Pîtres.
Bail à ferme passé par Laurent Le Brasseur (dictus Brasiator), aux religieux de Lyre, d'un pré sis à Pîtres, sur les bords de l'Andelle, pour le prix de 60 sous parisis par an (1296). (Septième chapitre, n° 2, de l'inventaire de 1738.).
Bail à ferme passé par Laurent Le Brasseur (dictus Brasiator), aux religieux de Lyre, d'un pré sis à Pîtres, sur les bords de l'Andelle, pour le prix de 60 sous parisis par an (1296). (Septième chapitre, n° 2, de l'inventaire de 1738.).
« Ensuyt la déclaration du total revenu du manoir seigneurial de Sainct Crespin assis en la parroisse Sainct George de Rommilly sur Andelle, appartenant à messieurs les relligieux, abbé et couvent Notre Dame de Lyre, tant en dixmes, redixmes, moullins, terres labourables, preys, vignes, rentes, censives, grains, oiseaulx que autres choses, laquelle revenue s'estend audit lieu de Rommilly, au Pont Saint Pierre, à Pitres, à la Neuf-ville Chandoisel, à Fouttippou, à Radepont, à Rouen et ès environs, et icelle reçeue par honnorable homme Me Guillaume Guerchoys, advocat en court laye, procureur et receveur dudit lieu, etc. ». (Cinquième chapitre, article 1, n° 14, de l'inventaire de 1738.).
Transaction passée entre le prieur et les religieux des Deux-Amants, d'une part, Jean de Hotot et Guillaume Hayet, représentant plusieurs tenanciers, d'autre part, au sujet d'une rente de 18 mines d'orge, 6 mines de méteil et 10 sous tournois, due au prieuré à cause d'« une portion d'ysle que l'en dit contenir douze acres de terre et pré ou environ, assize en l'Isle Orlieuze » (1477) ; bail à ferme de plusieurs pièces de terre labourable et de prairie situées dans les paroisses du Manoir, d'Alisay et de Pitres, passé par les religieux du prieuré à François Brunet, à Jean Garnier et à Louis Deshayes moyennant le prix principal de 260 livres par an (1673) ; certificat des habitants des paroisses de Pitres et du Manoir, constatant « que l'Isle aux Bœufs, appelée aussy l'Isle du Manoir à cause qu'elle est plus proche de ladite paroisse que des autres, se divise en plusieurs parties, qui chacune relèvent de paroisses et de dixmages différens, que la partie où sont scituées les terres des sieurs religieux des Deux-Amans, montant à neuf acres, relève de la paroisse et dixmage de Pistres et s'appelle de toulte antiquité l'Isle Ortieuse, etc. » (1693) ; aveu rendu par Antoine-Louis de Moncrif, prieur des Deux-Amants, et Jean-Julien Forest, religieux du prieuré, à Antoine-Pierre-Thomas-Louis Caillot de Coqueromont, chevalier, seigneur du grand et petit Coqueromont, seigneur baron et haut justicier de Pont-Saint-Pierre, pour des terres situées dans la paroisse de Pitres et relevant de la baronnie de Pont-Saint-Pierre (1782).
Ventes à l'abbaye de terres situées à Romilly-sur-Andelle par Roger Pilet, fils d'Aubry Beuvin (premières années du XIIIe siècle), Bobert Galon (1211), Raoul « Le Fuiselier », Emmeline « La Pestoresse », femme de Nicolas Le Pestor (1260), Jean Morel (1271), Robert Aniengne (1282), Péronnelle, veuve de Jean Cornille (1288) ; bail à ferme passé par le receveur général du prieuré de Saint-Crépin de Romilly à Tristan Barbé, laboureur, du manoir seigneurial, maisons et édifices de Romilly-sur-Andelle, membre dépendant de l'abbaye de Lyre, et des revenus en dépendant, pour le prix de 450 livres tournois par an, outre les charges (1610) ; bail à fieffe passé par le procureur fondé de l'abbaye de Lyre à Robert Lancelevée, laboureur, demeurant à Pitres, « d'une place sur la rivière d'Andelle pour faire bastir et construire un moulin à drap, ainsy que ledit Lancelevée avisera bien estre, et ce au lieu et place où il y avoit autrefois et anciennement un moulin à bled dépendant dudit prieuré de Saint-Crespin de Rommilly », moyennant une rente annuelle de 20 livres tournois (1693). (Cinquième chapitre, article 5, de l'inventaire de 1738.).
Vente par Robin Caillot, de la paroisse de Touffreville, au chapitre d'Écouis, d'une rente annuelle de 10 sous parisis assignée sur deux masures situées à Touffreville, pour le prix de 8 écus d'or (21 mars 1351) ; – bail à rente passé par le chapitre d'Écouis à Simon « Le Pelestier », dit « Le Fevre », d'une pièce de terre contenant une acre ou environ, située dans la paroisse de Touffreville, triège de La Mare-Guillebert, pour le prix annuel de 10 sous tournois (14 juillet 1395) ; – bail passé par le chapitre à Jean de Saint-Pol, de la paroisse de Touffreville, d'une acre et 35 perches et demie de terre, dans la paroisse de Touffreville, pour le prix annuel de 8 sous 5 deniers parisis (1er août 1406) ; – vente par Jeanneton Chefdeville, veuve de Robert Le Normand, à Robert Paisant, laboureur, d'une maison et masure situées à Touffreville, pour le prix de 52 livres tournois, à charge de la tenir du sieur de Rambures par 4 sous tournois de rente seigneuriale (24 février 1573) ; – bail passé par le chapitre à messire Claude-Charles Jobard, docteur en théologie, curé de Touffreville, de « la dîme verte et mixte du fief du Bec, appartenante auxdits sieurs du chapitre, située dans ladite paroisse de Touffreville, consistant en foins de prairies, lins, chanvres, pommes, poires et autres verdages, comme osiers, sainfoins, bourgogne, dragés et livernaches », pour le prix annuel de 110 livres (1760) ; – bail passé par le chapitre à Madeleine Fortier, veuve de Louis Lemoine, journalière, demeurant à Touffreville, « d'une maison masure plantée d'arbres fruitiers assise audit Touffreville, avec un petit jardin, le tout contenant une acre ou environ », moyennant 55 livres de fermage par an (1739) ; – bail de la même maison passé en 1743 « pardevant Adrien Verdure, tabellion et garde-scel aux contrats et obligations de la haute justice et baronnie d'Écouis et dépendances, pour haut et puissant seigneur messire Michel de Roncherolles, chevalier, seigneur marquis de Pont-Saint-Pierre, comte de Cisay, baron d'Écouis, Le Plessis, seul seigneur, patron, collateur et nominateur à la collégiale et hôpital dudit lieu, Gamaches, Dampierre, Marigny, Touffreville, Douville, Calville, Pitres, Romilly, La Neufville, Champdoisel et La Ferté Saint-Riquier, viconte dudit lieu, haut justicier en Artois, grand voyeur de Picardie, premier baron de Normandie et conseiller d'honneur né au Parlement de Rouen, propriétaire du tabellionnage ».