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Titres et copies de titres concernant la rente d'un muids de blé assignée au profit du prieuré sur les moulins de la Poultière d'après la charte de donation de Gilbert, seigneur des Essarts (1274).

Titres d'une rente de 52 boisseaux de blé assignée au profit du prieuré sur le moulin au Vicomte, sis à Verneuil, paroisse de la Madeleine. Accord entre le prieur de la Poultière et Marin Élie, meunier du moulin au Vicomte, aux termes duquel le prieur cède cette rente, pour un an, audit Marin Élie, moyennant une redevance de 31 sous par boisseau (1638).

Bail à ferme du prieuré de la Poultière passé par Jacques Vigneron, prieur, à Catherin Molin, prêtre, vicaire de la Gueroulde, pour une durée de six années, moyennant un prix de fermage annuel de 50 livres tournois.

Vidimus par l'Official de Marseille (1290-1339) d'une bulle du pape Innocent IV recommandant aux fidèles d'accueillir avec égards les envoyés des religieux de l'ordre de la Trinité et de la Rédemption des captifs et de participer à leurs bonnes œuvres en leur remettant des aumônes (Lyon, le 17 des calendes de juillet, l'an III du Pontificat. 15 juin 1246) ; – bulle de Clément V adressée au chantre de l'église de Mortagne pour lui prescrire de faire rentrer les religieux de l'ordre de la Trinité et de la Rédemption des captifs du prieuré de la Poultière en possession des biens du prieuré qui avaient été distraits ou indûment aliénés (Avignon, le 5 des ides d'octobre, l'an IV du Pontificat. 11 octocbre 1308).

Bail d'une maison et d'un jardin contenant quatre perches, sis à la Gueroulde, au village de Ruel, passé par Robert Le Vasseur, prieur de la Poultière, à Jacques Moutier, maçon, « pour le temps de sa vie et de ses enfans masles seulement et non ses filles et petits-fils », moyennant une rente annuelle de trois livres (1702). Autre bail de la même maison, passé aux mêmes conditions par Louis Blouin, docteur de Sorbonne, prieur de la Poultière, à Jean Calbry et à ses héritiers mâles (1712).

Pièces de procédures concernant le recouvrement d'une rente foncière due au prieuré sur la terre de la Chabotière, « dite la Moynerie, et assise et s'estend jouxte les Hayes le Roy prez Vernueil » (Pierre de Villiers, ministre de la Poultière, 1559).

Arrêt du grand Conseil du Roy, évoquant devant sa juridiction le procès pendant devant le juge de Breteuil entre Antoine Michel, ministre et prieur de la Poultière, d'une part, et le sieur de Raveton et consorts, d'autre part, « pour rentrez par ledit Michel dans la propriété de plusieurs héritages et terres dépendantes de ladite ministrerye, qui avoient esté baillés par bail emphitéotique » (1645) ; – pièces de procédures pour le prieur de la Poultière contre Marie Ruffé, veuve d'Alexandre Le Prévost, sieur de la Malterre, premier avocat du Roi à la Table de marbre du Palais, à Rouen, et consorts, au sujet d'une rente de 32 boisseaux de blé et de 32 boisseaux d'avoine assignée au profit du prieuré sur la ferme de la Malterre (1675-1678).

Déclaration des biens, des revenus et des charges du prieuré, fournie à la Chambre des comptes de Normandie par Martin Le Maire, prieur, et Jean Grégoire, religieux audit prieuré (1678) ; – autre déclaration fournie au greffe des gens de main morte du diocèse d'Évreux (1692). Au nombre des charges figurent « la nourriture et l'entretien de deux religieux et d'un valet » ; – aveu rendu à Louis-François de Saint-Aignan, chevalier, seigneur de Bémécourt, par Louis d'Orgebray, prêtre et religieux du prieuré, au nom de Maurice-Étienne Audibert, prieur, résidant ordinairement à Paris, pour une pièce de terre relevant de la seigneurie de Bémécourt (1787).

Vidimus (1250) par Jean II de la Cour d'Aubergenville, évêque d'Évreux, de la charte de fondation du prieuré de la Poultière par Gilbert, seigneur des Essarts, chevalier, avec le consentement de Marguerite, sa femme, de Jean et de Roger, ses fils. Gilbert des Essarts assigne comme dotation au nouveau prieuré la chapelle qu'il avait érigée à la Poultière, le manoir du chapelain, des terres et diverses rentes. Le service divin devait être célébré à perpétuité dans la chapelle du prieuré par les soins d'au moins trois religieux prêtres de l'ordre de la Trinité et de la rédemption des captifs (février 1248) ; – vidimus par les notaires de la vicomté de Verneuil (1476) des fondations et donations faites en faveur du prieuré de la Poultière par Gilbert, seigneur des Essarts, chevalier, avec le consentement de Jean et de Roger des Essarts, chevaliers, de Gilbert des Essarts, écuyer, de Hue des Essarts, chanoine d'Évreux, et de Mathieu des Essarts, clerc, ses fils (1248-1279) ; – testament de François de Lombelon, écuyer, cadet des Essarts, demeurant au manoir de la Ferté des Essarts, paroisse de Francheville. Le testateur élit sa sépulture « à la ministrerie de de la Poutière, auquel lieu sont ensépulturés ses prédécesseurs » et donne une somme de 20 livres pour être employée aux réparations du prieuré (S. d. 1627 ?) ; – donation au prieuré par noble dame Renée Blocier, veuve de Tanneguy de Lombelon, chevalier, baron des Essarts, d'une somme de 40 livres, à la charge de célébrer chaque année deux messes basses à l'intention de « feu noble homme messire René Tuffière » (1676).

Procès-verbal d'information de l'état du prieuré de la Poultière et du nombre des religieux y résidant, dressé par le lieutenant général des Eaux et Forêts du bailliage d'Évreux sur le mandement du Grand Maître des Eaux et Forêts de France : «... Premièrement avons trouvé la maison de ladite ministerye estre assise sur la seigneurie des Essars pour le menbre de la Poustière, joignant la ryvière d'Yton, à l'en tour de laquelle ministerye y a grandz closages clos de murs de bauge pour le présent, lesqueiz closages sont planctés d'arbres fruictiers, qui contiennent troyes accres ou envyron. Au meillieu duquel enclos est assise l'églize ou chapelle fondée de la Trinité, en laquelle lesdicts seigneurs des Essars ont accoustumé estre inhumés, et la court et édiffices susdictz contiennent, oultre lesdits enclos, unne vergée ou environ ; laquelle églize est antienne, bastie de pierre et lambrissée de lambricz ou d'oulne, ayant quarante cinq pas de longueur ou envyron et douze à treize de largeur. Prez de laquelle eglize y a ung petit clouestre en carrey, de vingt deulx passes chacung carrey, couvert de essens, en forme d'ung clouestre de monastère. Au costé duquel, vers l'Orient, y a une vieille maison qui y est de antienneté pour les relligieux, laquelle tourne fort en décadence et ruyne. Les tesmoingz nous ont dict qu'ilz y ont tousjours veu deulx relligieulx dudict ordre pour ayder à célébrer le service avecques ledict ministre, synon que puys le temps des troubles ilz n'en ont veu que ung nommé frère Symon Gryeu ; mays au lieu d'ung aultre y a ung prestre sécullier, nommé messire Estienne Bouthery, avecques ledict ministre. Plus nous ont dict, sur ce interrogiés, que ladicte maison et ministerye consiste en trente ou trente-cinq accres de terre avecques quelques rentes en deniers, pour quoy et affin d'avouer moyen de nourir et entretenir lesdits relligieux et continuer le service dyvin, fault user de mesnage où il est besoing et nécessaire, avecques grand nombre de gens et serviteurs, où il fault emploier grandz fraiz, travail et labeur... » (1569) ; – inventaire des meubles et effets trouvés dans les bâtiments du prieuré de la Poultière après le décès de M. Barbier, prieur, dressé par Claude Forest, ministre de la maison de l'ordre de la Trinité de Mortagne, en présence de François-Louis Lejeune, écuyer, sieur de la Caldière, demeurant ordinairement au château des Essarts (1749).