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Confrérie du Rosaire.
Actes d'institution de la confrérie par Hyacinthe de la Roche, prieur du couvent des frères prêcheurs de Lisieux, et Philippe de Mailloc, curé de Boisney, « après avoir visité la chapelle à ce destinée, l'ayant trouvée en bon estât, descorée et ornée d'un tableau de la saincte Vierge quy donne le Rozaire à sainct Dominique et à sainete Catherine de Sienne... ».
François-Nicolas de La Pallu, avocat du roi au bailliage d'Exmes et vicomté de Trun, époux de Marie-Anne du Guernier de Maloisel, et des familles de Brionne et Boisney
Biens de Marie-Anne Delauney, veuve de Philippe Morin, de Boisney
Jean et Robert Marais, laboureurs de Boisney, et Jacques Noury, laboureur de Serquigny
Avec plan de Serquigny.
Familles Desvaux (de Boisney) et Danjean (du Tremblay)
François Henry, demeurant en la paroisse de Boisney, Philippe Morin et Jean-Baptiste Lamy, bourgeois de la paroisse Saint-Désir de Lisieux, et Louis-Nicolas Desmollands laboureur, demeurant en la paroisse de Rôtes
Confrérie de charité.
Donation à la Charité par Isabeau Vorenger, d'une demi acre et demi vergée de terre labourable situées à Boisney (1676) ; – bail à fieffe de deux pièces de terre, situées à Hecmanville et à Boisney, passé par la Charité moyennant une rente annuelle de 18 livres (1726) ; – constitution au profit de la Charité par Gabriel Bouzée, marchand, demeurant à Nassandres, d'une rente de 16 livres 13 sous 6 deniers, au capital de 300 livres.
Boisney et Berthouville (fief de l'Éprévier).
Aveux rendus à l'abbaye par Jacques Folie, Jean Le Prévost, prêtres (1512), Hector Voisin, bourgeois de Rouen (1551), Nicolas Mare, bourgeois de Bernay (1602), etc., pour des terres situées à Boisney et à Berthouville et relevant du fief de l'Éprévier.
Vente par Pierre Cavalier à Charles Le Roy, curé de la paroisse d'Aclou, d'une pièce de terre d'une contenance d'une demi-acre, située à Boisney, triège de Mare-d'Aclou, pour le prix de 100 livres (1606) ; – donations par Pierre de Picori, écuyer, sieur de La Herpinière, demeurant en la paroisse d'Aclou, au trésor et à la fabrique Saint-Rémi de cette paroisse, d'une pièce de terre contenant une vergée, sise à Aclou, triège de l'Acre-Marot, à la charge pour la fabrique de faire célébrer quarante messes basses par an pour le donateur (1649), – par Louis Advisse, receveur de la sieurie d'Aclou, à la fabrique do cette paroisse, de trois pièces de terre situées à Aclou, à la charge pour la fabrique de faire célébrer une procession le jour de Pâques et des messes à l'intention du donateur (1650), – par Angélique de Folleville, fille de Jean de Folleville, écuyer, sieur de La Garenne, de la paroisse d'Aclou, d'une rente annuelle de 6 livres, à la charge pour la fabrique de faire célébrer à l'intention de la donatrice quatre hautes messes par an et un Libéra le jour de la Toussaint (1724) ; – baux à ferme des terres appartenant à la fabrique d'Aclou.
« Livre mémorial du couvent de Saint-Lubin des religieux Pénitents du troisième ordre de Saint-François de Bernay, contenant tout ce qui s'est passé de remarquable depuis son rétablissement et où sont enregistrés les ordonnances des chapitres et diffinitoires, les familles et les ordonnances des visites, le jour, l'an et le lieu de la sépulture des religieux et séculiers, les notables acquisitions, fondations et autres accroissemens et événemens considérables ». –« L'année 1650, la ville fut affligée d'une violente peste qui emporta la plus grande partie des bourgeois et les contreingnit de se retirer dans les villages voisins, les uns pour éviter la contagion et les autres pour se faire médicamenter ; les magistrats qui n'avoient point encore eu le soing de faire construire quelque lieu pour les pestiferez n'en trouvèrent point de plus commode pour ce faire que le lieu, les basti-ments et la chapelle de notre ancien couvent, et sans aucune permission de ceux à qui ils appartenoient, c'est-à-dire des supérieurs du Tiers-Ordre régulier, ils en firent un lieu de santé de quantité de malades qui continuèrent à ruiner le bois qui en despendoit et qui desjà estoit à demy gasté par la garde de la ville qui la conservoit contre les troupes du Roy conduittes par le comte de Harcourt pendant la dernière guerre civille » ; –« pour tous les religieux de la province sera mis sur leur sépulture un carreau de pierre ou terre cuitte, de 7 ou 8 poulces de diamètre, sur lequel sera gravé leur nom et surnom avec leur aage de naissance et de religion et le jour de leur mort » ; – nos questeurs faisant la queste dans la ville sont obligez de passer par devant le couvent des Pères Cordeliers. Un jour le Père Bonaventure de Bernay, diacre des mieux apparenté de la ville, fut, par obédience, envoyé à cette queste, accompagné de quelques autres religieux ; ne songeant pas que les Pères Cordeliers luy voulussent faire tort ny insulte, passa comme de coustume par devant leur porte, lesquels, après l'avoir attendu longtemps, le prirent à deux ou trois et le firent entrer de force et de violence en leur couvent ; ils le retindrent jusques au soir et le traictèrent fort indignement de paroles ; qu'ils luy firent quelque autre outrage, cela n'est pas certain, mais ils luy retindrent sa besace, sa boëtte et tout ce qu'il avait quest ; peu de temps après ils envoyèrent un religieux de leur couvent au nostre afin d'en faire satisfaction verbale à nostre R. Père gardien et depuis ce temps jusques à l'an 1656 nous vescusmes assez paisiblement et indifféramment les uns avec les autres » (1652) ; – récit de l'incendie survenu au nouveau couvent des Pénitents de Bernay le 19 septembre 1657 : « Tous nos ornements furent entièrement bruslez, notre calice d'argent fut fondu, l'image de Saint-Lubin, patron de nostre couvent, fut réduite en cendres... La perte monta à mille livres ou environ » ; – le R. P. Jean-Marie, de Vernon, ayant esté estably par le diffinitoire cronologiste de l'Ordre, particulièrement de la province, il est ordonné à tous les supérieurs de luy adresser les mémoires de tout ce qui est de considérable en leur couventz, comme establissementz, fondations notables, bienfaiteurs et autres choses semblables » (1661) ; –« le vingt troisième jour d'avril 1662 mourut messire Louis Bardouil, sieur de la Bardouillère, chevalier, conseiller et maistre d'hôtel du Roy, particulier bienfaiteur et intime amy de ce couvent, en sa maison de la Bardouillère, paroisse Saint-Aubin-des-Hayes » (1662) ; – le 27 octobre 1675, le sieur curé de Boisney fit la bénédiction de la nouvelle église avec beaucoup de majesté et de piété » ; –« l'usage des tabatières de tabac en poudre et des mouchoirs de toille peinte est étroitement deffendu à tous les religieux de nostre province et ceux qui s'en serviront après la publication des présentes ordonnances seront punis comme propriétaires » (1688) ; –« il est deffendu de quitter la tunicelle pendant la nuit pour coucher avec un simple hoqueton qui n'est point un habit religieux ny conforme à la bienséance » (1691) ; –« M. de la Voisarderie, conseiller du Roy et juge de Montreuil, est mort cette année (1693) et nous a laissé par son testament sa bibliothèque ; ledit sieur étoit du troisiesme ordre de Saint-François dans l'état séculier et étoit un miroir d'exemple et de vertu ; sa charité pour les pauvres l'a fait regretter généralement de tout le peuple » ; – copies des lettres adressées par les ministres généraux de l'ordre de Saint-François aux religieux et religieuses dudit Ordre ; –» le dommage considérable que souffre la province depuis plusieurs années par le deffaut des étoffes qui se sont trouvées très-mauvaises a fait prendre la résolution d'en commander comme par cy-devant à Darnetal. Le diffinitoire a réglé pour cette année le prix du drap de robe à 8 livres 5 sous et celuy de tunicelle à 3 livres 10 sous » (1700) ; –« on a fait fondre cette année (1735) la cloche qui pèse 297 livres ; le parain a été M. le marquis de Piercourt, demeurant à la Pinterie, paroisse du Pin, qui a promis de nous donner un ornement (promesse inutile) ; la marraine a été Madame la marquise de Bretoncelle, qui a promis aussi un louis d'or, mais promesse sans aucun effet et dont on n'aura jamais rien ».
Copies collationnées (décembre 1787- février 1788) d'actes passés de 1756 à 1788, en particulier : contrat de mariage de 1756 entre Jacques-Gédéon-Charles-François-Philippe Duclos-Lange, directeur des domaines du roi, demeurant à Paris (rue Vivienne, paroisse Saint-Eustache), fils d'un lieutenant civil et criminel au bailliage d'Argentan, et Magdeleine Guillebon, apportant 40.000 livres de dot, concernant aussi les familles de Houssaye, de Colleson, Massy, Lallemand de Nantouillet (du côté du mari), et La Fontaine, Salmon, Bordier, Sauvage, Pellavoine - séparation de biens en 1782 - pour suite par sa femme de Duclos-Lange, détenu au Grand-Châtelet en 1786, pour 60.000 livres - demande de saisie des biens de Duclos-Lange - déclaration fournie au bailliage d'Orbec par Magdeleine Guillebon, du 30 novembre 1787, des biens décrétés sur son mari
Biens nobles consistant principalement en la baronnie de Plasnes (avec petit château seigneurial), la baronnie de Courbépine, la châtellenie du Moulin-Chapelle, relevant du comté d'Evreux la seigneurie de Broude-Chappon ou Brousse la seigneurie du Mesnil-Lucas (relevant de la baronnie de Beaumesnil), la seigneurie des Gréz (relevant de la seigneurie des Bottereaux), les seigneuries d'Estimanville et Jenneville (relevant du duc d'Orléans et assises paroisses de Saint-Arnoult près de Touques bailliage d'Auge et biens roturiers assis surtout paroisses de Boisney, Courbépine, Courcelles (dont le Moulin de Plasnes), Menneval (dont moulin à fouler les frocs), Plasnes, Sainte-Croix de Bernay et Saint-Germain-de-Lisieux.