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Droits du chapitre dans la forêt de Bacqueville.
Arrêt de la chambre de réformation des Eaux-et-Forêts de Normandie qui ordonne de délivrer aux doyens, chanoines et chapitre de Notre-Dame d'Écouis « jusques à la concurrence de quatre-vingtz-douze chartées de bois seullement » chaque année, à prendre au buisson de Bacqueville (23 janvier 1534). L'arrêt vise les lettres de Philippe le Bel, de l'année 1310 « par lesquelles ledit seigneur donnait auxdits chanoine et chappitre quarante-quatre charretées de bois de chaufage, à trois chevaux chacune charretée prinse audict buisson de Bacqueville, oultre cent charretées de bois à eux donnez par le deffunct sieur de Marigny, leur fondateur » ; – mandements des grands-maîtres des Eaux et Forêts de Normandie ordonnant de délivrer aux chanoines d'Écouis 52 cordes de bois pour leur chauffage (XVIIe siècle) ; – requête adressée par le chapitre à M. de Monbas, conseiller du Roi, grand-maître ancien aux eaux et forêts de France au département de Normandie (1656). Le chapitre expose que « dès l'année 1310 les roys Philippes-le-Bel et depuis Louys Hutlin et Charles VIII, roys de France, pour augmenter la fondation de l'esglise dudit Escouis faicte par Enguerrand de Marigny, comte de Longueville, avaient donné et octroyé droictz de chaufaige à ladite esglise en la forêt et buysson de Basqueville jusques au nombre de sept-vingt-quatre charetées de bois, tirée chacune à 3 chevaux, à la charge par lesdits chanoines de dire et célébrer 16 obits par chacun an ». 11 demande la délivrance des 52 cordes de bois auxquelles ce droit de chauffage a été réduit ; – certificat constatant « que de tout temps messieurs du chapitre d'Écouis célèbrent annuellement quatre obits solempnels pour le Roy, qui se disent le mercredi des Quatre-Temps, lors desquels l'on sonne les grosses cloches et y a en ladite église des ornementz de velours noir enrichis en fleurs de lys d'or qui servent pour ledit effect et de plus il se diet et célèbre en ladite église deulx messes chacune sepmayne, le vendredi et le samedi, par un de messieurs les chanoynes, que l'on nomme les messes de la Reyneet du Daulphin » (1658) ; –« inventaire des tiltres et pièces concernantes le chaufage que le chapitre d'Escouys a droit de prendre annuellement au buisson de Baqueville. ».
Bacqueville.
Copie des lettres patentes de Charles VI, roi de France, maintenant les habitants de Bacqueville dans leurs droits d'usage dans la forêt de Bacqueville, qui leur avaient été concédés « par feu dame Maheu de Vaudemont » (1407) ; pièces de procédures pour les religieux de Mortemer contre le curé de Bacqueville et contre Pierre Le Roy, écuyer, seigneur de Bacqueville, au sujet de leurs droits et possessions dans ladite paroisse (1530-1543).
Pièces de procédures, ajournements, appointements et sentences interlocutoires rendues ou produites devant les juridictions d'Andely, de Bacqueville et de Gisors dans les causes pendantes entre divers particuliers et les religieux de Mortemer poursuivant le recouvrement d'arrérages de rentes dues à l'abbaye, etc. (XVe-XVIe siècles).
Pièces de procédures, ajournements, appointements et sentences interlocutoires rendues ou produites devant les juridictions d'Andely, de Bacqueville et de Gisors dans les causes pendantes entre divers particuliers et les religieux de Mortemer poursuivant le recouvrement d'arrérages de rentes dues à l'abbaye, etc. (XVe-XVIe siècles).
« Déclarations des héritages et rentes appartenant au trésor et fabrique de l'église de Monsieur Saint-Pierre de Cressenville » (1639) : « ladite église est fort petite pour si grand nombre des paroissiens d'icelle et il convient en bref l'eslargir et agrandir ainsy qu'il a esté deslibéré par plusieurs années poury recevoir lesdits paroissiens qui aux bonnes festes ne peuvent tous entrer en ladite église, y en ayant une partye qui demeurent au porche et cimilière d'icelle » ; – aveu rendu par la fabrique à Charlotte Roussel, veuve de Pierre-Nicolas de Godefroy, dame et patronne de Cressenville, La Poterie, Bacqueville et autres lieux, pour des terres relevant de la seigneurie de Cressenville (1727.).
Confrérie de Saint-Martin.
Aveu rendu par la confrérie à Adrien-Robert de Frémont, marquis de Charleval et de Rozay, etc., pour une vergée de terre située au triège des Malicornes et relevant de la seigneurie de Bacqueville.
Bazincourt.
Aveu rendu par les Ursulines à Henri Martel, chevalier, seigneur de Bacqueville, grand maître de la garde-robe et premier chambellan de son altesse Royale, au nom et comme ayant épousé Catherine de Guillebert, veuve de Jacques de Manneville, chevalier, seigneur de Manneville et de Bazincourt, pour des terres sises à Bazincourt et relevant de la seigneurie dudit lieu (1642).
Bacqueville.
Confirmation par Jean de Meulent, chanoine de Rouen, de la donation faite à l'abbaye de Fontaine-Guérard par feu Guillaume de Meulent, chevalier, son frère, d'une rente de 20 sous tournois assignée sur la forêt de Bacqueville et payable par Richard de Grainville, chevalier (1274) ; affirmation produite devant la vicomte de Douville, à la requête des religieuses de Fontaine-Guérard, créancières d'une rente de 4 livres 10 sous sur le moulin de Bacqueville appartenant à Girault de Chaussin, sieur de Bacqueville, par Tristan de Lancelevée, fermier dudit moulin, constatant que le prix de fermage dû par lui audit Girault de Chaussin était de deux boisseaux de blé par semaine (1618).
Corbie.
Aveu rendu par les religieuses de la congrégation à Claude d'Arcona, veuve de Charles de Tilly, chevalier, seigneur marquis de Blaru, etc., « capitaine des chasses et plaisirs de Sa Majesté en touttes ses forestz de Vernon, Andely, Bacqueville, Gasny, bois, buissons et garennes en dépendant », pour une acre de terre située à Corbie triège de la Galvardine et relevant de la seigneurie dudit lieu.
Bacqueville.
Ventes à l'abbaye de terres et de rentes situées ou assignées à Bacqueville par Geoffroi des Crèches et Alice, sa femme (1270), Pierre Graffart (1272), Guillaume et Lambert Le Picart (1316), Hue Le Boucher et sa femme (1319), Guillaume Bertin (1413).
Aveux rendus par la fabrique au marquis de Roncherolles (1717), à René-Nicolas-Charles-Augustin de Maupeou (1747), à Bonne Le Roger, comtesse de Bacqueville, veuve de Jean-Louis de Faulcon (1675), à Adrien-Robert de Fremau, marquis de Charleval et de Rosay (1750) et à François Ruellou, official de Rouen, seigneur de Cuverville (1773), pour des terres relevant du marquisat de Roncherolles et des seigneuries de Bacqueville et de Cuverville ; – déclarations des nouveaux acquêts de la fabrique ; – sentence du bailliage d'Andely condamnant Jean Besnier à payer à la fabrique une rente annuelle de 20 sous tournois en représentation de deux boisseaux de bled aumônes par Jeanne Bachelet (1578).
Donations de terres à la fabrique par Marin Le Vavasseur, ancien curé du Thuit (1590), Jacob Mallingre et Jean Le Fèvre, vicaire du Thuit (1679) ; – baux à ferme des terres de la fabrique, situées à Bacqueville, à Herqueville, à Connelles, à Daubeuf, à Houville et à Cuverville ; –« état et inventaire des titres et papiers appartenant à la fabrique de Saint-Martin du Thuit », dressé en 1736.
Gaillardbois (terres de Brémulle, etc.).
Quittances de payement des rentes en blé et en avoine dues par le prieuré de Charleval (Nojeon-sur-Andelle), et par le curé de Touffreville aux chanoines d'Écouis et assignées sur la ferme de la Mésangère (1506-1523) ; pièces de procédures entre l'abbaye de Mortemer, d'une part, le seigneur de Villers, les curés de Villerets, de Puchay et de Bacqueville, d'autres parts, au sujet des terres et des dîmes de Brémulle (XVIe siècle) ; procès-verbal d'adjudication à Nicolas Fatin d'Auricher de 40 acres une vergée de terre sises à Bouville, aliénées par l'abbaye pour le prix principalde 1908 livres (1569) ; procès-verbaux de bornage de deux pièces de terres dépendant de la ferme de Brémulle, trièges du Merisier, de la Justice et des Marettes (l750).
Aveux rendus par la fabrique à noble dame Rachel d'Estin, dame de la terre et seigneurie de Villerets, veuve d'Alphonse de Civille (1655), à François de Civille, chevalier, seigneur et patron de Villerets, du fief d'Orcher et de la vavassorerie des champs, sis à Villerets (1676), à Adrien-Robert de Fremont, marquis de Charleval et de Rosay, seigneur de Villerets, Bacqueville, etc.. (1762), et à Michel-Dorothé de Roncherolles, marquis de Pont-Saint-Pierre, baron haut justicier d'Écouis, premier baron de Normandie, etc. (1763), pour des terres relevant de la seigneurie de Villerets, du fief d'Orcher et de la baronnie d'Écouis.
Douville, etc.
Donation à l'abbaye par Étienne de Longchamp et Alix, sa femme, d'un essart appelé l'Essart-Gondouin, attenant à l'aunaie située près de l'abbaye et de la dîme du pain de la maison des donateurs à Douville (s. d. Commencement du XIIIe siècle) ; confirmation de la donation précédente par Baudri de Longchamp, chevalier, fils des donateurs. Baudri de Longchamp confirme en outre la donation faite à l'abbaye par Geoffroi Boudart d'une pièce de terre située entre Amfreville et Douville (1213) ; vente à l'abbaye par Guillaume de Roboreto et Aceline, sa femme, d'une rente foncière de 5 sous tournois pour le prix de 50 sous (1238) ; titres d'une rente de 4 livres 10 sous assignée au profit de l'abbaye sur le moulin à blé de Douville appartenant en 1623 à Giraud du Chaussis, écuyer, sieur de Bacqueville (1576-1726) ; échange de deux acres de terre sises à Marcouville et à Douville entre les religieuses de Fontaine-Guérard, d'une part, et Charlotte de Champluisant, veuve de Philippe de Gaillardbois, chevalier, seigneur de Marcouville, d'autre part (1606) ; vente à l'abbaye par les habitants de la paroisse de Douville, d'« une portion de terre excroi-sante tant en hayes, buissons et boys d'aunette, nommée le Petit-Becquet », sise à Douville, contenant trois acres une vergée et demie et faisant partie des terres communes de la paroisse, moyennant le prix principal de 405 livres tournois (1639) ; « mémoire instructif pour les dames abbesse et relligieuses de l'abbaye Notre-Dame de Fontaine-Guérard et les habitans de la paroisse de Douville, propriétaires en commun des communes pastures de ladite parroisse, contre le sieur Saint-Ottin, gendre de feu Jehan Giffart, qui se veut injustement attribuer et usurper deux petites pièces desdittes communes plantées en bois » (1658) ; contrats d'acquisitions et états de contenance des terres appartenant à l'abbaye dans la paroisse de Douville (XVIIe-XVIIIe siècles).