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Grande charte de Lyre, contenant la donation faite à l'abbaye par Guillaume, fils d'Osberne, son fondateur, et par Adeliz, sa femme, de terres, de dîmes et de droits divers à la Vieille-Lyre et à la Neuve-Lyre, à Marnières, aux Fretils, à Breteuil, à Pacy, à Glos, à Pont-Saint-Pierre, etc. A la suite de cette donation, attribuée à l'année 1051 environ et souscrite par Guillaume, évêque d'Évreux, par Guillaume le Conquérant, duc de Normandie, et par Mathilde, sa femme, sont transcrites les donations des premiers bienfaiteurs de l'abbaye : Ernaud, fils de Popeline ; Ernaud, fils du précédent ; Raoul de Conches ; Guillaume de Breteuil, fils du fondateur de l'abbaye ; Ingenulfe, Guillaume, Robert et Wiard, fils de Grenton ; Osmondrfe Waspreia ; Guillaume de Thevray ; Richard Mahiard et Simon de Gouttières ; Raoul de Tournai ; Guillaume de Tournai et Gilbert, son frère ; Raoul de Pommereuil et Roger, son frère ; Robert de Tranchevilliers ; Gilbert, fils de Roger. (Parchemin de 79 centimètres de hauteur sur 52 de largeur) ; – seconde donation de Guillaume, fils d'Osberne et comte de Hereford, en faveur de l'abbaye. Cet acte est souscrit en même temps par Lanfranc, archevêque de Cantorbéry, et par Guillaume, évêque d'Évreux, bien que Lanfranc ne soit monté sur le trône archiépiscopal qu'en 1070 et que la mort de l'évêque d'Évreux Guillaume soit généralement attribuée à l'année 1066, notamment par le Gallia Christiana. Il est accompagné d'une autre charte également sur parchemin dans laquelle on a voulu voir une troisième donation du même Guillaume, fils d'Osberne, mais qui paraît n'être qu'un projet dressé en vue de la rédaction définitive de la donation précédente. La date de celle-ci pourrait être attribuée à l'année 1070, à la condition de prolonger jusqu'à cette année l'existence de Guillaume I, évêque d'Évreux ; – donation à l'abbaye par Amicie, dame de Montfort, pour le repos de l'âme de Guillaume de Breteuil, son frère, d'une rente annuelle de 60 sous d'angevins (s. d., en présence de Roger, frère de la donatrice, évêque élu de Saint-André) ; – confirmation par Robert (II), comte de Leicester, des biens et des droits que l'abbaye possédait dans l'étendue de ses fiefs (s. d., en présence de Gilebert des Minières, sénéchal du comte) ; – confirmation des biens et des privilèges de l'abbaye de Lyre par Robert (II), comte de Leicester (s. d., en présence d'Amicie, sa femme) ; – confirmations par Robert II et par Robert III, comtes de Leicester, des donations faites à l'abbaye par Richard de Bois-Anzeray et par Baudry, fils d'Hoël (s. d.) ; – donation à l'abbaye par Robert (IV), comte de Leicester, du village du Champ-Motteux et de droits d'usage dans la forêt de Breteuil (s. d.) ; – confirmation par Arnaud du Bois (Ernaldus de Bosco) des donations faites à l'abbaye par ses ancêtres ou par leurs vassaux et donation aux religieux de Lyre de ses droits de dîme sur les moulins de Verrières (s. d.) ; – confirmation par Henri II, roi d'Angleterre, des donations faites à l'abbaye tant en France qu'en Angleterre (Westminster, s. d., 1142-1164) ; – vidimus des lettres de sauvegarde accordées à l'abbaye par le dauphin Charles, régent du royaume, et adressées aux capitaines des châteaux de Breteuil et de Conches, etc. : «... Noz amez et féaulx les religieux, abbé et couvent de Nostre Dame de Lire nous ont fait monstrer en complaignant que comme leur moustier avecques la greigneur partie des autres maisons de leur abbaie et leurs biens dedans estans et leurs autres manoirs et grandies hors ovecques les biens dedans estans aient esté ars et gastez par les enemis du royaume et aussi vous ou aucuns de vous avez prins et encores vous efforcez de jour en jour de prendre de leurs biens... Pour lesquelx griefs les diz religieux n'ont de quoi vivre et sont demoures povres, mendians et dispers... » (1359) ; – exemption de tous droits de coutume, de tonlieu, de passage, de pontage, etc., accordée à l'abbaye pour ses biens et ses marchandises par Henri II, roi d'Angleterre (Le Vaudreuil. S. d.) ; – lettres de protection et de sauvegarde accordées à l'abbaye par Henri II, roi d'Angleterre (Caen, Argentan et Léry. S. d.) ; – promulgation par Henri Louvel, bailli de Verneuil, d'un jugement de l'Échiquier de Rouen qui avait confirmé les religieux de Lyre, nonobstant l'opposition de Jean de Saint-Léonard, ancien bailli de Verneuil, dans leur droit de jouir des droits de coutume, de haute et de basse justice une semaine sur dix dans les villes de Breteuil, de Glos, de Lyre et de Pacy (1279) ; – arrêt du Parlement de Paris interprétant et réglementant le droit ci-dessus au point de vue des causes introduites et non terminées dans la semaine réservée à l'abbaye : «... Per arrestum nostre curie dictum fuit quod dicti religion cognitionem causarum in eorum décima septimana inchoalam et non complétant ipsi poterunt quantum ad cause cognitionem solummodo pertinet complere in novem sepùmanis nostris » (1310) ; – copie collationnée (1580) des lettres patentes de Philippe V le Long, vidimant et confirmant les donations faites à l'abbaye par ses fondateurs, notamment celles de Guillaume, fils d'Osberne, et des comtes de Leicester (1320) ; – vidimus d'un mandement de Philippe VI de Valois, adressé « aux gens des Comptes » à Paris, pour leur notifier que l'intention du Roi « n'est mie ne n'a esté que l'abbaye de Lyre en Normendie ne aucuns membres d'icelle soient mis hors de nostre main... ; si vous mandons que ce vous signifiez aus commissaires députez à faire certaine assiette ès parties pardela à nostre frère d'Alençon et à nostre très chier cousin le Roy de Navarre, conte de Évreux... » (1337) ; – copies d'une plainte formulée par les religieux de Lyre contre les sieurs de la Frette et de Basqueville, capitaines de compagnies, qui avaient logé de force dans l'abbaye avec leurs gens d'armes et commis plusieurs excès, ainsi que de l'information par témoins faite à ce sujet par le sénéchal de l'abbaye (1585) ; – sauvegardes accordées à l'abbaye par le baron de Médavy, capitaine de 50 hommes d'armes, bailli d'Alençon et gouverneur de Verneuil, et par le vicomte de Tavannes, « mareschal général des camps et armées catholiques, comandant en Normandie » (1591). Au bas de ses lettres de sauvegarde, le vicomte de Tavannes a ajouté de sa main : « pour l'église et le logis des moynes seullemant » ; – copies d'un arrêt du Parlement de Rouen, du 29 juillet 1652, et d'un arrêt de la Chambre des Comptes, du 12 juillet 1653, ordonnant l'enregistrement, sous la réserve des modifications portées dans lesdits arrêts, des lettres patentes d'avril 1651, qui avaient rendu exécutoire le contrat d'échange passé entre le Roi et le duc de Bouillon du comté d'Évreux et de ses dépendances contre les principautés de Sedan et de Raucourt ; – confirmation par Hugues III d'Amiens, archevêque de Rouen, des biens possédés par l'abbaye dans l'étendue de son diocèse. Cette charte, datée de 1145 et adressée à l'abbé de Lyre Bildier, porte, outre la souscription de l'archevêque, celles de Gautier, abbé de Saint-Wandrille, de Fraterne, abbé de Saint-Ouen, et des dignitaires suivants de l'archevêché et du chapitre : les archidiacres Fulbert, Hugues, Osmond et Geoffroi, le doyen Galeran, le sacriste Nicolas, l'écolâtre (magister scolaris) Laurent, le chantre Gilbert ; – lettres de Gautier de Coutances, archevêque de Rouen, adressées à Raoul de Varneville, évêque de Lisieux, et au clergé de son diocèse, pour leur prescrire de recommander aux fidèles de faire des aumônes aux religieux de Lyre qui se présenteraient dans les églises du diocèse afin de recueillir des offrandes pour reconstruire leur monastère récemment incendié (1188) ; – confirmation par Garin de Cierrey, évêque d'Évreux, des donations faites à l'abbaye par Arnaud du Bois, Gilbert des Essarts, Guillaume de Chanteloup, Eustache de Renneville, Guillaume de Séez-Moulins (s. d., en présence des archidiacres Raoul et Gilles, de Raoul de Conches, de Robert du Bois-Normand et de Chrétien, prêtres, etc., 1193-1201) ; – nomination par Garin de Cierrey, évêque d'Évreux, des vicaires perpétuels présentés par l'abbaye de Lyre pour les églises de Breteuil, de Saint-Denis-du-Béhélan (de Brolioherlant), de Champ-Dominel, de Roman, de Corneuil, de la Vieille-Lyre et de Glos-la-Ferrière (s. d.) ; – vidimus et confirmation (1209) par Luc, évêque d'Évreux, de la charte de Robert IV, comte de Leicester, confirmant à l'abbaye de Lyre les biens et les privilèges qu'elle possédait dans l'étendue de ses fiefs, à la charge de lui fournir le service de deux chevaliers pour sa garde à Breteuil (s. d., vers 1200) ; – confirmation par Luc, évêque d'Évreux, des donations faites à l'abbaye par Roger des Essarts, Guillaume Chevroel et Gilbert Chevroel, son fils, Guillaume Burnel, Guillaume et Gilbert du Chesne, Hubert de Nagel (de Nagelet) Baoul du Bois-Gencelin, Gilbert de Arsiciis, Bichard Laurent, Baoul, Simon et Galeran, ses frères (s. d.) ; – confirmation par le chapitre d'Evreux des biens et des droits de l'abbaye, déjà confirmés par Garin de Cierrey, ancien évêque d'Évreux (1210) ; – déclaration générale des biens et des revenus de l'abbaye de Lyre, fournie au Roi par Jacques Bretel de Gremonville, abbé commendataire (1648. Cahier de 8 feuillets parchemin. Incomplet) ; – mémoire sur les biens, revenus et possessions de l'abbaye (XVIIIe siècle). – (Chapitre premier de l'inventaire général de 1738, en quatre volumes in-folio.).

H438 , XVIIIe siècle , Alençon ; Argentan ; Bacqueville ; Breteuil ; Caën ; Champ-Dominel (Le) ; Champ-Motteux (Le), sis près de Breteuil ; Corneuil ; Evreux (Chanoines, signataires, doyens d') ; Evreux (Grands Chantres d') ; Frétils (Les) ; Glos-la-Ferrière ; Léry ; Lyons-la-Forêt (Abbaye de) ; Marmières ; Neuve-Lyre (La), dite aussi « la Jeune-Lyre » ; Pacy-sur-Eure ; Paris (Parlement de) ; Pont-Saint-Pierre ; Raucourt ; Roman ; Rouen (Parlement de) ; Saint-Denis-du-Béhélan ; Sédan ; Vaudreuil (Le) ; Verneuil-sur-Avre ; Verrières (Les Moulins de), sis proche …) ; Vieille-Lyre (La)  
Contexte :
Ordres religieux d'hommes > Abbaye de Lyre (Ordre de Saint-Benoît)

Grande charte de Lyre, contenant la donation faite à l'abbaye par Guillaume, fils d'Osberne, son fondateur, et par Adeliz, sa femme, de terres, de dîmes et de droits divers à la Vieille-Lyre et à la Neuve-Lyre, à Marnières, aux Fretils, à Breteuil, à Pacy, à Glos, à Pont-Saint-Pierre, etc. A la suite de cette donation, attribuée à l'année 1051 environ et souscrite par Guillaume, évêque d'Évreux, par Guillaume le Conquérant, duc de Normandie, et par Mathilde, sa femme, sont transcrites les donations des premiers bienfaiteurs de l'abbaye : Ernaud, fils de Popeline ; Ernaud, fils du précédent ; Raoul de Conches ; Guillaume de Breteuil, fils du fondateur de l'abbaye ; Ingenulfe, Guillaume, Robert et Wiard, fils de Grenton ; Osmondrfe Waspreia ; Guillaume de Thevray ; Richard Mahiard et Simon de Gouttières ; Raoul de Tournai ; Guillaume de Tournai et Gilbert, son frère ; Raoul de Pommereuil et Roger, son frère ; Robert de Tranchevilliers ; Gilbert, fils de Roger. (Parchemin de 79 centimètres de hauteur sur 52 de largeur) ; – seconde donation de Guillaume, fils d'Osberne et comte de Hereford, en faveur de l'abbaye. Cet acte est souscrit en même temps par Lanfranc, archevêque de Cantorbéry, et par Guillaume, évêque d'Évreux, bien que Lanfranc ne soit monté sur le trône archiépiscopal qu'en 1070 et que la mort de l'évêque d'Évreux Guillaume soit généralement attribuée à l'année 1066, notamment par le Gallia Christiana. Il est accompagné d'une autre charte également sur parchemin dans laquelle on a voulu voir une troisième donation du même Guillaume, fils d'Osberne, mais qui paraît n'être qu'un projet dressé en vue de la rédaction définitive de la donation précédente. La date de celle-ci pourrait être attribuée à l'année 1070, à la condition de prolonger jusqu'à cette année l'existence de Guillaume I, évêque d'Évreux ; – donation à l'abbaye par Amicie, dame de Montfort, pour le repos de l'âme de Guillaume de Breteuil, son frère, d'une rente annuelle de 60 sous d'angevins (s. d., en présence de Roger, frère de la donatrice, évêque élu de Saint-André) ; – confirmation par Robert (II), comte de Leicester, des biens et des droits que l'abbaye possédait dans l'étendue de ses fiefs (s. d., en présence de Gilebert des Minières, sénéchal du comte) ; – confirmation des biens et des privilèges de l'abbaye de Lyre par Robert (II), comte de Leicester (s. d., en présence d'Amicie, sa femme) ; – confirmations par Robert II et par Robert III, comtes de Leicester, des donations faites à l'abbaye par Richard de Bois-Anzeray et par Baudry, fils d'Hoël (s. d.) ; – donation à l'abbaye par Robert (IV), comte de Leicester, du village du Champ-Motteux et de droits d'usage dans la forêt de Breteuil (s. d.) ; – confirmation par Arnaud du Bois (Ernaldus de Bosco) des donations faites à l'abbaye par ses ancêtres ou par leurs vassaux et donation aux religieux de Lyre de ses droits de dîme sur les moulins de Verrières (s. d.) ; – confirmation par Henri II, roi d'Angleterre, des donations faites à l'abbaye tant en France qu'en Angleterre (Westminster, s. d., 1142-1164) ; – vidimus des lettres de sauvegarde accordées à l'abbaye par le dauphin Charles, régent du royaume, et adressées aux capitaines des châteaux de Breteuil et de Conches, etc. : «... Noz amez et féaulx les religieux, abbé et couvent de Nostre Dame de Lire nous ont fait monstrer en complaignant que comme leur moustier avecques la greigneur partie des autres maisons de leur abbaie et leurs biens dedans estans et leurs autres manoirs et grandies hors ovecques les biens dedans estans aient esté ars et gastez par les enemis du royaume et aussi vous ou aucuns de vous avez prins et encores vous efforcez de jour en jour de prendre de leurs biens... Pour lesquelx griefs les diz religieux n'ont de quoi vivre et sont demoures povres, mendians et dispers... » (1359) ; – exemption de tous droits de coutume, de tonlieu, de passage, de pontage, etc., accordée à l'abbaye pour ses biens et ses marchandises par Henri II, roi d'Angleterre (Le Vaudreuil. S. d.) ; – lettres de protection et de sauvegarde accordées à l'abbaye par Henri II, roi d'Angleterre (Caen, Argentan et Léry. S. d.) ; – promulgation par Henri Louvel, bailli de Verneuil, d'un jugement de l'Échiquier de Rouen qui avait confirmé les religieux de Lyre, nonobstant l'opposition de Jean de Saint-Léonard, ancien bailli de Verneuil, dans leur droit de jouir des droits de coutume, de haute et de basse justice une semaine sur dix dans les villes de Breteuil, de Glos, de Lyre et de Pacy (1279) ; – arrêt du Parlement de Paris interprétant et réglementant le droit ci-dessus au point de vue des causes introduites et non terminées dans la semaine réservée à l'abbaye : «... Per arrestum nostre curie dictum fuit quod dicti religion cognitionem causarum in eorum décima septimana inchoalam et non complétant ipsi poterunt quantum ad cause cognitionem solummodo pertinet complere in novem sepùmanis nostris » (1310) ; – copie collationnée (1580) des lettres patentes de Philippe V le Long, vidimant et confirmant les donations faites à l'abbaye par ses fondateurs, notamment celles de Guillaume, fils d'Osberne, et des comtes de Leicester (1320) ; – vidimus d'un mandement de Philippe VI de Valois, adressé « aux gens des Comptes » à Paris, pour leur notifier que l'intention du Roi « n'est mie ne n'a esté que l'abbaye de Lyre en Normendie ne aucuns membres d'icelle soient mis hors de nostre main... ; si vous mandons que ce vous signifiez aus commissaires députez à faire certaine assiette ès parties pardela à nostre frère d'Alençon et à nostre très chier cousin le Roy de Navarre, conte de Évreux... » (1337) ; – copies d'une plainte formulée par les religieux de Lyre contre les sieurs de la Frette et de Basqueville, capitaines de compagnies, qui avaient logé de force dans l'abbaye avec leurs gens d'armes et commis plusieurs excès, ainsi que de l'information par témoins faite à ce sujet par le sénéchal de l'abbaye (1585) ; – sauvegardes accordées à l'abbaye par le baron de Médavy, capitaine de 50 hommes d'armes, bailli d'Alençon et gouverneur de Verneuil, et par le vicomte de Tavannes, « mareschal général des camps et armées catholiques, comandant en Normandie » (1591). Au bas de ses lettres de sauvegarde, le vicomte de Tavannes a ajouté de sa main : « pour l'église et le logis des moynes seullemant » ; – copies d'un arrêt du Parlement de Rouen, du 29 juillet 1652, et d'un arrêt de la Chambre des Comptes, du 12 juillet 1653, ordonnant l'enregistrement, sous la réserve des modifications portées dans lesdits arrêts, des lettres patentes d'avril 1651, qui avaient rendu exécutoire le contrat d'échange passé entre le Roi et le duc de Bouillon du comté d'Évreux et de ses dépendances contre les principautés de Sedan et de Raucourt ; – confirmation par Hugues III d'Amiens, archevêque de Rouen, des biens possédés par l'abbaye dans l'étendue de son diocèse. Cette charte, datée de 1145 et adressée à l'abbé de Lyre Bildier, porte, outre la souscription de l'archevêque, celles de Gautier, abbé de Saint-Wandrille, de Fraterne, abbé de Saint-Ouen, et des dignitaires suivants de l'archevêché et du chapitre : les archidiacres Fulbert, Hugues, Osmond et Geoffroi, le doyen Galeran, le sacriste Nicolas, l'écolâtre (magister scolaris) Laurent, le chantre Gilbert ; – lettres de Gautier de Coutances, archevêque de Rouen, adressées à Raoul de Varneville, évêque de Lisieux, et au clergé de son diocèse, pour leur prescrire de recommander aux fidèles de faire des aumônes aux religieux de Lyre qui se présenteraient dans les églises du diocèse afin de recueillir des offrandes pour reconstruire leur monastère récemment incendié (1188) ; – confirmation par Garin de Cierrey, évêque d'Évreux, des donations faites à l'abbaye par Arnaud du Bois, Gilbert des Essarts, Guillaume de Chanteloup, Eustache de Renneville, Guillaume de Séez-Moulins (s. d., en présence des archidiacres Raoul et Gilles, de Raoul de Conches, de Robert du Bois-Normand et de Chrétien, prêtres, etc., 1193-1201) ; – nomination par Garin de Cierrey, évêque d'Évreux, des vicaires perpétuels présentés par l'abbaye de Lyre pour les églises de Breteuil, de Saint-Denis-du-Béhélan (de Brolioherlant), de Champ-Dominel, de Roman, de Corneuil, de la Vieille-Lyre et de Glos-la-Ferrière (s. d.) ; – vidimus et confirmation (1209) par Luc, évêque d'Évreux, de la charte de Robert IV, comte de Leicester, confirmant à l'abbaye de Lyre les biens et les privilèges qu'elle possédait dans l'étendue de ses fiefs, à la charge de lui fournir le service de deux chevaliers pour sa garde à Breteuil (s. d., vers 1200) ; – confirmation par Luc, évêque d'Évreux, des donations faites à l'abbaye par Roger des Essarts, Guillaume Chevroel et Gilbert Chevroel, son fils, Guillaume Burnel, Guillaume et Gilbert du Chesne, Hubert de Nagel (de Nagelet) Baoul du Bois-Gencelin, Gilbert de Arsiciis, Bichard Laurent, Baoul, Simon et Galeran, ses frères (s. d.) ; – confirmation par le chapitre d'Evreux des biens et des droits de l'abbaye, déjà confirmés par Garin de Cierrey, ancien évêque d'Évreux (1210) ; – déclaration générale des biens et des revenus de l'abbaye de Lyre, fournie au Roi par Jacques Bretel de Gremonville, abbé commendataire (1648. Cahier de 8 feuillets parchemin. Incomplet) ; – mémoire sur les biens, revenus et possessions de l'abbaye (XVIIIe siècle). – (Chapitre premier de l'inventaire général de 1738, en quatre volumes in-folio.).

H438 , XVIIIe siècle , Alençon ; Argentan ; Bacqueville ; Breteuil ; Caën ; Champ-Dominel (Le) ; Champ-Motteux (Le), sis près de Breteuil ; Corneuil ; Evreux (Chanoines, signataires, doyens d') ; Evreux (Grands Chantres d') ; Frétils (Les) ; Glos-la-Ferrière ; Léry ; Lyons-la-Forêt (Abbaye de) ; Marmières ; Neuve-Lyre (La), dite aussi « la Jeune-Lyre » ; Pacy-sur-Eure ; Paris (Parlement de) ; Pont-Saint-Pierre ; Raucourt ; Roman ; Rouen (Parlement de) ; Saint-Denis-du-Béhélan ; Sédan ; Vaudreuil (Le) ; Verneuil-sur-Avre ; Verrières (Les Moulins de), sis proche …) ; Vieille-Lyre (La)  
Contexte :
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Sentences rendues par la Maîtrise des Eaux-et-Forêts, siège de Breteuil, au sujet des frais d'entretien du cours de la rivière de Risle, dans la traverse, en amont et en aval, de la Neuve-Lyre (1400, 1464) ; – notes informes (XVIIIe siècle) analysant des procédures relatives aux moulins de l'abbaye sis sur la Risle (1546-1651). – (Deuxième chapitre de l'inventaire de 1738.).

H439 , 1400-1651 , Breteuil (Forêt de) ; Lyons-la-Forêt (Abbaye de) ; Lyre (Les Moulins de l'abbaye de) ; Neuve-Lyre (La), dite aussi « la Jeune-Lyre » ; Risle (la Rivière de)  
Contexte :
Ordres religieux d'hommes > Abbaye de Lyre (Ordre de Saint-Benoît)

Sentences rendues par la Maîtrise des Eaux-et-Forêts, siège de Breteuil, au sujet des frais d'entretien du cours de la rivière de Risle, dans la traverse, en amont et en aval, de la Neuve-Lyre (1400, 1464) ; – notes informes (XVIIIe siècle) analysant des procédures relatives aux moulins de l'abbaye sis sur la Risle (1546-1651). – (Deuxième chapitre de l'inventaire de 1738.).

H439 , 1400-1651 , Breteuil (Forêt de) ; Lyons-la-Forêt (Abbaye de) ; Lyre (Les Moulins de l'abbaye de) ; Neuve-Lyre (La), dite aussi « la Jeune-Lyre » ; Risle (la Rivière de)  
Contexte :
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Titres, procédures et notes concernant les forges et les moulins de l'abbaye sis à la Neuve-Lyre, à la Vieille-Lyre et à la Barre (moulin et forge de Trisay, moulin de la Chaise, moulin de Houmes, moulin Rouge ou Roger) ; – vidimus et confirmation par Raoul de la Barre, chevalier, de la vente faite par Guillaume de la Barre, son père, aux religieux de Lyre, de sa part du moulin de la Chaise, avec ses dépendances et les droits de mouture en dépendant, pour le prix de 60 livres d'angevins (1220) ; – donation à l'abbaye par Nicolas de Glos, chevalier, d'une rente annuelle de 30 sous qui lui avait été donnée par Alienor de Vitteio, comtesse de Salisbury, sur son moulin de Trungeio, etc. (1229) ; – copie collationnée (1607) d'une transaction passée entre l'abbaye de Lyre et ses tenanciers au sujet de la banalité du moulin Roger, sur la Risle. Les tenanciers de l'abbaye se reconnaissent sujets à la banalité dudit moulin pour tout le blé acheté ou récolté par eux ; les religieux « tournant vers leur pauvreté un œil miséricordieux », les dispensent de certaines réparations auxquelles ils étaient tenus, et remplacent par une redevance en argent l'obligation qui leur incombait d'amener eux-mêmes les meules au moulin (1263). – (Troisième chapitre de l'inventaire de 1738.).

H440 , 1206-1771 , Barre (La) ; Chaise (le Moulin de la), à Lyre ; Lyons-la-Forêt (Abbaye de) ; Lyre (Les Moulins de l'abbaye de) ; Neuve-Lyre (La), dite aussi « la Jeune-Lyre » ; Vieille-Lyre (La)  
Contexte :
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Titres, procédures et notes concernant les forges et les moulins de l'abbaye sis à la Neuve-Lyre, à la Vieille-Lyre et à la Barre (moulin et forge de Trisay, moulin de la Chaise, moulin de Houmes, moulin Rouge ou Roger) ; – vidimus et confirmation par Raoul de la Barre, chevalier, de la vente faite par Guillaume de la Barre, son père, aux religieux de Lyre, de sa part du moulin de la Chaise, avec ses dépendances et les droits de mouture en dépendant, pour le prix de 60 livres d'angevins (1220) ; – donation à l'abbaye par Nicolas de Glos, chevalier, d'une rente annuelle de 30 sous qui lui avait été donnée par Alienor de Vitteio, comtesse de Salisbury, sur son moulin de Trungeio, etc. (1229) ; – copie collationnée (1607) d'une transaction passée entre l'abbaye de Lyre et ses tenanciers au sujet de la banalité du moulin Roger, sur la Risle. Les tenanciers de l'abbaye se reconnaissent sujets à la banalité dudit moulin pour tout le blé acheté ou récolté par eux ; les religieux « tournant vers leur pauvreté un œil miséricordieux », les dispensent de certaines réparations auxquelles ils étaient tenus, et remplacent par une redevance en argent l'obligation qui leur incombait d'amener eux-mêmes les meules au moulin (1263). – (Troisième chapitre de l'inventaire de 1738.).

H440 , 1206-1771 , Barre (La) ; Chaise (le Moulin de la), à Lyre ; Lyons-la-Forêt (Abbaye de) ; Lyre (Les Moulins de l'abbaye de) ; Neuve-Lyre (La), dite aussi « la Jeune-Lyre » ; Vieille-Lyre (La)  
Contexte :
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Bois de l'abbaye.

H441 , 1779-1784 , Lyons-la-Forêt (Abbaye de) ; Neuve-Lyre (La), dite aussi « la Jeune-Lyre »  

Nominations par François de Narbonne, évêque d'Évreux et abbé commendataire de Lyre, de Charles des Authieux et d'Etienne Le Métayer, en qualité de gardes des chasses, pêches et bois de l'abbaye (1779) ; — « état par bordereau des dépenses faites dans les huit coupes des bois de l'abbaye de Lyre, qui ont été recepées et repiquées » du 3 avril au 3 mai 1784.

Contexte :
Ordres religieux d'hommes > Abbaye de Lyre (Ordre de Saint-Benoît)

Bois de l'abbaye.

H441 , 1779-1784 , Lyons-la-Forêt (Abbaye de) ; Neuve-Lyre (La), dite aussi « la Jeune-Lyre »  

Nominations par François de Narbonne, évêque d'Évreux et abbé commendataire de Lyre, de Charles des Authieux et d'Etienne Le Métayer, en qualité de gardes des chasses, pêches et bois de l'abbaye (1779) ; — « état par bordereau des dépenses faites dans les huit coupes des bois de l'abbaye de Lyre, qui ont été recepées et repiquées » du 3 avril au 3 mai 1784.

Contexte :
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Bois de l'abbaye.

H442 , 1236-1786 , Bourgeraie (La), lieu-dit sise en la forêt de Conches, à La Vieille-Lyre ; Conches ; Conches (Forêt de) ; Lyons-la-Forêt (Abbaye de) ; Neuve-Lyre (La), dite aussi « la Jeune-Lyre » ; Trisay (village de)  

Cession à l'abbaye par Robert de Courtenay, bouteillier de France et seigneur de Conches, avec le consentement de Mathilde, sa femme, et de Pierre, son fils aîné, de cent acres de sa forêt de Conches, au lieu dit la Bourgeraie, en échange du droit d'usage que les religieux possédaient ; et de divers droits de coutume dans la même forêt. Le donateur déclare se réserver le droit de chasse des gros animaux sur les cent acres concédés par lui : « ita tamen quod in dictis centum acris retinui la chace ad omne animal grossurn » (Conches. Décembre 1236) ; — donation à l'abbaye par Robert de Houcemaigne, chevalier, du droit de fouage qu'il possédait sur la partie de la forêt de Conches cédée aux religieux de Lyre par Robert de Courtenay, en vertu de l'acte ci-dessus (1239) ; — copie collationnée du procès-verbal d'adjudication de la coupe des bois de la Bourgeraie, attenant à la forêt royale de Conches, paroisse de la Vieille-Lyre, et appartenant à l'abbaye, à Guillaume Bucaille, maître des grosses forges de Lyre, demeurant à Trisay, pour le prix de 55 livres l'arpent (1610). — (Quatrième chapitre, article 3, de l'inventaire de 1738.).

Contexte :
Ordres religieux d'hommes > Abbaye de Lyre (Ordre de Saint-Benoît)

Bois de l'abbaye.

H442 , 1236-1786 , Bourgeraie (La), lieu-dit sise en la forêt de Conches, à La Vieille-Lyre ; Conches ; Conches (Forêt de) ; Lyons-la-Forêt (Abbaye de) ; Neuve-Lyre (La), dite aussi « la Jeune-Lyre » ; Trisay (village de)  

Cession à l'abbaye par Robert de Courtenay, bouteillier de France et seigneur de Conches, avec le consentement de Mathilde, sa femme, et de Pierre, son fils aîné, de cent acres de sa forêt de Conches, au lieu dit la Bourgeraie, en échange du droit d'usage que les religieux possédaient ; et de divers droits de coutume dans la même forêt. Le donateur déclare se réserver le droit de chasse des gros animaux sur les cent acres concédés par lui : « ita tamen quod in dictis centum acris retinui la chace ad omne animal grossurn » (Conches. Décembre 1236) ; — donation à l'abbaye par Robert de Houcemaigne, chevalier, du droit de fouage qu'il possédait sur la partie de la forêt de Conches cédée aux religieux de Lyre par Robert de Courtenay, en vertu de l'acte ci-dessus (1239) ; — copie collationnée du procès-verbal d'adjudication de la coupe des bois de la Bourgeraie, attenant à la forêt royale de Conches, paroisse de la Vieille-Lyre, et appartenant à l'abbaye, à Guillaume Bucaille, maître des grosses forges de Lyre, demeurant à Trisay, pour le prix de 55 livres l'arpent (1610). — (Quatrième chapitre, article 3, de l'inventaire de 1738.).

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Bois de l'abbaye.

H443 , 1295-1381 , Breteuil (Forêt de) ; Haye-de-Lyre (Bois de la), en forêt de Breteuil ; Lyons-la-Forêt (Abbaye de) ; Neuve-Lyre (La), dite aussi « la Jeune-Lyre » ; Pont-de-l'Arche (Vicomté de)  

Reconnaissance par Nicole Le Tourain, châtelain de Breteuil, des droits de l'abbaye de Lyre sur les bois situés près de la maladrerie de Lyre « sus les fossez qui sont jouste les clos de la tieullerie aus malades d'icelui lieu, si comme eus se pourportent jusqu'au clos aus diz malades ». Le châtelain de Breteuil avait fait arrêter les gens qui coupaient ces bois pour le compte des religieux, prétendant que ceux-ci n'y avaient aucun droit. Il reconnaît que l'enquête à laquelle il a procédé a démontré le contraire (1295) ; — mandement de Charles IV le Bel adressé à Odard « de Crozo », maître de ses forêts, pour lui prescrire d'enlever les bornes qu'il avait fait poser dans le bois de la Haye-de-Lyre, appartenant aux religieux, sans le consentement et au préjudice de ces derniers (Châteauneuf-sur-Loire, 2 septembre 1325) ; — mandement de Jean, fils aîné du roi de France, duc de Normandie, comte d'Anjou et du Maine, adressé aux maîtres de ses forêts, pour leur prescrire de laisser jouir librement les religieux de Lyre de leur bois de la Haye-de-Lyre après avoir fait constater leurs droits par enquête (1337) ; — mandements de Charles VI, roi de France, adressés à Robert Assire, son trésorier, et au vicomte de Pont-de-l'Arche, pour leur prescrire de maintenir les religieux de Lyre dans la jouissance de leurs droits sur la forêt de Breteuil et sur les bois de la Haye-de-Lyre, après vérification faite de leurs titres et privilèges, et après avoir fait mesurer et borner la partie de ces bois qui serait reconnue leur appartenir. Ce mandement rappelle que « les diz religieux, durant le temps de noz guerres et pour l'empeschement des ennemis de nostre royaume, mesmement que le pais a esté longuement en l'obéissance du Roy de Navarre, duquel les diz religieux estaient et sont exemps,... N'ont peu bonnement joir de leurs dictes franchises, libertez et usages, comme anciennement avoient acoustumé... » (3 avril 1380, a. s., et 15 mai 1381. Le premier de ces deux mandements, conçus dans des termes à peu près semblables, est émané des Requêtes de l'Hôtel ; le second, du Conseil du Roi. ) — (Quatrième chapitre, article 5, de l'inventaire de 1738.).

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H443 , 1295-1381 , Breteuil (Forêt de) ; Haye-de-Lyre (Bois de la), en forêt de Breteuil ; Lyons-la-Forêt (Abbaye de) ; Neuve-Lyre (La), dite aussi « la Jeune-Lyre » ; Pont-de-l'Arche (Vicomté de)  

Reconnaissance par Nicole Le Tourain, châtelain de Breteuil, des droits de l'abbaye de Lyre sur les bois situés près de la maladrerie de Lyre « sus les fossez qui sont jouste les clos de la tieullerie aus malades d'icelui lieu, si comme eus se pourportent jusqu'au clos aus diz malades ». Le châtelain de Breteuil avait fait arrêter les gens qui coupaient ces bois pour le compte des religieux, prétendant que ceux-ci n'y avaient aucun droit. Il reconnaît que l'enquête à laquelle il a procédé a démontré le contraire (1295) ; — mandement de Charles IV le Bel adressé à Odard « de Crozo », maître de ses forêts, pour lui prescrire d'enlever les bornes qu'il avait fait poser dans le bois de la Haye-de-Lyre, appartenant aux religieux, sans le consentement et au préjudice de ces derniers (Châteauneuf-sur-Loire, 2 septembre 1325) ; — mandement de Jean, fils aîné du roi de France, duc de Normandie, comte d'Anjou et du Maine, adressé aux maîtres de ses forêts, pour leur prescrire de laisser jouir librement les religieux de Lyre de leur bois de la Haye-de-Lyre après avoir fait constater leurs droits par enquête (1337) ; — mandements de Charles VI, roi de France, adressés à Robert Assire, son trésorier, et au vicomte de Pont-de-l'Arche, pour leur prescrire de maintenir les religieux de Lyre dans la jouissance de leurs droits sur la forêt de Breteuil et sur les bois de la Haye-de-Lyre, après vérification faite de leurs titres et privilèges, et après avoir fait mesurer et borner la partie de ces bois qui serait reconnue leur appartenir. Ce mandement rappelle que « les diz religieux, durant le temps de noz guerres et pour l'empeschement des ennemis de nostre royaume, mesmement que le pais a esté longuement en l'obéissance du Roy de Navarre, duquel les diz religieux estaient et sont exemps,... N'ont peu bonnement joir de leurs dictes franchises, libertez et usages, comme anciennement avoient acoustumé... » (3 avril 1380, a. s., et 15 mai 1381. Le premier de ces deux mandements, conçus dans des termes à peu près semblables, est émané des Requêtes de l'Hôtel ; le second, du Conseil du Roi. ) — (Quatrième chapitre, article 5, de l'inventaire de 1738.).

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Bois de l'abbaye.

H444 , 1375-1540 , Breteuil (Forêt de) ; Lyons-la-Forêt (Abbaye de) ; Neuve-Lyre (La), dite aussi « la Jeune-Lyre »  

Copies informes (XVIe siècle) des ordonnances et mandements des maîtres et enquêteurs des Eaux-et-Forêts en Normandie, etc., des années 1375, 1397, 1401, 1402, 1412, 1415, 1450 à 1453, 1460, 1462, 1467, 1483, 1487, 1492, 1499, 1500 et 1540, maintenant les habitants de la Vieille-Lyre et de la Jeune-Lyre dans la jouissance de leurs franchises, libertés, coutumes et usages dans la forêt de Breteuil. Plusieurs de ces mandements reproduisent un arrêt de l'Échiquier des Eaux-et-Forêts de Normandie, de 1396, qui énumère et détermine les droits des usagers.

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Bois de l'abbaye.

H444 , 1375-1540 , Breteuil (Forêt de) ; Lyons-la-Forêt (Abbaye de) ; Neuve-Lyre (La), dite aussi « la Jeune-Lyre »  

Copies informes (XVIe siècle) des ordonnances et mandements des maîtres et enquêteurs des Eaux-et-Forêts en Normandie, etc., des années 1375, 1397, 1401, 1402, 1412, 1415, 1450 à 1453, 1460, 1462, 1467, 1483, 1487, 1492, 1499, 1500 et 1540, maintenant les habitants de la Vieille-Lyre et de la Jeune-Lyre dans la jouissance de leurs franchises, libertés, coutumes et usages dans la forêt de Breteuil. Plusieurs de ces mandements reproduisent un arrêt de l'Échiquier des Eaux-et-Forêts de Normandie, de 1396, qui énumère et détermine les droits des usagers.

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H445 , 1468-1535 , Boispetit (lieu-dit sis en forêt de Breteuil) ; Breteuil (Vicomté de) ; Conches (Vicomté de) ; Evreux (Ville) ; Longboël (les forêts de) ; Lyons-la-Forêt (Abbaye de) ; Mérey (Forêt de)  

Copie collationnée (1533) d'une requête adressée par les religieux de Lyre à la Chambre des Comptes, à Paris, à l'effet d'obtenir des extraits des comptes des vicomtes de Bouen, d'Évreux, de Conches et de Breteuil, pour établir leur droit « aux dixmes des deniers sortissans des exploictz et amendes des forestz de Brethueil, Longbouel, Merey et Boispetit ». Extraits délivrés en conséquence de cette requête (1468-1482) ; — analyse et extraits informes (XVIIIe siècle) d'un procès-verbal dressé au mois de juillet 1535 par André Sanguin, lieutenant-général du grand-maître général réformateur des Eaux-et-Forêts du royaume de France, commissaire député pour l'exécution de l'arrêt du 14 mai 1535, au sujet des droits d'usage de l'abbaye dans les forêts de Breteuil et de Conches, etc. : «... Ledit sieur commissaire se transporta à l'abbaye de Lyre et fut mené au chapitre où les religieux ayant été assemblés, il fit description de leurs noms et surnoms, y ayant seize religieux prêtres et six novices, tous presens ; et en outre fut dit qu'il y en avait sept autres religieux absens aux bénéfices de ladite abbaye quy alloient et venoient ; qu'il y avoit un profex de ladite abbaye étudiant à Paris aux dépens d'icelle ; que depuis le decedz du sieur cardinal de Prie, leur abbé, il étoit mort huit religieux, et que leur abbé, alors cardinal et évêque de Lisieux, leur avoit dit qu'il avoit intention d'y en mettre jusqu'au nombre de quarante. A l'égard des serviteurs et domestiques de ladite abbaye, la déclaration en ayant été fournie, le nombre se trouva de beaucoup plus fort que celuy des religieux, de quoy l'avocat du Roy se recria, disant que l'on ne devoit leur bailler aucun bois ny bétail, protestant de faire reformer ledit nombre de serviteurs en tems et lieu... ». — (Quatrième chapitre, article 5, n° 10, de l'inventaire de 1738.).

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