Toutes les ressources Pont-de-l'Arche (Ville) 76 résultats (13ms)
Instruction et procédure relatives à la demande de construction d'un presbytère et d'une grange dîmeresse, adressée par le curé de Saint-Pierre-de-Liéroult à ses paroissiens. –« A Monseigneur l'Intendant de la généralité de Rouen. Suplie humblement Richard Foucault, prestre, curé de la paroisse de Saint-Pierre Lierout, vicomte du Pont-de-l'Arche, disant qu'il y a tantost trois ans qu'il demande aux habitans propriettaires de ladite parroisse un presbitaire et grange convenable pour le loger et angreher ses dixmes, à quoy n'ayant voulu satisfaire, le supliant a esté obligé de les y faire condamner parsentence contradictoire du lieutenant général du Pont-de-l'Arche, en datte du 24 janvier 1718. Le supliant, depuis 18 mois que cette sentence est rendue, il n'y a point de démarche qu'il n'ayt faite pour les engager de lui faire construire un presbitaire et grange et de luy payer en attendant une somme de 40 livres à laquelle ils ont été condamnés par la mesme sentence, en sorte qu'il se trouve aujourdhuy réduit sans maison ni granges et encor de payer à ses frais et dépends le loyer d'une petite maison de payisant et d'une grange hors parroisse, attendu qu'il n'y en a aucune dans la sienne ».
Instruction et procédure relatives à la demande de construction d'un presbytère et d'une grange dîmeresse, adressée par le curé de Saint-Pierre-de-Liéroult à ses paroissiens. –« A Monseigneur l'Intendant de la généralité de Rouen. Suplie humblement Richard Foucault, prestre, curé de la paroisse de Saint-Pierre Lierout, vicomte du Pont-de-l'Arche, disant qu'il y a tantost trois ans qu'il demande aux habitans propriettaires de ladite parroisse un presbitaire et grange convenable pour le loger et angreher ses dixmes, à quoy n'ayant voulu satisfaire, le supliant a esté obligé de les y faire condamner parsentence contradictoire du lieutenant général du Pont-de-l'Arche, en datte du 24 janvier 1718. Le supliant, depuis 18 mois que cette sentence est rendue, il n'y a point de démarche qu'il n'ayt faite pour les engager de lui faire construire un presbitaire et grange et de luy payer en attendant une somme de 40 livres à laquelle ils ont été condamnés par la mesme sentence, en sorte qu'il se trouve aujourdhuy réduit sans maison ni granges et encor de payer à ses frais et dépends le loyer d'une petite maison de payisant et d'une grange hors parroisse, attendu qu'il n'y en a aucune dans la sienne ».
Confrérie de charité.
Cession à la Charité par Jean Bourdon, lieutenant en l'Élection de Pont-de-l'Arche et procureur fiscal du duché d'Elbeuf, d'une pièce de terre d'une demi-acre, située à Surville, triège des Grands-Camps (1701) ; – contrat de constitution par Pierre Huet, charron, au profit de la Charité, d'une rente de 7 livres 16 sous 8 deniers, au capital de 143 livres.
Confrérie de charité.
Cession à la Charité par Jean Bourdon, lieutenant en l'Élection de Pont-de-l'Arche et procureur fiscal du duché d'Elbeuf, d'une pièce de terre d'une demi-acre, située à Surville, triège des Grands-Camps (1701) ; – contrat de constitution par Pierre Huet, charron, au profit de la Charité, d'une rente de 7 livres 16 sous 8 deniers, au capital de 143 livres.
Déclaration et aveux rendus par la fabrique, par Charles de Villers (1716) et par Jacques-Vincent-Edmond Derson-Duplessis (1756), curés de la paroisse, à Antoine Portail, président à mortier au parlement de Paris, seigneur du Vaudreuil, Léry et dépendances (1716), à l'abbaye de Bonport, possédant le fief de l'Eau, « qui consiste dans la moitié de la rivière de Seine, à prendre du côté de la ville du Pont-de-l'Arche, depuis le pont de ladite ville jusqu'au fossé de Lormaye », et à Anne-Louis-Roger de Becdelièvre, seigneur du Port-Pinché (1773), pour les terres de la fabrique et de la cure relevant de la seigneurie du Vaudreuil et des fiefs de l'Eau et du Port-Pinché, « lequel s'étend ès paroisses de Portejoie, Tournedos, Poses, Saint-Pierre et Saint-Étienne de Vauvray, Notre-Dame du Vaudreuil, Saint-Ouen de Léry et ès environs ; » – donations de terres à la fabrique par Louis Legendre, au nom de Mathieu Legendre, son père, et par Jean Morel ; – bail de onze pièces de terres appartenant à la fabrique, affermées pour le prix total de 33 livres en 1669.
Déclaration et aveux rendus par la fabrique, par Charles de Villers (1716) et par Jacques-Vincent-Edmond Derson-Duplessis (1756), curés de la paroisse, à Antoine Portail, président à mortier au parlement de Paris, seigneur du Vaudreuil, Léry et dépendances (1716), à l'abbaye de Bonport, possédant le fief de l'Eau, « qui consiste dans la moitié de la rivière de Seine, à prendre du côté de la ville du Pont-de-l'Arche, depuis le pont de ladite ville jusqu'au fossé de Lormaye », et à Anne-Louis-Roger de Becdelièvre, seigneur du Port-Pinché (1773), pour les terres de la fabrique et de la cure relevant de la seigneurie du Vaudreuil et des fiefs de l'Eau et du Port-Pinché, « lequel s'étend ès paroisses de Portejoie, Tournedos, Poses, Saint-Pierre et Saint-Étienne de Vauvray, Notre-Dame du Vaudreuil, Saint-Ouen de Léry et ès environs ; » – donations de terres à la fabrique par Louis Legendre, au nom de Mathieu Legendre, son père, et par Jean Morel ; – bail de onze pièces de terres appartenant à la fabrique, affermées pour le prix total de 33 livres en 1669.
Confrérie de charité.
Plaintes, enquête par témoins et pièces de procédure concernant l'information faite devant le lieutenant général criminel du bailliage de Pont-de-l'Arche au sujet d'une rixe survenue entre les frères de la Charité de Notre-Dame de Louviers et ceux de la Charité de Daubeuf (1676) : « le jour d'hyer, sur les quatre heures de relevée, les frères de la Charité de Nostre-Dame de Louviers auraient esté au prieuré de Saint-Lubin despendant de ladite parroisse Notre-Dame pour y faire leurs fonctions et prendre le corps de la femme de Laurens Langlois, afin de l'inhumer, qui estoit décédée le jour avant, où ils auraient trouvé quantité de personnes qu'ils auraient appris estre de la Charité de Daubeuf, avec le sieur Picart, prebtre, et le vallet de ladite compagnie, lequel avoit deux clochettes en main, et comme les suppliants commençoient à faire leurs fonctions de lever ledit corps, ledit sieur Picart, prestre, aurait excité les frères de la Charité dudit Daubeuf, leur disant en ces termes « : En demeureras vous là, donnés dessus » ; à l'instant de quoy ils se seroient jettes sur lesdits suppliants qu'ils auraient maltraités à coups de baston et des clochettes dont estoif saisy leur dit vallet, et autres instruments, en sorte que Me Martin Le Cheron, advocat, l'un d'iceux, est blessé à la teste dangereusement et en péril de sa vie, Sanson Mettis fort blessé en la jambe et plusieurs des autres en divers endroits... ».
Confrérie de charité.
Plaintes, enquête par témoins et pièces de procédure concernant l'information faite devant le lieutenant général criminel du bailliage de Pont-de-l'Arche au sujet d'une rixe survenue entre les frères de la Charité de Notre-Dame de Louviers et ceux de la Charité de Daubeuf (1676) : « le jour d'hyer, sur les quatre heures de relevée, les frères de la Charité de Nostre-Dame de Louviers auraient esté au prieuré de Saint-Lubin despendant de ladite parroisse Notre-Dame pour y faire leurs fonctions et prendre le corps de la femme de Laurens Langlois, afin de l'inhumer, qui estoit décédée le jour avant, où ils auraient trouvé quantité de personnes qu'ils auraient appris estre de la Charité de Daubeuf, avec le sieur Picart, prebtre, et le vallet de ladite compagnie, lequel avoit deux clochettes en main, et comme les suppliants commençoient à faire leurs fonctions de lever ledit corps, ledit sieur Picart, prestre, aurait excité les frères de la Charité dudit Daubeuf, leur disant en ces termes « : En demeureras vous là, donnés dessus » ; à l'instant de quoy ils se seroient jettes sur lesdits suppliants qu'ils auraient maltraités à coups de baston et des clochettes dont estoif saisy leur dit vallet, et autres instruments, en sorte que Me Martin Le Cheron, advocat, l'un d'iceux, est blessé à la teste dangereusement et en péril de sa vie, Sanson Mettis fort blessé en la jambe et plusieurs des autres en divers endroits... ».