Toutes les ressources Bisy, près Vernon 12 résultats (23ms)
Titres d'une rente de 28 livres constituée en 1723 au profit des Cordeliers de Vernon sur Charles Dupré par Charles de Tilly, marquis de Blaru, « voulant exécuter les dernières volontés de feu messire Jacques de Tilly, son oncle », pour la célébration à perpétuité d'une messe basse tous les mercredis.
Vernon.
Reconnaissance au profit de l'abbaye par François Planche, curé de Saint-Marcel, et les autres tenanciers de six quartiers de vigne situés à Vernon, paroisse Sainte-Geneviève, hameau de Bizy, triège des Fangeux, d'une rente de trois cotrets de vin assignée sur ladite vigne.
Saint-Marcel.
Baux à ferme du manoir et des terres de la seigneurie de Saint-Marcel, s'étendant sur les paroisses de Saint-Marcel, Vernon, Saint-Just, Saint-Aubin-sur-Gaillon, Tourny, les Andelys, Harcourt, Bizy, ainsi que des dîmes de la paroisse de Saint-Marcel, passés par l'abbaye pour le prix annuel de 10 livres tournois en 1564, de 16 écus sol et 40 sous tournois en 1596, de 55 livres en 1604, de 450 livres et 20 muids de vin en 1263, de 850 livres en 1631 et en 1667, de 820 livres en 1680, et de 780 livres en 1691, outre les charges imposées aux fermiers et les réserves stipulées au profit des abbés de Bernay ; lettres de censures ecclésiastiques accordées à l'abbé de Bernay par M. de Beaumesnil, vicaire général de l'évêque d'Évreux contre les détenteurs « des filtres et enseignements concernans le bien et revenu de l'abbaye de Bernay et entre autres des contractz, fieffés, sentences et condamnations de justice des droitz de rentes seigneurialles et fontières de la terre et seigneurye de Saint-Marcel despendant de ladite abbaye (1654) » ; notes et correspondances au sujet de la taxe des pauvres imposée dans la paroisse de Saint-Marcel en 1741 et de la part afférente à l'abbé de Bernay.
Vernon, Bizy, etc.
Lettres du roi Louis IX dispensant les religieux de l'abbaye de la Sainte-Trinité-du-Mont de Rouen du payement de la rente d'un panier de raisins sur leurs vignes d'Autils, sises à Vernon, dans la vallée de Longueville, et de dix muids de vin sur leurs vignes de Bizy, sises au même lieu, qu'ils lui devaient annuellement ; en échange de cette rente, les religieux devaient payer au Roi, en la recette de la prévôté de Vernon, 10 livres pa-risis chaque année, le jour de la Toussaint (1244) ; arpentages et plans des terres appartenant aux Chartreux à Vernon et aux environs (XVIIe-XVIIIe siècles) ; plan teinté de la forêt de Vernon, contenant 4,248 arpents, avec le cours de la Seine depuis Notre-Dame-de-l'Ile jusqu'à Giverny, les paroisses et les hameaux environnant la forêt (XVIIIe siècle) ; « état des rentes seigneuriales dues à la prieuré de Sainte-Catherine » de Bizy, appartenant aux Chartreux (1768) ; « titres, lettres et papiers concernant l'échange entamée avec M. le Maréchal de Besle-Isle et consommée avec S. A. S. Mr le duc de Penthièvre et les difficultés survenues depuis » (1728-1779) : « par acte du 7 avril 1740, les Chartreux ont cédé à Monseigneur le Maréchal duc de Belle-Isle la quantité de douze acres de terre enclavées en partie dans le parc de Bizy, à la charge par ledit seigneur de leur fournir, dans le cours de deux ans, un remplacement en fond de terre de la valleur de quatre vingt trois livres, à quoy les dittes douze acres avoient été évaluées ». Ce remplacement fut réalisé par un contrat passé le 19 avril 1778 entre les Chartreux et Louis-Jean-Marie de Bourbon, duc de Penthièvre et de Gisors.
Vernon.
Donation au prieuré par Robert de Piconio et Heudebourge, sa femme, d'une rente de cinq muids de vin assignée sur des vignes à Bizy, d'un cens de vingt sous parisis et de deux maisons situées, l'une à Vernon, l'autre à Vernonnet (1216) ; bail à fieffe passé par les religieux du prieuré à Pierre Belin d'une pièce de vigne sise à Vernon, « entre les relegieuses de l'Ostel Dieu de Vernon, d'une part, et l'abé et couvent de Sernay, d'autre », moyennant une rente d'un demi-baril de vin blanc (1311) ; id., à Michelet et à Jean Le Prestrel, d'une pièce de vigne contenant deux arpents, « nommé La Plante, assise ou tresle de Boussart », moyennant une rente annuelle de 40 sous parisis (1409) ; vente au prieuré par Michault de la Croix, d'une rente de 40 sous tournois assignée sur des héritages sis à Vernon, pour le prix de 20 livres tournois (1478) ; titres d'une rente foncière et seigneuriale de 100 sous due au prieuré à cause d'une maison sise dans la Grande-Rue de Vernon, possédée en 1711 par Charles-Rodolphe Le Tellier, écuyer, sieur d'Assy, héritier de feu Jean-Jérôme Le Tellier, écuyer, sieur d'Assy, conseiller et avocat du Roi aux sièges de Vernon, fils et héritier en partie de Jean Le Telier, écuyer, conseiller secrétaire du Roi, maison et couronne de France (1423-1792).
Contrat de constitution de 175 livres de rente passé au profit du prieuré de bénédictines de Sainte-Marie de Bizy, à Vernon, par Claude Jouanin, tuteur principal de Laurence Jouanin, sa sœur, novice audit prieuré « pour concourir au louable dessein dans lequel elle est depuis longtemps de sacrifier le reste de ses jours à Dieu en s'unissant en qualité de relligieuse de chœur audit (1761) ; – sentence de la vicomté prieuré » (1737) ; – reconnaissance au profit du prieuré par Etienne Boussaingault, « maître peintre à Paris, y demeurant, rue Neuve et paroisse Saint-Médéric » et Charles Boussaingault, son frère, officier chez le Roi, demeurant à Versailles, d'une rente seigneuriale de deux poules assignée sur une propriété sise à Bisy, paroisse Sainte-Geneviève de Vernon de Vernon condamnant Gabriel Buisson à payer au prieuré la somme de 560 livres pour quatorze années d'arrérages d'une rente de 40 livres due audit prieuré pour fieffe de « neuf quartiers cy devant en vigne et à présent réduits pour la plus grande partie en terre, sis en la rue de Normandie, paroisse Notre-Dame de Vernon » (1767).
Aveux rendus à l'abbaye de Jumièges par les tenanciers de maisons, de terres et de vignes situées à Saint-Pierre-d'Autils, à Saint-Élienne-sous-Bailleul, etc. Et relevant de la seigneurie de Saint-Pierre-d'Autils. « De messieurs les religieux, prieur et couvent de l'abbaye royalle de Saint-Pierre de Jumièges, ordre de Saint-Benoist, congrégation de Saint-Maur, seigneurs et patrons de Saint-Pierre-d'Autis, Saint-Estienne sous-Bailleul, Cantelou, Launay-Caignard, Brosville, et seigneurs en partie de Saint-Just, Saint-Marcel, Bisy et autres lieux des environs, nous Romain Abraham de Rouen de Bermonville, chevalier, seigneur de Conelle, Saint-Pierre-le-Petit et autres lieux, ancien capitaime au régiment de la marine et chevalier de l'ordre militaire de Saint-Louis, tenons et avouons tenir de nos dits seigneurs, à cause de leurs dittes seigneuries, les héritages qui ensuivent... Etc. » (1748).
Courcelles, Port-Mort, forêt d'Andely (bois du Breuil).
Obligation d'une rente de 14 livres tournois assignée sur une pièce de pré à Vezillon, passée au profit de Marion Cavart pour une durée de six années par Pierre de Courcelles, chevalier, seigneur de Saint-Liébault et de Courcelles (1460) ; « c'est la déclaration par boultz et costés des héritages que les relligieux, abbé et couvent de Beaubec exposent et mettent en vente pour satisfaire à la somme de trente escus sol de rente, à raison du denier vingt-quatre, en quoy ladite abbaye a esté taxée au privé Conseil du Roy nostre sire pour leur cotte-part et portion des cinquante mil escus sol de rente levée par Sa Majesté sur Messieurs du Clergé de France suivant la bulle et permission de Nostre Saint Père le Pape, dabté à Rome le 18e de juillet dernier [mil] cinq centz soixante et saize... » ; déclaration des biens acquis par la Chartreuse de Bourbon-lès-Gaillon depuis 1641 (1689) ; vente par « Cosme de Chevestre, chevalier, seigneur de Beauchesne et seigneur et patron de Courcelles, demeurant ordinairement audit Beauchesne, parroisse de Saint-Aubin-sur-Gaillon, en l'Isle de Grâce, diocèse d'Évreux », à Armand-Claude Halle de Clerbourg, chevalier, seigneur dudit lieu, capitaine de chevaux légers au régiment Royal Étranger et lieutenant des fauconniers du Cabinet du Roi, « du fief, glaibe, seigneurie et patronnage de Courcelles qui s'étend dans la parroisse de Courcelles et en celles de Pormort, Prescigny, Fourneaux et aullres lieux », pour le prix de 2.500 livres (1691) ; contrat d'échange de terres passé entre la Chartreuse, représentée par dom Bernard Maistre, prieur, d'une part, et « Pierre Thomas de la Niepce-Duplis, chevalier, seigneur de Fonrneaux, Leval-Montmerel et autres lieux, demeurant ordinairement en La ville et paroisse de Saint-Sauveur du Petit-Andely, maintenant en son château de Jeufosse, paroisse de Saint-Aubin-sur-Gaillon », d'autre part (1779). Aux termes de ce contrat, les Chartreux cèdent le fief, terre et seigneurte de Branville, vicomte d'Auge et vingt huit acres de terre situées dans les paroisses de Beaurepaire et de Sainte-Marie-au-Bosc ; ils reçoivent en contre-échange « tous et tels biens-fonds, rentes et redevances, de quelques natures et espèces qu'elles soient ou puissent être et appartenir audit sieur Du plis en la paroisse de Courcelles, tant de son chef qu'aux droits de dame Marie-Gabriel Halley de Clerbourg, sa mère, et comme héritier de Messire André Halley de Clerbourg, son oncle » ; la terre et seigneurie de Branville est évaluée à 750 livres de revenus et 27.000 livres de capital, les terres de Beaurepaire et de Sainte-Marie-au-Bosc à 600 livres de revenu et 18.000 livres de capital, celles de Courcelles à 1.350 livres de revenu et 45.000 livres de capital ; contrat d'échange entre la Chartreuse, d'une part, Pierre-Éléonor de Chalenge, écuyer, chevalier de Saint-Louis, capitaine de cavalerie, demeurant à Saint-Georges d'Aubevoye, et Robert-Jean Baroche, lieutenant du bailli de Gaillon, demeurant aux Menils, paroisse de Sainte-Barbe-sur-Gaillon, d'autre part (1779). Les Chartreux cèdent le domaine du prieuré de Bizy ou de Sainte-Catherine, paroisse de Sainte-Geneviève de Vernon, des terres et des vignes à Vernon et à Saint-Just, 115 livres 2 sous 6 deniers de rente à prendre sur le duc de Penthièvre comme ayant acquis de M. de Savary la terre de Saint-Just et le droit de pêche sous l'arche du pont de Vernon « qui est à costé du second moulin » ; ils reçoivent en contre-échange des terres et des prairies situées à Courcelles ; les biens échangés entre les parties contractantes sont évalués ensemble à 38.000 livres ; plans et arpentages de terres situées à Courcelles et appartenant à la Chartreuse (XVIIIe siècle).