Toutes les ressources Evreux (Paroisses d') : Saint-Léger 7 résultats (29ms)

« Déclaration du revenu temporel de l'abbaye de Sainct-Sauveur d'Évreux que baille au Roy dame Marie-Élisabet de Rochefoucault, abbesse d'icelle abbaye, tant pour elle que pour les relligieuses et couvent d'icelle. Premièrement, l'églize de ladite abbaye, la maison abbatiale et enclos d'icelle, où il y a plusieurs bâtimens pour le logement des prebstres, officiers et domestiques de ladite abbaye, contenant en son total dix acres ou environ, le tout enclos de murs à chaux et à sable. Item, un pré estant au devant de ladite abbaye, contenant quatre acres ou environ, clos de murs de bauge, planté d'arbres en une partie. Item, une maison et un petit jardin estant au bout dudit pré, nommée la maison du Chesne Touzay, où sont demeurant les vignerons et autres domestiques de ladite abbaye. Item, quatre acres de vigne ou environ assizes en la coste de Sainct Michel des Vignes, au dessus de ladite maison abbatialle. Item, une autre pièce de vigne contenant trois vergées ou environ, aussy assize à ladite coste de Sainct Michel, nommée la Malbeste, bournée de deux grands chemins. Item, une maison et un jardin estant au bout d'icelle, assize en la parroisse de Sainct-Thomas dudit Évreux, à costé le presbitaire de ladite paroisse. Item, un moulin à blé construict sur la rivière, assis en la parroisse de Sainct-Léger dudit Évreux, vulgairement appelle le Moulin de l'Abbesse... » etc. (1680).

H1341 , 1680-1695 , Chêne-Couzay (Le), manoir sis à Evreux ; Evreux (Abbayes) : Sauveur (abbaye) ; Evreux (Hameau), Saint-Michel-des-Vignes ; Evreux (Paroisses d') : Saint-Léger ; Evreux (Paroisses d') : Saint-Thomas ; Malbeste (La), prière de Vigne située sur la Côte Saint-Michel, à Evreux ; Moulin-de-l'Abbesse (Le), paroisse Saint-Liger à Evreux  
Contexte :
Ordres religieux de femmes > Abbaye de Saint-Sauveur d'Évreux (Ordre de Saint-Benoît)

Évreux (paroisse Saint-Léger).

H751 , 1768 , Cierrey (le Moulin de), sis à Evreux, rue Vilaine ; Evreux (Abbayes) : Saint-Taurin ; Evreux (Paroisses d') : Saint-Gilles ; Evreux (Paroisses d') : Saint-Léger ; Grand-Roue (Moulin de la ), rue Vilaine à Evreux ; Maréchal (le Moulin), sis à Evreux, par Saint-Léger  

Reconnaissance au profit de l'abbaye par François Fritel, meunier du moulin de la Grand'Roue, d'une rente annuelle de 50 sous, « créée pour abonnement de la dixième semaine, qui apartient aux dits sieurs religieux à cause de l'office d'aumônier de ladite abbaye, du dit moulin à bled dont est propriétaire le dit Fritel, nommé anciennement le moulin Maréchal ou moulin de Cierrey, et vulgairement le moulin de la Grand'Roue, sictué en la Rue Vilaine, paroisse Saint-Léger à Évreux ».

Contexte :
Ordres religieux d'hommes > Abbaye de Saint-Taurin (Ordre de Saint-Benoît)

Donation au prieuré par Jean Grimout d'une rente de deux sous tournois assignée sur un héritage situé à la Croix-Saint-Leufroi (1251) ; – id., par Guillaume Le Coq et Haisie, sa femme, avec le consentement de Gautier, leur fils, d'une rente de 3 sous parisis qui leur était due par Jacques et Hugues Latire, frères, à cause d'une pièce de terre située à la Fosse-Olier (1258) ; – reconnaissance par Geoffroi Taupin, d'Angreville, paroisse de Saint-Aubin-sur-Gaillon, et Robert, son fils aîné, d'une rente de 9 sous parisis par eux due au prieuré à cause de deux acres de terre qu'ils tenaient en fieffe des religieux de Grammont (1294) ; – vidimus d'une transaction passée entre les religieux du prieuré de Grammont-près-Rouen et de Grammont-près-Gaillon, d'une part, et les représentants de Jaquet Morisset, d'autre part, au sujet de leurs droits prétendus sur une maison située paroisse Saint-Léger à Évreux et appartenant audit Morisset : «... Touteffois que eulx ou leur famille viennent à Évreux pour les nécessités et négoces de leur hostel, ils ont de leur droit en ladite maison blanche nappe, feu en la cheminée, foing ou vêche pour leurs chevaulz et fourraux pour lictière à leurs chevaulx, et aussy y avoient que touteffois et quant le chevetaigne de ladicte maison aloit de vie à trespas, eulx prenoient la tierce partie des biens meubles de ce qui audit trespassé appartenoit... » (1349) ; – déclaration et aveux rendus aux jésuites du collège royal de Rouen, « prieurs et seigneurs haults justiciers du prieuré de Grandmont-lès-Rouen et Petit-Grandmont-lès-Gaillon, son annexe, » par les tenanciers de maisons et de terres relevant du prieuré à Gaillon et à Saint-Aubin-sur-Gaillon (1654-1691).

H888 , 1251-1691 , Angreville (sis à Saint-Aubin-sur-Gaillon) ; Croix-Saint-Leufroy (La), abbaye ; Evreux (Paroisses d') : Saint-Léger ; Fosse-Ober (La), triège à La Croix-Saint-Leufroy  
Contexte :
Ordres religieux d'hommes > Prieuré de Grammont-près-Gaillon

Coudray (Le).

H1545 , 1627-1684 , Canappeville ; Claville ; Coudray (Le) ; Evreux (Paroisses d') : Saint-Léger ; Evreux (Paroisses d') : Saint-Pierre ; Evreux (Paroisses d') : Saint-Thomas ; Evreux (Rues) : Rue de la Bove, sise par Saint-Pierre ; Evreux (Ursulines)  

Donation aux Ursulines d'Évreux par Marie Deschamps, héritière de Guillaume Deschamps et de Jacqueline Le Pescheur, des deux tiers des biens suivants, destinés à constituer sa dot, et dont l'autre tiers avait été déjà donné par elle audit couvent un an avant son établissement : une maison située dans la grande Rue d'Évreux, paroisse Saint-Pierre, un petit jardin en ladite paroisse, au faubourg, rue de la Bove, plusieurs petits jardins et maisons situés paroisse Saint-Léger, rue Vilaine, quinze acres de terre labourable situées dans la paroisse du Coudray et six livres tournois de rente (1627) ; — aveu rendu par les Ursulines d'Évreux à Louis de Caruel, chevalier, seigneur du Coudray, « qui s'estend au Buisson-Hoc-quepin, Canapeville, Claville, Saint-Denis et Saint-Thomas d'Évreux », pour quinze pièces de terre leur appartenant dans la paroisse du Coudray par suite de la donation à elles faite par Marie Deschamps (1684).

Contexte :
Couvents et communautés de femmes > Ursulines d'Évreux

Titres de propriété des maisons acquises par les Ursulines dans la ville d'Évreux ; – vente par Alexandre Le Pescheur, bourgeois d'Évreux, aux religieuses Ursulines stipulées par « noble et circonspecte personne Me Jean Lejau, haut doyen en l'église cathédrale Nostre-Dame d'Évreux et vicaire général de Monseigneur l'évesque dudit Évreux, d'un ou plusieurs corps de logis où pend pour enseigne Le Dauphin, assis partie en la paroisse Saint-Léger et l'autre partie en la paroisse Saint-Pierre », pour le prix de 2.300 livres tournois (1624) ; – id., par Nicolas Duval, contrôleur des titres en la vicomté d'Évreux, et Mathieu Duval, son frère, d'une maison située paroisse Saint-Pierre et attenant au couvent des Ursulines, pour le prix de 2.400 livres (1628) ; – id., par Pierre Bechet, « d'une ou plusieurrs maisons tant sur la grande Rue, pavé du Roy, que au derrière du lieu, estables et greniers dessus estant, cour, puits et lieu », situées paroisse Saint-Pierre et attenant d'un côté et d'un bout au couvent des Ursulines, pour le prix de 1200 livres tournois (1630) ; – id., par Jacques de Cherville, président en l'Élection d'Évreux, procureur fondé de Louis Brasdefer, écuyer, sieur du Val, avocat ès conseils du Roi, demeurant à Paris, d'une prairie contenant sept vergées, située paroisse Saint-Gilles, devant la maison et lieu du Blin, d'un côté la rivière du Roi, d'autre côté le chemin de Conches ou les pâtures dépendantes de l'abbaye de Saint-Taurin d'Évreux, d'un bout ledit chemin et bout du pont du Blin ; pour le prix de 2.000 livres tournois (1649) ; – id., par Françoise Doucerain, veuve de Michel Osmont, de seize perches de terre situées paroisse Saint-Léger d'Évreux, au village de la Censurière, pour le prix de 40 livres tournois (1685) ; – id., par Claude Blottin, concierge du duc de Bouillon, demeurant à Paris, quai Malaquais, « d'une pièce de terre en masure contenant dix perches, sur laquelle il y a une maison basse, cuisine, salle, cellier, avec une antre petite masure y joignant, contenant quinze perches ou environ », pour le prix de 250 livres tournois (1688) ; – id., par Michel Le Febvre, procureur de l'officialité d'Évreux, « d'une maison consistante en deux bàtiments, l'un sur la rue et l'autre sur le jardin, bornée d'un côté Guillaume Le Mercier, d'autre côté maître François Corneille, conseiller, d'un bout la rue et pavé du Roi et d'autre bout la rivière, située en la paroisse et devant l'église de Saint-Léger dudit Évreux », pour le prix de 1800 livres (1693) ; – procès-verbal d'alignement d'une maison appartenant aux Ursulines dans la rue de la Prison, paroisse Saint-Thomas, dressé par le lieutenant général de la vicomté d'Évreux (1785) ; –état des maisons affermées par les Ursulines d'Évreux et des loyers payés par les locataires (1628-1666).

H1540 , 1536-1785 , Blin (Le Pont du) à Evreux ; Blin (Maison en lieu du) à Evreux ; Censurière (La), Village sis à Evreux, paroisse Saint-Léger ; Evreux (« Maison en lien » sis paroisse Saint-Gilles) ; Evreux (Abbayes) : Saint-Taurin ; Evreux (Hameau), La Censurière, sise paroisse Saint-Léger ; Evreux (Hostelleries Logis ayant « le Dauphin » pour enseigne, sis paroisse Saint-Léger) ; Evreux (Paroisses d') : Saint-Gilles ; Evreux (Paroisses d') : Saint-Léger ; Evreux (Paroisses d') : Saint-Pierre ; Evreux (Paroisses d') : Saint-Thomas ; Evreux (Ponts et Moulins) : Le Pont-du-Blin ; Evreux (Ursulines) ; Evreux (Ville) ; Paris (ville)  
Contexte :
Couvents et communautés de femmes > Ursulines d'Évreux
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Petit cartulaire de l'abbaye de Saint-Taurin, contenant la transcription de cent cinquante-six chartes ou notices, la plupart du XIIIe siècle

H793 , Ardillières (triège des) sis à Evreux, paroisse Saint-Aquilin ; Armach (Irlande) ; Arnières ; Avrilly ; Bayeux ; Beaumont-le-Roger ; Bec-Héllouin (Abbaye du) ; Blandey ; Bois-Gencelin (Le) sis paroisse Saint-Sébastien ; Bosc-Roger ; Breuil-Benoît (Abbaye du) ; Brotonne (Forêt de), située près de Hauville ; Bruanderie (fief de la) ; Buisson-Amaury (Le), fief ; Caën ; Caudebec-en-Caux ; Chantepie ; Cissey ; Corneuil ; Coutances ; Croisy ; Croisy (Les Monts de) ; Espagne (L') ; Esperlenbosc (triège d'), sis à Périers-en-Cotentin ; Evreux (Abbayes) : Saint-Taurin ; Evreux (Chapitre d') ; Evreux (Foire Saint-Taurin) ; Evreux (Forêt d'Evreux), a) Forêt ; Evreux (Hameau), Le Buisson ; Evreux (Le Pré du Bec) ; Evreux (Paroisses d') : Saint-Aquilin ; Evreux (Paroisses d') : Saint-Léger ; Evreux (Ponts et Moulins) : Le Moulin de Saint-Taurin, sis paroisse Saint-Aquilin ; Evreux (Prieuré de Saint-Nicolas de la Maladrerie) ; Evreux (Rues) : La Porte-aux-Fèvres ; Evreux (Ville) ; Evreux (Ville) ; Fèvres (le moulin aux) ; Forêt-du-Parc (La) ; Garencières ; Gauville ; Gihaude (hameau de la), sis à Evreux ; Gisors ; Glisolles ; Grimonval (la Grange de) ; Grossoeuvre ; Guichainville ; Irlande (L') ; Jersey ; Jourdain (le Moulin), sis aux Planches ; Lessay (abbaye de) ; Longueville ; Louviers ; Louviers (Chapelle Saint-Jean, à) ; Louviers (Forêt de) ; Louviers (Paroisse Notre-Dame de) ; Lyon ; Magny ; Martrey (Le), sis à Louviers ; Ménerville ; Millières (paroisse de), près Périers-en-Cotentin ; Miserey ; Nonancourt ; Pacy (paroisse Saint-Antonin de) ; Pannette (Métairie de), sise à Evreux ; Paris (Parlement de) ; Périers-en-Cotentin (Baronnie de) ; Prey ; Quessigny ; Rieti (Italie) ; Rochette (La), triège à Evreux ; Rouen (ville) ; Sacq (Le) ; Saint-André ; Sainte-Trinité (Chapelle de la), sise à Grossoeuvre ; Saint-Laurent-des-Bois ; Saint-Marcel (Vigne dite de) et dénommée « Les Plantes » ; Saint-Marcel-de-Longueville, près Vernon ; Saint-Rémy (paroisse), près le Trésors ; Sassey ; Sôgne (La) ; Trésor (Abbaye du) ; Val-d'Or (Chapelle Saint-Georges du) ; Valesme (Le), triège sis à Evreux ; Vaudreuil (Le) ; Vaudrimesnil-en-Cotentin ; Vent (Le Moulin du) ; Verneuil-sur-Avre ; Vernon (Ville de)  

Dans son état ancien, ce registre comprenait seulement soixante-dix feuillets, actuellement cotés 43 à 112, et renfermant les transcriptions du XIIIe siècle avec quelques additions postérieures jusqu'en 1331. Les autres feuillets (1 à 42 et 115 à 122) ont été ajoutés vers 1767, au moment de la reliure du cartulaire. Fol. 1. Note sur la pragmatique sanction expulsant les jésuites d'Espagne en 1767. Fol. 2-42. Titre du cartulaire et table alphabétique des principaux noms de personnes, des noms de lieux et des matières, « avec des remarques sur les usages, les droits, les mots latins ou françois, singuliers, rares et extraordinaires, en un mot tout ce qui peut être nécessaire, utile, curieux et intéressant », rédigée en 1767, par Biard, feudiste à Évreux. « Ce cartulaire est connu sous le nom de petit cartulaire ; il étoit autrefois couvert de planches, ycelles couvertes en veau ; il contient la copie de beaucoup de titres dont on n'a plus les originaux ; les juges y ont eu cependant souvent égard, comme on le voit dans plusieurs sentences où il est cité ; il a été écrit par plusieurs personnes et en différens temps ; la plus grande partie est du treizième siècle. ». Fol. 43.-48. Bail à fieffe passé par Jean de Martigni, abbé, et le couvent de Saint-Taurin, à Henri de Plasnes, clerc de l'abbaye, et à ses enfants, d'une terre appelée « Esperlenbosco », sise à Périers, au pays de Coutances, moyennant une somme de 60 livres tournois et une rente annuelle de 20 sous (1207) ; enquête par témoins, procédures et sentences, suivies ou rendues devant les juridictions des baillis de Gisors et de Verneuil, du vicomte d'Évreux et de l'Échiquier de Rouen, au sujet de l'hommage dû à l'abbaye par Renou Houpequin (1235) et par Oger, son fils (1248), à cause du fief du Buisson-Amauri, des droits de l'abbaye pendant la dixième semaine et pendant la foire de Saint-Taurin (1249-1269), de la prétention élevée par Philippe Le Cuisinier, de jouir du fief de la cuisine de l'abbaye (1263), d'une condamnation à mort prononcée contre un voleur pris par le fermier de l'abbaye à Périers (1285) ; accord passé entre l'abbaye, d'une part, et Thomas de Louviers, d'autre part, au sujet du droit de patronage de la paroisse de Louviers et des services féodaux dus à l'abbaye par ledit Thomas à cause de son fief de Louviers. Aux termes de cette transaction, il devait y avoir à Louviers une église principale et une chapelle (la chapelle de Saint-Jean) desservies chacune par un prêtre. Les revenus et les émoluments de ces deux églises étaient partagés entre les desservants et l'abbaye (1218. Témoins : Luc, évêque d'Évreux ; Geoffroi, abbé de la Croix-Saint-Leufroi ; Raoul, doyen, et Robert d'Aviron, chanoine d'Évreux, etc.). Fol. 50. Relevé des amendes perçues par l'abbé de Saint-Taurin en 1293 et 1294 pour condamnations prononcées contre des délinquants pendant la durée de la foire Saint-Taurin. Fol. 51. Relevé des amendes perçues pour le même motif en 1297 : « Veez chi les nons de ceux qui firent les amendes es foires Saint-Taurin, desqueles amendes l'abbé de Saint-Taurin fist rechoinre sa moitié par dant (sic) Renaut, ballif de l'ostel, et combien l'en rechut de chascun et pour quoi et de quel serjanteries les amendanz estoient. ». Fol. 53. Mandement de Philippe le Bel, roi de France, adressé à son bailli de Caen et à ses autres baillis et justiciers, pour leur rappeler que son aïeul Louis IX avait autorisé les églises et les personnes ecclésiastiques à acquérir librement les dîmes féodales, et leur prescrire de laisser jouir des bénéfices de ce privilège le chapitre de Bayeux pour toutes les dîmes acquises ou possédées par lui (1294). Fol. 54. Relevé des amendes perçues par l'abbé de Saint-Taurin des délinquants condamnés pendant les huit jours de la foire Saint-Taurin en 1299, 1308, 1309 et 1310 (Pierre de Miserey condamné à 12 deniers d'amende pour injures adressées à Petit Guilles et Petit Guilles à 5 sous pour avoir donné un soufflet à Pierre de Miserey, « quia percussit eum de palma in maxillam »). Fol. 55. Vente à l'abbaye par Jean Luillier, de Magny, d'une rente de 7 livres parisis assignée sur des terres situées à Menerville et aux environs, pour le prix de 100 livres parisis (1331). Fol. 56. Confirmation des possessions de l'abbaye par Louis IX, roi de France (1257) ; notification par le bailli de Gisors d'un jugement de l'Échiquier de Rouen, de 1287, maintenant les religieux de Saint-Taurin dans la possession et jouissance de leurs droits d'usage dans la forêt d'Évreux : « jugiez fut et prononcié par droit que l'empeeschement que le visconte d'Évreux avoit mis eu pasnage et costume desus diz seroit osté et que les diz religieux demorroient en tele possession et en tele saisine des diz pasnage et costume comme eus estoient quant le dit empeeschement i fut mis. ». Fol. 57-60. Confirmation par Richard CSur de Lion, roi d'Angleterre, des donations faites à l'abbaye depuis la fin du Xe siècle : « Ricardus Dei grafia rex Anglorum, etc.. Sciatis nos concessisse et presenti carta confirmasse Deo et ecclesie beati Taurini, primi Norman-norum episcopi, pro salute anime nostre et antecessorum et successcrum nostrorum donationes quas antecessores nostri suo tempore et barrones eorum eidem ecclesise fecerunt, que donationes et qui eas donaverunt in presenti carta subscribuntur... (suit la transcription par extraits des donations, au nombre de trente-sept, dont la plus aucienne est celle de Richard 1er, duc de Normandie, (943-996), restaurateur de l'abbaye, « qui abbatiam in honore Sancti Taurini Ebroicensis instituit »)... Has predictas donationes, sicut rationabiliter facte sunt, prefate abbatie Sancti Taurini et monachis ibidem Deo servientibus confirmamus. Testibus : Garino, Ebroicensi, Willelmo, Lexoviensi episcopis ; Willelmo, filio Radulfi, tune senescallo Normannise ; Roberto de Harecort ; Waukelino de Ferreriis ; Henrico de Grai, et pluribus aliis. Data apud Wallem Rodolii, XVe die januarii, per manum Willelmi Gl. (lisez. : El [yensis]) episcopi, cancellarii nostri. Anno VIe regni nostri » (1195). Fol. 61. Donation à l'abbaye par Simon le Chauve, comte d'Évreux, de la dîme de son moulin situé près de la porte aux Fèvres, de deux jours de foire le second dimanche après la Pentecôte et le lundi suivant avec tous les droits de coutumes lui appartenant pendant ces deux jours, de la dîme de son moulin tanneret situé dans la rue Chartraine et de la dîme des nouveaux étaux situés auprès de Saint-Léger. Simon le Chauve confirme en outre aux religieux de Saint-Taurin la jouissance de la dixième semaine de sa prévôté d'Évreux, avec tous les droits en dépendants, qui leur avait été concédée par son père (s. d. vers 1170 ? Témoins : Hugues de Baquepuis ; Alexandre d'Auteuil ; Georges Nee l ; Raoul Galopin ; Gautier sine Napa ; Geoffroi de Montfort ; Gilbert, prieur de Saint-Taurin ; Jean de la Sôgne ; Raoul du Jardin ; Richard le Meunier). Diplôme de Philippe-Auguste, roi de France. Le roi, après avoir rappelé que les religieux de Saint-Taurin possédaient un jour de foire à Évreux, le jour de la fête de Saint-Taurin, avec la jouissance de tous les revenus de la prévôté et de la vicomté, leur accorde, sur leur demande, la prolongation de cette foire pendant les sept jours suivants, à la condition de partager par moitiés les revenus de ces huit jours de foire (Évreux, 1207). Fol. 62. Donation à l'abbaye par Robert (IV) comte de Meulent, d'une rente de 20 sous d'Angevins assignée sur ses censives de Beaumont (s. d. Fin du XIIe siècle) ; id., d'une masure avec 60 acres de terre et divers droits d'usage dans sa forêt de Brotonne ; en outre, des redevances en poissons et en argent qui lui étaient dues par les pêcheurs pendant la semaine de la fête de Saint-Taurin (1203). Fol. 63. Donation à l'abbaye par Hugues II de Morville, évêque de Coutances, de l'église de Périers et de ses dépendances ; l'évêque concède en outre aux religieux de Saint-Taurin deux gerbes de dîme sur les terres de la paroisse de Vaudrimesnil, où ils possédaient le droit de champart (1208) ; remise à l'abbaye, entre les mains de l'abbé Ranulphe I, par Richard II de Bohon, évêque de Coutances, de l'église Saint-Pierre de Millières, que Richard de Millières et Etienne, son frère, avaient reconnu posséder injustement (1154). Fol. 64. Lettres de Richard II de Bohon, évêque de Coutances, adressées à Lambert, abbé de Saint-Taurin, pour lui notifier la soumission de son clerc Eudes, curé de Millières, et l'abandon par lui consenti au profit de l'abbaye, d'une partie des revenus qu'il percevait sur l'église de Millières (s. d. 1157-1159) ; donation à l'abbaye par Luc, évêque d'Évreux, d'une troisième gerbe de dîme appartenant à la cure et à la vicairie de Cissey, à ajouter aux deux que les religieux possédaient déjà ; en outre, d'une rente de 7 livres assignée sur la vicairie de l'église Notre-Dame de Caudebec (1215). Fol. 65-68. Donations, cessions et confirmations au profit de l'abbaye : par Robert Louvet, de tous ses droits sur la dîme de Caudebec (1206), par Hugues de Aurea Valle, de ses droits de présentation et autres sur la chapelle Saint-Georges de Aurea Valle (1207), par Jean de Grimonval (1213) et par Hugues de Grimon-val (s. d. Fin du XIIe siècle), de droits de dîmes et d'une grange à Grimonval, : par Roger de Thomer, chevalier, d'une terre donnée à l'abbaye par Etienne, son père, et située près de son bois de Thomer (1211), par Heluisa de Bastigny, d'une rente d'un demi-muid de blé assignée sur ses droits de moûte à Prey (1206), par Robert de Neuilly, de douze arpents de terre à la Forêt-du-Parc (1208), par Roger du Bois-Morin, de tous ses droits sur la dîme du Bois-Morin (1207), par Thomas Gelinel, chevalier, de tous les droits qu'il pouvait réclamer de l'abbaye, par Gautier, diacre, fils de Marie Maréchal, d'une maison qu'il possédait à Évreux, dans la rue Saint-Taurin (1211), par Amauri Pullus, de la dîme de ses moulins de Grisolles (1215) ; accord passé entre l'abbaye de Lessay, d'une part, et celle de Saint-Taurin, d'autre part, au sujet de leurs droits respectifs dans la paroisse de Millières relevant de la seigneurie de Périers (1206). Fol. 69-72. Accord passé entre l'abbaye, d'une part, le prieur et le couvent des lépreux de Saint-Nicolas d'Évreux, d'autre part, au sujet d'une rente de quatre pains par semaine que les religieux de Saint-Taurin devaient à la léproserie. L'abbaye se libère de cette rente en payant au prieuré de Saint-Nicolas une somme de 70 sous tournois (1211). Confirmation de cette transaction par Luc, évêque d'Évreux ; donation à l'abbaye par Hugues « de Lacie », des biens suivants situés en Irlande : « ecclesias Fore (aliàs Favorise) et décimas de honore ejusdem ville, et décimas de Tyrebegan et totum Tyrefeihred in dominio suo, et molendinum in Fore, quod dicitur molendinum Sancti Fisquini, et nemus juxta eandem villam ad habitationem monachorum, quod appellatur Seculum Nemus » (s. d.). Confirmation de cette donation par N..., évêque de Kenlis (Cenonensis), et par E..., archevêque d'Armach (Armachanus) et primat d'Irlande (1206) ; donations à l'abbaye de terres situées apud Burrin, apud Favoriam, apud Culcarmoc, par Gautier « de Lascy » et Herbert de Mare (s. d.) ; donation à l'abbaye par Robert Lupulus, Fulbert, son gendre, et Hugues d'Avrilly, des terres de la Sôgne relevant du comte d'Évreux, des dîmes d'Avrilly et de deux cents acres de terre dans la même paroisse (s. d.). Confirmation de cette donation par Guillaume, comte d'Évreux, fils de Richard (s. d. 1067-1118) ; donation et confirmation au profit de l'abbaye de terres situées à Quessigny et à la Forêt-du-Parc (picturica villa), s. d. ; donation à l'abbaye par Richard, comte d'Évreux, avec le consentement de Godehylde, sa femme, et de Guillaume, leur fils, des trois droits de coutume qu'il possédait sur tous les habitants de la terre de Saint-Taurin et sur ceux qui y recevaient l'hospitalité pendant une nuit, savoir : le droit de haute justice (sanguis), celui de septenage et celui de tonlieu. Le donateur abandonne en outre aux religieux les droits de marché, de bourgage et de foire qu'il avait coutume de percevoir sur les hommes de Saint-Taurin (s. d. 1037-1067). Fol. 73-79, Donations, cessions et confirmations au profit de l'abbaye : par Roger du Bois-Gencelin (1209), Azyrie (1208), Robert du Bois-Gencelin, son fils, et Guillaume, frère dudit Robert (1203-1208), de terres situées au Bois-Gencelin, par Robert de Dardez, d'une rente de sept livres que lui avait donnnée Amauri (III), comte d'Évreux, ladite rente assignée sur les moulins du comte d'Évreux à Arnières (1209). Cette donation est suivie de la confirmation d'Étienne de Dardez, frère du donateur, (1209) et des donations de 160 sous tournois de rente sur les moulins d'Arnières, faites audit Robert de Dardez par le comte Amauri à l'occasion de sa croisade en Terre-Sainte, à la charge par ledit Robert de Dardez de lui faire hommage d'une paire d'éperons dorés (s. d. Vers 1190-1191), par Raoul Harenc, de Gauville, d'une rente de 50 sous assignée sur ses revenus d'Évreux, et, à défaut, sur sa terrre et sur ses hôtes du Bosc-Roger (1203), par Robert du Bois-Gencelin, de quatre acres de terre et de bois situées « in loco qui dicitur Mons Osol » (1203), par Robert, fils de Guillaume, de cinq acres de terre situées aux monts de Croisy (s. d. Fin du XIIe siècle. Cette donation est faite pour l'entretien de deux moines servants dans l'église Saint-Antonin de Pacy), par Richard de Garencières, de la dîme des nouveaux essarts de son fief de Garencières (s. d. Fin du XIIe siècle), par Adam de Cavoville, de douze acres de terre situées « apud boscum Ricardi » (s. d. 1181-1192), par Guillaume de Ange, chevalier, d'un hôte apud Estemare. Cet hôte, nommé Richard, devait payer annuellement les redevances suivantes : dix sous et deux oies à la Saint-Rémy, quatre chapons et quatre deniers à Noël, quarante Sufs à Pâques (1204), par Roger Pescheveron, chevalier, d'une rente d'un setier de blé assignée sur ses revenus de Miserey (1211), par Philippe d'Aulnay, chevalier, d'une certaine redevance (corredium) vulgairement appelée charité, qui lui était due à la foire de Saint-Laurent-des-Bois (1211). Fol. 80. Accord entre l'abbaye du Breuil-Benoît, d'une part, et l'abbaye de Saint-Taurin, d'autre part, au sujet de la dîme de quatre-vingt-douze acres de terre que les religieux du Breuil cultivaient dans la paroisse de GrossSuvre, près de la chapelle de la Sainte-Trinité appartenant aux religieux de Saint-Taurin (vers 1190) ; donation à l'abbaye par Robert Jherusalemer, bourgeois d'Évreux, d'une rente de trois sous et un chapon assignée sur une maison située à Evreux « in vico qui dicitur La Gihaude, ante furnum burgi » (1216). Fol. 81-84. Bulles d'Innocent III. Le pape prend sous sa protection tous les biens de l'abbaye légitimement acquis et confirme spécialement aux religieux de Saint-Taurin, la possession des églises Notre-Dame de de Louviers, Saint-Antonin de Pacy et de Périers (Latran, 2 des calendes d'avril, la onzième année du pontificat. 1208) ; bulles d'Innocent IV. Le pape accorde aux religieux de Saint-Taurin le privilège de ne pouvoir être contraints par lettres apostoliques à recevoir les provisions d'un pensionné ou d'un bénéficier ecclésiastique, si ces lettres ne font pas expressément mention du présent privilège (Lyon, nones de janvier, la quatrième année du pontificat. 1247) ; bulles d'Honorius III. Le pape confirme, en les énumérant, les biens, possessions, revenus, droits et privilèges de l'abbaye (Latran, 8 des calendes de mai, la première année du pontificat. 1217) ; donation à l'abbaye par Guillaume Havart, chevalier, de tous les droits de dîmes qu'il possédait à Longueville, paroisse de Saint-Marcel (1219) ; bulles d'Honorius III. Le pape confirme à l'abbaye la possession des églises de Saint-Pierre de Périers et de Cissey, qui lui avait été conférée par les évêques de Coutances et d'Évreux (Latran, 17 des calendes d'avril, la cinquième année du pontificat. 1221). Fol. 85-88. Renonciation au profit de l'abbaye par Raoul Mauvoisin, chevalier, seigneur de Saint-André, à tous ses droits de dîme prétendus sur son pré de Saint-André, récemment mis en culture (1228) ; bail à fieffe passé par Richard de Bellevue, évêque d'Évreux, à Guillaume III de Courdieu, abbé de Saint-Taurin, et à ses successeurs, de sa métairie du Valesme et de Panette, avec son manoir de la Rochette et les précaires qui lui étaient dus, moyennant une rente annuelle de douze muids de blé, quatre de froment, quatre de méteil et quatre d'avoine. L'évêque concède en outre aux abbés de Saint-Taurin le droit de pâturage dans ses bois et dans ses pâtures communes et le droit de panage pour cent porcs (1227) ; accord entre l'abbaye, d'une part, et Henri de Sassey, d'autre part, au sujet des dîmes de Sassey (1227) ; donations à l'abbaye : par Guillaume de la Ferté, chevalier, dont le père, Simon de la Ferté, avait sa sépulture dans l'église Saint-Taurin, d'une rente de deux setiers de blé commun assignée sur le moulin de Blandey (1226), par Raoul « de Tuit », clerc, d'une rente d'un demi-muid de vin blanc et d'un demi-muid de vin rouge assignée sur les vignes de Vernon, etc. (1224. Cette donation est suivie de la confirmation de Jean « de Tuit » frère dudit Raoul), par Denise, fille de Philippe Rousel, de tout ce qu'elle possédait, soit en terres, en masures, en maisons, etc., à Évreux, à la Sôgne et à Avrilly (1222), par Arnoul « de super Montem », de la dîme de vingt-six acres de terre faisant partie de son fief (1211), par Herbert de Fourques, de ses droits de dîmes de Chantepie et de la Brosse (1227), par Raoul Chanu, chevalier, de trente arpents de terre à Jersei (1230), par Guillaume des Minières, chevalier, d'une rente de quatre setiers de blé assignée sur son moulin du Sacq, appelé le moulin aux Fèvres (1231. Le produit de cette donation devait être employé en acquisition délivres), par Isabelle, veuve de Roger du Bosc, chevalier, sSur de feu Richard de Tournebu, chevalier, d'une rente de quarante sous assignée sur quatre pièces de terre situées dans la paroisse de Guichainville (1237) ; confirmation par Robert II Poulain, archevêque de Rouen, de l'accord conclu entre lui, d'une part, et Jean de Martigni, abbé de Saint-Taurin, d'autre part, au sujet des droits que l'abbaye de Saint-Taurin prétendait avoir, aux termes de la charte du roi Richard CSur de Lion, sur le manoir et sur la forêt de Louviers appartenante l'archevêque (Latran, 2 décembre 1214). Fol. 89-94. Bulles d'Honorius III. Le pape autorise les religieux de Saint-Taurin à percevoir les dîmes novales dans les paroisses où ils ont droit de percevoir d'anciennes dîmes et dans une proportion correspondante à l'importance de ces dernières (Rieti [Reate], le 3 des calendes d'août, la dixième année du pontificat. 1225) ; donation et confirmation à l'abbaye par Guillaume des Minières, chevalier, seigneur de Corneuil, d'une rente de quatre setiers de blé assignée sur le moulin aux Fèvres, paroisse du Sacq, et d'une autre rente de 20 sous à percevoir sur Marc de Corneuil, son tenancier (1246) ; vente à l'abbaye par Raoul des Planches, bourgeois de Louviers, d'un pré et d'un jardin, avec un chemin et un grenier situés près du moulin Jourdain, entre le fief de l'archevêque de Rouen et celui des religieux de Saint-Taurin, pour le prix de 298 livres et 10 sous tournois (1249) ; id., par Henri Le Roux, du terrain servant d'emplacement au moulin du Vent récemment édifié par les religieux de Saint-Taurin (1252) ; reconnaissances au profit de l'abbaye par Onfroi Le Bruant, Jeanne, veuve de Toustain Le Bruant, et leurs héritiers, de rentes seigneuriales assignées sur le fief de la Bruanderie (1253). Fol. 95-100. Donations à l'abbaye par Raoul des Planches, bourgeois de Louviers, de sa maison du Martrey (1256) et d'une autre maison, construite en pierre, située près de la grange de Pierre Berselon (1251) ; bail à ferme perpétuelle passé par le chapitre d'Évreux aux religieux de Saint-Taurin de la dîme que les huit chanoines de l'ancienne fondation avaient droit de prélever sur deux acres de terre appartenant à l'abbaye, moyennant une rente annuelle de deux setiers d'orge. Les considérants de ce contrat rappellent que les religieux de Saint-Taurin avaient fait clore de mur ces deux acres de terre, ce qui en rendait l'accès difficile aux décimateurs (1252) ; accord passé entre Marguerite, abbesse, et le couvent du Trésor, d'une part, et l'abbaye de Saint-Taurin, d'autre part, au sujet de la perception des droits de dîme appartenant à l'abbaye de Saint-Taurin sur des terres situées paroisse Saint-Rémy, près de l'abbaye du Trésor, triège « de Longo Busco » (1258) ; vente à l'abbaye par Oger Houpequin, fils de feu Renou Houpequin, chevalier, d'un héritage situé à Évreux, au Buisson, paroisse de Saint-Aquilin, pour le prix de 100 livres tournois (1260) ; id., par Guillaume Corbet, d'une rente de 2 sous parisis assignée sur une grange située dans la paroisse Saint-Germain de Croisy, pour le prix de 20 sous parisis (1260) ; id., par Robert La Pie, d'une masure avec son contenu (cum sua garnestura), située à Saint-Marcel de Longueville, près de la vigne des religieux de Saint-Taurin appelée les Plantes, pour le prix de 42 sous tournois (1262). Fol. 101-105. Vente à l'abbaye, par Simon de Bernienville, d'une pièce de terre située à Évreux, paroisse Saint-Aquilin, aux Ardillières, pour le prix de 16 livres tournois (1263) ; bail à fieffe passé par l'abbaye du Bec à celle de Saint-Taurin du pré que les religieux du Bec possédaient à Évreux, appelé le pré du Bec, borné d'un côté le pré des religieux de Saint-Taurin, d'autre côté le fief de l'évêque d'Évreux, d'un bout le grand chemin du Roi et d'autre bout les bains de Saint-Taurin (1251) : engagement pris par un certain nombre de tenanciers de l'abbaye de Saint-Taurin au sujet des obligations résultant pour eux de la banalité du moulin de Saint-Taurin situé dans la paroisse de Saint-Aquilin (1290) ; transaction passée entre le maire et les habitants de Nonancourt, d'une part, et l'abbaye, d'autre part, au sujet des droits de coutume dus à l'abbaye le jour de la foire de Saint-Laurent-des-Bois, « Saint Lorenz en la Campaigne joste Marcilly ». La transaction décide que les habitants de Nonancourt seront exempts de tous droits de coutume à l'occasion de ladite foire moyennant le payement à l'abbaye d'une rente annuelle de cinq sous tournois (1290) ; jugement du bailli de Gisors, rendu aux assises d'Évreux et dispensant les religieux de Saint-Taurin, contrairement aux prétentions de Richard Parcheval, chevalier, de se dessaisir d'une rente de deux setiers de blé et deux chapons qu'ils avaient achetée dans le fief dudit Richard Parcheval (1288) ; lettres de Denis Bataille, bailli de l'archevêque de Rouen, énumérant, d'après l'enquête testimoniale par lui faite, les droits d'usage appartenant aux religieux de Saint-Taurin dans la forêt de l'archevêque à Louviers (1288). Fol. 106-112. Autorisation donnée aux religieux de Saint-Taurin par Jean de Marle, bailli de Gisors et de Vernon, d'après les ordres du Parlement de Paris auquel l'abbaye s'était adressée, « de fere deus arches et deus piliers en mi l'iaue » sur le bras de la rivière d'Iton traversant l'enclos de l'abbaye, afin de réunir les anciens murs dudit enclos aux murs nouvellement construits, « pour retrere dudit clos le commun de la gent et de la ribaudaille, que els n'i entrassent... En tele manière qu'il facent les dites arches si hautes que li pescheeur et tuit cil qui en la dite rivière ont lour usage de pechier puissent passer par dessouz et user de lour usage si comme devant » (1290) ; lettres de Philippe-Auguste, roi de France, accordant ou confirmant à l'abbaye des droits d'usage dans la forêt d'Évreux. Le Roi accorde notamment aux religieux de Saint-Taurin vingt-six charretées de bois à deux chevaux par an, pour être employé au lavage de leur linge en dehors de l'enclos de l'abbaye, en considération de ce qu'il était malséant que les femmes habituées à faire la lessive se livrassent à cette occupation dans l'enclos de l'abbaye et au milieu des religieux (1191) ; fondation par l'abbaye de Saint-Taurin d'un hospice pour les pauvres sur un emplacement donné par elle, à la prière des habitants de Louviers, et faisant partie de son domaine de Louviers. Par le même acte, Guillaume Le Maçon est nommé administrateur de cet hospice sous le commun contrôle des religieux de Saint-Taurin et des bourgeois de Louviers (1212) ; donation à l'abbaye par Georges Neel et Eustachie, sa femme, d'une rente de deux muids de blé assignée sur leurs dîmes de Prey et confirmation par les mêmes de la donation des dîmes du fief de Miserey faite à l'abbaye par Robert Neel (s. d.) ; relevé des rentes en vin rouge et en vin blanc dues à l'abbaye sur les vignes de Longueville ; attestation délivrée par les exécuteurs testamentaires de Richard de Belle-vue, évêque d'Évreux, pour établir que si lors du service funèbre de l'évêque, célébré, suivant l'usage, dans l'église Saint-Taurin, les religieux de Saint-Taurin avaient fourni le luminaire, c'avait été de leur plein gré, et que la somme de 25 sous tournois qui leur était due pour ce luminaire leur avait été remboursée sur les biens de l'évêque défunt (1237). Fol. 113. Attestation de l'hommage prêté à l'abbé de Saint-Taurin par Jean du Martrey, dans la cour du manoir de l'abbaye à Louviers et suivant la forme accoutumée (1306). Fol. 114. Copie (transcrite au commencement du XVIIe siècle) de l'épitaphe de Benoît Le Duc, abbé de Saint-Taurin, décédé le 22 février 1503 : « Hic jacet bonx mémorix Benedictus Le Duc, hujus cxnobii abbas per XIII annos, beati Benedicti regulx sedulus observator, qui postquam hujus chori cathedras et pulpitum strui fecit, animam efflavit anno Domini millesimo quingentesimo secundo, die XXII februarii, cujus anima pace xterna fruatur. Amen. Pater noster. Ave. » Fol. 115-122. Copie de la charte de confirmation par Richard CSur de Lion, roi d'Angleterre, des biens et des possessions de l'abbaye, datée du Vaudreuil, le 15 janvier 1195. (Copie collationnée en 1767 par les notaires d'Évreux sur le titre original représenté par le sieur Gilles Biard, agent de l'abbaye de Saint-Taurin.).

Contexte :
Ordres religieux d'hommes > Abbaye de Saint-Taurin (Ordre de Saint-Benoît)

Grand cartulaire de Saint-Taurin, transcrit au milieu du XIVe siècle, et comprenant les copies de 552 chartes ou documents. Ce travail forme le complément et la suite du Petit cartulaire (H. 793). Un très petit nombre de chartes, déjà copiées dans le Petit cartulaire, ont été récopiées dans celui-ci. La plupart des originaux à l'aide desquels ont été faites ces transcriptions ne se trouvent pas aux archives de l'Eure dans le fonds de l'abbaye de Saint-Taurin et peuvent être considérés comme perdus. Ainsi que l'indique la table générale, qui occupe les feuillets 13 à 43, et comme il est facile de s'en rendre compte par les analyses ci-dessous, on a eu soin, lors de la transcription des documents, de les grouper autant que possible par paroisses, afin de rendre les recherches plus faciles. La rédaction primitive comprenait 532 chartes, de 1154 à 1343, avec une table générale. Vingt autres documents, dont le plus récent est de 1532, ont été ajoutés postérieurement à la rédaction primitive que d'après une note inscrite au verso du deuxième feuillet on doit attribuer à l'année 1350. Le grand cartulaire de Saint-Taurin est écrit en belle gothique du XIVe siècle, large et régulière. Une majuscule initiale, rouge ou bleue, décorée de filets et d'entrelacs de couleur inverse, orne chacune des chartes transcrites. Fol. 1-10. – Note sur les droits perçus par l'abbaye en 1249 pendant la dixième semaine et pendant la durée de la foire Saint-Taurin à Évreux ; – titres, procédures et sentences concernant les droits appartenant aux religieux de Saint-Taurin à cause de leur fief de Périers (1311-1400) ; – lettres d'amortissement accordées aux religieux de Saint-Taurin par Philippe le Bon, roi de Navarre et comte d'Évreux, pour leurs nouveaux acquêts depuis quarante ans, moyennant le payement d'une somme de 350 livres tournois. Le revenu de ces nouveaux acquêts, dont les lettres donnent l'énumération détaillée, était évalué à 50 livres tournois (1338). Fol. 11-12. – (En blanc.) Fol. 13-43. – Table générale des documents, au nombre de 532, compris dans la rédaction primitive du cartulaire. Cette table, rédigée en latin à l'époque même de la transcription primitive, donne une analyse sommaire de chaque charte avec renvoi au feuillet. Fol. 44. – (En blanc.) Fol. 45-48. – Confirmation générale des biens et des possessions de l'abbaye par Richard Cœur de Lion, roi d'Angleterre (1195). Transcrite dans le Petit cartulaire (H. 793), fol. 57-61. Fol. 48 verso-52. – Vidimus et confirmation par Philippe le Bel, roi de France, d'un jugement de l'Échiquier de Rouen, de 1287, qui avait maintenu, contrairement aux prétentions du vicomte d'Évreux, les religieux de Saint-Taurin dans la jouissance du droit de panage pour leurs porcs « es deffens de la forest d'Évreus et es haies d'icelle forest » (1298) ; –lettres de Philippe le Bel concédant et confirmant à l'abbaye des droits d'usage dans la forêt d'Évreux (1291). Transcrites dans le Petit cartulaire (H. 793), fol. 106 verso ; – vidimus et confirmation par Philippe le Bel des lettres de Jean de Marle, bailli de Gisors, qui avaient autorisé les religieux de Saint-Taurin à construire un pont sur le bras de l'Iton traversant l'enclos de leur abbaye (1290). Les lettres du bailli de Gisors sont transcrites dans le Petit cartulaire (H. 793), fol. 106 ; – lettres de Philippe le Bel ordonnant une enquête et confirmant un jugement de l'Échiquier de Rouen au sujet du droit de forage des vins et des autres boissons, ainsi que des droits d'amendes et de justice appartenant à l'abbaye pendant chaque dixième semaine de l'année dans la ville d'Évreux (1295-1296) ; – lettres de Simon le Chauve, comte d'Évreux (s. d.) et diplômes de Philippe-Auguste, roi de France (1202-1207), concédant à l'abbaye certains droits et revenus à Évreux : la dîme du moulin de la porte aux Fèvres (échangée avec le roi contre une rente de onze setiers de froment assignée sur son moulin sis au-dessous de la tour d'Évreux), deux jours de foire à la Pentecôte, la dîme du moulin Tanneret et des nouveaux étaux de Saint-Léger, etc. La charte de Simon le Chauve et les deux diplômes du roi Philippe-Auguste sont transcrits dans le Petit cartulaire (H. 794), fol. 61-62. Fol. 53-61. – Sentence arbitrale prononcée par Guillaume II de Flavacourt, archevêque de Rouen, au sujet des difficultés soulevées entre l'évêque d'Évreux, d'une part, et les religieux de Saint-Taurin, d'autre part. La sentence décide que l'évêque d'Évreux et ses successeurs auront le droit de visiter librement l'abbaye une fois par an et plus souvent, s'il est nécessaire, sans pourtant demander ou exiger aucun droit de procuration ; que les religieux seront tenus de recevoir les nouveaux évêques, la veille de leur installation dans l'église d'Évreux, avec cent cavaliers, et de leur fournir dans leur abbaye tout ce qui leur sera nécessaire, que les corps des évêques décédés seront reçus dans l'abbaye et que les religieux devront payer cent sous tournois aux personnes préposées à la garde et à la veillée du corps et fournir les nappes nécessaires pour le repas (1290) ; – transaction passée entre Raoul IV de Chevri, évêque d'Évreux, d'une part, et l'abbaye de Saint-Taurin, d'autre part. L'évêque d'Évreux renonce aux droits de procuration qu'il prétendait lui être dus par les religieux de Saint Taurin, moyennant le payement par ces derniers d'une somme de 200 livres tournois constituée en une rente de 20 livres au profit de l'évêque et de ses successeurs (1268) ; – bail à ferme passé par les religieux de Saint-Taurin à l'abbaye de la Croix-Saint-Leufroi de tout ce que lesdits religieux possédaient dans la paroisse de Saint-Aubin-sur-Gaillon, moyennant une rente annuelle de six setiers de blé et de six setiers d'avoine (1267) ; – cessions et ventes à l'abbaye de terres situées aux environs de l'enclos de Saint-Taurin, près de la rivière d'Iton, in clauso Maniudas, par Basilie, veuve de Guilbert Repernel, Roger Scriptor et Aubrée, sa femme (1238), Renou Mulet et Félicie, sa femme, Renou Le Savetier (1244), Jean de Pont-l'Évêque et Agnès, sa femme (1251). Fol. 62-67. – Transaction passée entre l'abbaye de Saint-Sauveur d'Évreux, d'une part, et celle de Saint-Taurin, d'autre part, au sujet de la portion appartenant à l'abbaye de Saint-Sauveur dans les revenus de la dixième semaine de la prévôté d'Évreux dont les religieux de Saint-Taurin avaient la jouissance (1265) ; – id., entre l'abbaye de Saint-Taurin, d'une part, le prieur et les frères de la léproserie Saint-Nicolas d'Évreux, d'autre part, au sujet de leurs droits respectifs sur les revenus de la foire Saint-Nicolas, suivant que cette foire tombait dans une des neuf semaines appartenant au Roi ou dans la dixième semaine réservée à l'abbaye de Saint-Taurin (1293) : – concession à l'abbaye par Jean Tailleator, de Pont-l'Évêque, d'un passage pour les piétons par la sente située à la partie supérieure de sa vigne de la Rochette, afin de permettre aux religieux d'accéder à leurs vignes sises au-dessus de la Rochette, pour le prix de 40 sous tournois (1243) ; – cessions à l'abbaye par Geoffroi Ferré, de Garel, et Mathilde, sa veuve, d'un gord situé à l'extrémité de la rivière appartenant aux religieux de Saint-Taurin, entre Saint-Germain et Canappeville (1235-1242) ; – donation à l'abbaye par Guillaume Éveillart, verdier de la forêt d'Évreux, de trois acres et demie de terre situées entre le défens de Portes et le bois des religieux de Saint-Taurin, aboutant au chemin de Caugé (1246) ; – vidimus et confirmation par Philippe le Bon, roi de Navarre et comte d'Évreux (1343), d'un jugement du bailli d'Évreux, de 1342, qui avait adjugé aux religieux de Saint-Taurin la dîme ou dixième semaine du marché de la Bonneville, nouvellement créé. Fol, 68. – (En blanc.) Fol. 69-90. – Titres de propriété, baux à fieffe, donations, cessions et ventes à l'abbaye de maisons, de terres et de rentes situées ou assignées à Évreux, dans la paroisse Saint-Gilles, rue Saint-Taurin, près du four de l'abbaye, à la Rochette, au Valesme, au Pont-Harrouard, « supra viam de Ruella Viel », etc. (1211-1324). Fol. 90 verso-97. – Contrats de ventes, passés entre particuliers, de rentes assignées sur des terres situées paroisses d'Arnières, de Saint-Germain-de-Navarre et de Saint-Gilles d'Évreux (1307-1315) ; – ventes à l'abbaye par Henri et Jean des Haies, de la paroisse de Villiers, au diocèse de Lisieux, frères et héritiers de feu Guillaume des Haies, chantre en l'église cathédrale d'Évreux, d'une rente de trente-trois sous tournois et un chapon provenant de la succession dudit Guillaume des Haies, et d'une autre rente de « quatre toupes de blans aus, six boisseaux de ougnons à la mesure de Hondouville » et trois sous tournois, assignée sur une masure à Hondouville ; d'une pièce de vigne appelée le Sablon, située paroisse Saint-Gilles d'Évreux, rue de la Rochette, et d'une rente de 17 sous 6 deniers tournois, assignée sur une autre pièce de vigne située même paroisse (1324) ; – id., par Renou Labbé et Agnès, sa femme de deux pièces de vigne et d'une pièce de terre situées à Évreux, paroisse Saint-Gilles et paroisse Saint-Thomas, aboutant à « l'Eschenette » et au chemin de la Rochette, pour le prix de 50 livres tournois (1344). Fol. 98. – (En blanc.) Fol. 99-103. – Titres de propriété, enquête par témoins et jugement des assises d'Évreux concernant les biens et les rentes possédés par l'abbaye au Buisson-Hocpin (1235-1325). Vente à l'abbaye par Gautier du Buisson-Hocpin de tout ce qu'il possédait audit lieu, pour le prix de 14 livres et quinze sous tournois (1285) ;– bail à fieffe d'une pièce de terre à Melleville, passé par l'abbaye à Adam de la Forêt (1303). Fol. 104. – (En blanc.) Fol. 105-110. – Titres de propriété de biens et de rentes acquis par l'abbaye dans les paroisses de Notre-Dame-de-la-Ronde et de Saint-Léger d'Évreux (1256-1314) ; – donation à l'abbaye par Richard Laurillons de sa maison sise à Évreux, au Pont-Perrin, et de quatre autres maisons situées à Évreux, rue Vilaine, devant le moulin du seigneur de Cierrey, et de toutes les rentes qu'il possédait à Évreux, dans la ville et dans les faubourgs (1264). Fol. 111-122. – Titres de propriété de biens et de rentes situées ou assignées dans la paroisse Saint-Aquilin d'Évreux, possédés ou acquis par l'abbaye (1232-1336). Fol. 123-128. –Échange entre l'abbaye, Henri d'Angoville et Laurentie, sa femme, d'un pré et d'une vigne que possédaient ces derniers dans la paroisse Saint-Thomas d'Évreux contre une maison avec ses dépendances située dans la rue Saint-Sauveur, même paroisse (1282) ; – accord entre Nicolas d'Auteuil, évêque d'Évreux, et l'abbaye, au sujet des rentes que les religieux de Saint-Taurin avaient reçues en don de Michel de Villettes, clerc, et qui étaient assignées sur des maisons et sur des terres situées à Évreux, dans le fief de l'évêque (1282) ; – vente à l'abbaye par Jean Hendeer et Jeanne, sa femme, d'une pièce de terre plantée de noyers, sise paroisse Saint-Thomas d'Évreux, « aboutant d'un bout au chemin de la Rochete et as vignes de l'autre bout », pour le prix de 20 livres tournois (1318) ; – id., par « Aalis », veuve de Raoul Le Checlierre, d'une pièce de vigne et de terre située même paroisse, « aboutant au chemin et à l'Escheneite », et d'une rente de 7 sous tournois, pour le prix de 3l livres tournois (1334). Fol. 129-140 – Vidimus et confirmation par le roi Philippe le Bel, des lettres, de Louis de France, comte d'Évreux, qui avaient assigné sur les revenus de la prévôté d'Évreux les 40 sous de rente que Marguerite d'Artois, sa femme, avait légués par testament à l'abbaye de Saint-Taurin (1311) ; – assignation au profit de l'abbaye par Philippe le Bon, comte d'Évreux, sur les revenus de sa propriété d'Évreux, d'une rente de 40 sous tournois qu'il avait donnée aux religieux de Saint-Taurin pour la célébration de l'anniversaire de Louis de France, comte d'Évreux, son père (Évreux, 1333) ; – lettres d'amortissement accordées par le même aux religieux de Saint-Taurin pour leurs nouveaux acquêts dans les paroisses de Saint-Jean-de-Morsent et de la Sôgne (1324) ; – jugement rendu aux assises du bailliage d'Évreux, ordonnant la restitution aux religieux de Saint-Taurin des porcs indûment saisis, dans la forêt d'Évreux, par le panageur de la Haye-le-Comte, sous prétexte qu'ils n'avaient pas droit au panage comme ayant été achetés par lesdits religieux, depuis la Saint-Jean, aux foires de Saint-Mathieu à Avrilly, de Saint-Gilles à Elbeuf, de Sainte-Croix au Neubourg et de Notre-Dame-en-Septembre à Bernay (1332) ; – jugement du bailliage d'Évreux, rendu aux assises de 1317, maintenant les religieux de Saint-Taurin en possession du droit de pêcher la nuit de la Saint-Taurin, au feu et avec engins, dans la rivière d'Iton, à Glisolles (1317) ; – lettres d'amortissement accordées à l'abbaye par le roi Philippe le Hardi pour ses nouveaux acquêts depuis trente années à Pacy, à Croisy et à Évreux, évalués en revenus à 13 livres 11 sous et 8 deniers tournois (1277) ; – id., par le roi Philippe le Bel, pour les nouveaux acquêts de l'abbaye dans le bailliage de Gisors (1302) ; – confirmation des biens et des possessions de l'abbaye par le roi Louis IX (1257. Cf. Petit cartulaire, H. 793, fol. 56) ; – bulle d'Innocent III, confirmant à l'abbaye la possession de ses biens, notamment des églises Notre-Dame de Louviers, Saint-Antonin de Pacy et de Périers (1208. Cf. Petit cartulaire, H. 793, fol. 81) ; – bulles d'Innocent IV. Le pape dispense l'abbé et les religieux de Saint-Taurin de l'observation des prescriptions ajoutées après coup par son prédécesseur Grégoire IX à la règle primitive de leur ordre, prescriptions qui constituaient pour eux une aggravation et un surcroît de charges trop lourdes (Pérouse, 15 des calendes de février, la dixième année du pontificat. 1253) ; – bail à ferme passé par les religieux de Saint-Taurin à Robert Paiart, précepteur de l'ordre du Temple en Normandie, stipulant pour la commanderie de Saint-Étienne-de-Renneville, de toutes leurs dîmes de Sacquenville, moyennant une rente de six setiers de froment, six setiers de méteil et six setiers d'avoine, et confirmation de ce bail par Amauri de la Roche (de Ruppe), précepteur de l'ordre du Temple en France (1265) ; – confirmation générale des biens et des possessions de l'abbaye par le pape Honorius III (1217. Cf. Petit cartulaire, H. 793, fol. 81 recto). Fol. 141-148. – Titres de propriété, donations et ventes à l'abbaye de biens et de rentes situés ou assignées à Parville (1236-1337) ; – jugement rendu par le bailli d'Évreux, annulant un bornage fait d'office par le vicomte d'Évreux pour « limiter et diviser chemin ès bois des religieux de Saint-Taurin, si comme l'en va d'Évreux vers Ferieres Haut Clochié ». Le bailli d'Évreux, après avoir pris conseil de l'Échiquier de Rouen, décide « que la limitation de chemin faite ès dis bois sereit nulle et que les bournes illecques mises par le dit vicomte ou de son commandement en seroient ostées et demourroit le chemin des dis bois eu lieu de vant dit en tel estat comme il estoit au devant des bournes mises, en la manière que par l'espace de quarante anz et plus y avoit estey » (1322) ; – donation à l'abbaye par Chrétien de Vieilles, bourgeois d'Évreux, d'une rente de trois setiers de méteil assignée sur deux pièces de terre à Gauville (1260). Fol. 149-153. – Donations, ventes et échanges au profit de l'abbaye de biens et de rentes situés ou assignées dans la paroisse de Caugé (1218-1316). Fol. 154-165. – Titres de propriété de terres et de rentes données aux religieux de Saint-Taurin ou acquises par eux et situées dans la paroisse Saint-Jean de-Morsent (1250-1314) ; – donation à l'abbaye par Godeheude, dame de Fumechon, de son droit de patronage de l'église Saint-Jean-de-Morsent (1274) ; – décret d'union des églises Saint-Jean et Notre-Dame de Morsent par Philippe 1er de Chaource, évèque d'Évreux. L'évêque déclare opérer cette union, parce que les revenus restreints de chacune de ces églises ne suffisaient pas à l'entretien d'un curé distinct. La réunion est effectuée du consentement des patrons (Jean de Sassey, chevalier, pour l'église Notre-Dame, et l'abbaye de Saint-Taurin pour l'église Saint-Jean), qui auront le droit de présenter alternativement à la nouvelle cure de Morsent (1276). Fol. 166-167. – Sentence arbitrale prononcée par l'abbé de la Trappe et par les prieurs de la Trappe et de Saint-Laurent, juges délégués par le pape, pour trancher le différend soulevé entre l'abbaye de Saint-Taurin, d'une part, et Henri, seigneur de Sassey, d'autre part. Le seigneur de Sassey, en compensation de sa renonciation pure et simple aux prétentions qu'il avait élevées, aura droit à la dîme du chaume que les religieux de Saint-Taurin lui abandonnent, mais il devra procurer à ceux-ci une grange convenable et suffisante pour abriter leurs dîmes (1227) ; – vente à l'abbaye par Jean, seigneur de Sassey, de la dîme du chaume de la paroisse de Sassey à laquelle il avait droit sous l'obligation de fournir une grange dîmeresse aux religieux de Saint-Taurin, pour le prix de 40 livres tournois. Jean de Sassey accorde en outre aux religieux l'autorisation d'acheter ou de construire une grange dans l'étendue de son fief (1266). Fol. 168-171. – Titres de propriété de terres et de rentes ayant appartenu à l'abbaye dans les paroisses de Bérengeville-la-Rivière, de Saint-Laout, de la Bonneville et d'Ormes. Fol. 172-179. – Enquête par témoins sur les prétentions élevées à l'encontre des religieux de Saint-Taurin par Robert d'Harcourt, seigneur du Tilleul-Othon. « Vechi ceu que misire Raol de Harecourt, segneur du Teilleul qui ne dort, entent à prouver contre hommes religieux l'abbé et le convent de Saint-Taurin d'Évreux : premièrement, que les devant diz religieux sont tenus audit Raol, segneur de Teilleul, et à ceux qui en la compagnie d'iceli seroient ou vendroient ou compagnie li feroient, fust à pié, fust à cheval, recevoir honorablement et amenistrer lour des biens de lour abbeie tout ce que il lour convendrait en boire et en mangier souffizaument toutes les foiz que il yroi t à Evreux et tant comme il li pleroit à demourer ; derechief, que il deit avoir un palefrey ou un cheval et un vallet à garder ley as despens de l'abbeie, séjournant tant comme il li plaira ; derechief, que il sont tenus à ly chascun an à Pasques en une.sele noeve à chevauchier ou XXV sous tournois pour la value de la dite sele ; derechief, que les diz religieux sont tenuz recevoir en lour abbaie, chascun an une fiée, par un jour, quatre de ses hommes ainsneiz du Tellieul et trouver lour despens convenables des biens de lour abbaie en boire et en mengier par iceli jour ; derechief, que les dis religieux sont tenuz les devant diz quatre ainsneiz du Teilleul et le prevost et le serjant du Teilleul recevoir en lour abbaie toutes les foiz que les foires seront à Evreux et tant comme il demourront durans lez foires et trouver lour boire et mangier souffizamment des biens de lour abbeie ; et toutes lez choses demande il à avoir en lour abbeie comme segneur de Teilleul pour la raison des diesmes que il ont en son fié... » (s. d. vers 1289) ; – sentence arbitrale prononcée par Mathieu des Essarts, chantre d'Évreux, pour trancher le différend pendant entre l'abbaye, d'une part, et Raoul d'Harcourl, archidiacre d'Eu dans l'église de Rouen et seigneur du Tilleul-Othon, d'autre part. La sentence décide que les religieux de Saint-Taurin jouiront désormais librement des dîmes leur appartenant dans la paroisse du Tilleul-Othon, sans que le seigneur puisse exiger d'eux aucun service. Cette sentence est confirmée par Raoul d'Harcourt et par J ean, seigneur d'Harcourt, son frère (1293) ; – confirmation par Robert d'Harcourt, prêtre, seigneur du Mesnilote, des droits de dîmes que possédait l'abbaye sur le fief du Mesnilote (1338). En présence de Raoul d'Harcourt, seigneur de Carentonne, de Jean de Maule, avocat à ÉvreuxTde Jean du Moustier, écuyer, de Pierre-Marie et de Simon de Venois, bourgeois d'Évreux). Fol. 180. – (En blanc.) Fol. 181-197. – Contrats de vente et de donation à l'abbaye de terres et de rentes situées ou assignées dans la paroisse de la Sôgne (vers 1200-1334) ; – renonciation par Robert de Courtenay, bouteiller de France et seigneur de Nonancourt, avec le consentement de Jean de Courtenay, son fils aîné, chevalier, aux droits d'aides aux quatre cas qu'il percevait sur les hommes de l'abbaye habitant la Sôgne (1237). Confirmation de la renonciation précédente par Robert de Courtenay, clerc, seigneur de Nonancourt, fils dudit Rcbert de Courtenay et frère puîné de Jean de Courtenay (1243) ; – procès-verbal d'estimation et de remise à l'abbaye, moyennant le payement de la rente à laquelle ils étaient estimés, des biens saisis sur plusieurs habitants de la Sôgne, tenanciers des religieux de Saint-Taurin, comme cautionnement des sommes dues par eux à Louis de France, comte d'Évreux, pour prix d'achat de bois dans la forêt d'Évreux (1316) ; – donation à l'abbaye par Pierre des Minières, chevalier, seigneur de Corneuil, de trois acres de terre sises à Champ-Dominel (1303). Fol. 198. – (En blanc.) Fol. 199-200. – Vente à l'abbaye par Guillaume de Tenray, chevalier, et Jacqueline, sa femme, de la paroisse de Grossœuvre, des dîmes qu'ils possédaient dans la paroisse de Thomer, pour le prix de 180 livres tournois (1316) ; – id., par Etienne du Cormier, autrement dit Tierri, écuyer, seigneur en partie de Thomer, de ses dîmes dans la même paroisse, pour le prix de 300 livres tournois (1317) ; – confirmation des deux contrats de vente ci-dessus par Guy Mauvoisin, écuyer, seigneur de Saint-André et de Garennes (1318) ; – quittance délivrée aux religieux de Saint-Taurin par Ève dTvry, dame de Saint-André, de la somme de 46 livres tournois qui lui était due à cause de la vente consentie à l'abbaye par Etienne du Cormier (1319). Fol. 201. – (En blanc.). Fol. 202. – Vente à l'abbaye par Jean Lesmerey, d'Avrilly, d'une maison sise à Avrilly, pour le prix de 40 livres tournois (1336). Fol. 203-204. – (En blanc.). Fol. 205-215. – Titres de propriété de terres et de rentes situées ou assignées dans la paroisse de Quessigny et ayant appartenu à l'abbaye (1236-1326) ; – sentence arbitrale prononcée par Foulques de Surcy, curé de Hardencourt, dans le différend pendant entre Heuderius de Pacy, clerc, d'une part, et les tenanciers de l'abbaye de Saint-Taurin habitant Quessigny, d'autre part, au sujet de la banalité du moulin à foulon de Pacy. La sentence décide que les tenanciers de l'abbaye ne seront pas tenus à l'avenir d'aller fouler leurs draps de laine audit moulin (1307). Fol. 216. – (En blanc.). Fol. 217-219. – Contrats de ventes et sentences arbitrales concernant les dîmes et les revenus de l'abbaye à Grossœuvre (1232-1314) ; – fondation de la chapelle du château de Grossœuvre par Henri, chevalier, fauconnier du Roi et châtelain de Gaillard, Amicie, dame de Grossœuvre, sa femme, Simon de l'Aunay, Guillaume d'Aubergenville et Jean Pêcheveron (1244). Fol. 220. –« Cy après ensuivent les cures et bénéfices qui sont en la présentation de Saint-Taurin d'Évreux. ». Fol. 221. – (En blanc.). Fol. 222-224. – Donations à l'abbaye de rentes assignées à Marcilly-la-Campagne par Gohier de l'Aunay (1233) et par Pierre de Marcilly (1227), chevaliers ; – transaction entre l'abbaye, d'une part, et Foulques de Marcilly, chevalier, d'autre part, au sujet des droits d'usage des religieux de Saint-Taurin dans les bois dudit Foulques de Marcilly (1226) ; –donation à l'abbaye par Philippe de l'Aunay, chevalier, avec le consentement de Gohier et de Guy, ses fils, d'un droit, vulgairement appelé charité, que le donateur percevait aux foires de Saint-Laurent-des-Bois (1211) ; – transaction passée entre l'abbaye, d'une part, le maire et les habitants de Nonancourt, d'autre part, au sujet des foires de Saint-Laurent-des-Bois (1290. Transcrite dans le Petit cartulaire, H. 793, fol. 104 verso). Fol. 225-227. – Donation à l'abbaye par Robert de Neuilly.de douze arpents de terre à la Forêt-du-Parc (1208) ; – accords et transactions au sujet des dîmes de la Forêt-du Parc appartenant.à l'abbaye (1228-1276) ; – vente à l'abbaye par Bertrand Foliot, de la Forêt-du-Parc, d'une rente de six pains et huit pots de vin, pour le prix de 15 sous tournois (1309). Fol. 228-232. – Contrats de vente à l'abbaye de terres ou de rentes situées ou assignées dans la paroisse de Cissey (1309-1312) ; – renonciation au profit de l'abbaye par Robert de Villez, seigneur de Villez et de Bérou, à ses prétentions au droit de patronage de l'église de Bérou (1318) ; – donation à l'abbaye par Luc, évêque d'Évreux, de la troisième gerbe de dîme de la paroisse de Cissey, qui appartenait a la cure et à la vicairie de ladite paroisse, et d'une rente de 7 livres assignée sur la vicairie de Notre-Dame de Caudebec (1215). Fol. 233-252. – Titres de propriété de pièces de vigne et de rentes en vin blanc, en vin rouge et en argent, ayant appartenu à l'abbaye sur le territoire de Longueville, à Saint Marcel, à Saint-Just, à Saint-Pierre-d'Autils et aux environs (vers 1200-1330) ; – confirmation par Richard de Saint-Éloi, chevalier, fils de Simon, de deux parts des dîmes de son clos de Pressagny qui avaient été données à l'abbaye par ses ancêtres (1208) ; – donation à l'abbaye par Guillaume Havard, chevalier, de toutes les dîmes qu'il possédait à Longueville, dans la paroisse Saint-Marcel (1219) ; – jugement rendu aux assises de Vernon par Jean de la Ruele, « baillif madame la reyne Marguerite », pour trancher le différend soulevé entre l'abbaye de Saint-Taurin, d'une part, et les religieuses de l'Hôtel-Dieu de Vernon, d'autre part, au sujet de la jouissance d'une rente de 6 sous parisis et un chapon assignée sur une pièce de vigne située à Saint-Marcel-de-Longueville (1295) ; – legs d'une rente d'un tonneau de vin, assignée sur une vigne à Saint-Pierre-d'Autils, fait à l'abbaye par Foulques, curé de Hardencourt (1238) ; confirmé en 1239 par Raoul de Surcy, écuyer ; – donation à l'abbaye par Jeanne, veuve de Geoffroi Le Danois, habitant la paroisse du Pont-de-l'Arche, de tous les biens qu'elle possédait dans la paroisse de Saint-Pierre-d'Autils (1330). Fol. 253-262. – Donations et ventes à l'abbaye de terres et de rentes situées ou assignées à Grimonval, paroisse d'Écos, à Pacy, à Croisy et au Plessis-Hébert (vers 1200-1274) ; – renonciation au profit de l'abbaye par Renaud de Trie, chevalier, seigneur de Croisy, à ses prétentions au droit de patronage de l'église de Croisy (1229) ; – enquête par témoins sur les droits respectifs de l'abbaye de Saint-Taurin et de l'abbaye de la Croix-Saint-Leufroi aux dîmes de certaines terres de la paroisse de Croisy (1277). Fol. 263-289. – Sentence arbitrale prononcée par le chantre de Rouen et par le prieur du Mont-aux-Lépreux pour trancher le différend soulevé entre l'abbaye de Saint-Taurin, d'une part, Robert, clerc, de Louviers, et Thomas, son frère, d'autre part, au sujet du droit de présentation à l'église de Louviers (1208) ; – contrats de vente, passés entre particuliers, de terres et de rentes.situées ou assignées à Louviers, dans le fief de l'abbaye (XVIIIe siècle) ; – renonciation par Robert, clerc, de Louviers, entre les mains de Rotrou de Beaumont, évêque d'Évreux, à une rente de 10 sous qu'il percevait induement des religieux de Saint-Taurin, et remise de cette rente à Ranulphe, abbé de Saint-Taurin (s. d. 1159-1165). En présence de Guillaume, doyen d'Évreux, d'Hugues de Chambines, chantre, de Richard Commin, archidiacre, de Robert, prieur de Saint-Taurin, etc. ; – accord entre l'abbaye, d'une part, et Raoul II de Cierrey, évêque.d'Évreux, d'autre part, au sujet du droit de procuration que ce dernier prétendait exiger des religieux de Saint-Taurin, à cause de leur manoir de Louviers. L'évêque déclare renoncer à ses prétentions moyennant la constitution à son profit par l'abbaye d'une rente annuelle de quatre livres (1239) ; – reconnaissance par le bailli de l'archevêque de Rouen, des droits d'usage des religieux de Saint-Taurin dans la forêt de Louviers. Ces droits, dont une enquête par témoins avait démontré le bien-fondé étaient les suiyants : « c'est assavoir, de hébergier, de refaire lour moulin et lour écluses sanz amende, et un fou et hestre à ardoir, par un setier de fourment de rente chascun an à Noël » (1288) ; – ventes et donations à l'abbaye de terres et de rentes situées ou assignées à Louviers (XIIIe siècle). Fol. 290-292. – (En blanc.). Fol. 293-296. – Titres de propriété des biens possédés par l'abbaye à Caudebec (1206-1259). Fol. 297. – Donations à l'abbaye par Robert (IV), comte de Meulent, de terres et de droits d'usage dans sa forêt de Brotonne, etc. (1203. Cf. Petit cartulaire, H. 793, fol, 62). Fol. 298. – (En blanc.). Fol. 299-311. – Bail à fieffe passé par l'abbaye à Martin, fils de Gautier Asson, de Mantes, de tout ce que les religieux de Saint-Taurin possédaient à Ménerville et dans le fief de Campigny, moyennant le payement d'une somme de 160 livres tournois et une rente annuelle de 100 sous (1217). Procédures et transaction concernant les difficultés survenues entre l'abbaye et ledit Martin Asson au sujet de l'exécution du contrat précédent (1226-1281) ; – poursuites et saisies exercées à la requête de Jacques de la Noë, chevalier, garde des foires de Champagne et de Brie, à l'encontre de Martin Asson, fils de Raoul Asson seigneur de Ménerville, débiteur envers « Andreu Pierre, marcheant, de Siène, et ses compagnons », d'une somme de « sis vins et quinze livres tournois petis que il lour doit du cours de la foire de Lagny-sur-Marne l'an mil trois cens vint et nuef » (1331) ; – lettres d'amortissement accordées aux religieux de Saint-Taurin par Guy Mauvoisin, chevalier, seigneur de Rosny et de Vetheuil, pour une rente d'environ trois muids de sel, assignée sur le pontage de Mantes, dans le fief dudit Guy Mauvoisin, et acquise par l'abbaye (1335). Fol. 312-313. – Procès-verbal de consécration des autels de la chapelle abbatiale de Saint-Taurin, située « in fine ecclesie, in parte dextra, versus meridiem », de réconciliation de l'église Saint-Taurin et de consécration des cinq autels récemment placés dans la nef de l'église. Cette consécration fut faite par Guillaume Dupuis, évêque de Thessalonique, suppléant Ambroise Le Veneur, évêque d'Évreux, en présence de Jean Le Grand, abbé de Saint-Taurin, et de Jean Férey, abbé de la Noë (13 juin 1532). Fol. 314. – (En blanc.). Fol. 315. – Donation à l'abbaye par Etienne Lequeu, trésorier et chanoine en l'église Notre-Dame de Coutances, de tout ce qu'il possédait dans la paroisse d'Hécourt « en herbergement, en jardins, en vignes, en preis et en toutes autres choses, quelesque elles soient » (1330). Fol. 316-317. – (En blanc.). Fol. 318. – Vente à l'abbaye par Robert de Bailleul d'une pièce de vigne contenant trois arpents, sise à Breuilpont, pour le prix de 31 livres parisis (1336). Fol. 319-322. – Bulle de confirmation par le pape Innocent IV des biens et des possessions de l'abbaye (Latran. Le 10 des calendes d'avril, la onzième année du pontificat [1254]). Fol. 323-340. – Contrats de vente entre particuliers et d'acquisition par l'abbaye de terres et de rentes situées ou assignées à Périers en Cotentin et à Millières (XIIIe siècle) ; – remise à l'abbaye, par l'entremise de Richard II de Bohon, évêque de Coutances.de l'église Saint-Étienne de Millières que Richard de Millières et Guillaume, son frère, reconnaissaient avoir possédée injustement (1154) ; – réception par Guillaume 1er de Tournebu, évêque de Coutances, de Robert Le Neveu, prêtre, présenté à l'église de Vaudrimesnil par l'abbaye Saint-Taurin (1198) ; – renonciation au profit de l'abbaye par Gilbert Toupelin, curé de Millières, à tous ses droits sur un étang ou vivier situé entre la paroisse de Millières et celle de Périers (1240) ; – collation par Jean 1er d'Essey, évêque de Coutances, de la vicairie de Périers, vacante par.suite du décès d'Alain, prêtre, dernier titulaire, à la présentation de l'abbaye de Saint-Taurin, en faveur de Nicolas « Peille Villain », son chapelain (1274) ; – reconnaissance par Robert Busquet, bailli de Cotentin, du droit de patronage appartenant à l'abbaye sur l'église de Périers, droit qu'il avait contesté au nom du Roi après le décès de Pierre Quenestel, dernier curé (1315) ; – bail à fieffe passé par l'abbaye à Jaquette, fille de Richard Taurin, de la paroisse de Millières, d'un clos appelé le clos de la Sauvagerie, sis à Millières, moyennant une rente annuelle de deux boisseaux et demi de froment, un pain et une geline (.

H794 , Xe-1532 , Arnières ; Avrilly ; Bayeux ; Bérengeville-la-Rivière ; Bernay (ville) ; Bérou (le fief de) ; Bonneville (La) ; Brie (les Foires de et à) ; Brotonne (Forêt de), située près de Hauville ; Buisson-Hochin (Le), sis à Evreux, paroisse Saint-Aquilin ; Caën ; Campigny ; Canappeville ; Capelles-les-Grands ; Carentonne (fief de) ; Caudebec-les-Elbeuf ; Caugé ; Champ-Dominel (Le) ; Cissey ; Corneuil ; Croisy ; Croix-Saint-Leufroy (La), abbaye ; Elbeuf-sur-Seine ; Eu (ville d') ; Evreux (Abbayes) : Saint-Taurin ; Evreux (Abbayes) : Sauveur (abbaye) ; Evreux (Foire Saint-Nicolas) ; Evreux (Foire Saint-Taurin) ; Evreux (Forêt d'Evreux), a) Forêt ; Evreux (Grands Chantres d') ; Evreux (Hameau), La Rochette ; Evreux (Hameau), Le Valesme ; Evreux (Hameau), Vigne, dite « Le Sablon, sise paroisse Saint-Gilles, rue de la Rochette ; Evreux (Paroisses d') : Notre-Dame-de-la-Ronde ; Evreux (Paroisses d') : Saint-Aquilin ; Evreux (Paroisses d') : Saint-Germain ; Evreux (Paroisses d') : Saint-Gilles ; Evreux (Paroisses d') : Saint-Léger ; Evreux (Paroisses d') : Saint-Thomas ; Evreux (Ponts et Moulins) : Le Moulin de la Porte-aux-Fèvres ; Evreux (Ponts et Moulins) : Le Moulin-Tanneret ; Evreux (Ponts et Moulins) : Le Pont-Harouard ; Evreux (Prieuré de Saint-Nicolas de la Maladrerie) ; Ferrières-Haut-Clocher ; Forêt-du-Parc (La) ; Garel ; Garennes ; Gauville ; Gisors ; Glisolles ; Grimonval, fief sis à Ecos ; Grossoeuvre ; Grossoeuvre (Chapelle du Château de) ; Hardencourt ; Harouard (Le Pont d') ; Haye-le-Comte (La) ; Hécourt ; Hondouville ; Lagny-sur-Marne ; Longueville ; Louviers ; Louviers (Paroisse Notre-Dame de) ; Louviers (Paroisse Saint-Jean) ; Mantes ; Marcilly-la-Campagne ; Melleville ; Ménerville ; Mesnilote (fief du) ; Millières (paroisse de), près Périers-en-Cotentin ; Mont-aux-Lépreux (Prieuré du) ; Morsent ; Morsent (paroisse N.-D. Par. St-Jean de), réunies en 1276 ; Mortagne-en-Perche (Abbaye de la trappe à) ; Neubourg (Le) ; Nonancourt ; Normandie (La) ; Ommey (hameau d'), sis à Capelles-les-Grands ; Pacy (le Moulin à foulon de) ; Pacy (paroisse Saint-Antonin de) ; Pacy-sur-Eure ; Parville ; Périers-en-Cotentin (Baronnie de) ; Pérouse ; Plessis-Hébert (Le) ; Pont-de-l'Arche, ville ; Pont-Perrin (le), sis à Evreux ; Portes ; Pressagny-l'Orgueilleux ; Quessigny ; Rochette (La), triège à Evreux ; Rosny ; Rouen (ville) ; Sacquenville ; Saint-André ; Saint-Aubin-de-Vernet ; Saint-Aubin-sur-Gaillon ; Saint-Etienne-de-Remeville (Commanderie de) ; Saint-Jean-de-Morsent ; Saint-Just-près-Vernon ; Saint-Laud (paroisse de) Bérengeville-la-Rivière ; Saint-Laurent-des-Bois ; Saint-Marcel-de-Longueville, près Vernon ; Saint-Pierre-d'Autils (Prieuré de) ; Sassey ; Sauvagerie (Clos dit la), sis à Millières ; Sôgne (La) ; Thomer ; Tilleul-Othon ; Vaudrimesnil-en-Cotentin ; Vernon (Ville de) ; Vétheuil ; Villez (le fief de) ; Vincennes  
Contexte :
Ordres religieux d'hommes > Abbaye de Saint-Taurin (Ordre de Saint-Benoît)
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