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Ordonnances des maîtres des Eaux et Forêts, prescrivant de laisser jouir les religieux de Mortemer des droits, usages et privilèges qui leur appartenaient dans les forêts de Lyons, Vernon, Andely et Bacqueville et qui avaient été confirmés par le roi Charles IV Le Bel en 1322 et par Jean, duc de Normandie, en 1349 (1398-1492) ; – mandement pour la délivrance aux religieux de Mortemer de douze chênes de la forêt de Lyons, « ny des pires, ny des meilleurs », pour être employés aux réparations de leur maison et de leur église (1555) ; – id., de trente-trois cordes de bois de la forêt de Lyons pour le chauffage de l'abbaye (1680).
Bois de l'abbaye.
Reconnaissance par Nicole Le Tourain, châtelain de Breteuil, des droits de l'abbaye de Lyre sur les bois situés près de la maladrerie de Lyre « sus les fossez qui sont jouste les clos de la tieullerie aus malades d'icelui lieu, si comme eus se pourportent jusqu'au clos aus diz malades ». Le châtelain de Breteuil avait fait arrêter les gens qui coupaient ces bois pour le compte des religieux, prétendant que ceux-ci n'y avaient aucun droit. Il reconnaît que l'enquête à laquelle il a procédé a démontré le contraire (1295) ; mandement de Charles IV le Bel adressé à Odard « de Crozo », maître de ses forêts, pour lui prescrire d'enlever les bornes qu'il avait fait poser dans le bois de la Haye-de-Lyre, appartenant aux religieux, sans le consentement et au préjudice de ces derniers (Châteauneuf-sur-Loire, 2 septembre 1325) ; mandement de Jean, fils aîné du roi de France, duc de Normandie, comte d'Anjou et du Maine, adressé aux maîtres de ses forêts, pour leur prescrire de laisser jouir librement les religieux de Lyre de leur bois de la Haye-de-Lyre après avoir fait constater leurs droits par enquête (1337) ; mandements de Charles VI, roi de France, adressés à Robert Assire, son trésorier, et au vicomte de Pont-de-l'Arche, pour leur prescrire de maintenir les religieux de Lyre dans la jouissance de leurs droits sur la forêt de Breteuil et sur les bois de la Haye-de-Lyre, après vérification faite de leurs titres et privilèges, et après avoir fait mesurer et borner la partie de ces bois qui serait reconnue leur appartenir. Ce mandement rappelle que « les diz religieux, durant le temps de noz guerres et pour l'empeschement des ennemis de nostre royaume, mesmement que le pais a esté longuement en l'obéissance du Roy de Navarre, duquel les diz religieux estaient et sont exemps,... N'ont peu bonnement joir de leurs dictes franchises, libertez et usages, comme anciennement avoient acoustumé... » (3 avril 1380, a. s., et 15 mai 1381. Le premier de ces deux mandements, conçus dans des termes à peu près semblables, est émané des Requêtes de l'Hôtel ; le second, du Conseil du Roi. ) (Quatrième chapitre, article 5, de l'inventaire de 1738.).
Courcelles, Port-Mort, forêt d'Andely (bois du Breuil).
Vidimus du privilège concédé par Jean, duc de Normandie, à Pierre de Courcelles, écuyer, maître de la garde de Neuville en la forêt d'Orléans, et à ses successeurs dans la seigneurie de Courcelles, pour « le pasnage et pasturage en nostre forest d'Andeli jusques au nombre de vint bestes, buefs, vaches ou pors tant seulement, en la fourme et manière que les religieux de Beaubec et de Mortemer, le maistre et les frères de la maison Dieu d'Andeli et Jehan de Villers les ont et ont acoustumé à avoir en nostre dicte forest... » (1348) ; mandement adressé par Henri VI, roi de France et d'Angleterre, aux gens des Comptes à Paris pour leur prescrire d'examiner attentivement l'information faite par le vicomte de Gisors sur les privilèges appartenant aux religieux de Beaubec dans la forêt d'Andely, à cause de leur fief de Courcelles, et de les maintenir, s'il y avait lieu, dans la jouissance de leurs droits : « les dis religieux avoient droit d'avoir et prendre en nostre forest d'Andeli les coustumes et libertez qui ensuivent : c'est assavoir, boys pour édiffier et ardoir ou dit manoir, eschallas et paccans, closture pour le cloz et vignes appartenant à icellui manoir, et pardessus ce les diz eschallas à l'usage de leurs autres vignes appartenant à leur dite église, à estre prins par la livrée du verdier sans riens aliéner, avec pasturage à toutes leurs bestes d'icelui manoir, réservé la chièvre, pennage pour leurs porcs et feugaige, droit de passer et rapasser leurs dictes bestes par les deffens et hayes nommés le Breuil pour passer, mener et ramener, sans arrester, par leurs hommes et serviteurs pour pasturer en la forest coustumière... » (Paris, 2 septembre 1433) ; lettres-patentes de Charles IX contenant donation à la Chartreuse du bois du Breuil : «... Pour la singulière dévotion que Nous avons au couvent de Nostre Dame de Bonne Espérance, de l'ordre Chartreuse, fondé et érigé de nouveau près Gaillon par nostre très cher et amé cousin le cardinal de Bourbon... Avons donné aux religieux, prieur et couvent dudit lieu une pièce de boys taillis assise en nostre forest d'Andely, appellée le deffend du Breul, faisant portion de la garde dudit Breul, contenant cinq cens trente deux arpens, enclose et environnée de fossez et ayant ung fossé passant au travers icelle pièce se bournant d'un costé et d'un bout sur les terres labourables des villaiges de Courcelles et Bouaffle, d'aultre costé les fossez qui sont entre ledict deffend et ladicte forest et d'aultre bout, en pointe, vers Pormor ; planté en chesne, haistre, couldre, charme et aultre boys, dont le plus vieil est de dix-sept et dix-huit ans... ; dudict boys et vente d'icelluy nous est revenu à nostre recepte puis et durant les derniers dix ans la somme de neuf cens soixante et quatre livres cinq sols parisis qui reviennent à douze cens livres tournois, qui est six vingtz livres tournois par chacun an... » (Saint-Germain-en-Laye, janvier 1574) ; lettre adressée par M. de Bouville à dom Maurice, coadjuteur de la Chartreuse : « Il me paraît fort juste, Monsieur, que votre garde du Breuil soit exempt des corvées ; mais vous n'ignorés pas que vous en avés deux et que celuy dont il s'agit est en outre meneur et vat par conséquent souvent à Paris ; cela fait des absences plus considérables que celles de racommoder les chemains de sa paroisse... » (s. d.) ; « plan du bois du Bray, contenant 531 arpents 40 perches, à raison de 22 pieds pour perche, par Delaunay, arpenteur des forest du Roy, en 1756 » ; aveu « du bois du Breuil, connu actuellement sous le nom de bois du Bray, contenant cinq cents trente-deux arpens », rendu par les Chartreux à Jean-Marie de Bourbon, duc de Penthièvre, à cause de sa vicomté, bailliage et châtellenie d'Andely, un des membres de son. Duché de Gisors (1787) ; plan de la forêt d'Andely, contenant 2,683 arpens, avec le cours de la Seine depuis le Petit-Andely jusqu'à Pressagny-l'Orgueilleux et les villages environnant la forêt (XVIIIe siècle).