Toutes les ressources Bourbon-lès-Gaillon (Chartreuse de), N.-D. de Bonne-Espérance, sise à Gaillon 66 résultats (6ms)
Neufchâtel et Nogent-en-Bray.
Vidimus de la confirmation par Raoul d'Issoudun, comte d'Eu, de tous les dons faits antérieurement aux religieux de la Sainte-Trinité-du-Mont de Rouen dans le canton de Neufchâtel. Le comte d'Eu donne en outre auxdits religieux la dîme de la halle au blé et de la halle au pain de Neufchâtel (1213) ; donation par Nicolas de Boeles à l'abbaye de la Sainte-Trinité-du-Mont de Rouen de ce qu'il possédait à Neufchâtel (apud novum castrum de Drincort), devant le cimetière de Notre-Dame, de quatre pièces de terre d'une contenance de quatre acres, et d'une rente de quinze sous assignée sur trois masures situées « in vico Caletensi, super cheminum ex parte orientali, inter burgagium et crucem de Nogento » (1219) ; bail à ferme passé par dom Étienne Baudot, religieux et procureur de la Chartreuse de Bourbon-lès-Gaillon, à Louis Mouchart, commissaire des tailles en l'Élection de Neufchâtel, de « la terre et seigneurie de Saint-Vincent de Nogent, domaine fieffé et non fieffé, terres labourables, prez, rentes foncières et seigneuriales tant sur le domaine dudit Neufchâtel appartenant au Roy que sur les moulins appartenants à l'abbaye de Royaumont, montant à 15 boisseaux de bled tous les mois, ensemble la pention de cent huict boisseaux de bled deubs sur la cure et bénéfice de Neufville-Férière, les dixmes de Bully et Menière tout autant qu'il appartient à la dicte Chartreuse, ensemble les moulins à huille et à bled dudit Saint-Vincent, droit de chasse et pesche et tous autres droicts appartenans à la dicte Chartreuse comme seigneurs dudit Saint-Vincent, à la réserve des présentations aux cures dudit Saint-Vincent, Nostre-Dame et Saint-Jacques dudit Neufchâtel,. Vacations avenantes, confiscations, aubaines, deshérances et bastardises qui demeureront au proffit de la dicte Chartreuse », moyennant un prix de fermage annuel de 850 livres (1697).
Courcelles, Port-Mort, forêt d'Andely (bois du Breuil).
Vidimus du privilège concédé par Jean, duc de Normandie, à Pierre de Courcelles, écuyer, maître de la garde de Neuville en la forêt d'Orléans, et à ses successeurs dans la seigneurie de Courcelles, pour « le pasnage et pasturage en nostre forest d'Andeli jusques au nombre de vint bestes, buefs, vaches ou pors tant seulement, en la fourme et manière que les religieux de Beaubec et de Mortemer, le maistre et les frères de la maison Dieu d'Andeli et Jehan de Villers les ont et ont acoustumé à avoir en nostre dicte forest... » (1348) ; mandement adressé par Henri VI, roi de France et d'Angleterre, aux gens des Comptes à Paris pour leur prescrire d'examiner attentivement l'information faite par le vicomte de Gisors sur les privilèges appartenant aux religieux de Beaubec dans la forêt d'Andely, à cause de leur fief de Courcelles, et de les maintenir, s'il y avait lieu, dans la jouissance de leurs droits : « les dis religieux avoient droit d'avoir et prendre en nostre forest d'Andeli les coustumes et libertez qui ensuivent : c'est assavoir, boys pour édiffier et ardoir ou dit manoir, eschallas et paccans, closture pour le cloz et vignes appartenant à icellui manoir, et pardessus ce les diz eschallas à l'usage de leurs autres vignes appartenant à leur dite église, à estre prins par la livrée du verdier sans riens aliéner, avec pasturage à toutes leurs bestes d'icelui manoir, réservé la chièvre, pennage pour leurs porcs et feugaige, droit de passer et rapasser leurs dictes bestes par les deffens et hayes nommés le Breuil pour passer, mener et ramener, sans arrester, par leurs hommes et serviteurs pour pasturer en la forest coustumière... » (Paris, 2 septembre 1433) ; lettres-patentes de Charles IX contenant donation à la Chartreuse du bois du Breuil : «... Pour la singulière dévotion que Nous avons au couvent de Nostre Dame de Bonne Espérance, de l'ordre Chartreuse, fondé et érigé de nouveau près Gaillon par nostre très cher et amé cousin le cardinal de Bourbon... Avons donné aux religieux, prieur et couvent dudit lieu une pièce de boys taillis assise en nostre forest d'Andely, appellée le deffend du Breul, faisant portion de la garde dudit Breul, contenant cinq cens trente deux arpens, enclose et environnée de fossez et ayant ung fossé passant au travers icelle pièce se bournant d'un costé et d'un bout sur les terres labourables des villaiges de Courcelles et Bouaffle, d'aultre costé les fossez qui sont entre ledict deffend et ladicte forest et d'aultre bout, en pointe, vers Pormor ; planté en chesne, haistre, couldre, charme et aultre boys, dont le plus vieil est de dix-sept et dix-huit ans... ; dudict boys et vente d'icelluy nous est revenu à nostre recepte puis et durant les derniers dix ans la somme de neuf cens soixante et quatre livres cinq sols parisis qui reviennent à douze cens livres tournois, qui est six vingtz livres tournois par chacun an... » (Saint-Germain-en-Laye, janvier 1574) ; lettre adressée par M. de Bouville à dom Maurice, coadjuteur de la Chartreuse : « Il me paraît fort juste, Monsieur, que votre garde du Breuil soit exempt des corvées ; mais vous n'ignorés pas que vous en avés deux et que celuy dont il s'agit est en outre meneur et vat par conséquent souvent à Paris ; cela fait des absences plus considérables que celles de racommoder les chemains de sa paroisse... » (s. d.) ; « plan du bois du Bray, contenant 531 arpents 40 perches, à raison de 22 pieds pour perche, par Delaunay, arpenteur des forest du Roy, en 1756 » ; aveu « du bois du Breuil, connu actuellement sous le nom de bois du Bray, contenant cinq cents trente-deux arpens », rendu par les Chartreux à Jean-Marie de Bourbon, duc de Penthièvre, à cause de sa vicomté, bailliage et châtellenie d'Andely, un des membres de son. Duché de Gisors (1787) ; plan de la forêt d'Andely, contenant 2,683 arpens, avec le cours de la Seine depuis le Petit-Andely jusqu'à Pressagny-l'Orgueilleux et les villages environnant la forêt (XVIIIe siècle).
Boisemont, etc. (ferme de la Heunière).
Vente par Robert de Serant, avec le consentement de Jean, son fils, à Roger de Martainville, d'un courtil contenant une acre, sis à Frenelles, moyennant une somme de 20 sous d'angevins et une paire d'éperons dorés pour son fils (s.d. Commencement du XIIIe siècle) ; confirmation par Guillaume Crispin des donations faites à l'abbaye de Fontaine-Guérard par Robert Crispin, son père, Richard d'Étrépagny et Geoffroi Boudart, de terres situées à la Heunière (1225) ; échange de terres entre l'abbaye et Guillaume de Grainville, fils de Hugues de Grainville, chevalier (1227) ; vente à l'abbaye par Jean de Puchay et Agathe, sa femme, de trois acres de terre sises à Frenelles, près de la grange que possédait ladite abbaye à « la Huanière », sur le chemin d'Étrépagny à Rouen, pour le prix de trente livres parisis (1232) ; donation à l'abbaye par Raoul Le Boulanger, de Puchay, d'une pièce de terre sise à Saussay, sur le chemin de « la Huanière », près de la terre de Guillaume de Saussay, chevalier (1240) ; échange de terres sises au Coudray-en-Vexin et aux environs entre l'abbaye de Mortemer et l'abbaye de Fontaine-Guérard (1287) ; bail à ferme passé à l'abbaye par Guillaume d'Auvillars, chevalier, de toutes les terres qu'il possédait à la Heunière, moyennant un fermage annuel de 153 livres tournois (1292) ; sentence arbitrale prononcée entre les chartreux de Bourbon-lès-Gaillon et les religieuses de Fontaine-Guérard au sujet des dîmes de la Heunière (1624) : « Nous disons par nostre sentence et jugement arbitral que les demanderesses sont déclarées exemptes de payer dismes pour la métayrie de la Huanière tant et si longuement qu'elles tiendront laditte métayrie par leurs mains et la feront labourer et cultiver à leurs frais et dépens » ; « inventaire des lettres, Chartres et escriptures du bien et revenu appartenant aux dames de Fontaine-Guérard en tant qu'ilz en ont au villaige de la Huennyère, paroisse de Boisemont » (XVIe siècle) ; états de contenances des terres dépendant de la ferme de la Heunière (XVIIe siècle),
Courcelles, Port-Mort, forêt d'Andely (bois du Breuil).
Obligation d'une rente de 14 livres tournois assignée sur une pièce de pré à Vezillon, passée au profit de Marion Cavart pour une durée de six années par Pierre de Courcelles, chevalier, seigneur de Saint-Liébault et de Courcelles (1460) ; « c'est la déclaration par boultz et costés des héritages que les relligieux, abbé et couvent de Beaubec exposent et mettent en vente pour satisfaire à la somme de trente escus sol de rente, à raison du denier vingt-quatre, en quoy ladite abbaye a esté taxée au privé Conseil du Roy nostre sire pour leur cotte-part et portion des cinquante mil escus sol de rente levée par Sa Majesté sur Messieurs du Clergé de France suivant la bulle et permission de Nostre Saint Père le Pape, dabté à Rome le 18e de juillet dernier [mil] cinq centz soixante et saize... » ; déclaration des biens acquis par la Chartreuse de Bourbon-lès-Gaillon depuis 1641 (1689) ; vente par « Cosme de Chevestre, chevalier, seigneur de Beauchesne et seigneur et patron de Courcelles, demeurant ordinairement audit Beauchesne, parroisse de Saint-Aubin-sur-Gaillon, en l'Isle de Grâce, diocèse d'Évreux », à Armand-Claude Halle de Clerbourg, chevalier, seigneur dudit lieu, capitaine de chevaux légers au régiment Royal Étranger et lieutenant des fauconniers du Cabinet du Roi, « du fief, glaibe, seigneurie et patronnage de Courcelles qui s'étend dans la parroisse de Courcelles et en celles de Pormort, Prescigny, Fourneaux et aullres lieux », pour le prix de 2.500 livres (1691) ; contrat d'échange de terres passé entre la Chartreuse, représentée par dom Bernard Maistre, prieur, d'une part, et « Pierre Thomas de la Niepce-Duplis, chevalier, seigneur de Fonrneaux, Leval-Montmerel et autres lieux, demeurant ordinairement en La ville et paroisse de Saint-Sauveur du Petit-Andely, maintenant en son château de Jeufosse, paroisse de Saint-Aubin-sur-Gaillon », d'autre part (1779). Aux termes de ce contrat, les Chartreux cèdent le fief, terre et seigneurte de Branville, vicomte d'Auge et vingt huit acres de terre situées dans les paroisses de Beaurepaire et de Sainte-Marie-au-Bosc ; ils reçoivent en contre-échange « tous et tels biens-fonds, rentes et redevances, de quelques natures et espèces qu'elles soient ou puissent être et appartenir audit sieur Du plis en la paroisse de Courcelles, tant de son chef qu'aux droits de dame Marie-Gabriel Halley de Clerbourg, sa mère, et comme héritier de Messire André Halley de Clerbourg, son oncle » ; la terre et seigneurie de Branville est évaluée à 750 livres de revenus et 27.000 livres de capital, les terres de Beaurepaire et de Sainte-Marie-au-Bosc à 600 livres de revenu et 18.000 livres de capital, celles de Courcelles à 1.350 livres de revenu et 45.000 livres de capital ; contrat d'échange entre la Chartreuse, d'une part, Pierre-Éléonor de Chalenge, écuyer, chevalier de Saint-Louis, capitaine de cavalerie, demeurant à Saint-Georges d'Aubevoye, et Robert-Jean Baroche, lieutenant du bailli de Gaillon, demeurant aux Menils, paroisse de Sainte-Barbe-sur-Gaillon, d'autre part (1779). Les Chartreux cèdent le domaine du prieuré de Bizy ou de Sainte-Catherine, paroisse de Sainte-Geneviève de Vernon, des terres et des vignes à Vernon et à Saint-Just, 115 livres 2 sous 6 deniers de rente à prendre sur le duc de Penthièvre comme ayant acquis de M. de Savary la terre de Saint-Just et le droit de pêche sous l'arche du pont de Vernon « qui est à costé du second moulin » ; ils reçoivent en contre-échange des terres et des prairies situées à Courcelles ; les biens échangés entre les parties contractantes sont évalués ensemble à 38.000 livres ; plans et arpentages de terres situées à Courcelles et appartenant à la Chartreuse (XVIIIe siècle).