Caugé.
Plan terrier et description, d'après les aveux du XVIIe siècle, des terres appartenant aux Ursulines d'Évreux à Caugé et à Claville.
Plan terrier et description, d'après les aveux du XVIIe siècle, des terres appartenant aux Ursulines d'Évreux à Caugé et à Claville.
Aveu rendu par l'abbé commendataire et par les religieux de la Noe à Jacques-François-Augustin de Carrey de Saint-Gervais, docteur de Sorbonne, doyen du chapitre cathédral de Rouen et vicaire général du diocèse, pour vingt-sept acres de terre labourable sises à Claville et appelées la Couture-de-la-Noë.
Désignation de M. Levavasseur, chanoine, comme homme vivant, mourant et confisquant pour les terres du domaine du chapitre dépendant de la ferme de Neuville et relevant de messire Roger de Martainville, chevalier, seigneur de Martainville et de Claville (1670) ; – copies d'aveux rendus par le chapitre à messire Roger de Martainville en 1658 et à messire Jacques-François-Augustin de Carrey de Saint-Gervais, prêtre, docteur de Sorbonne, chanoine official de l'église métropolitaine de Rouen, seigneur et patron honoraire de Saint-Martin de Claville (1783). – (V. l'art. G. 103, paroisse de Neuville-près-Claville. ).
Abandon au profit du prieuré, par Jean Bourgaignel, écuyer, de la paroisse de Claville, de tous les droits auxquels il pouvait prétendre sur le manoir des religieux appelé « l'Ermitage du Bosc-Roger », situé paroisse de Claville, et sur toutes les terres possédées par lesdits religieux dans la même paroisse (1310) ; renonciation au profit du prieuré par André, curé de Claville, aux droits d'oblations qu'il avait réclamés à cause de la chapelle du Bosc-Roger, située dans le manoir du prieuré à Claville (1315).
Arrêt interlocutoire rendu par la chambre des requêtes du Palais à Rouen entre Jean Caboche, prêtre, « prétendant estre pourveu en la chapelle et oratoire de Sainte-Suzanne-de-Beaulieu prez Évreux, deppendant de la commanderie de Saint-Étienne-de-Renneville », d'une part, et frère « Anthoine de Mornez Villerceaux », commandeur de Saint-Étienne-de-Renneville, d'autre part, au sujet de la jouissance des dîmes de la ferme de Beaulieu (1607) ; reçus de Pierre Breton (1682) et de Jean du Moutier (1687) constatant le dépôt fait entre leurs mains par le commandeur de Renneville d'« un calice d'argent avec sa patenne, doré dans la coupe et au dedans de ladicte patenne, autour de la pomme duquel sont trois chérubins et le pied cizelé à jour, pour servir à laditte chapelle de laditte ferme ».
Sentence prononcée par Louis d'Estouteville, grand sénéchal de Normandie, dans le procès pendant entre l'abbaye de Saint-Sauveur, d'une part, et Michel Le Roy, d'autre part. Michel Le Roy est condamné à payer à l'abbaye les rentes en grains qui lui étaient dues à cause d'une aînesse, située paroisse de Claville, dont il était tenancier ; sentence du vicomte d'Évreux entérinant un accord intervenu entre l'abbaye, d'une part, Jean Le Roy et Jean Thorel, d'autres parts, au sujet d'une vassorie ou aînesse sise à Claville et relevant de ladite abbaye.
Aveu rendu par la confrérie à Jean-Adrien Le Doulx, écuyer, seigneur de Bacquepuis et de la Musse, pour onze pièces de terre situées à Bacquepuis et relevant de la seigneurie dudit lieu (1776) ; – baux à ferme des terres de la confrérie situées à Sacquenville, à Saint-Martin-la-Campagne, à Bernienville et à Bacquepuis ; – constitutions de rentes au profit de la confrérie par Pierre Edeline, journalier (1744), et par Charles Dumoutier, de Claville (1775).
Donation aux Ursulines d'Évreux par Marie Deschamps, héritière de Guillaume Deschamps et de Jacqueline Le Pescheur, des deux tiers des biens suivants, destinés à constituer sa dot, et dont l'autre tiers avait été déjà donné par elle audit couvent un an avant son établissement : une maison située dans la grande Rue d'Évreux, paroisse Saint-Pierre, un petit jardin en ladite paroisse, au faubourg, rue de la Bove, plusieurs petits jardins et maisons situés paroisse Saint-Léger, rue Vilaine, quinze acres de terre labourable situées dans la paroisse du Coudray et six livres tournois de rente (1627) ; aveu rendu par les Ursulines d'Évreux à Louis de Caruel, chevalier, seigneur du Coudray, « qui s'estend au Buisson-Hoc-quepin, Canapeville, Claville, Saint-Denis et Saint-Thomas d'Évreux », pour quinze pièces de terre leur appartenant dans la paroisse du Coudray par suite de la donation à elles faite par Marie Deschamps (1684).
Copie informe de la donation faite par Guillaume de Cierrey à l'abbaye de La Noë d'une rente de 10 sous et 2 setiers de froment que lui devait annuellement Guillaume Grassin de Neuville (1190) et de la confirmation de cette donation par Mathilde, dame de Pithienville, fille du donateur (1227) ; –« ensuit la mesure des terres appartenant à messieurs les chanoines de l'église cathédrale de Notre-Dame d'Évreux, tant masures que terres labourables, situées ès paroisses de Neuville, Claville, Paintienville et Branville, mesurées par moi Simon Huet, mesureur et arpenteur juré pour le Roi nostre sire en ce bailliage d'Évreux, en la perche de douze pouces pour pied, vingt et un pieds pour perche et huit vingt perches pour acre » (1569) ; – bail à ferme passé par le chapitre à Pierre Le Menu de Claville, Denis du Jardin, Pierre du Jardin, Pierre Morisse, Jean du Jardin, Jean Roze et Renaud de Folleville, des terres de Neuville, d'une contenance de cent seize acres, une vergée et demie et dix-huit perches, appartenant au chapitre, pour une durée de neuf années et moyennant une redevance annuelle de deux boisseaux de blé froment, un boisseau de méteil, mesure d'Évreux et trente-trois sous par acre (1580) ; – cession par maître Louis de Croisy, écuyer, sieur de Chaumont, président au siège présidial d'Évreux, au trésor et à la fabrique de la paroisse de Neuville, de deux pièces de terre en échange d'un terrain contenant sept perches et demie que la fabrique lui avait abandonné « pour faire aller à ligne droite le mur que ledit sieur de Croisy faisoit faire et construire le manoir et enclos qu'il étoit obligé faire envers le chapitre d'Évreux » (1643) ; – bail passé par le chapitre à Me Mathieu de Langle, receveur des tailles à Évreux, et à François de Langle, chanoine d'Évreux, fils de ce dernier, de la ferme de Neuville, contenant cent vingt-quatre acres, une vergée et demie et trois perches, moyennant huit cents livres tournois de rente annuelle et mille livres de pot de vin (1650). – Projet, devis et procès-verbal d'adjudication des travaux de reconstruction du presbytère de Neuville (1748-1749).
Ce registre contient une liste des maisons canoniales « affectées aux dignités » (fol. 2), l'énumération de tous les biens du chapitre en terres, dîmes et rentes, avec l'indication des baux et des fermiers pour les biens donnés à ferme et la mention des recettes effectuées par le chapitre depuis 1780 jusqu'à 1791. Les subdivisions suivantes, reproduites à la table du registre (folios 2 à 6), indiquent sommairement quels étaient, outre les maisons canoniales, les biens et les revenus du chapitre cathédral d'Évreux à la fin du XVIIIe siècle : terres, près et biens adjugés « ad vitam canonialem » : le pré de La Rochette, dit des Portelles, les jardins, prés, vignes et terres sis au Jardin-l'Évêque, les bâtiments construits au bout des greniers du chapitre (fol. 6-7), – fermes, terres et prés (affermés) : la ferme de Neuville-près-Claville, la ferme de Beaumais, paroisse de Manthelon, les terres labourables, prés et pâtures d'Arnières, les terres labourables de Quittebeuf, de Parville et de Claville, le pré d'Authenay, le pré d'Espagne et les terres de La Rochette, à Évreux, le pré de La Motte à Arnières (fol. 8-28), – droits de dîme dans quarante-six paroisses (fol. 30-118), – rentes perpétuelles sur l'évêché d'Évreux (fol. 120), sur les onze doyennés ruraux du diocèse (fol. 122-14-2), sur vingt et une cures (fol. 144-184), sur l'abbaye de Saint-Taurin et sur l'abbaye de Lyre (fol. 186-188), sur les domaines royaux de Vernon, de Conches et du comté d'Évreux (fol. 190-194) et sur divers particuliers (fol. 196-297).