Toutes les ressources Saint-Marcel-de-Longueville, près Vernon 16 résultats (21ms)

Saint-Aubin-sur-Gaillon.

H295 , 1267-1711 , Croix-Saint-Leufroy (La), abbaye ; Evreux (Abbayes) : Saint-Taurin ; Nots (Les), lieu-dit sis à Saint-Aubin-sur-Gaillon ; Saint-Aubin-sur-Gaillon ; Saint-Marcel-de-Longueville, près Vernon  

Copie collationnée d'une cession faite par les religieux de Saint-Taurin d'Évreux à l'abbaye de la Croix-Saint-Leuffroi de tous leurs droits de dîme dans la paroisse de Saint-Aubin-sur-Gaillon, moyennant une rente annuelle de six setiers de blé et de six setiers d'avoine (janvier 1267, a. s. ) ; — bail à ferme de la dîme des Nots, sur la paroisse de Saint-Aubin-sur-Gaillon, passé par l'abbé de la Croix à Gilles Bourdon, laboureur, « moyennant le prix et somme de mil livres tournois en argent et vingt-deux milliers d'échalats à longue fiche qu'il sera obligé de rendre aux vignes de Saint-Marcel » (1711).

Contexte :
Ordres religieux d'hommes > Abbaye de la Croix-Saint-Leufroi (Ordre de Saint-Benoît)

Saint-Marcel.

H1558 , 1666-1743 , Evreux (Ursulines) ; Lyons-la-Forêt ; Saint-Marcel-de-Longueville, près Vernon ; Vernon (Ville de)  

« Lots et partages des biens de la succession de Jean de la Marre, dans lesquels se trouvent comprises les vignes de Saint-Marcel, à présent aux dames Ursulines d'Évreux (1666) ; — déclaration fournie par les Ursulines à Charles-Louis-Auguste Foucquet de Belle-Isle, comte de Gisors, Vernon, Andelys et Lyons, etc., pour trente-sept perches et demie de vignes sises à Saint-Marcel et relevant de la vicomté de Vernon (1743).

Contexte :
Couvents et communautés de femmes > Ursulines d'Évreux

Venables.

H703 , 1238-1276 , Fontaine-la-Verte (Le Val de), sis à Venables ; Noë (Abbaye de la) ; Saint-Marcel-de-Longueville, près Vernon ; Venables  

Abandon au profit de l'abbaye par Pierre « Gilinel » de tous ses droits sur une masure sise à Fontaine-la-Verte, à cause de laquelle Garnier, fils de Robert, et ses héritiers devaient aux religieux de la Noë une rente de 2 sous tournois (1238) ; — donation à l'abbaye par Emmeline « La Costarde », de Saint-Marcel-de-Longueville, de tous ses biens mobiliers et de 2 sous tournois de rente assignés sur une demi-acre de terre située à Venables, au val de Fontaine-la-Verte. Cette donation ne devait avoir d'effet qu'après le décès de la donatrice (1276).

Contexte :
Ordres religieux d'hommes > Abbaye de la Noë (Ordre de Cîteaux)

Saint-Marcel.

H164 , 1564-1744 , Andelys (Les) ; Bisy, près Vernon ; Saint-Aubin-sur-Gaillon ; Saint-Just-près-Vernon ; Saint-Marcel-de-Longueville, près Vernon ; Tourny ; Vernon (Ville de)  

Baux à ferme du manoir et des terres de la seigneurie de Saint-Marcel, s'étendant sur les paroisses de Saint-Marcel, Vernon, Saint-Just, Saint-Aubin-sur-Gaillon, Tourny, les Andelys, Harcourt, Bizy, ainsi que des dîmes de la paroisse de Saint-Marcel, passés par l'abbaye pour le prix annuel de 10 livres tournois en 1564, de 16 écus sol et 40 sous tournois en 1596, de 55 livres en 1604, de 450 livres et 20 muids de vin en 1263, de 850 livres en 1631 et en 1667, de 820 livres en 1680, et de 780 livres en 1691, outre les charges imposées aux fermiers et les réserves stipulées au profit des abbés de Bernay ; — lettres de censures ecclésiastiques accordées à l'abbé de Bernay par M. de Beaumesnil, vicaire général de l'évêque d'Évreux contre les détenteurs « des filtres et enseignements concernans le bien et revenu de l'abbaye de Bernay et entre autres des contractz, fieffés, sentences et condamnations de justice des droitz de rentes seigneurialles et fontières de la terre et seigneurye de Saint-Marcel despendant de ladite abbaye (1654) » ; — notes et correspondances au sujet de la taxe des pauvres imposée dans la paroisse de Saint-Marcel en 1741 et de la part afférente à l'abbé de Bernay.

Contexte :
Ordres religieux d'hommes > Abbaye de Bernay

Saint-Marcel.

H786 , 1666-1757 , Clos-Saint-Louis (le triège du), sis à Saint-Marcel ; Evreux (Abbayes) : Saint-Taurin ; Gisors ; Montigny (hameau de), sis à Vernon, Saint-Marcel ; Paris (Parlement de) ; Saint-Marcel-de-Longueville, près Vernon  

Reconnaissance au profit de l'abbaye par Pierre Bréauté, vigneron, d'une rente annuelle de 12 pots de vin assignée sur un quartier de vigne sis à Saint-Marcel, hameau de Montigny, triège du Clos-Saint-Louis (1662). Autorisation donnée par le lieutenant-général civil et criminel du bailliage de Gisors à Hercule-Mériadec de Rohan, abbé commendataire de Saint-Taurin, de faire arracher trois quartiers de vigne faisant partie des onze quartiers de la ferme de Saint-Marcel appartenant à l'abbaye, pour les mettre en labour. Les considérants rappellent que ces onze quartiers de vigne « ont esté abbandonnés et délaissés incultes du temps que messire Nicolas du Fresnoy estoit titulaire de ladite abbaye, ainsy que les autres terres, maisons et lieux, desquelz il a été dressé procez verbal sur lequel ledit seigneur de Rohan poursuit ses intérestz au Parlement de Paris contre ledit sieur du Fresnoy, n'ayant pu bailler ladite ferme à cause dudict abbandonnement » (1688) ; — reconnaissances au profit de l'abbaye de diverses rentes en argent, en blé, en avoine et en vin assignées sur des terres et des vignes situées à Saint-Marcel (1757).

Contexte :
Ordres religieux d'hommes > Abbaye de Saint-Taurin (Ordre de Saint-Benoît)

Saint-Marcel.

H1039 , 1294-1587 , Gisors ; Saint-Etienne-sous-Bailleul ; Saint-Marcel-de-Longueville, près Vernon ; Sausseuse (Prieuré de) ; Vernon (Ville de)  

Donation au prieuré par Maheut Lamengin, veuve de Guillaume de Glo, d'une masure, de plusieurs pièces de terre et de vigne ainsi que de diverses rentes foncières situées ou assignées dans les paroisses de Saint-Marcel, de Vernonnet et de Saint-Étienne-sous-Bailleul (1339) ; — baux à fieffe de plusieurs pièces de vigne appartenant au prieuré dans la paroisse de Saint-Marcel.

Contexte :
Ordres religieux d'hommes > Prieuré de Sausseuse

Aveux rendus à l'abbaye de Jumièges par les tenanciers de maisons, de terres et de vignes situées à Saint-Pierre-d'Autils, à Saint-Étienne-sous-Bailleul et à la Chapelle-Genevray, relevant de la baronnie de Saint-Pierre-d'Autils et prévôté de Longueville, « laquelle baronnie et prévôté s'extendent en toute ladite paroisse de Saint-Pierre-d'Autis, Saint-Étienne-sous-Bailleul, Launay-Caignard, Broville, la Chapelle-Genevray, Mercey, Saint-Just, Saint-Marcel et Bisy ».

H995 , 1758-1759 , Longueville ; Mercey ; Saint-Etienne-sous-Bailleul ; Saint-Just-près-Vernon ; Saint-Marcel-de-Longueville, près Vernon ; Saint-Pierre-d'Autils (Prieuré de)  
Contexte :
Ordres religieux d'hommes > Prieuré de Saint-Pierre-d'Autils

Aveux rendus à l'abbaye de Jumièges par les tenanciers de maisons, de terres et de vignes situées à Saint-Pierre-d'Autils, à Saint-Élienne-sous-Bailleul, etc. Et relevant de la seigneurie de Saint-Pierre-d'Autils. « De messieurs les religieux, prieur et couvent de l'abbaye royalle de Saint-Pierre de Jumièges, ordre de Saint-Benoist, congrégation de Saint-Maur, seigneurs et patrons de Saint-Pierre-d'Autis, Saint-Estienne sous-Bailleul, Cantelou, Launay-Caignard, Brosville, et seigneurs en partie de Saint-Just, Saint-Marcel, Bisy et autres lieux des environs, nous Romain Abraham de Rouen de Bermonville, chevalier, seigneur de Conelle, Saint-Pierre-le-Petit et autres lieux, ancien capitaime au régiment de la marine et chevalier de l'ordre militaire de Saint-Louis, tenons et avouons tenir de nos dits seigneurs, à cause de leurs dittes seigneuries, les héritages qui ensuivent... Etc. » (1748).

H994 , 1747-1758 , Bermonville (fief de) ; Bisy, près Vernon ; Brosville ; Canteloup-le-Bocage ; Connelle ; Launay-Caignard (fief de) ; Rouen (ville) ; Saint-Etienne-sous-Bailleul ; Saint-Just-près-Vernon ; Saint-Marcel-de-Longueville, près Vernon ; Saint-Pierre-d'Autils (Prieuré de) ; Saint-Pierre-le-Petit (fief de)  
Contexte :
Ordres religieux d'hommes > Prieuré de Saint-Pierre-d'Autils

Parville.

H768 , 1281-1788 , Abblon (Aînesse d') sise à Parville ; Beaulieu (hameau de) sis à Claville ; Buisson (Le Bois du), sis à Evreux ; Evreux (Abbayes) : Saint-Taurin ; Ezy ; Nonancourt ; Normandie (La) ; Pacy-sur-Eure ; Parville ; Parville (Aînesse d'Abloy, sise à Parville) ; Périers-en-Cotentin (Baronnie de) ; Rouen (ville) ; Saint-Jean (le Bois de), près d'Evreux ; Saint-Jean-de-Morsent ; Saint-Marcel-de-Longueville, près Vernon  

Vente à l'abbaye par Gilbert de Aula et Jeanne, sa femme, d'une pièce de terre contenant deux acres et une demi vergée, sise à Parville, dans le fief de ladite abbaye, pour le prix de 16 livres tournois (1281) ; — id., d'un héritage avec les constructions y édifiées, sis au même lieu, sur le chemin de Beaumont, pour le prix de 12 livres tournois (1282) ; — copie collationnée d'un bail à fieffe passé par l'abbaye à Etienne Le Fèvre, demeurant à Beaulieu, paroisse de Claville, d'une masure « et lieu où soulloit estre assis manoir », avec plusieurs pièces de terre contenant ensemble 30 acres, situées à Parville, moyennant une rente annuelle de 11 livres (1460) ; — plaids et gages-pleiges delà seigneurie de Parville (1571-1671) ; — déclaration fournie à Henri de Bourbon, abbé commendataire de Saint-Taurin, par Geneviève de Fermelier, veuve de Regnaud Vigor, écuyer, conseiller et secrétaire du Roi et de ses finances, demeurant à Paris, rue Neuve-de-Montmartre, paroisse Saint-Eustache, pour les terres dépendant de l'aînesse d'Ablon, contenant environ douze acres et relevant de la seigneurie de Parville (1662) ; — procès verbal de visite, dressé par Jean-Baptiste Le Vaigneur, maître particulier des Eaux-et-Forêts d'Ézy, Pacy et Nonancourt, « d'une pièce de boys dépendant de l'abbaye de Saint-Taurin d'Évreux, appellée le boys du Buisson, scitué proche Évreux, raporté contenir vingt-quatre arpens, d'une autre pièce de boys taillis dépendant de ladite abbaye, appellée le boys de Saint-Jean, raporté contenir six arpens quarante perches », de deux pièces de bois de futaie, contenant l'une un arpent quatre vingt dix perches, l'autre soixante perches, et des bois taillis situés au haut de la côte et appelés les bois de Parville, contenant cent trente ou cent quarante arpents (1698) ; — procès-verbaux de criée et ordonnance de réunion au domaine non fieffé des seigneuries de Parville et de Saint-Jean de Morsent de plusieurs pièces de terre relevant desdites seigneuries, faute d'aveu ou de payement des rentes seigneuriales (1742) ; — aveu des terres composant l'aînesse de la Vavassorie relevant de la seigneurie de Parville, rendu par Noël Lemaître (1743) ; — id., de plusieurs pièces de terre relevant de la même seigneurie, rendu par Michel Le Cousturier de Courcy, avocat en Parlement, demeurant à Évreux (1780) ; — arrêt du Conseil du Roi et ordonnances du grand maître des Eaux-et-Forêts de France au département de Rouen concernant l'autorisation accordée à l'abbé et aux religieux de Saiut-Taurin de vendre les réserves et les baliveanx de leurs bois de Parville, en considération des nombreuses et importantes réparations faites et à faire aux bâtiments de l'abbaye : «... Du nombre des biens de la mense abbatialle de la dite abbaye dépend la baronnie de Périers en Cotentin, province de Normandie, avec droit de marché et de halles audit lieu ; la confection d'une grande route passant dans le bourg de Périers a occasionné la destruction totalle de l'ancienne halle et a constitué ledit sieur abbé dans la dépense d'en l'aire reconstruire de nouvelles qui ont été édiffiées à neuf conformément au plan qui auroit été visé et reçu par le sieur Intendant de Sa Majesté le 12 juin 1784, et ont causé une dépense de la somme de 6,662 livres ; l'église de Périers a besoin de réparations considérables, à laquelle on va travailler incessamment ; il y a encore des réparations et reconstructions à faire aux fermes des seigneuries de Parville près Évreux, de Saint-Marcel près Vernon, dépendantes de ladite abbaye, lesquelles périssent de vétusté et lesdits objets ont été estimés pouvoir monter à 4,324 livres ; les religieux de leur costé ont fait et ont encore à faire aux bâtiments de leurs maisons, en conventuelles et fermes, des réparations considérables qu'ils estiment monter à la somme de 8.897 livres... Etc ». (1788).

Contexte :
Ordres religieux d'hommes > Abbaye de Saint-Taurin (Ordre de Saint-Benoît)

Copie collationnée (1792) de la « déclaration du temporel du collège royal de Bourbon, des cy devant jésuites établis à Rouen, à cause du prieuré de Notre-Dame d'Aubevoye-lès-Gaillon, dit le Petit Grandmont, situé dans la paroisse de Saint-Aubin, uni et incorporé au prieuré de Grandmont-lès-Rouen. Nous avons à-cause dudit prieuré une petite ferme dans les paroisses de Saint-Just, Saint-Marcel et Saint-Pierre de Longueville, proche Vernon... Item, il appartient audit collège le prieuré de Saint-Blaise de Basqueville, membre dépendant de l'abbaye de Tiron, de l'ordre de Saint-Benoist, uni audit collège de Rouen par bulle du pape Paul V, dastée du quatre des ides de septembre mil six cent sept... Item, il appartient audit collège le prieuré de Saint-Nicaise de Gasny, de l'ordre de Saint-Benoît, au diocèze de Rouen, dépendant de l'abbaye de Saint-Ouen de Rouen, uny audit collège par un décret de Mr l'Archevêque de Rouen, du vingt-quatre mars mil six cent quatre vingt onse... Item, il appartient audit collège le prieuré de Saint-Ouen de Gisors, ordre de Saint-Benoît, au diocèse de Rouen, dépendant de l'abbaye de Marmoutier au diocèse de Tours, uny audit collège sur la résignation du sieur abbé de Vassé par décret de Mr l'Archevêque de Rouen du trente un octobre mil sept cent onse... » (1719).

H886 , 1719 , Bacqueville (Prieuré de Saint-Blaise) ; Gasny-l'Isle (Prieuré de Saint-… de) ; Gisors, (Prieuré de Saint-Ouen de) ; Grammont-près-Gaillon (Prieuré de N.-D. de) dit ""le Petit-Grandmont"" ; Rouen (Abbaye Saint-Ouen de) ; Rouen, Collège royal de Bourbon ; Saint-Aubin-sur-Gaillon ; Saint-Just-près-Vernon ; Saint-Marcel-de-Longueville, près Vernon ; Saint-Pierre-de-Longuevile ; Tiron (abbaye de) ; Tours ; Vassé (Monastère de) ; Vernon (Ville de)  
Contexte :
Ordres religieux d'hommes > Prieuré de Grammont-près-Gaillon

Copies d'aveux rendus au Roi par les abbés de la Croix-Saint-Leufroi pour les terres féodales appartenant à ladite abbaye, situées à la Croix-Saint-Leufroi, à Écardenville, à Saint-Julien-de-la-Liègue, à Champenard, à Cailly, à Venables, à Tosny, à Saint-Marcel, à Saint-Just, à Saint-Pierre-d'Autils, à Bizy, à Gamilly, à Bezu-le-Long, à Vernon, à Iville, au Troncq, à Épégard, au Val-de-Rueil (vicomte de Pont-de-l'Arche), à Cahaignes, à Pacel, à Sailly, au Breuil, à Tournay, à Saint-Aubin-sur-Gaillon et à Dardez (1475-1530) ; –« déclaration que baille au Roy, en sa chambre des comptes de Normandie, Me Anne Busquet, écuyer, religieux de l'abbaye de la Croix-Saint-Leuffroy, prieur du prieuré de Bezu-le-Long, diocèse de Rouen, vicomte de Gisors.... Premièrement, l'église et chapelle dudit prieuré de Bezu-le-Long, membre dépendant de l'abbaye de la Croix-Leuffroy, et conciste en un fief amorti, auquel il y a domaine fieffé et non fieffé, chef-mois concistant en salle, chambres, greniers, caves, granges, écuries, colombier, pressoir et autres bâtiments, le tout enclos de murs, auquel bâtiment est jointe une pièce de terre enclos qui contient tant en labeur qu'en prairie cinq acres ou environ, compris la cour et bâtiment, etc.. » (1679).

H829 , 1475-1679 , Bézu-le-Long ; Bisy, près Vernon ; Breuil (Le) ; Cahaignes ; Cailly-sur-Eure ; Chapenard ; Croix-Saint-Leufroy (La), abbaye ; Dardez ; Ecardenville-sur-Eure ; Epégard ; Gamilly, sis à Vernon ; Gisors ; Iville-près-le-Neubourg ; Pacel (à Pacy-sur-Eure) ; Rouen (ville) ; Sailly (fief de) ; Saint-Aubin-sur-Gaillon ; Saint-Julien-de-la-Liègue ; Saint-Just-près-Vernon ; Saint-Marcel-de-Longueville, près Vernon ; Saint-Pierre-d'Autils (Prieuré de) ; Tosny ; Tournay ; Troncq (Le) ; Val-de-Rueil (vicomté de Pont-de-l'Arche) ; Venables ; Vernon (Ville de)  
Contexte :
Ordres religieux d'hommes > Prieuré de Bézu-le-Long

Mandement de Jean de la Mare, vicomte de Pont-de-l'Arche, prescrivant aux sergents de sa vicomte de laisser jouir les religieux de la Croix-Saint-Leufroi des biens et droits dont ils ont fourni le dénombrement (1390) ; – aveux et dénombrements du temporel de l'abbaye, produits par les religieux en 1419, 1450 et 1464 ; fragments d'un dénombrement de 1582 et d'une enquête par témoins, de même date, sur les fiefs appartenant à l'abbaye. Le dénombrement de 1464 énumère comme il suit les principales possessions de l'abbaye : « ung fief tenu par demy baronnie... Et est icelui fief assis ès villes et paroisses dudit lieu de la Croix, auquel lieu est assis le corps de nostre dite église, d'Escardenville, de Fontaines Heudebourg, de Champenart, La Liègue et leurs appartenances... Avec les patronnages desdits lieux de la Croix, Escardenville, Fontaines Heudebourg, Champenart et La Liègue ; item, ung fief noble en la ville de Cailli avec le patronnage de l'église dudit lieu... ; item, ung fief noble assis ès paroisses Notre-Dame d'Yville et de Saint-Richier d'Espegart, et s'estend ès dites paroisses et à Cesseville et ès parties d'environ en la vicomte de Beaumont le Rogier..., avec le patronnage desdites églises Notre-Dame d'Yville et Saint-Richier... ; item, ung fief noble avec ung hostel dit prieuré et le patronnage de l'église, assis en la paroisse de Venables... ; item, le patronnage de l'église Saint-Pierre du Tronq... ; item, ung autre fief assis en la vicomté du Pont-de-l'Arche, en la chastellerie du Valdreuil, et s'estend ès paroisses Notre-Dame et Saint-Cyr dudit Valdreuil et ès parties d'environ ; item, ung manoir et ses appartenances assis en ladite vicomte de Gisors, en la paroisse Saint-Marcel de Longueville ; item, ung fief noble et ung manoir et coulombier à pié, avec le patronnage de l'église de Saint-Julien des Chaignes, assiz en ladite paroisse des Chaignes ; item, ung hostel dit prieuré avec le patronnage de l'église de Saint-Martin de Passel... ; item, ung hostel dit prieuré et le patronnage de l'église Saint-Souplis de Sailli... ; item, une granche avec le patronnage de l'église Saint-Denis du Breul, en la prévosté de Meulent ; item, ung hostel et coulombier dit prieuré assis en la vicomte d'Exmes, en la paroisse Saint-Pater de Tournay, avec le patronnage de l'église ; item, un fief noble avec ung hostel dit prieuré, assis en la paroisse Saint-Remy de Bezu et Basincourt, arec le patronnage de l'église dudit lieu de Saint-Remy ; item, en la paraisse de Thony a lieu et wide place où souloit avoir manoir... Et deux acres de vigne du corps dudit manoir ; item, la granche Sainte-Croix assise en la chastellerie de Gaillon, avec les patronnages des églises Saint-Aubin dessus Gaillon ; item, le patronnage de Saint-Martin de Dardez ; item, le patronnage Saint-Andrieu d'Autouillet ; item, une maison assise au vielz bourg de Vernon auprez de la porte Chanterayne, d'un bout à la Grant Rue et d'autre bout à la ruePotart ; item, en l'éveschié de Coustances, ès isles de Guernesis, ung hostel dit prieuré, nommé Saint-Michiel de la Royfrarie, en la paroisse de Saint-Pierre Port ».

H281 , Authouillet ; Bazincourt ; Beaumont-le-Roger ; Bézu ; Cesseville ; Chaignes ; Chapenard ; Coutances ; Croix-Saint-Leufroy (La), abbaye ; Dardez ; Ecardenville-sur-Eure ; Epégard ; Exmes (Vicomté d') ; Fontaine-Heudebourg ; Gaillon ; Gisors ; Iville-près-le-Neubourg ; Liègue (Saint-Julien-de-la) ; Meulan ; Pacel (à Pacy-sur-Eure) ; Pont-de-l'Arche, ville ; Saint-Aubin-sur-Gaillon ; Saint-Marcel-de-Longueville, près Vernon ; Tosny ; Tournay ; Troncq (Le) ; Vaudreuil (Le) ; Venables ; Vernon (La Porte-Chantereine) ; Vernon (Ville de)  
Contexte :
Ordres religieux d'hommes > Abbaye de la Croix-Saint-Leufroi (Ordre de Saint-Benoît)

Vente à l'Hôtel-Dieu de Vernon par Raoul « Scriptor », fils de Pierre Contrée, et Marie, sa femme, moyennant une somme de quatre livres et demie tournois, de trois pièces de terre et d'une maison situées à Vernonnet (apud Vernonmellurn), ainsi que d'une rente de douze deniers assignée sur deux maisons sises au même lieu (1243) ; – cession par Adeline La Rousse et Thomas Le Roux, son fils, à Simon de Malesères, de tous leurs droits sur une vigne située dans la paroisse de Saint-Marcel, entre les vignes de Renous et de Hugues Mulot, moyennant 14 sous parisis (1272) ; – donation à l'Hôtel-Dieu par Guillaume, fils de Robin Bence, d'une rente de 18 deniers assignée sur tous les biens du donateur sis à Portmort (1302) – acte d'envoi en possession au profit de la prieure et du couvent de la Maison-Dieu de Vernon, par le lieutenant du vicomte de Gisors à Vernon, de la maison où habitait Pierre Du Chastel, sise sur le pont de Vernon, « en laquelle meson le lieutenant du viconte ne trouva nuls biens, si comme il dit, fors aucunes viez lettres » (1319) ; – bail à fieffe passé par « les religieuses, la prieure et couvent de l'Ostel-Dieu de Saint Louys de Vernon » à Pierre de la Cour, d'une maison et masure sise paroisse Notre-Dame de Vernon, « entre les murs de ladicte ville, d'une part, et Robert Perquin, d'autre, aboutant au chemin Le Roy d'un bout et les hoirs Raoul Le Porc, d'autre », moyennant une rente annuelle de 40 sous parisis (1362) ; – sentence de la vicomté du bourgage de Vernon, adjugeant par décret à Robert Lefèvre, prêtre, procureur des religieuses hospitalières de l'Hôtel-Dieu de Vernon, « ung moullin à blé avec la meson, l'estanc et lieu, ainsi que tout se pourporte, assis à Saint-Marcel, joingnant d'un costé et d'un bout le chemin du Roy, d'autre costé Jehan Bracheul et d'autre bout ledit chemin du Roy », faute de payement de quatorze années d'une rente de deux setiers de blé due auxdites religieuses hospitalières de Vernon par les représentants de Guillot Godin (1457) ; – ventep ar Antoine Batencourt à noble homme Jacques Restout, sieur de Fontaines, de cinq vergées de terre sises en la paroisse Notre-Dame d'Andé, pour le prix de 20 livres tournois (1542) ; –copies collationnées des lettres patentes des rois Louis XIII (1620) et Louis XIV (1646) confirmant les droits, privilèges et exemptions des religieuses hospitalières de Vernon : « Nos chères et bien amées et dévotes oratrices les religieuses, prieure et couvent de l'hostel et maison Dieu de Vernon et Valdreuil y annexé nous ont fait remonstrer que le feu roy saint Louis fonda ledict hospital pour la retraicte des pauvres mallades et pour subvenir à la nourriture des chappelains et religieuses qui y célèbrent journellement le service divin, dotta ledict hospital de quelques rentes et chauffages sur nos forests du Pont-de-1'Arche, Andely et Vernon, tant pour lesdicts mallades, chappelains et religieuses dudict Hostel-Dieu de Vernon et annexé du Valdreuil à iceluy, bois à bastir et reparer leurs édifices, ensemble leur accorda plusieurs privillèges, exemptions et droicts de francs fiefz et nouveaux acquests, de décymes, d'amortissements, rentes constituées sur le temporel des églises, de travers, ponts et passages, subsides, quatriesmes et seiziesmes des vins qu'ilz vendent de leur revenu, de fournir aucune munitions, vivre ny solde de gens de guerre et fortifications de villes et droicts d'entrée du vin... » ; – aveu rendu par le receveur de l'Hôtel-Dieu de Vernon à Nicolas-Louis Jubert, chevalier, comte de Bouville, marquis de Clère-Panilleuse, pour des terres appartenant audit Hôtel-Dieu, sises à Mézières et à Panilleuse et relevant du marquisat de Panilleuse (1746) ; – sentence du bailliage de Pacy et pièces de procédure produites audit bailliage et, en appel, devant la Cour, dans l'instance pendante entre Jacques Eschard, brigadier en la prévôté générale des monnaies de France, demeurant à Pacy, d'une part, et les religieuses hospitalières de Vernon, d'autre part, au sujet du remboursement des frais de noviciat et de la restitution des meubles personnels de la demoiselle Eschard, entrée au couvent comme postulante et sortie avant d'avoir fait sa profession (1768-1769) ; –état des créances féodales dues au marquisat de Clère-Panilleuse sur les biens possédés par le bureau des pauvres de Vernon (1792).

H1708 , 1243-1792 , Andé ; Andelys (Les), Forêt (La) ; Bouville (fief de) ; Clère-Panilleuse (fief de) ; Fontaines (fief de) ; Pacy-sur-Eure ; Panilleuse ; Pont-de-l'Arche (Forêt de) ; Saint-Marcel-de-Longueville, près Vernon ; Vaudreuil (Le) ; Vernon (Forêt de) ; Vernon (Hôtel-Dieu de Saint-Louis de) ; Vernonnet  
Contexte :
Hospices et maladreries > Hôtel-Dieu de Vernon

Copie informe (XVIIIe siècle) de l'aveu rendu par l'abbaye au roi le 30 novembre 1526 : « Nous, les religieux, abbé et couvent de Saint-Taurin d'Évreux, avouons à tenir du Roy notre sire, pour une seule féaulté, en faisant prières et oraisons pour les fondateurs dudit hostel, les choses contenues ès lettres dont la teneur ensuit : Ricardus dei gratta rex Angliœ... », etc. (Suit la transcription de la charte de Richard Cœur-de-Lion, de 1195, énumérant les donations faites à l'abbaye et lui confirmant la possession de ses biens) ; – copies de la déclaration du 4 mai 1680, « que présente à sa Majesté et à nos seigneurs de la Chambre des comptes de Normandie, messire Nicolas de Fresnoy, abbé commendataire de la dicte abbaye, tant pour luy que les religieux et officiers d'icelle ». Les biens et reve nus appartenant à l'abbaye sont énumérés et décrits dans l'ordre suivant : « Bailliage d'Évreux, viconté dudict Évreux : paroisse de Sainct Gilles du dict Évreux, paroisse de Sainct Germain d'Évreux, paroisse de Sainct Thomas d'Évreux ; ville, domaine et bois d'Évreux ; paroisses de Sainct Sauveur, de Parville et de Sainct Jean de Morsen, paroisse de la Songne, paroisse de Sainct Laurens des Bois, paroisse de Bérengeville la Rivière, paroisse de Caugey, paroisse de Nostre-Dame-du Parc, paroisse de Normanville, paroisse de Guichainville, paroisse de Sainct Sébastien du Boisgencelin, paroisse de Miseray, paroisse de Combon, paroisse de Morsent et de Sainct Jean le Sec, paroisse de Gaudreville, paroisse de Martainville et le Cormier, paroisse de Nully, paroisse de Sainct Martin de Cissey, paroisse de Grosseuvre, paroisse de Sacquenville, paroisse du Boullay Morin, paroisse de Pray, paroisse de Cracouville, paroisse de Beroult, paroisse de Sainct Luc, paroisse de Sainct Aubin sur Risle, paroisse de Reuilly, paroisse de Sainct Germain de Croisy, paroisse d'Avrilly, paroisse de Thomer, paroisse du Plessis Grohan, paroisse de Sainct Martin la Champagne, paroisse de Sassey, paroisse du Buisson aux Chevalliers, paroisse du Tilleul Lothon. Bailliage de Beaumont, viconté d'Orbec : paroisse de Capelle et de Sainct Germain de la Champagne. Bailliage de Rouen, viconté du Pont de l'Arche : paroisse de Nostre Dame de Louviers, paroisse de Sainct Jean de Louviers, paroisse de Sainct Germain de Louviers, paroisse de Pinterville ; environs de la ville de Louviers ; paroisse de Saint Jean d'Elbœuf, paroisse de Sainct Estienne d'Elbœuf. Bailliage et viconté de Gisors : paroisse de Quessigny. Viconté de Vernon : paroisse de Sainct Marcel, paroisse d'Escos, paroisse de Garencières. Bailliage de Caux, viconté de Caudebec : paroisse de Petiville. Bailliage de Costentin, viconté de Sainct Sauveur Landelin : paroisse de Perriers (baronnie de Perriers dont le chef est scis au bourg de Perriers, composée de quatre plains fiefs de haubert, qui s'estendent tant audict Perriers qu'aux paroisses de Millières, Vaudremesnil, La Feuillée, Manneville et autres lieux circonvoisins.) Bailliage et viconté de Mante sur Seine : paroisse de Ménerville. Prieurez despendans de la dicte abbaye de Sainct Taurin : le prieuré de Sainct Nicolas d'Évreux, le prieuré de Saint Michel d'Évreux, le prieuré de Sainct André dans le doyenné de Vernon, le prieuré de Sainct Germain près Pacy, le prieuré de Motel, autrement de Chambrière des Motels, dans le doyenné de Verneuil, le prieuré d'Asselée et celuy de Tangenits (?) ou l'église de Sainct Kenets, et plusieurs autres bénéfices et prieurés, biens et revenus scis au royaume d'Angleterre, appartenans à la dicte abbaye, dont n'est baillé déclaration à cause de la non jouissance... » ; –état informe des revenus et des charges de l'abbaye (Fin du XVIIIe siècle. Le total des revenus est évalué à 10,703 livres).

H733 , 1526-XVIIIe siècle , Asselée (prieuré d') ; Avrilly ; Bérengeville-la-Rivière ; Béroult ; Boulay-Morin (Le) ; Buisson-aux-Chevaliers (Le), fief ; Capelles-les-Grands ; Caudebec (Vicomté de) ; Caugé ; Chambrière-des-Motel, près Verneuil (prieuré de) ; Combon ; Cormier (Le) ; Cracouville ; Croisy (Saint-Germain de) ; Ecos ; Elbeuf-sur-Seine (paroisse Saint-Etienne d') ; Elbeuf-sur-Seine (paroisse Saint-Jean) ; Evreux (Abbayes) : Saint-Taurin ; Evreux (Paroisses d') : Saint-Germain ; Evreux (Paroisses d') : Saint-Gilles ; Evreux (Paroisses d') : Saint-Sauveur ; Evreux (Paroisses d') : Saint-Thomas ; Evreux (Prieuré de Saint-Nicolas de la Maladrerie) ; Feuillye (La), près Perriers ; Gandreville ; Garencières ; Gisors ; Grossoeuvre ; Guichainville ; Louviers (Paroisse Notre-Dame de) ; Louviers (Paroisse Saint-Germain) ; Louviers (Paroisse Saint-Jean) ; Manneville-près-Périers ; Mantes ; Martainville ; Ménerville ; Millières (paroisse de), près Périers-en-Cotentin ; Miserey ; Morsent ; Motel (Prieuré de) ; Normanville ; Notre-Dame-du-Parc ; Nully (paroisse de) ; Orbec (Vicomté d') ; Parville ; Perriers ; Petitville (paroisse de) ; Pinterville ; Plessis-Grohan (Le) ; Pont-de-l'Arche, ville ; Prey ; Quessigny ; Reuilly ; Sacquenville ; Saint-André (Prieuré de), près Vernon ; Saint-Aubin-sur-Risle ; Saint-Germain-la-Campagne ; Saint-Germain-près-Pacy (Prieuré de) ; Saint-Jean-de-Morsent ; Saint-Jean-le-Sec (paroisse de) ; Saint-Kenets (Prieuré de), sis en Angleterre ; Saint-Laurent-des-Bois ; Saint-Luc (paroisse de) ; Saint-Marcel-de-Longueville, près Vernon ; Saint-Martin-de-Cissey ; Saint-Martin-la-Campagne ; Saint-Sébastien ; Sassey ; Sôgne (La) ; Tangenits (Prieuré de), sis en Angleterre ; Thomer ; Tilleul-Othon ; Vaudrimesnil-en-Cotentin ; Vernon (Vicomté de) ; Vernon (Ville de)  
Contexte :
Ordres religieux d'hommes > Abbaye de Saint-Taurin (Ordre de Saint-Benoît)
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Petit cartulaire de l'abbaye de Saint-Taurin, contenant la transcription de cent cinquante-six chartes ou notices, la plupart du XIIIe siècle

H793 , Ardillières (triège des) sis à Evreux, paroisse Saint-Aquilin ; Armach (Irlande) ; Arnières ; Avrilly ; Bayeux ; Beaumont-le-Roger ; Bec-Héllouin (Abbaye du) ; Blandey ; Bois-Gencelin (Le) sis paroisse Saint-Sébastien ; Bosc-Roger ; Breuil-Benoît (Abbaye du) ; Brotonne (Forêt de), située près de Hauville ; Bruanderie (fief de la) ; Buisson-Amaury (Le), fief ; Caën ; Caudebec-en-Caux ; Chantepie ; Cissey ; Corneuil ; Coutances ; Croisy ; Croisy (Les Monts de) ; Espagne (L') ; Esperlenbosc (triège d'), sis à Périers-en-Cotentin ; Evreux (Abbayes) : Saint-Taurin ; Evreux (Chapitre d') ; Evreux (Foire Saint-Taurin) ; Evreux (Forêt d'Evreux), a) Forêt ; Evreux (Hameau), Le Buisson ; Evreux (Le Pré du Bec) ; Evreux (Paroisses d') : Saint-Aquilin ; Evreux (Paroisses d') : Saint-Léger ; Evreux (Ponts et Moulins) : Le Moulin de Saint-Taurin, sis paroisse Saint-Aquilin ; Evreux (Prieuré de Saint-Nicolas de la Maladrerie) ; Evreux (Rues) : La Porte-aux-Fèvres ; Evreux (Ville) ; Evreux (Ville) ; Fèvres (le moulin aux) ; Forêt-du-Parc (La) ; Garencières ; Gauville ; Gihaude (hameau de la), sis à Evreux ; Gisors ; Glisolles ; Grimonval (la Grange de) ; Grossoeuvre ; Guichainville ; Irlande (L') ; Jersey ; Jourdain (le Moulin), sis aux Planches ; Lessay (abbaye de) ; Longueville ; Louviers ; Louviers (Chapelle Saint-Jean, à) ; Louviers (Forêt de) ; Louviers (Paroisse Notre-Dame de) ; Lyon ; Magny ; Martrey (Le), sis à Louviers ; Ménerville ; Millières (paroisse de), près Périers-en-Cotentin ; Miserey ; Nonancourt ; Pacy (paroisse Saint-Antonin de) ; Pannette (Métairie de), sise à Evreux ; Paris (Parlement de) ; Périers-en-Cotentin (Baronnie de) ; Prey ; Quessigny ; Rieti (Italie) ; Rochette (La), triège à Evreux ; Rouen (ville) ; Sacq (Le) ; Saint-André ; Sainte-Trinité (Chapelle de la), sise à Grossoeuvre ; Saint-Laurent-des-Bois ; Saint-Marcel (Vigne dite de) et dénommée « Les Plantes » ; Saint-Marcel-de-Longueville, près Vernon ; Saint-Rémy (paroisse), près le Trésors ; Sassey ; Sôgne (La) ; Trésor (Abbaye du) ; Val-d'Or (Chapelle Saint-Georges du) ; Valesme (Le), triège sis à Evreux ; Vaudreuil (Le) ; Vaudrimesnil-en-Cotentin ; Vent (Le Moulin du) ; Verneuil-sur-Avre ; Vernon (Ville de)  

Dans son état ancien, ce registre comprenait seulement soixante-dix feuillets, actuellement cotés 43 à 112, et renfermant les transcriptions du XIIIe siècle avec quelques additions postérieures jusqu'en 1331. Les autres feuillets (1 à 42 et 115 à 122) ont été ajoutés vers 1767, au moment de la reliure du cartulaire. Fol. 1. Note sur la pragmatique sanction expulsant les jésuites d'Espagne en 1767. Fol. 2-42. Titre du cartulaire et table alphabétique des principaux noms de personnes, des noms de lieux et des matières, « avec des remarques sur les usages, les droits, les mots latins ou françois, singuliers, rares et extraordinaires, en un mot tout ce qui peut être nécessaire, utile, curieux et intéressant », rédigée en 1767, par Biard, feudiste à Évreux. « Ce cartulaire est connu sous le nom de petit cartulaire ; il étoit autrefois couvert de planches, ycelles couvertes en veau ; il contient la copie de beaucoup de titres dont on n'a plus les originaux ; les juges y ont eu cependant souvent égard, comme on le voit dans plusieurs sentences où il est cité ; il a été écrit par plusieurs personnes et en différens temps ; la plus grande partie est du treizième siècle. ». Fol. 43.-48. Bail à fieffe passé par Jean de Martigni, abbé, et le couvent de Saint-Taurin, à Henri de Plasnes, clerc de l'abbaye, et à ses enfants, d'une terre appelée « Esperlenbosco », sise à Périers, au pays de Coutances, moyennant une somme de 60 livres tournois et une rente annuelle de 20 sous (1207) ; enquête par témoins, procédures et sentences, suivies ou rendues devant les juridictions des baillis de Gisors et de Verneuil, du vicomte d'Évreux et de l'Échiquier de Rouen, au sujet de l'hommage dû à l'abbaye par Renou Houpequin (1235) et par Oger, son fils (1248), à cause du fief du Buisson-Amauri, des droits de l'abbaye pendant la dixième semaine et pendant la foire de Saint-Taurin (1249-1269), de la prétention élevée par Philippe Le Cuisinier, de jouir du fief de la cuisine de l'abbaye (1263), d'une condamnation à mort prononcée contre un voleur pris par le fermier de l'abbaye à Périers (1285) ; accord passé entre l'abbaye, d'une part, et Thomas de Louviers, d'autre part, au sujet du droit de patronage de la paroisse de Louviers et des services féodaux dus à l'abbaye par ledit Thomas à cause de son fief de Louviers. Aux termes de cette transaction, il devait y avoir à Louviers une église principale et une chapelle (la chapelle de Saint-Jean) desservies chacune par un prêtre. Les revenus et les émoluments de ces deux églises étaient partagés entre les desservants et l'abbaye (1218. Témoins : Luc, évêque d'Évreux ; Geoffroi, abbé de la Croix-Saint-Leufroi ; Raoul, doyen, et Robert d'Aviron, chanoine d'Évreux, etc.). Fol. 50. Relevé des amendes perçues par l'abbé de Saint-Taurin en 1293 et 1294 pour condamnations prononcées contre des délinquants pendant la durée de la foire Saint-Taurin. Fol. 51. Relevé des amendes perçues pour le même motif en 1297 : « Veez chi les nons de ceux qui firent les amendes es foires Saint-Taurin, desqueles amendes l'abbé de Saint-Taurin fist rechoinre sa moitié par dant (sic) Renaut, ballif de l'ostel, et combien l'en rechut de chascun et pour quoi et de quel serjanteries les amendanz estoient. ». Fol. 53. Mandement de Philippe le Bel, roi de France, adressé à son bailli de Caen et à ses autres baillis et justiciers, pour leur rappeler que son aïeul Louis IX avait autorisé les églises et les personnes ecclésiastiques à acquérir librement les dîmes féodales, et leur prescrire de laisser jouir des bénéfices de ce privilège le chapitre de Bayeux pour toutes les dîmes acquises ou possédées par lui (1294). Fol. 54. Relevé des amendes perçues par l'abbé de Saint-Taurin des délinquants condamnés pendant les huit jours de la foire Saint-Taurin en 1299, 1308, 1309 et 1310 (Pierre de Miserey condamné à 12 deniers d'amende pour injures adressées à Petit Guilles et Petit Guilles à 5 sous pour avoir donné un soufflet à Pierre de Miserey, « quia percussit eum de palma in maxillam »). Fol. 55. Vente à l'abbaye par Jean Luillier, de Magny, d'une rente de 7 livres parisis assignée sur des terres situées à Menerville et aux environs, pour le prix de 100 livres parisis (1331). Fol. 56. Confirmation des possessions de l'abbaye par Louis IX, roi de France (1257) ; notification par le bailli de Gisors d'un jugement de l'Échiquier de Rouen, de 1287, maintenant les religieux de Saint-Taurin dans la possession et jouissance de leurs droits d'usage dans la forêt d'Évreux : « jugiez fut et prononcié par droit que l'empeeschement que le visconte d'Évreux avoit mis eu pasnage et costume desus diz seroit osté et que les diz religieux demorroient en tele possession et en tele saisine des diz pasnage et costume comme eus estoient quant le dit empeeschement i fut mis. ». Fol. 57-60. Confirmation par Richard CSur de Lion, roi d'Angleterre, des donations faites à l'abbaye depuis la fin du Xe siècle : « Ricardus Dei grafia rex Anglorum, etc.. Sciatis nos concessisse et presenti carta confirmasse Deo et ecclesie beati Taurini, primi Norman-norum episcopi, pro salute anime nostre et antecessorum et successcrum nostrorum donationes quas antecessores nostri suo tempore et barrones eorum eidem ecclesise fecerunt, que donationes et qui eas donaverunt in presenti carta subscribuntur... (suit la transcription par extraits des donations, au nombre de trente-sept, dont la plus aucienne est celle de Richard 1er, duc de Normandie, (943-996), restaurateur de l'abbaye, « qui abbatiam in honore Sancti Taurini Ebroicensis instituit »)... Has predictas donationes, sicut rationabiliter facte sunt, prefate abbatie Sancti Taurini et monachis ibidem Deo servientibus confirmamus. Testibus : Garino, Ebroicensi, Willelmo, Lexoviensi episcopis ; Willelmo, filio Radulfi, tune senescallo Normannise ; Roberto de Harecort ; Waukelino de Ferreriis ; Henrico de Grai, et pluribus aliis. Data apud Wallem Rodolii, XVe die januarii, per manum Willelmi Gl. (lisez. : El [yensis]) episcopi, cancellarii nostri. Anno VIe regni nostri » (1195). Fol. 61. Donation à l'abbaye par Simon le Chauve, comte d'Évreux, de la dîme de son moulin situé près de la porte aux Fèvres, de deux jours de foire le second dimanche après la Pentecôte et le lundi suivant avec tous les droits de coutumes lui appartenant pendant ces deux jours, de la dîme de son moulin tanneret situé dans la rue Chartraine et de la dîme des nouveaux étaux situés auprès de Saint-Léger. Simon le Chauve confirme en outre aux religieux de Saint-Taurin la jouissance de la dixième semaine de sa prévôté d'Évreux, avec tous les droits en dépendants, qui leur avait été concédée par son père (s. d. vers 1170 ? Témoins : Hugues de Baquepuis ; Alexandre d'Auteuil ; Georges Nee l ; Raoul Galopin ; Gautier sine Napa ; Geoffroi de Montfort ; Gilbert, prieur de Saint-Taurin ; Jean de la Sôgne ; Raoul du Jardin ; Richard le Meunier). Diplôme de Philippe-Auguste, roi de France. Le roi, après avoir rappelé que les religieux de Saint-Taurin possédaient un jour de foire à Évreux, le jour de la fête de Saint-Taurin, avec la jouissance de tous les revenus de la prévôté et de la vicomté, leur accorde, sur leur demande, la prolongation de cette foire pendant les sept jours suivants, à la condition de partager par moitiés les revenus de ces huit jours de foire (Évreux, 1207). Fol. 62. Donation à l'abbaye par Robert (IV) comte de Meulent, d'une rente de 20 sous d'Angevins assignée sur ses censives de Beaumont (s. d. Fin du XIIe siècle) ; id., d'une masure avec 60 acres de terre et divers droits d'usage dans sa forêt de Brotonne ; en outre, des redevances en poissons et en argent qui lui étaient dues par les pêcheurs pendant la semaine de la fête de Saint-Taurin (1203). Fol. 63. Donation à l'abbaye par Hugues II de Morville, évêque de Coutances, de l'église de Périers et de ses dépendances ; l'évêque concède en outre aux religieux de Saint-Taurin deux gerbes de dîme sur les terres de la paroisse de Vaudrimesnil, où ils possédaient le droit de champart (1208) ; remise à l'abbaye, entre les mains de l'abbé Ranulphe I, par Richard II de Bohon, évêque de Coutances, de l'église Saint-Pierre de Millières, que Richard de Millières et Etienne, son frère, avaient reconnu posséder injustement (1154). Fol. 64. Lettres de Richard II de Bohon, évêque de Coutances, adressées à Lambert, abbé de Saint-Taurin, pour lui notifier la soumission de son clerc Eudes, curé de Millières, et l'abandon par lui consenti au profit de l'abbaye, d'une partie des revenus qu'il percevait sur l'église de Millières (s. d. 1157-1159) ; donation à l'abbaye par Luc, évêque d'Évreux, d'une troisième gerbe de dîme appartenant à la cure et à la vicairie de Cissey, à ajouter aux deux que les religieux possédaient déjà ; en outre, d'une rente de 7 livres assignée sur la vicairie de l'église Notre-Dame de Caudebec (1215). Fol. 65-68. Donations, cessions et confirmations au profit de l'abbaye : par Robert Louvet, de tous ses droits sur la dîme de Caudebec (1206), par Hugues de Aurea Valle, de ses droits de présentation et autres sur la chapelle Saint-Georges de Aurea Valle (1207), par Jean de Grimonval (1213) et par Hugues de Grimon-val (s. d. Fin du XIIe siècle), de droits de dîmes et d'une grange à Grimonval, : par Roger de Thomer, chevalier, d'une terre donnée à l'abbaye par Etienne, son père, et située près de son bois de Thomer (1211), par Heluisa de Bastigny, d'une rente d'un demi-muid de blé assignée sur ses droits de moûte à Prey (1206), par Robert de Neuilly, de douze arpents de terre à la Forêt-du-Parc (1208), par Roger du Bois-Morin, de tous ses droits sur la dîme du Bois-Morin (1207), par Thomas Gelinel, chevalier, de tous les droits qu'il pouvait réclamer de l'abbaye, par Gautier, diacre, fils de Marie Maréchal, d'une maison qu'il possédait à Évreux, dans la rue Saint-Taurin (1211), par Amauri Pullus, de la dîme de ses moulins de Grisolles (1215) ; accord passé entre l'abbaye de Lessay, d'une part, et celle de Saint-Taurin, d'autre part, au sujet de leurs droits respectifs dans la paroisse de Millières relevant de la seigneurie de Périers (1206). Fol. 69-72. Accord passé entre l'abbaye, d'une part, le prieur et le couvent des lépreux de Saint-Nicolas d'Évreux, d'autre part, au sujet d'une rente de quatre pains par semaine que les religieux de Saint-Taurin devaient à la léproserie. L'abbaye se libère de cette rente en payant au prieuré de Saint-Nicolas une somme de 70 sous tournois (1211). Confirmation de cette transaction par Luc, évêque d'Évreux ; donation à l'abbaye par Hugues « de Lacie », des biens suivants situés en Irlande : « ecclesias Fore (aliàs Favorise) et décimas de honore ejusdem ville, et décimas de Tyrebegan et totum Tyrefeihred in dominio suo, et molendinum in Fore, quod dicitur molendinum Sancti Fisquini, et nemus juxta eandem villam ad habitationem monachorum, quod appellatur Seculum Nemus » (s. d.). Confirmation de cette donation par N..., évêque de Kenlis (Cenonensis), et par E..., archevêque d'Armach (Armachanus) et primat d'Irlande (1206) ; donations à l'abbaye de terres situées apud Burrin, apud Favoriam, apud Culcarmoc, par Gautier « de Lascy » et Herbert de Mare (s. d.) ; donation à l'abbaye par Robert Lupulus, Fulbert, son gendre, et Hugues d'Avrilly, des terres de la Sôgne relevant du comte d'Évreux, des dîmes d'Avrilly et de deux cents acres de terre dans la même paroisse (s. d.). Confirmation de cette donation par Guillaume, comte d'Évreux, fils de Richard (s. d. 1067-1118) ; donation et confirmation au profit de l'abbaye de terres situées à Quessigny et à la Forêt-du-Parc (picturica villa), s. d. ; donation à l'abbaye par Richard, comte d'Évreux, avec le consentement de Godehylde, sa femme, et de Guillaume, leur fils, des trois droits de coutume qu'il possédait sur tous les habitants de la terre de Saint-Taurin et sur ceux qui y recevaient l'hospitalité pendant une nuit, savoir : le droit de haute justice (sanguis), celui de septenage et celui de tonlieu. Le donateur abandonne en outre aux religieux les droits de marché, de bourgage et de foire qu'il avait coutume de percevoir sur les hommes de Saint-Taurin (s. d. 1037-1067). Fol. 73-79, Donations, cessions et confirmations au profit de l'abbaye : par Roger du Bois-Gencelin (1209), Azyrie (1208), Robert du Bois-Gencelin, son fils, et Guillaume, frère dudit Robert (1203-1208), de terres situées au Bois-Gencelin, par Robert de Dardez, d'une rente de sept livres que lui avait donnnée Amauri (III), comte d'Évreux, ladite rente assignée sur les moulins du comte d'Évreux à Arnières (1209). Cette donation est suivie de la confirmation d'Étienne de Dardez, frère du donateur, (1209) et des donations de 160 sous tournois de rente sur les moulins d'Arnières, faites audit Robert de Dardez par le comte Amauri à l'occasion de sa croisade en Terre-Sainte, à la charge par ledit Robert de Dardez de lui faire hommage d'une paire d'éperons dorés (s. d. Vers 1190-1191), par Raoul Harenc, de Gauville, d'une rente de 50 sous assignée sur ses revenus d'Évreux, et, à défaut, sur sa terrre et sur ses hôtes du Bosc-Roger (1203), par Robert du Bois-Gencelin, de quatre acres de terre et de bois situées « in loco qui dicitur Mons Osol » (1203), par Robert, fils de Guillaume, de cinq acres de terre situées aux monts de Croisy (s. d. Fin du XIIe siècle. Cette donation est faite pour l'entretien de deux moines servants dans l'église Saint-Antonin de Pacy), par Richard de Garencières, de la dîme des nouveaux essarts de son fief de Garencières (s. d. Fin du XIIe siècle), par Adam de Cavoville, de douze acres de terre situées « apud boscum Ricardi » (s. d. 1181-1192), par Guillaume de Ange, chevalier, d'un hôte apud Estemare. Cet hôte, nommé Richard, devait payer annuellement les redevances suivantes : dix sous et deux oies à la Saint-Rémy, quatre chapons et quatre deniers à Noël, quarante Sufs à Pâques (1204), par Roger Pescheveron, chevalier, d'une rente d'un setier de blé assignée sur ses revenus de Miserey (1211), par Philippe d'Aulnay, chevalier, d'une certaine redevance (corredium) vulgairement appelée charité, qui lui était due à la foire de Saint-Laurent-des-Bois (1211). Fol. 80. Accord entre l'abbaye du Breuil-Benoît, d'une part, et l'abbaye de Saint-Taurin, d'autre part, au sujet de la dîme de quatre-vingt-douze acres de terre que les religieux du Breuil cultivaient dans la paroisse de GrossSuvre, près de la chapelle de la Sainte-Trinité appartenant aux religieux de Saint-Taurin (vers 1190) ; donation à l'abbaye par Robert Jherusalemer, bourgeois d'Évreux, d'une rente de trois sous et un chapon assignée sur une maison située à Evreux « in vico qui dicitur La Gihaude, ante furnum burgi » (1216). Fol. 81-84. Bulles d'Innocent III. Le pape prend sous sa protection tous les biens de l'abbaye légitimement acquis et confirme spécialement aux religieux de Saint-Taurin, la possession des églises Notre-Dame de de Louviers, Saint-Antonin de Pacy et de Périers (Latran, 2 des calendes d'avril, la onzième année du pontificat. 1208) ; bulles d'Innocent IV. Le pape accorde aux religieux de Saint-Taurin le privilège de ne pouvoir être contraints par lettres apostoliques à recevoir les provisions d'un pensionné ou d'un bénéficier ecclésiastique, si ces lettres ne font pas expressément mention du présent privilège (Lyon, nones de janvier, la quatrième année du pontificat. 1247) ; bulles d'Honorius III. Le pape confirme, en les énumérant, les biens, possessions, revenus, droits et privilèges de l'abbaye (Latran, 8 des calendes de mai, la première année du pontificat. 1217) ; donation à l'abbaye par Guillaume Havart, chevalier, de tous les droits de dîmes qu'il possédait à Longueville, paroisse de Saint-Marcel (1219) ; bulles d'Honorius III. Le pape confirme à l'abbaye la possession des églises de Saint-Pierre de Périers et de Cissey, qui lui avait été conférée par les évêques de Coutances et d'Évreux (Latran, 17 des calendes d'avril, la cinquième année du pontificat. 1221). Fol. 85-88. Renonciation au profit de l'abbaye par Raoul Mauvoisin, chevalier, seigneur de Saint-André, à tous ses droits de dîme prétendus sur son pré de Saint-André, récemment mis en culture (1228) ; bail à fieffe passé par Richard de Bellevue, évêque d'Évreux, à Guillaume III de Courdieu, abbé de Saint-Taurin, et à ses successeurs, de sa métairie du Valesme et de Panette, avec son manoir de la Rochette et les précaires qui lui étaient dus, moyennant une rente annuelle de douze muids de blé, quatre de froment, quatre de méteil et quatre d'avoine. L'évêque concède en outre aux abbés de Saint-Taurin le droit de pâturage dans ses bois et dans ses pâtures communes et le droit de panage pour cent porcs (1227) ; accord entre l'abbaye, d'une part, et Henri de Sassey, d'autre part, au sujet des dîmes de Sassey (1227) ; donations à l'abbaye : par Guillaume de la Ferté, chevalier, dont le père, Simon de la Ferté, avait sa sépulture dans l'église Saint-Taurin, d'une rente de deux setiers de blé commun assignée sur le moulin de Blandey (1226), par Raoul « de Tuit », clerc, d'une rente d'un demi-muid de vin blanc et d'un demi-muid de vin rouge assignée sur les vignes de Vernon, etc. (1224. Cette donation est suivie de la confirmation de Jean « de Tuit » frère dudit Raoul), par Denise, fille de Philippe Rousel, de tout ce qu'elle possédait, soit en terres, en masures, en maisons, etc., à Évreux, à la Sôgne et à Avrilly (1222), par Arnoul « de super Montem », de la dîme de vingt-six acres de terre faisant partie de son fief (1211), par Herbert de Fourques, de ses droits de dîmes de Chantepie et de la Brosse (1227), par Raoul Chanu, chevalier, de trente arpents de terre à Jersei (1230), par Guillaume des Minières, chevalier, d'une rente de quatre setiers de blé assignée sur son moulin du Sacq, appelé le moulin aux Fèvres (1231. Le produit de cette donation devait être employé en acquisition délivres), par Isabelle, veuve de Roger du Bosc, chevalier, sSur de feu Richard de Tournebu, chevalier, d'une rente de quarante sous assignée sur quatre pièces de terre situées dans la paroisse de Guichainville (1237) ; confirmation par Robert II Poulain, archevêque de Rouen, de l'accord conclu entre lui, d'une part, et Jean de Martigni, abbé de Saint-Taurin, d'autre part, au sujet des droits que l'abbaye de Saint-Taurin prétendait avoir, aux termes de la charte du roi Richard CSur de Lion, sur le manoir et sur la forêt de Louviers appartenante l'archevêque (Latran, 2 décembre 1214). Fol. 89-94. Bulles d'Honorius III. Le pape autorise les religieux de Saint-Taurin à percevoir les dîmes novales dans les paroisses où ils ont droit de percevoir d'anciennes dîmes et dans une proportion correspondante à l'importance de ces dernières (Rieti [Reate], le 3 des calendes d'août, la dixième année du pontificat. 1225) ; donation et confirmation à l'abbaye par Guillaume des Minières, chevalier, seigneur de Corneuil, d'une rente de quatre setiers de blé assignée sur le moulin aux Fèvres, paroisse du Sacq, et d'une autre rente de 20 sous à percevoir sur Marc de Corneuil, son tenancier (1246) ; vente à l'abbaye par Raoul des Planches, bourgeois de Louviers, d'un pré et d'un jardin, avec un chemin et un grenier situés près du moulin Jourdain, entre le fief de l'archevêque de Rouen et celui des religieux de Saint-Taurin, pour le prix de 298 livres et 10 sous tournois (1249) ; id., par Henri Le Roux, du terrain servant d'emplacement au moulin du Vent récemment édifié par les religieux de Saint-Taurin (1252) ; reconnaissances au profit de l'abbaye par Onfroi Le Bruant, Jeanne, veuve de Toustain Le Bruant, et leurs héritiers, de rentes seigneuriales assignées sur le fief de la Bruanderie (1253). Fol. 95-100. Donations à l'abbaye par Raoul des Planches, bourgeois de Louviers, de sa maison du Martrey (1256) et d'une autre maison, construite en pierre, située près de la grange de Pierre Berselon (1251) ; bail à ferme perpétuelle passé par le chapitre d'Évreux aux religieux de Saint-Taurin de la dîme que les huit chanoines de l'ancienne fondation avaient droit de prélever sur deux acres de terre appartenant à l'abbaye, moyennant une rente annuelle de deux setiers d'orge. Les considérants de ce contrat rappellent que les religieux de Saint-Taurin avaient fait clore de mur ces deux acres de terre, ce qui en rendait l'accès difficile aux décimateurs (1252) ; accord passé entre Marguerite, abbesse, et le couvent du Trésor, d'une part, et l'abbaye de Saint-Taurin, d'autre part, au sujet de la perception des droits de dîme appartenant à l'abbaye de Saint-Taurin sur des terres situées paroisse Saint-Rémy, près de l'abbaye du Trésor, triège « de Longo Busco » (1258) ; vente à l'abbaye par Oger Houpequin, fils de feu Renou Houpequin, chevalier, d'un héritage situé à Évreux, au Buisson, paroisse de Saint-Aquilin, pour le prix de 100 livres tournois (1260) ; id., par Guillaume Corbet, d'une rente de 2 sous parisis assignée sur une grange située dans la paroisse Saint-Germain de Croisy, pour le prix de 20 sous parisis (1260) ; id., par Robert La Pie, d'une masure avec son contenu (cum sua garnestura), située à Saint-Marcel de Longueville, près de la vigne des religieux de Saint-Taurin appelée les Plantes, pour le prix de 42 sous tournois (1262). Fol. 101-105. Vente à l'abbaye, par Simon de Bernienville, d'une pièce de terre située à Évreux, paroisse Saint-Aquilin, aux Ardillières, pour le prix de 16 livres tournois (1263) ; bail à fieffe passé par l'abbaye du Bec à celle de Saint-Taurin du pré que les religieux du Bec possédaient à Évreux, appelé le pré du Bec, borné d'un côté le pré des religieux de Saint-Taurin, d'autre côté le fief de l'évêque d'Évreux, d'un bout le grand chemin du Roi et d'autre bout les bains de Saint-Taurin (1251) : engagement pris par un certain nombre de tenanciers de l'abbaye de Saint-Taurin au sujet des obligations résultant pour eux de la banalité du moulin de Saint-Taurin situé dans la paroisse de Saint-Aquilin (1290) ; transaction passée entre le maire et les habitants de Nonancourt, d'une part, et l'abbaye, d'autre part, au sujet des droits de coutume dus à l'abbaye le jour de la foire de Saint-Laurent-des-Bois, « Saint Lorenz en la Campaigne joste Marcilly ». La transaction décide que les habitants de Nonancourt seront exempts de tous droits de coutume à l'occasion de ladite foire moyennant le payement à l'abbaye d'une rente annuelle de cinq sous tournois (1290) ; jugement du bailli de Gisors, rendu aux assises d'Évreux et dispensant les religieux de Saint-Taurin, contrairement aux prétentions de Richard Parcheval, chevalier, de se dessaisir d'une rente de deux setiers de blé et deux chapons qu'ils avaient achetée dans le fief dudit Richard Parcheval (1288) ; lettres de Denis Bataille, bailli de l'archevêque de Rouen, énumérant, d'après l'enquête testimoniale par lui faite, les droits d'usage appartenant aux religieux de Saint-Taurin dans la forêt de l'archevêque à Louviers (1288). Fol. 106-112. Autorisation donnée aux religieux de Saint-Taurin par Jean de Marle, bailli de Gisors et de Vernon, d'après les ordres du Parlement de Paris auquel l'abbaye s'était adressée, « de fere deus arches et deus piliers en mi l'iaue » sur le bras de la rivière d'Iton traversant l'enclos de l'abbaye, afin de réunir les anciens murs dudit enclos aux murs nouvellement construits, « pour retrere dudit clos le commun de la gent et de la ribaudaille, que els n'i entrassent... En tele manière qu'il facent les dites arches si hautes que li pescheeur et tuit cil qui en la dite rivière ont lour usage de pechier puissent passer par dessouz et user de lour usage si comme devant » (1290) ; lettres de Philippe-Auguste, roi de France, accordant ou confirmant à l'abbaye des droits d'usage dans la forêt d'Évreux. Le Roi accorde notamment aux religieux de Saint-Taurin vingt-six charretées de bois à deux chevaux par an, pour être employé au lavage de leur linge en dehors de l'enclos de l'abbaye, en considération de ce qu'il était malséant que les femmes habituées à faire la lessive se livrassent à cette occupation dans l'enclos de l'abbaye et au milieu des religieux (1191) ; fondation par l'abbaye de Saint-Taurin d'un hospice pour les pauvres sur un emplacement donné par elle, à la prière des habitants de Louviers, et faisant partie de son domaine de Louviers. Par le même acte, Guillaume Le Maçon est nommé administrateur de cet hospice sous le commun contrôle des religieux de Saint-Taurin et des bourgeois de Louviers (1212) ; donation à l'abbaye par Georges Neel et Eustachie, sa femme, d'une rente de deux muids de blé assignée sur leurs dîmes de Prey et confirmation par les mêmes de la donation des dîmes du fief de Miserey faite à l'abbaye par Robert Neel (s. d.) ; relevé des rentes en vin rouge et en vin blanc dues à l'abbaye sur les vignes de Longueville ; attestation délivrée par les exécuteurs testamentaires de Richard de Belle-vue, évêque d'Évreux, pour établir que si lors du service funèbre de l'évêque, célébré, suivant l'usage, dans l'église Saint-Taurin, les religieux de Saint-Taurin avaient fourni le luminaire, c'avait été de leur plein gré, et que la somme de 25 sous tournois qui leur était due pour ce luminaire leur avait été remboursée sur les biens de l'évêque défunt (1237). Fol. 113. Attestation de l'hommage prêté à l'abbé de Saint-Taurin par Jean du Martrey, dans la cour du manoir de l'abbaye à Louviers et suivant la forme accoutumée (1306). Fol. 114. Copie (transcrite au commencement du XVIIe siècle) de l'épitaphe de Benoît Le Duc, abbé de Saint-Taurin, décédé le 22 février 1503 : « Hic jacet bonx mémorix Benedictus Le Duc, hujus cxnobii abbas per XIII annos, beati Benedicti regulx sedulus observator, qui postquam hujus chori cathedras et pulpitum strui fecit, animam efflavit anno Domini millesimo quingentesimo secundo, die XXII februarii, cujus anima pace xterna fruatur. Amen. Pater noster. Ave. » Fol. 115-122. Copie de la charte de confirmation par Richard CSur de Lion, roi d'Angleterre, des biens et des possessions de l'abbaye, datée du Vaudreuil, le 15 janvier 1195. (Copie collationnée en 1767 par les notaires d'Évreux sur le titre original représenté par le sieur Gilles Biard, agent de l'abbaye de Saint-Taurin.).

Contexte :
Ordres religieux d'hommes > Abbaye de Saint-Taurin (Ordre de Saint-Benoît)