit inventaire composant 2 volumes in-folio » (18 août 1770) ; – notice biographique sur M. Féron, chanoine et grand chantre, décédé le 29 octobre 1771 ; –« s'est présenté le sieur Jaddoûlle, sculpteur, demeurant à Rouen, lequel a proposé d'exécuter une Gloire en assomption dans le fond du chœur, au moyen et pour le prix de 1, 200 livres, suivant le dessin par lui présenté, ce qui a été accepté d'une voix unanime » (2 novembre 1772) ; – procès-verbal de réception de « messire Denis-Michel-Éléonore, comte de Gamaches », maître de camp de cavalerie, chevalier de Saint-Louis, etc., nouveau patron du chapitre (21 mars 1774) ; – projet de reconstruction de l'église de Gamaches incendiée le 22 mars 1774 ; – lettre de MM. De Beaumanoir et de Roncherolles, patrons de la collégiale d'Écouis, au sujet des divisions et des dissensions qui troublaient le chapitre (9 mars 1777) ; –énumération des droits et des prérogatives du doyen du chapitre (14 avril 1780). – Table des principales matières contenues dans ce registre, dans l'ordre chronologique (page 383).

Contexte :
Chapitre collégial d'Écouis

Comptes des trésoriers de la fabrique pour les années 1745, 1749 et 1768 ; – procès-verbal des réparations à faire au chœur et au chancel de l'église ainsi qu'au presbytère du Thuit-Simer, dressé par Jarri, architecte à Rouen, expert nommé d'office par sentence du lieutenant général du bailliage de Pont-de-l'Arche (1742) ; – délibération des habitants de la paroisse, décidant la démolition de l'ancien presbytère et la construction d'un nouveau prix de 2,500 livres. Arrêt du conseil d'État rendu exécutoire par l'intendant de Rouen et ordonnant que sur la somme de 2,500 livres, prix total de la reconstruction, « il sera pris des deniers de la fabrique celle de 1,100 livres et sera payé par les héritiers du précédent curé 80 livres 12 sols pour les réparations qui sont à leur charge, que les 1,319 livres 8 sols restans seront imposées en une année sur les habitans et propriétaires des maisons, biens et héritages scitués dans l'étendue de ladite parroisse, exempts et non exempts, privilégiés et non prévilégiés, à proportion et au marc la livre de ce que chacun d'eux y possède, suivant le rôle particulier qui sera fait par les collecteurs qui seront nommés par le commissaire départi » (1771) ; –« inventaire général des titres, contrats et autres pièces concernant les revenus du trésor de l'église paroissiale du Thuit-Simer, ensemble des contrats de fondations faites par divers en ladite église » (1745).

G1336 , 1742-1772 , Pont-de-l'Arche (Ville) ; Thuit-Simer (Le)  
Contexte :
Églises paroissiales > Thuit-Simer (Le)

Comptes des trésoriers de la fabrique pour les années 1745, 1749 et 1768 ; – procès-verbal des réparations à faire au chœur et au chancel de l'église ainsi qu'au presbytère du Thuit-Simer, dressé par Jarri, architecte à Rouen, expert nommé d'office par sentence du lieutenant général du bailliage de Pont-de-l'Arche (1742) ; – délibération des habitants de la paroisse, décidant la démolition de l'ancien presbytère et la construction d'un nouveau prix de 2,500 livres. Arrêt du conseil d'État rendu exécutoire par l'intendant de Rouen et ordonnant que sur la somme de 2,500 livres, prix total de la reconstruction, « il sera pris des deniers de la fabrique celle de 1,100 livres et sera payé par les héritiers du précédent curé 80 livres 12 sols pour les réparations qui sont à leur charge, que les 1,319 livres 8 sols restans seront imposées en une année sur les habitans et propriétaires des maisons, biens et héritages scitués dans l'étendue de ladite parroisse, exempts et non exempts, privilégiés et non prévilégiés, à proportion et au marc la livre de ce que chacun d'eux y possède, suivant le rôle particulier qui sera fait par les collecteurs qui seront nommés par le commissaire départi » (1771) ; –« inventaire général des titres, contrats et autres pièces concernant les revenus du trésor de l'église paroissiale du Thuit-Simer, ensemble des contrats de fondations faites par divers en ladite église » (1745).

G1336 , 1742-1772 , Pont-de-l'Arche (Ville) ; Thuit-Simer (Le)  
Contexte :
Églises paroissiales > Thuit-Simer (Le)

Requête adressée à l'Intendant de la généralité de Rouen par les habitants de la paroisse, à l'effet D'être autorisés à faire procéder aux réparations de l'église : « Les murailles de la nef de l'église du dit lieu sont en si mauvais état qu'elles menacent d'une ruine totale, de sorte que, si on n'y remédie incessamment, tout l'édifice tombera infailliblement dans toute sa totalité ». Devis des réparations, dressé par le sieur Louis, expert nommé par le subdélégué de Pont-de-l'Arche (imprimé). Procès-verbal de réception des travaux, exécutés par le sieur Louis de Goucy, adjudicataire.

G1174 , 1729-1731 , Pont-de-l'Arche (Ville) ; Rouen (ville) ; Saint-Cyr-du-Vaudreuil  
Contexte :
Églises paroissiales > Saint-Cyr-du-Vaudreuil

Requête adressée à l'Intendant de la généralité de Rouen par les habitants de la paroisse, à l'effet D'être autorisés à faire procéder aux réparations de l'église : « Les murailles de la nef de l'église du dit lieu sont en si mauvais état qu'elles menacent d'une ruine totale, de sorte que, si on n'y remédie incessamment, tout l'édifice tombera infailliblement dans toute sa totalité ». Devis des réparations, dressé par le sieur Louis, expert nommé par le subdélégué de Pont-de-l'Arche (imprimé). Procès-verbal de réception des travaux, exécutés par le sieur Louis de Goucy, adjudicataire.

G1174 , 1729-1731 , Pont-de-l'Arche (Ville) ; Rouen (ville) ; Saint-Cyr-du-Vaudreuil  
Contexte :
Églises paroissiales > Saint-Cyr-du-Vaudreuil

Requête adressée par les habitants de Tournedos à l'Intendant de la généralité de Rouen à l'effet d'être déchargés d'« un droit de fouage et monnéage à raison de deux sols par feu pour six années », dont la levée sur leur paroisse avait été ordonnée à la requête du fermier du domaine de Pont-de-l'Arche ; « et comme lesdits habitants n'ont jamais payé en leur paroisse lesdits droits de fouage demandés, ainsy que touttes les autres paroisses de la dépendance de la chastellenye du Vaudreuil, dont elle fait partie, et par conséquent sont exempts de ce droit aux termes de la coutume de cette province de Normandie, article 77, ils sont obligés de vous présenter leur requeste ». (La requête est suivie de l'ordonnance de décharge accordée par l'intendant, 1726) ; – exploit de signification aux habitants de la paroisse de Tournedos des lettres patentes de Louis XV, de mars 1748, confirmant l'accord intervenu le 18 février précédent entre l'abbaye de Bonport et Jean-Louis Portail, seigneur du Vaudreuil et de Léry, président honoraire au parlement de Paris, accord par lequel « les sieurs abbé commendataire, prieur et religieux de Bonport ont entre autres choses abandonné et délaissé audit seigneur, moyennant une rente foncière non rachetable, ensemble aux autres closes et conditions y portées, le fief et seigneurie de Bonport, scitué en la paroisse de Léry, le moulin à eau de Languemare, la pleine et entière directe et mouvance sur l'isle Adeline, celle de Noyers y jointe et autres isles quy ont été réunies par attérissement, ensemble les domaines fieffés scitués dans lesdites isles, terres, prés, pescherie, rentes féodales et seigneuriales, leurs circonstances et dépendances » ; – exploits signifiés à la requête des habitants de Tournedos au sieur Quesnevilie, contre-maître du bateau La Fidèle, qui refusait de leur payer le prix de leurs peines, pour avoir, concurremment avec les habitants de Poses, halé ledit bateau remontant la Seine jusqu'au pertuisde Pampou (1749. – Les habitants de Tournedos prétendaient fournir seuls, à l'exclusion des habitants de Poses le renfort nécessaire pour haler les bateaux jusqu'au pertuis de Pampou) ; – accord passé entre les habitants de Tournedos et Louis-Gabriel De Conflans, lieutenant général de la Haute-Guyenne, gouverneur de Neuf-Brisach, commandant pour le Roi en Lorraine, seigneur du Vaudreuil et de Léry, La Salle du Bois, Poses, Tournedos, etc., demeurant ordinairement à Paris, en son hôtel, rue de Taranne, paroisse Saint-Sulpice, étant ce jour en son château de La Motte, paroisse de Notre-Dame-du-Vaudreuil, agissant en son nom et au nom d'Antoinette-Madeleine-Jeanne Portail, son épouse, d'une part, Jacques Grimoult, conseiller du Roi en l'élection d'Andely, Vernon et Gournay et lieutenant en la maîtrise des Eaux-et-Forêts d'Andely et Vernon, et Nicolas-François Houssard de la Potterie, président en l'élection de Pont-de-l'Arche, agissant tant en leur qualité de propriétaires à Tournedos et à Notre-Dame-du-Vaudreuil que comme fondés de pouvoirs de plusieurs propriétaires de Tournedos, de Poses et de Notre-Dame-du-Vaudreuil, « lesquels ont dit que de temps immémorial et par titres authentiques ledit seigneur marquis de Conflans et Messieurs ses prédécesseurs en la propriété des terres et châtellenie du Vaudreuil, Tournedos et autres fiefs unis à cette châtellenie, sont en pleine et paisible possession d'un droit de fort aux lapins servant de garenne assise en la ditte paroisse de Tournedos, au triége du Buquet, d'où les lapins s'extendent sur partie des dites paroisses de Poses et de Notre-Dame-du-Vaudreuil ; que ce droit, incontestablement attaché à la ditte châtellenie, est également utile et honorable aux seigneurs du Vaudreuil et qu'ils en ont joui jusqu'à présent, quoique très onéreux aux propriétaires et cultivateurs des fonds y assujettis, par ceux même qui en recevoient le plus de préjudice, parce que ce droit est en la main des seigneurs du Vaudreuil une propriété autant respectable que l'est en la main des vassaux la propriété de leurs fonds et terrains. Cependant il est certain que ce même droit étant éteint et anéanti, beaucoup de pièces de terre, du nombre de celles qui en doivent supporter la charge, qui ont été abandonnées par les propriétaires et qui depuis longtemps n'ont point été cultivées, parce que les lapins en dévastaient les fruits, ce qui faisoit aux cultivateurs le prix de leurs dépenses et la récompense due à leurs soins, pourront être utilement cultivées et mises en valeur. Il est également certain que celles même des dites terres qui, étant plus éloignées du dit fort, en reçoivent un moindre dommage, seront d'un plus grand rapport et pour le propriétaire et pour le fermier. Enfin il estvray de dire que, par l'abolition absolue du droit, le cultivateur, animé par l'espérance de récoltes qui répondront à ses soins, à ses travaux et à son industrie, et encouragé par l'espoir du profit auquel il auroit droit de s'attendre, se donnera tout entier à la culture et à l'amélioration de ses terres, ce qui produirait en même temps le bien de l'État par l'accroissement des impositions, celuy du propriétaire par le plus haut prix qu'il tirera de sa ferme, et l'avantage du fermier par le plus d'abondance de ses récoltes... Monsieur le marquis de Gonflans, quoique fort attaché au dit droit, qui est une des plus belles et des principales prérogatives de la châtellenie, tant pour l'utilité que pour l'honorifique, sensible aux désordres dont ce droit est le principe et la cause, considérant jusqu'à quel pointu est désastreux pour un grand nombre de ses vassaux et préférant le bien commun à son utilité particulière, a bien voulu, ayant égard aux représentations qui luy ont été faittes, consentir et faire le sacrifice du dit droit et se contenter de l'indemnité qui luy est proposée par les dits sieurs propriétaires, par l'engagement en l'obligation qu'ils prendront, pour eux et pour leurs sucesseurs à toujours, de la redevance d'un champart envers la châtellenie du Vaudreuil ». Le droit de champart, consenti, et établi par le présent accord, et consistant dans la douzième partie de tous fruits, grains, foins, bois et récoltes que produiront les fonds enclavés dans la garenne de Tournedos et dans ses extensions, est évalué à la somme de 10,000 livres de principal (1779).

G1356 , 1726-1780 , Adeline (L'Isle) ; Bacqueville ; Bon-Port (abbaye de) ; Buquet (Triège du), à Tournedos ; Gournay ; Haute-Guyenne (La) ; Languemare (Moulin de) ; Lorraine ; Motte (La), hameau à Notre-Dame du Vaudreuil ; Neufbrisach ; Notre-Dame-du-Vaudreuil ; Noyers (Les), hameaux Andelys ; Noyers (l'ile des) ; Pampou (le pertuis) ; Paris (Parlement de) ; Pont-de-l'Arche (Ville) ; Poses ; Salle-du-Bois (fief à Saint-Etienne-du-Vauvray) ; Tournedos ; Vernon (Ville)  
Contexte :
Églises paroissiales > Tournedos-sur-Seine

Requête adressée par les habitants de Tournedos à l'Intendant de la généralité de Rouen à l'effet d'être déchargés d'« un droit de fouage et monnéage à raison de deux sols par feu pour six années », dont la levée sur leur paroisse avait été ordonnée à la requête du fermier du domaine de Pont-de-l'Arche ; « et comme lesdits habitants n'ont jamais payé en leur paroisse lesdits droits de fouage demandés, ainsy que touttes les autres paroisses de la dépendance de la chastellenye du Vaudreuil, dont elle fait partie, et par conséquent sont exempts de ce droit aux termes de la coutume de cette province de Normandie, article 77, ils sont obligés de vous présenter leur requeste ». (La requête est suivie de l'ordonnance de décharge accordée par l'intendant, 1726) ; – exploit de signification aux habitants de la paroisse de Tournedos des lettres patentes de Louis XV, de mars 1748, confirmant l'accord intervenu le 18 février précédent entre l'abbaye de Bonport et Jean-Louis Portail, seigneur du Vaudreuil et de Léry, président honoraire au parlement de Paris, accord par lequel « les sieurs abbé commendataire, prieur et religieux de Bonport ont entre autres choses abandonné et délaissé audit seigneur, moyennant une rente foncière non rachetable, ensemble aux autres closes et conditions y portées, le fief et seigneurie de Bonport, scitué en la paroisse de Léry, le moulin à eau de Languemare, la pleine et entière directe et mouvance sur l'isle Adeline, celle de Noyers y jointe et autres isles quy ont été réunies par attérissement, ensemble les domaines fieffés scitués dans lesdites isles, terres, prés, pescherie, rentes féodales et seigneuriales, leurs circonstances et dépendances » ; – exploits signifiés à la requête des habitants de Tournedos au sieur Quesnevilie, contre-maître du bateau La Fidèle, qui refusait de leur payer le prix de leurs peines, pour avoir, concurremment avec les habitants de Poses, halé ledit bateau remontant la Seine jusqu'au pertuisde Pampou (1749. – Les habitants de Tournedos prétendaient fournir seuls, à l'exclusion des habitants de Poses le renfort nécessaire pour haler les bateaux jusqu'au pertuis de Pampou) ; – accord passé entre les habitants de Tournedos et Louis-Gabriel De Conflans, lieutenant général de la Haute-Guyenne, gouverneur de Neuf-Brisach, commandant pour le Roi en Lorraine, seigneur du Vaudreuil et de Léry, La Salle du Bois, Poses, Tournedos, etc., demeurant ordinairement à Paris, en son hôtel, rue de Taranne, paroisse Saint-Sulpice, étant ce jour en son château de La Motte, paroisse de Notre-Dame-du-Vaudreuil, agissant en son nom et au nom d'Antoinette-Madeleine-Jeanne Portail, son épouse, d'une part, Jacques Grimoult, conseiller du Roi en l'élection d'Andely, Vernon et Gournay et lieutenant en la maîtrise des Eaux-et-Forêts d'Andely et Vernon, et Nicolas-François Houssard de la Potterie, président en l'élection de Pont-de-l'Arche, agissant tant en leur qualité de propriétaires à Tournedos et à Notre-Dame-du-Vaudreuil que comme fondés de pouvoirs de plusieurs propriétaires de Tournedos, de Poses et de Notre-Dame-du-Vaudreuil, « lesquels ont dit que de temps immémorial et par titres authentiques ledit seigneur marquis de Conflans et Messieurs ses prédécesseurs en la propriété des terres et châtellenie du Vaudreuil, Tournedos et autres fiefs unis à cette châtellenie, sont en pleine et paisible possession d'un droit de fort aux lapins servant de garenne assise en la ditte paroisse de Tournedos, au triége du Buquet, d'où les lapins s'extendent sur partie des dites paroisses de Poses et de Notre-Dame-du-Vaudreuil ; que ce droit, incontestablement attaché à la ditte châtellenie, est également utile et honorable aux seigneurs du Vaudreuil et qu'ils en ont joui jusqu'à présent, quoique très onéreux aux propriétaires et cultivateurs des fonds y assujettis, par ceux même qui en recevoient le plus de préjudice, parce que ce droit est en la main des seigneurs du Vaudreuil une propriété autant respectable que l'est en la main des vassaux la propriété de leurs fonds et terrains. Cependant il est certain que ce même droit étant éteint et anéanti, beaucoup de pièces de terre, du nombre de celles qui en doivent supporter la charge, qui ont été abandonnées par les propriétaires et qui depuis longtemps n'ont point été cultivées, parce que les lapins en dévastaient les fruits, ce qui faisoit aux cultivateurs le prix de leurs dépenses et la récompense due à leurs soins, pourront être utilement cultivées et mises en valeur. Il est également certain que celles même des dites terres qui, étant plus éloignées du dit fort, en reçoivent un moindre dommage, seront d'un plus grand rapport et pour le propriétaire et pour le fermier. Enfin il estvray de dire que, par l'abolition absolue du droit, le cultivateur, animé par l'espérance de récoltes qui répondront à ses soins, à ses travaux et à son industrie, et encouragé par l'espoir du profit auquel il auroit droit de s'attendre, se donnera tout entier à la culture et à l'amélioration de ses terres, ce qui produirait en même temps le bien de l'État par l'accroissement des impositions, celuy du propriétaire par le plus haut prix qu'il tirera de sa ferme, et l'avantage du fermier par le plus d'abondance de ses récoltes... Monsieur le marquis de Gonflans, quoique fort attaché au dit droit, qui est une des plus belles et des principales prérogatives de la châtellenie, tant pour l'utilité que pour l'honorifique, sensible aux désordres dont ce droit est le principe et la cause, considérant jusqu'à quel pointu est désastreux pour un grand nombre de ses vassaux et préférant le bien commun à son utilité particulière, a bien voulu, ayant égard aux représentations qui luy ont été faittes, consentir et faire le sacrifice du dit droit et se contenter de l'indemnité qui luy est proposée par les dits sieurs propriétaires, par l'engagement en l'obligation qu'ils prendront, pour eux et pour leurs sucesseurs à toujours, de la redevance d'un champart envers la châtellenie du Vaudreuil ». Le droit de champart, consenti, et établi par le présent accord, et consistant dans la douzième partie de tous fruits, grains, foins, bois et récoltes que produiront les fonds enclavés dans la garenne de Tournedos et dans ses extensions, est évalué à la somme de 10,000 livres de principal (1779).

G1356 , 1726-1780 , Adeline (L'Isle) ; Bacqueville ; Bon-Port (abbaye de) ; Buquet (Triège du), à Tournedos ; Gournay ; Haute-Guyenne (La) ; Languemare (Moulin de) ; Lorraine ; Motte (La), hameau à Notre-Dame du Vaudreuil ; Neufbrisach ; Notre-Dame-du-Vaudreuil ; Noyers (Les), hameaux Andelys ; Noyers (l'ile des) ; Pampou (le pertuis) ; Paris (Parlement de) ; Pont-de-l'Arche (Ville) ; Poses ; Salle-du-Bois (fief à Saint-Etienne-du-Vauvray) ; Tournedos ; Vernon (Ville)  
Contexte :
Églises paroissiales > Tournedos-sur-Seine

Causes criminelles.

G149 , 1716-1775 , Evreux (Officialité) ; Evreux, Saint-Taurin ; Fains ; Louviers (Pénitents) ; Pont-de-l'Arche (Ville)  

Poursuites dirigées par l'official d'Évreux contre les curés de Pont-de-l'Arche et de Fains ; – pièces du procès jugé en l'officialité d'Évreux, à la requête du promoteur, contre frère Michel de Saint-André, frère questeur des Pénitents de Louviers, accusé de vols commis à l'abbaye de Saint-Taurin d'Évreux, déchargé de l'accusation par sentence du 9 mars 1768.

Contexte :
Officialité d'Évreux

Causes criminelles.

G149 , 1716-1775 , Evreux (Officialité) ; Evreux, Saint-Taurin ; Fains ; Louviers (Pénitents) ; Pont-de-l'Arche (Ville)  

Poursuites dirigées par l'official d'Évreux contre les curés de Pont-de-l'Arche et de Fains ; – pièces du procès jugé en l'officialité d'Évreux, à la requête du promoteur, contre frère Michel de Saint-André, frère questeur des Pénitents de Louviers, accusé de vols commis à l'abbaye de Saint-Taurin d'Évreux, déchargé de l'accusation par sentence du 9 mars 1768.

Contexte :
Officialité d'Évreux

Donation par Renée Roussel, sœur et héritière en partie de feu François Roussel, curé de Limbeuf, au bénéfice-cure de Limbeuf, d'une vergée de terre sise sur ladite paroisse ; – pièces de procédure produites dans l'instance pendante entre Pierre Lefèvre, curé de Limbeuf, et Frédéric-François de Nollent, seigneur de la paroisse, poursuivant le payement d'une somme de 651 livres 18 sols 2 deniers à lui due par ledit curé. M. de Nollent ayant fait saisie-arrêt sur le prix de fermage des terres de la cure, le curé expose dans une requête adressée au lieutenant général du bailliage de Pont-de-l'Arche que « comme le produit de la cure dudit suppliant est fort médiocre, ne montant pas, y compris une somme de 110 à 112 livres payée par le trésor pour l'acquit des fondations, à 500 livres, à laquelle les règlements et notamment l'édit du Roy du 13 mai 1768, art. 3, ont fixé la portion congrue des curés, ledit sieur de Nollent n'a pas dû arrêter ce faible revenu pour mettre le suppliant hors d'état de pouvoir subsister ; en effet, âgé de plus de 72 ans, sans bien de patrimoine et infirme, il se trouve aujourd'hui sans ressource et sans pain par les poursuites rigoureuses dudit sieur de Nollent ».

G841 , 1704-1774 , Limbeuf ; Pont-de-l'Arche (Ville)  
Contexte :
Églises paroissiales > Limbeuf