(493) - Romilly-sur-Andelle
1987-1994
1987-1994
Baux à ferme d'une pièce de terre contenant 50 perches, sise à Romilly, triège du Mulhomme, passés par les religieux du prieuré pour le prix annuel de 6 livres en 1660, de 100 sous en 1690 et 1704, de 6 livres en 1714, 1721 et 1725, de 10 livres en 1748 et de 12 livres en 1756 et en 1774.
Vente par Jean Pilet, de Pont-Saint-Pierre, à Jean Le Prévôt, de Flipou, d'une rente de 10 sous assignée sur une masure à Flipou, pour le prix de 100 sous tournois (1239) ; vente à l'abbaye par Guillaume « de Roboreto » d'une rente de 5 sous assignée sur le fief de Flipou, pour le prix de 50 sous tournois ; id,, par Jean Le Prévôt, de Flipou, d'une rente de 14 sous tournois assignée sur deux pièces de terre situées à Flipou et à Romilly, pour le prix de sept livres tournois.
Bail à ferme passé par l'abbaye à Robert de Bonneval, curé de la paroisse Saint-Nicolas de Pont-Saint-Pierre, pour la durée de sa vie, d'un emplacement avec les constructions y édifiées, sis à Pont-Saint-Pierre, moyennant une rente de 12 sous tournois par an (1258) ; bail du même emplacement consenti par l'abbaye à Simon, curé de Pont-Saint-Pierre, moyennant une rente de 15 sous (1276) ; acquisition par l'abbaye de 14 sous de rente assignés sur des terres sises à Pont-Saint-Pierre et à Romilly (1264) ; baux à fieffe de deux masures situées à Pont-Saint-Pierre et appartenant à l'abbaye (1330-1364) ; cqpie imprimée d'une sentence de la Table de marbre du palais à Rouen, permettant au marquis de Pont-Saint-Pierre de faire assigner audit siège « les chasseurs, affûteurs et pescheurs » qui tuaient son gibier et prenaient son poisson dans l'étendue de ses terres et seigneuries situées en Normandie (1701). (Dixième chapitre, article 4, de l'inventaire de 1738.).
Bail à fieffe passé à l'abbaye par Thiard du Pont-de-l'Arche, de trois acres de terre dans la vallée de l'Andelle, moyennant une somme de 8 livres tournois et une rente annuelle de 8 deniers. Témoin : Béraud (Beraldo), châtelain de Radepont ; donation à l'absis à Romilly-sur-Andelle, à la charge par les religieux de le nourrir et de l'entretenir pendant sa vie et à sa mort de le traiter comme un de leurs frères (1389). (Cinquième chapitre, article 4, nos 4 et 11, de l'inventaire de 1738.).
« Ensuyt la déclaration du total revenu du manoir seigneurial de Sainct Crespin assis en la parroisse Sainct George de Rommilly sur Andelle, appartenant à messieurs les relligieux, abbé et couvent Notre Dame de Lyre, tant en dixmes, redixmes, moullins, terres labourables, preys, vignes, rentes, censives, grains, oiseaulx que autres choses, laquelle revenue s'estend audit lieu de Rommilly, au Pont Saint Pierre, à Pitres, à la Neuf-ville Chandoisel, à Fouttippou, à Radepont, à Rouen et ès environs, et icelle reçeue par honnorable homme Me Guillaume Guerchoys, advocat en court laye, procureur et receveur dudit lieu, etc. ». (Cinquième chapitre, article 1, n° 14, de l'inventaire de 1738.).
Ventes à l'abbaye de terres situées à Romilly-sur-Andelle par Roger Pilet, fils d'Aubry Beuvin (premières années du XIIIe siècle), Bobert Galon (1211), Raoul « Le Fuiselier », Emmeline « La Pestoresse », femme de Nicolas Le Pestor (1260), Jean Morel (1271), Robert Aniengne (1282), Péronnelle, veuve de Jean Cornille (1288) ; bail à ferme passé par le receveur général du prieuré de Saint-Crépin de Romilly à Tristan Barbé, laboureur, du manoir seigneurial, maisons et édifices de Romilly-sur-Andelle, membre dépendant de l'abbaye de Lyre, et des revenus en dépendant, pour le prix de 450 livres tournois par an, outre les charges (1610) ; bail à fieffe passé par le procureur fondé de l'abbaye de Lyre à Robert Lancelevée, laboureur, demeurant à Pitres, « d'une place sur la rivière d'Andelle pour faire bastir et construire un moulin à drap, ainsy que ledit Lancelevée avisera bien estre, et ce au lieu et place où il y avoit autrefois et anciennement un moulin à bled dépendant dudit prieuré de Saint-Crespin de Rommilly », moyennant une rente annuelle de 20 livres tournois (1693). (Cinquième chapitre, article 5, de l'inventaire de 1738.).
Vente par Robin Caillot, de la paroisse de Touffreville, au chapitre d'Écouis, d'une rente annuelle de 10 sous parisis assignée sur deux masures situées à Touffreville, pour le prix de 8 écus d'or (21 mars 1351) ; – bail à rente passé par le chapitre d'Écouis à Simon « Le Pelestier », dit « Le Fevre », d'une pièce de terre contenant une acre ou environ, située dans la paroisse de Touffreville, triège de La Mare-Guillebert, pour le prix annuel de 10 sous tournois (14 juillet 1395) ; – bail passé par le chapitre à Jean de Saint-Pol, de la paroisse de Touffreville, d'une acre et 35 perches et demie de terre, dans la paroisse de Touffreville, pour le prix annuel de 8 sous 5 deniers parisis (1er août 1406) ; – vente par Jeanneton Chefdeville, veuve de Robert Le Normand, à Robert Paisant, laboureur, d'une maison et masure situées à Touffreville, pour le prix de 52 livres tournois, à charge de la tenir du sieur de Rambures par 4 sous tournois de rente seigneuriale (24 février 1573) ; – bail passé par le chapitre à messire Claude-Charles Jobard, docteur en théologie, curé de Touffreville, de « la dîme verte et mixte du fief du Bec, appartenante auxdits sieurs du chapitre, située dans ladite paroisse de Touffreville, consistant en foins de prairies, lins, chanvres, pommes, poires et autres verdages, comme osiers, sainfoins, bourgogne, dragés et livernaches », pour le prix annuel de 110 livres (1760) ; – bail passé par le chapitre à Madeleine Fortier, veuve de Louis Lemoine, journalière, demeurant à Touffreville, « d'une maison masure plantée d'arbres fruitiers assise audit Touffreville, avec un petit jardin, le tout contenant une acre ou environ », moyennant 55 livres de fermage par an (1739) ; – bail de la même maison passé en 1743 « pardevant Adrien Verdure, tabellion et garde-scel aux contrats et obligations de la haute justice et baronnie d'Écouis et dépendances, pour haut et puissant seigneur messire Michel de Roncherolles, chevalier, seigneur marquis de Pont-Saint-Pierre, comte de Cisay, baron d'Écouis, Le Plessis, seul seigneur, patron, collateur et nominateur à la collégiale et hôpital dudit lieu, Gamaches, Dampierre, Marigny, Touffreville, Douville, Calville, Pitres, Romilly, La Neufville, Champdoisel et La Ferté Saint-Riquier, viconte dudit lieu, haut justicier en Artois, grand voyeur de Picardie, premier baron de Normandie et conseiller d'honneur né au Parlement de Rouen, propriétaire du tabellionnage ».