Toutes les ressources Louis IX 26 résultats (16ms)

Mandement de Louis IX, roi de France, adressé au châtelain du Vaudreuil pour lui prescrire de laisser l'abbé et les religieux de Bonport prendre dans la forêt de Bord tout le bois nécessaire aux usages de leurs maisons situées en France (Pont-Audemer, mars 1256) ; – lettres de Philippe le Bel, roi de France, reconnaissant à l'abbé et aux religieux de Bonport la propriété des arbres fruitiers situés dans leur bois attenant à l'abbaye, propriété qu'avaient contestée les forestiers royaux, et autorisant les religieux à vendre ou à abattre ces arbres à leur gré (Verneuil. Septembre 1312) ; – lettres de Philippe V le Long, roi de France, autorisant l'abbé et les religieux de Bonport à clore le bois situé près de leur abbaye (Paris. Mars 1317, n. s.) ; – mandements des Grands-Maîtres des eaux et forêts au département de Rouen pour la délivrance aux religieux de Bonport du bois de chauffage auquel ils avaient droit dans la forêt de Bord (XVIIIe siècle) ; – ordonnance du Grand-Maître des eaux et forêts de Normandie accordant à l'abbaye le droit de pâturage pour vingt bêtes aumailles et le droit de panage pour vingt porcs dans la forêt de Bord (1706) ; –« inventaire des titres lesquels hault et puissant prince messire Henry de Bourbon, duc de Verneuil, pair de France, gouverneur pour le Roy en la province de Languedoc, abbé commendataire de l'abbaye de Nostre-Dame de Bonport, produit en sa dite qualité d'abbé et pour les sieurs religieux de laditte abbaye, au greffe de nos seigneurs l'Intendant et commissaires généraux de la réformation des eaus et forêts de Normandie, pour justifier leur droit de propriété de bois qu'ils possèdent, leurs franchise s et exemption de tiers et danger, et les usages, pasturages et pannages qu'ils ont en la forest du Roy, leur droit de chauffage en icelle et le droit d'y prendre bois pour ardouer et bastir et autres usages » (XVIIe siècle). – (Quatorzième liasse de l'inventaire de 1784.).

H187 , 1256-1763 , Bonport (Abbaye Saint-Pierre de) ; Bord (forêt de), entre Pont-de-l'Arche en Louviers ; Languedoc (Le) ; Normandie (La) ; Vaudreuil (Le) ; Verneuil-sur-Avre ; Vétheuil  
Contexte :
Ordres religieux d'hommes > Abbaye de Bonport (Ordre de Cîteaux)

Ivry.

H1118 , 1243 , Bourbon-lès-Gaillon (Chartreuse de), N.-D. de Bonne-Espérance, sise à Gaillon ; Lyon ; Rome  

Sentence rendue par le roi Louis IX entre Raoul Malunçin et Robin d'Ivry. Aux termes de cette sentence, Jean de Marcilly, chevalier, et Guillaume de Hallot, écuyer, devront faire le voyage de Rome et ne revenir dans la région de Lyon qu'au bout d'une année ; Robin d'Ivry assignera sur ses terres une rente de quinze livres tournois pour la fondation d'une chapellenie à la volonté de la reine Blanche de Castille et payera en outre, à titre de dommages-intérêts, vingt livres tournois audit Raoul Malunçin et dix livres à Raoul Le Porcher (porcherie). Adam, vicomte de Melun, et Garin de Montulé, chevalier, se portent cautions de Robin d'Ivry, qui n'avait pas atteint l'âge requis. (Au verso de cette pièce est écrite la cote suivante en caractères du XIIIe siècle : « de la convenance des XII libres de Ivri »).

Contexte :
Couvents et communautés d'hommes > Chartreuse de Bourbon-lès-Gaillon

Feuillet d'un cartulaire de l'abbaye du Bec, anciennement coté 263 et contenant la transcription, sur une seule colonne, de dix chartes ou parties de chartes de l'année 1261 (210 sur 128 millimètres, marges non comprises). – Vidimus et confirmation par Louis IX, roi de France, des chartes de Geoffroi Marescot et de Gilbert des Minières, transcrites dans un cahier précédent ; – donation à l'abbaye par Guerrees de Guiberville, écuyer, dit Guerrees de la Vallée, du droit de patronage de l'église Notre-Dame de Houlbec (de Holebec), au doyenné de Bourgtheroulde ; – vente à l'abbaye par N.... Le Carré, de la paroisse du Mesnil-Simon, d'une maison et d'un jardin y attenant, sis dans ladite paroisse, entre le chemin et le canal (doytum) du moulin de l'abbaye, pour le prix de 6 livres tournois, – id., par Guillaume Quesnel, de la paroisse du Mesnil-Simon, d'une rente de 9 sous et 4 deniers, assignée sur des terres au Mesnil-Simon, pour le prix de 4 livres tournois.

H90 , 1261 , Bec-Héllouin (Abbaye du) ; Bourgtheroulde ; Houlbec-près-le-Grostheil ; Mesnil-Simon (Le), fief  
Contexte :
Ordres religieux d'hommes > Abbaye du Bec (Ordre de Saint-Benoît)

Radepont.

H1276 , 1222-1547 , Fontaines-aux-Dames (Les), sise à Radepont ; Fontaines-de-Camboure (Les), située à Radepont ; Lyons-la-Forêt ; Noyon-sur-Andelle (Charleval)  

Donation à l'abbaye par Martin, fils de Richer, d'une demi-acre de pré sise à Radepont (1233) ; — confirmation par Guillaume de Limoges et Jacqueline, sa femme, des ventes faites à l'abbaye par Jean de Poissy et Agathe, sa femme, de terres situées dans l'étendue de leur fief (1246) ; — donation à l'abbaye par Guillaume de Poissy, chevalier, seigneur de Noyon-sur-Andelle, de trois acres de son aunaie de Radepont (1263) ; — vidimus et confirmation de la donation précédente par Louis IX, roi de France (Lyons, juillet 1263) ; — confirmations par Pierre de Mouret, écuyer (1264) et par Guillaume de Poissy, chevalier, seigneur de Noyon-sur-AndelIe (1270), des biens possédés par l'abbaye par suite d'acquisitions ou des donations de leurs pères et de leurs prédécesseurs ; — donation à l'abbaye par Jeanne « la Waleyse », de Radepont, de tous ses biens meubles et immeubles (1283) ; — id., par Hervé de Léon le jeune, chevalier, avec le consentement d'Hervé de Léon, chevalier, son père, d'une pièce de terre sise à Radepont et attenant au mur de clôture de l'abbaye (1297) ; — bref de nouvelle dessaisine accordé par le lieutenant du bailli de Rouen aux religieuses de Fontaine-Guérard, à l'encontre de « Baugoys de Teuffles, escuyer », seigneur de Radepont, qui avait commis des usurpations sur « une pièce de boys, aulnays et prés, assise et joygnant le monastère de ladite abbaye, d'un costé le chemin qui maine du Pont Sainct Pierre à Fleury, d'autre costé la rivière d'Andelle, depuis le mur desdites religieuses jusques aux fontaines anciennement appellées les Fontaines à Cambourc et de présent les Fontaines aux dames de Fontaines, d'un bout le mur dudit monastère et d'autre bout plusieurs boutières » (1499).

Contexte :
Ordres religieux de femmes > Abbaye de Fontaine-Guérard (Ordre de Cîteaux)

Bray.

H1017 , 1201-1754 , Baudemont ; Bray ; Cailly-sur-Eure ; Deux-Amants (Prieuré Sainte-Madeleine des) ; Isle-Dieu (Abbaye de), près Perruel ; Lu (fief de) ; Rouen (ville) ; Ruelle (fief de la) ; Saint-Luc (paroisse de) ; Sausseuse (Prieuré de)  

Copies, d'après un vidimus de 1457, des lettres de Philippe-Auguste, roi de France, confirmant la donation d'une rente de 20 sous d'Angevins faite au prieuré de Sausseuse par Richard de Vernon (Vernon, mai 1201), — des lettres de Louis IX, roi de France, confirmant la donation faite au même prieuré par feu Mahault, dame de Cailly et de Baudemont, d'une rente de 20 livres parisis assignée sur le péage de Bray (1233) ; — attestation par Philippe, abbé de l'Isle-Dieu, Pierre, prieur des Deux-Amants, Morel de Houdan et Pierre de Bueil (de Boeleio), chevaliers, exécuteurs testamentaires de Mahault, dame de Cailly et de Baudemont, de la donation faite par cette dernière au prieuré des Deux-Amants de sept acres de pré faisant partie de ses prés de Bray et d'une acre de sa terre de Baudemont (1231) ; — extrait collationné d'un contrat de vente par Henry de Mornay, chevalier, seigneur de Saint-Lu, à Nicolas Potart, écuyer, sieur de la Ruelle, conseiller secrétaire du Roi, maison et couronne de France, demeurant à Rouen, du fief noble, terre et seigneurie de Lu « consistant en une maison composée de plusieurs corps de logis tenant ensemble, cours, granges, estables, colombier à pied et droit d'iceluy, volière sur la maîtresse porte, jardins et autres clos plantez d'arbres fruitiers, le tout contenant quatre à cinq arpents, 350 arpents de terre labourable ou environ, 40 arpents ou environ de bois d'aulne et fresne en une pièce atenante et contiguë à la maison, 27 arpents de pray ou environ attenants à l'aunaye ci-dessus... Etc. » (1699) ; — bail à ferme passé par le prieur de Sausseuse à François de Crèvecœur, laboureur à Bray, de 8 arpents 60 perches de pré sises à Bray, moyennant un fermage annuel de 100 livres (1704).

Contexte :
Ordres religieux d'hommes > Prieuré de Sausseuse

Bus-Saint-Rémy.

H1382 , 1227-1275 , Brosse (triège de la) situé à la Forêt du Parc ; Bus-Saint-Rémy (Abbaye du trésor au) ; Paris (ville) ; Trésor (Abbaye du) ; Vernon (Ville de)  

Donations, confirmations et ventes à l'abbaye de terres et de rentes situées ou assignées à Bus, à Saint-Rémy et aux environs, par Hugues du Bus (1227-1228), Richard de Pontoise, Ermengarde, sa femme, et Jean de la Brosse, père de cette dernière (1229), Roger d'Écaquelon et Ada, sa femme, Guillaume Le Fournier et Étienne de la Merville, Alice La Cabote et Simon, son fils (1231), Simon Cabot (1255), Amaury de Fourges, chevalier, et Guillaume Le Tondu, Nicolas du Bois Gautier, Eudes de Grumesnil (1239), Thomas de Jambevilla, écuyer (1241), Guillaume Formage et Lucie, sa femme (1244) ; —autorisation accordée aux religieuses du Trésor par Hugues du Bus d'utiliser pour leur moulin l'eau des ruisseaux existant dans ses prairies situées dans la vallée deChantepie (1241) ; — lettres de confirmation et d'amortissement accordées à l'abbaye par Louis IX, roi de France, pour le fief de la Brosse acquis par les religieuses du Trésor en 1239 et en 1241 (Vernon, juillet 1239 et Paris, avril 1241) ; — copies informes des lettres d'amortissement et de confirmations accordées à l'abbaye par les rois Louis IX (1248) et Philippe III le Hardi (1275).

Contexte :
Ordres religieux de femmes > Abbaye du Trésor (Ordre de Cîteaux)

Vente à l'Hôtel-Dieu de Vernon par Raoul « Scriptor », fils de Pierre Contrée, et Marie, sa femme, moyennant une somme de quatre livres et demie tournois, de trois pièces de terre et d'une maison situées à Vernonnet (apud Vernonmellurn), ainsi que d'une rente de douze deniers assignée sur deux maisons sises au même lieu (1243) ; – cession par Adeline La Rousse et Thomas Le Roux, son fils, à Simon de Malesères, de tous leurs droits sur une vigne située dans la paroisse de Saint-Marcel, entre les vignes de Renous et de Hugues Mulot, moyennant 14 sous parisis (1272) ; – donation à l'Hôtel-Dieu par Guillaume, fils de Robin Bence, d'une rente de 18 deniers assignée sur tous les biens du donateur sis à Portmort (1302) – acte d'envoi en possession au profit de la prieure et du couvent de la Maison-Dieu de Vernon, par le lieutenant du vicomte de Gisors à Vernon, de la maison où habitait Pierre Du Chastel, sise sur le pont de Vernon, « en laquelle meson le lieutenant du viconte ne trouva nuls biens, si comme il dit, fors aucunes viez lettres » (1319) ; – bail à fieffe passé par « les religieuses, la prieure et couvent de l'Ostel-Dieu de Saint Louys de Vernon » à Pierre de la Cour, d'une maison et masure sise paroisse Notre-Dame de Vernon, « entre les murs de ladicte ville, d'une part, et Robert Perquin, d'autre, aboutant au chemin Le Roy d'un bout et les hoirs Raoul Le Porc, d'autre », moyennant une rente annuelle de 40 sous parisis (1362) ; – sentence de la vicomté du bourgage de Vernon, adjugeant par décret à Robert Lefèvre, prêtre, procureur des religieuses hospitalières de l'Hôtel-Dieu de Vernon, « ung moullin à blé avec la meson, l'estanc et lieu, ainsi que tout se pourporte, assis à Saint-Marcel, joingnant d'un costé et d'un bout le chemin du Roy, d'autre costé Jehan Bracheul et d'autre bout ledit chemin du Roy », faute de payement de quatorze années d'une rente de deux setiers de blé due auxdites religieuses hospitalières de Vernon par les représentants de Guillot Godin (1457) ; – ventep ar Antoine Batencourt à noble homme Jacques Restout, sieur de Fontaines, de cinq vergées de terre sises en la paroisse Notre-Dame d'Andé, pour le prix de 20 livres tournois (1542) ; –copies collationnées des lettres patentes des rois Louis XIII (1620) et Louis XIV (1646) confirmant les droits, privilèges et exemptions des religieuses hospitalières de Vernon : « Nos chères et bien amées et dévotes oratrices les religieuses, prieure et couvent de l'hostel et maison Dieu de Vernon et Valdreuil y annexé nous ont fait remonstrer que le feu roy saint Louis fonda ledict hospital pour la retraicte des pauvres mallades et pour subvenir à la nourriture des chappelains et religieuses qui y célèbrent journellement le service divin, dotta ledict hospital de quelques rentes et chauffages sur nos forests du Pont-de-1'Arche, Andely et Vernon, tant pour lesdicts mallades, chappelains et religieuses dudict Hostel-Dieu de Vernon et annexé du Valdreuil à iceluy, bois à bastir et reparer leurs édifices, ensemble leur accorda plusieurs privillèges, exemptions et droicts de francs fiefz et nouveaux acquests, de décymes, d'amortissements, rentes constituées sur le temporel des églises, de travers, ponts et passages, subsides, quatriesmes et seiziesmes des vins qu'ilz vendent de leur revenu, de fournir aucune munitions, vivre ny solde de gens de guerre et fortifications de villes et droicts d'entrée du vin... » ; – aveu rendu par le receveur de l'Hôtel-Dieu de Vernon à Nicolas-Louis Jubert, chevalier, comte de Bouville, marquis de Clère-Panilleuse, pour des terres appartenant audit Hôtel-Dieu, sises à Mézières et à Panilleuse et relevant du marquisat de Panilleuse (1746) ; – sentence du bailliage de Pacy et pièces de procédure produites audit bailliage et, en appel, devant la Cour, dans l'instance pendante entre Jacques Eschard, brigadier en la prévôté générale des monnaies de France, demeurant à Pacy, d'une part, et les religieuses hospitalières de Vernon, d'autre part, au sujet du remboursement des frais de noviciat et de la restitution des meubles personnels de la demoiselle Eschard, entrée au couvent comme postulante et sortie avant d'avoir fait sa profession (1768-1769) ; –état des créances féodales dues au marquisat de Clère-Panilleuse sur les biens possédés par le bureau des pauvres de Vernon (1792).

H1708 , 1243-1792 , Andé ; Andelys (Les), Forêt (La) ; Bouville (fief de) ; Clère-Panilleuse (fief de) ; Fontaines (fief de) ; Pacy-sur-Eure ; Panilleuse ; Pont-de-l'Arche (Forêt de) ; Saint-Marcel-de-Longueville, près Vernon ; Vaudreuil (Le) ; Vernon (Forêt de) ; Vernon (Hôtel-Dieu de Saint-Louis de) ; Vernonnet  
Contexte :
Hospices et maladreries > Hôtel-Dieu de Vernon
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255 médias

Petit cartulaire de l'abbaye de Saint-Taurin, contenant la transcription de cent cinquante-six chartes ou notices, la plupart du XIIIe siècle

H793 , Ardillières (triège des) sis à Evreux, paroisse Saint-Aquilin ; Armach (Irlande) ; Arnières ; Avrilly ; Bayeux ; Beaumont-le-Roger ; Bec-Héllouin (Abbaye du) ; Blandey ; Bois-Gencelin (Le) sis paroisse Saint-Sébastien ; Bosc-Roger ; Breuil-Benoît (Abbaye du) ; Brotonne (Forêt de), située près de Hauville ; Bruanderie (fief de la) ; Buisson-Amaury (Le), fief ; Caën ; Caudebec-en-Caux ; Chantepie ; Cissey ; Corneuil ; Coutances ; Croisy ; Croisy (Les Monts de) ; Espagne (L') ; Esperlenbosc (triège d'), sis à Périers-en-Cotentin ; Evreux (Abbayes) : Saint-Taurin ; Evreux (Chapitre d') ; Evreux (Foire Saint-Taurin) ; Evreux (Forêt d'Evreux), a) Forêt ; Evreux (Hameau), Le Buisson ; Evreux (Le Pré du Bec) ; Evreux (Paroisses d') : Saint-Aquilin ; Evreux (Paroisses d') : Saint-Léger ; Evreux (Ponts et Moulins) : Le Moulin de Saint-Taurin, sis paroisse Saint-Aquilin ; Evreux (Prieuré de Saint-Nicolas de la Maladrerie) ; Evreux (Rues) : La Porte-aux-Fèvres ; Evreux (Ville) ; Evreux (Ville) ; Fèvres (le moulin aux) ; Forêt-du-Parc (La) ; Garencières ; Gauville ; Gihaude (hameau de la), sis à Evreux ; Gisors ; Glisolles ; Grimonval (la Grange de) ; Grossoeuvre ; Guichainville ; Irlande (L') ; Jersey ; Jourdain (le Moulin), sis aux Planches ; Lessay (abbaye de) ; Longueville ; Louviers ; Louviers (Chapelle Saint-Jean, à) ; Louviers (Forêt de) ; Louviers (Paroisse Notre-Dame de) ; Lyon ; Magny ; Martrey (Le), sis à Louviers ; Ménerville ; Millières (paroisse de), près Périers-en-Cotentin ; Miserey ; Nonancourt ; Pacy (paroisse Saint-Antonin de) ; Pannette (Métairie de), sise à Evreux ; Paris (Parlement de) ; Périers-en-Cotentin (Baronnie de) ; Prey ; Quessigny ; Rieti (Italie) ; Rochette (La), triège à Evreux ; Rouen (ville) ; Sacq (Le) ; Saint-André ; Sainte-Trinité (Chapelle de la), sise à Grossoeuvre ; Saint-Laurent-des-Bois ; Saint-Marcel (Vigne dite de) et dénommée « Les Plantes » ; Saint-Marcel-de-Longueville, près Vernon ; Saint-Rémy (paroisse), près le Trésors ; Sassey ; Sôgne (La) ; Trésor (Abbaye du) ; Val-d'Or (Chapelle Saint-Georges du) ; Valesme (Le), triège sis à Evreux ; Vaudreuil (Le) ; Vaudrimesnil-en-Cotentin ; Vent (Le Moulin du) ; Verneuil-sur-Avre ; Vernon (Ville de)  

Dans son état ancien, ce registre comprenait seulement soixante-dix feuillets, actuellement cotés 43 à 112, et renfermant les transcriptions du XIIIe siècle avec quelques additions postérieures jusqu'en 1331. Les autres feuillets (1 à 42 et 115 à 122) ont été ajoutés vers 1767, au moment de la reliure du cartulaire. Fol. 1. Note sur la pragmatique sanction expulsant les jésuites d'Espagne en 1767. Fol. 2-42. Titre du cartulaire et table alphabétique des principaux noms de personnes, des noms de lieux et des matières, « avec des remarques sur les usages, les droits, les mots latins ou françois, singuliers, rares et extraordinaires, en un mot tout ce qui peut être nécessaire, utile, curieux et intéressant », rédigée en 1767, par Biard, feudiste à Évreux. « Ce cartulaire est connu sous le nom de petit cartulaire ; il étoit autrefois couvert de planches, ycelles couvertes en veau ; il contient la copie de beaucoup de titres dont on n'a plus les originaux ; les juges y ont eu cependant souvent égard, comme on le voit dans plusieurs sentences où il est cité ; il a été écrit par plusieurs personnes et en différens temps ; la plus grande partie est du treizième siècle. ». Fol. 43.-48. Bail à fieffe passé par Jean de Martigni, abbé, et le couvent de Saint-Taurin, à Henri de Plasnes, clerc de l'abbaye, et à ses enfants, d'une terre appelée « Esperlenbosco », sise à Périers, au pays de Coutances, moyennant une somme de 60 livres tournois et une rente annuelle de 20 sous (1207) ; enquête par témoins, procédures et sentences, suivies ou rendues devant les juridictions des baillis de Gisors et de Verneuil, du vicomte d'Évreux et de l'Échiquier de Rouen, au sujet de l'hommage dû à l'abbaye par Renou Houpequin (1235) et par Oger, son fils (1248), à cause du fief du Buisson-Amauri, des droits de l'abbaye pendant la dixième semaine et pendant la foire de Saint-Taurin (1249-1269), de la prétention élevée par Philippe Le Cuisinier, de jouir du fief de la cuisine de l'abbaye (1263), d'une condamnation à mort prononcée contre un voleur pris par le fermier de l'abbaye à Périers (1285) ; accord passé entre l'abbaye, d'une part, et Thomas de Louviers, d'autre part, au sujet du droit de patronage de la paroisse de Louviers et des services féodaux dus à l'abbaye par ledit Thomas à cause de son fief de Louviers. Aux termes de cette transaction, il devait y avoir à Louviers une église principale et une chapelle (la chapelle de Saint-Jean) desservies chacune par un prêtre. Les revenus et les émoluments de ces deux églises étaient partagés entre les desservants et l'abbaye (1218. Témoins : Luc, évêque d'Évreux ; Geoffroi, abbé de la Croix-Saint-Leufroi ; Raoul, doyen, et Robert d'Aviron, chanoine d'Évreux, etc.). Fol. 50. Relevé des amendes perçues par l'abbé de Saint-Taurin en 1293 et 1294 pour condamnations prononcées contre des délinquants pendant la durée de la foire Saint-Taurin. Fol. 51. Relevé des amendes perçues pour le même motif en 1297 : « Veez chi les nons de ceux qui firent les amendes es foires Saint-Taurin, desqueles amendes l'abbé de Saint-Taurin fist rechoinre sa moitié par dant (sic) Renaut, ballif de l'ostel, et combien l'en rechut de chascun et pour quoi et de quel serjanteries les amendanz estoient. ». Fol. 53. Mandement de Philippe le Bel, roi de France, adressé à son bailli de Caen et à ses autres baillis et justiciers, pour leur rappeler que son aïeul Louis IX avait autorisé les églises et les personnes ecclésiastiques à acquérir librement les dîmes féodales, et leur prescrire de laisser jouir des bénéfices de ce privilège le chapitre de Bayeux pour toutes les dîmes acquises ou possédées par lui (1294). Fol. 54. Relevé des amendes perçues par l'abbé de Saint-Taurin des délinquants condamnés pendant les huit jours de la foire Saint-Taurin en 1299, 1308, 1309 et 1310 (Pierre de Miserey condamné à 12 deniers d'amende pour injures adressées à Petit Guilles et Petit Guilles à 5 sous pour avoir donné un soufflet à Pierre de Miserey, « quia percussit eum de palma in maxillam »). Fol. 55. Vente à l'abbaye par Jean Luillier, de Magny, d'une rente de 7 livres parisis assignée sur des terres situées à Menerville et aux environs, pour le prix de 100 livres parisis (1331). Fol. 56. Confirmation des possessions de l'abbaye par Louis IX, roi de France (1257) ; notification par le bailli de Gisors d'un jugement de l'Échiquier de Rouen, de 1287, maintenant les religieux de Saint-Taurin dans la possession et jouissance de leurs droits d'usage dans la forêt d'Évreux : « jugiez fut et prononcié par droit que l'empeeschement que le visconte d'Évreux avoit mis eu pasnage et costume desus diz seroit osté et que les diz religieux demorroient en tele possession et en tele saisine des diz pasnage et costume comme eus estoient quant le dit empeeschement i fut mis. ». Fol. 57-60. Confirmation par Richard CSur de Lion, roi d'Angleterre, des donations faites à l'abbaye depuis la fin du Xe siècle : « Ricardus Dei grafia rex Anglorum, etc.. Sciatis nos concessisse et presenti carta confirmasse Deo et ecclesie beati Taurini, primi Norman-norum episcopi, pro salute anime nostre et antecessorum et successcrum nostrorum donationes quas antecessores nostri suo tempore et barrones eorum eidem ecclesise fecerunt, que donationes et qui eas donaverunt in presenti carta subscribuntur... (suit la transcription par extraits des donations, au nombre de trente-sept, dont la plus aucienne est celle de Richard 1er, duc de Normandie, (943-996), restaurateur de l'abbaye, « qui abbatiam in honore Sancti Taurini Ebroicensis instituit »)... Has predictas donationes, sicut rationabiliter facte sunt, prefate abbatie Sancti Taurini et monachis ibidem Deo servientibus confirmamus. Testibus : Garino, Ebroicensi, Willelmo, Lexoviensi episcopis ; Willelmo, filio Radulfi, tune senescallo Normannise ; Roberto de Harecort ; Waukelino de Ferreriis ; Henrico de Grai, et pluribus aliis. Data apud Wallem Rodolii, XVe die januarii, per manum Willelmi Gl. (lisez. : El [yensis]) episcopi, cancellarii nostri. Anno VIe regni nostri » (1195). Fol. 61. Donation à l'abbaye par Simon le Chauve, comte d'Évreux, de la dîme de son moulin situé près de la porte aux Fèvres, de deux jours de foire le second dimanche après la Pentecôte et le lundi suivant avec tous les droits de coutumes lui appartenant pendant ces deux jours, de la dîme de son moulin tanneret situé dans la rue Chartraine et de la dîme des nouveaux étaux situés auprès de Saint-Léger. Simon le Chauve confirme en outre aux religieux de Saint-Taurin la jouissance de la dixième semaine de sa prévôté d'Évreux, avec tous les droits en dépendants, qui leur avait été concédée par son père (s. d. vers 1170 ? Témoins : Hugues de Baquepuis ; Alexandre d'Auteuil ; Georges Nee l ; Raoul Galopin ; Gautier sine Napa ; Geoffroi de Montfort ; Gilbert, prieur de Saint-Taurin ; Jean de la Sôgne ; Raoul du Jardin ; Richard le Meunier). Diplôme de Philippe-Auguste, roi de France. Le roi, après avoir rappelé que les religieux de Saint-Taurin possédaient un jour de foire à Évreux, le jour de la fête de Saint-Taurin, avec la jouissance de tous les revenus de la prévôté et de la vicomté, leur accorde, sur leur demande, la prolongation de cette foire pendant les sept jours suivants, à la condition de partager par moitiés les revenus de ces huit jours de foire (Évreux, 1207). Fol. 62. Donation à l'abbaye par Robert (IV) comte de Meulent, d'une rente de 20 sous d'Angevins assignée sur ses censives de Beaumont (s. d. Fin du XIIe siècle) ; id., d'une masure avec 60 acres de terre et divers droits d'usage dans sa forêt de Brotonne ; en outre, des redevances en poissons et en argent qui lui étaient dues par les pêcheurs pendant la semaine de la fête de Saint-Taurin (1203). Fol. 63. Donation à l'abbaye par Hugues II de Morville, évêque de Coutances, de l'église de Périers et de ses dépendances ; l'évêque concède en outre aux religieux de Saint-Taurin deux gerbes de dîme sur les terres de la paroisse de Vaudrimesnil, où ils possédaient le droit de champart (1208) ; remise à l'abbaye, entre les mains de l'abbé Ranulphe I, par Richard II de Bohon, évêque de Coutances, de l'église Saint-Pierre de Millières, que Richard de Millières et Etienne, son frère, avaient reconnu posséder injustement (1154). Fol. 64. Lettres de Richard II de Bohon, évêque de Coutances, adressées à Lambert, abbé de Saint-Taurin, pour lui notifier la soumission de son clerc Eudes, curé de Millières, et l'abandon par lui consenti au profit de l'abbaye, d'une partie des revenus qu'il percevait sur l'église de Millières (s. d. 1157-1159) ; donation à l'abbaye par Luc, évêque d'Évreux, d'une troisième gerbe de dîme appartenant à la cure et à la vicairie de Cissey, à ajouter aux deux que les religieux possédaient déjà ; en outre, d'une rente de 7 livres assignée sur la vicairie de l'église Notre-Dame de Caudebec (1215). Fol. 65-68. Donations, cessions et confirmations au profit de l'abbaye : par Robert Louvet, de tous ses droits sur la dîme de Caudebec (1206), par Hugues de Aurea Valle, de ses droits de présentation et autres sur la chapelle Saint-Georges de Aurea Valle (1207), par Jean de Grimonval (1213) et par Hugues de Grimon-val (s. d. Fin du XIIe siècle), de droits de dîmes et d'une grange à Grimonval, : par Roger de Thomer, chevalier, d'une terre donnée à l'abbaye par Etienne, son père, et située près de son bois de Thomer (1211), par Heluisa de Bastigny, d'une rente d'un demi-muid de blé assignée sur ses droits de moûte à Prey (1206), par Robert de Neuilly, de douze arpents de terre à la Forêt-du-Parc (1208), par Roger du Bois-Morin, de tous ses droits sur la dîme du Bois-Morin (1207), par Thomas Gelinel, chevalier, de tous les droits qu'il pouvait réclamer de l'abbaye, par Gautier, diacre, fils de Marie Maréchal, d'une maison qu'il possédait à Évreux, dans la rue Saint-Taurin (1211), par Amauri Pullus, de la dîme de ses moulins de Grisolles (1215) ; accord passé entre l'abbaye de Lessay, d'une part, et celle de Saint-Taurin, d'autre part, au sujet de leurs droits respectifs dans la paroisse de Millières relevant de la seigneurie de Périers (1206). Fol. 69-72. Accord passé entre l'abbaye, d'une part, le prieur et le couvent des lépreux de Saint-Nicolas d'Évreux, d'autre part, au sujet d'une rente de quatre pains par semaine que les religieux de Saint-Taurin devaient à la léproserie. L'abbaye se libère de cette rente en payant au prieuré de Saint-Nicolas une somme de 70 sous tournois (1211). Confirmation de cette transaction par Luc, évêque d'Évreux ; donation à l'abbaye par Hugues « de Lacie », des biens suivants situés en Irlande : « ecclesias Fore (aliàs Favorise) et décimas de honore ejusdem ville, et décimas de Tyrebegan et totum Tyrefeihred in dominio suo, et molendinum in Fore, quod dicitur molendinum Sancti Fisquini, et nemus juxta eandem villam ad habitationem monachorum, quod appellatur Seculum Nemus » (s. d.). Confirmation de cette donation par N..., évêque de Kenlis (Cenonensis), et par E..., archevêque d'Armach (Armachanus) et primat d'Irlande (1206) ; donations à l'abbaye de terres situées apud Burrin, apud Favoriam, apud Culcarmoc, par Gautier « de Lascy » et Herbert de Mare (s. d.) ; donation à l'abbaye par Robert Lupulus, Fulbert, son gendre, et Hugues d'Avrilly, des terres de la Sôgne relevant du comte d'Évreux, des dîmes d'Avrilly et de deux cents acres de terre dans la même paroisse (s. d.). Confirmation de cette donation par Guillaume, comte d'Évreux, fils de Richard (s. d. 1067-1118) ; donation et confirmation au profit de l'abbaye de terres situées à Quessigny et à la Forêt-du-Parc (picturica villa), s. d. ; donation à l'abbaye par Richard, comte d'Évreux, avec le consentement de Godehylde, sa femme, et de Guillaume, leur fils, des trois droits de coutume qu'il possédait sur tous les habitants de la terre de Saint-Taurin et sur ceux qui y recevaient l'hospitalité pendant une nuit, savoir : le droit de haute justice (sanguis), celui de septenage et celui de tonlieu. Le donateur abandonne en outre aux religieux les droits de marché, de bourgage et de foire qu'il avait coutume de percevoir sur les hommes de Saint-Taurin (s. d. 1037-1067). Fol. 73-79, Donations, cessions et confirmations au profit de l'abbaye : par Roger du Bois-Gencelin (1209), Azyrie (1208), Robert du Bois-Gencelin, son fils, et Guillaume, frère dudit Robert (1203-1208), de terres situées au Bois-Gencelin, par Robert de Dardez, d'une rente de sept livres que lui avait donnnée Amauri (III), comte d'Évreux, ladite rente assignée sur les moulins du comte d'Évreux à Arnières (1209). Cette donation est suivie de la confirmation d'Étienne de Dardez, frère du donateur, (1209) et des donations de 160 sous tournois de rente sur les moulins d'Arnières, faites audit Robert de Dardez par le comte Amauri à l'occasion de sa croisade en Terre-Sainte, à la charge par ledit Robert de Dardez de lui faire hommage d'une paire d'éperons dorés (s. d. Vers 1190-1191), par Raoul Harenc, de Gauville, d'une rente de 50 sous assignée sur ses revenus d'Évreux, et, à défaut, sur sa terrre et sur ses hôtes du Bosc-Roger (1203), par Robert du Bois-Gencelin, de quatre acres de terre et de bois situées « in loco qui dicitur Mons Osol » (1203), par Robert, fils de Guillaume, de cinq acres de terre situées aux monts de Croisy (s. d. Fin du XIIe siècle. Cette donation est faite pour l'entretien de deux moines servants dans l'église Saint-Antonin de Pacy), par Richard de Garencières, de la dîme des nouveaux essarts de son fief de Garencières (s. d. Fin du XIIe siècle), par Adam de Cavoville, de douze acres de terre situées « apud boscum Ricardi » (s. d. 1181-1192), par Guillaume de Ange, chevalier, d'un hôte apud Estemare. Cet hôte, nommé Richard, devait payer annuellement les redevances suivantes : dix sous et deux oies à la Saint-Rémy, quatre chapons et quatre deniers à Noël, quarante Sufs à Pâques (1204), par Roger Pescheveron, chevalier, d'une rente d'un setier de blé assignée sur ses revenus de Miserey (1211), par Philippe d'Aulnay, chevalier, d'une certaine redevance (corredium) vulgairement appelée charité, qui lui était due à la foire de Saint-Laurent-des-Bois (1211). Fol. 80. Accord entre l'abbaye du Breuil-Benoît, d'une part, et l'abbaye de Saint-Taurin, d'autre part, au sujet de la dîme de quatre-vingt-douze acres de terre que les religieux du Breuil cultivaient dans la paroisse de GrossSuvre, près de la chapelle de la Sainte-Trinité appartenant aux religieux de Saint-Taurin (vers 1190) ; donation à l'abbaye par Robert Jherusalemer, bourgeois d'Évreux, d'une rente de trois sous et un chapon assignée sur une maison située à Evreux « in vico qui dicitur La Gihaude, ante furnum burgi » (1216). Fol. 81-84. Bulles d'Innocent III. Le pape prend sous sa protection tous les biens de l'abbaye légitimement acquis et confirme spécialement aux religieux de Saint-Taurin, la possession des églises Notre-Dame de de Louviers, Saint-Antonin de Pacy et de Périers (Latran, 2 des calendes d'avril, la onzième année du pontificat. 1208) ; bulles d'Innocent IV. Le pape accorde aux religieux de Saint-Taurin le privilège de ne pouvoir être contraints par lettres apostoliques à recevoir les provisions d'un pensionné ou d'un bénéficier ecclésiastique, si ces lettres ne font pas expressément mention du présent privilège (Lyon, nones de janvier, la quatrième année du pontificat. 1247) ; bulles d'Honorius III. Le pape confirme, en les énumérant, les biens, possessions, revenus, droits et privilèges de l'abbaye (Latran, 8 des calendes de mai, la première année du pontificat. 1217) ; donation à l'abbaye par Guillaume Havart, chevalier, de tous les droits de dîmes qu'il possédait à Longueville, paroisse de Saint-Marcel (1219) ; bulles d'Honorius III. Le pape confirme à l'abbaye la possession des églises de Saint-Pierre de Périers et de Cissey, qui lui avait été conférée par les évêques de Coutances et d'Évreux (Latran, 17 des calendes d'avril, la cinquième année du pontificat. 1221). Fol. 85-88. Renonciation au profit de l'abbaye par Raoul Mauvoisin, chevalier, seigneur de Saint-André, à tous ses droits de dîme prétendus sur son pré de Saint-André, récemment mis en culture (1228) ; bail à fieffe passé par Richard de Bellevue, évêque d'Évreux, à Guillaume III de Courdieu, abbé de Saint-Taurin, et à ses successeurs, de sa métairie du Valesme et de Panette, avec son manoir de la Rochette et les précaires qui lui étaient dus, moyennant une rente annuelle de douze muids de blé, quatre de froment, quatre de méteil et quatre d'avoine. L'évêque concède en outre aux abbés de Saint-Taurin le droit de pâturage dans ses bois et dans ses pâtures communes et le droit de panage pour cent porcs (1227) ; accord entre l'abbaye, d'une part, et Henri de Sassey, d'autre part, au sujet des dîmes de Sassey (1227) ; donations à l'abbaye : par Guillaume de la Ferté, chevalier, dont le père, Simon de la Ferté, avait sa sépulture dans l'église Saint-Taurin, d'une rente de deux setiers de blé commun assignée sur le moulin de Blandey (1226), par Raoul « de Tuit », clerc, d'une rente d'un demi-muid de vin blanc et d'un demi-muid de vin rouge assignée sur les vignes de Vernon, etc. (1224. Cette donation est suivie de la confirmation de Jean « de Tuit » frère dudit Raoul), par Denise, fille de Philippe Rousel, de tout ce qu'elle possédait, soit en terres, en masures, en maisons, etc., à Évreux, à la Sôgne et à Avrilly (1222), par Arnoul « de super Montem », de la dîme de vingt-six acres de terre faisant partie de son fief (1211), par Herbert de Fourques, de ses droits de dîmes de Chantepie et de la Brosse (1227), par Raoul Chanu, chevalier, de trente arpents de terre à Jersei (1230), par Guillaume des Minières, chevalier, d'une rente de quatre setiers de blé assignée sur son moulin du Sacq, appelé le moulin aux Fèvres (1231. Le produit de cette donation devait être employé en acquisition délivres), par Isabelle, veuve de Roger du Bosc, chevalier, sSur de feu Richard de Tournebu, chevalier, d'une rente de quarante sous assignée sur quatre pièces de terre situées dans la paroisse de Guichainville (1237) ; confirmation par Robert II Poulain, archevêque de Rouen, de l'accord conclu entre lui, d'une part, et Jean de Martigni, abbé de Saint-Taurin, d'autre part, au sujet des droits que l'abbaye de Saint-Taurin prétendait avoir, aux termes de la charte du roi Richard CSur de Lion, sur le manoir et sur la forêt de Louviers appartenante l'archevêque (Latran, 2 décembre 1214). Fol. 89-94. Bulles d'Honorius III. Le pape autorise les religieux de Saint-Taurin à percevoir les dîmes novales dans les paroisses où ils ont droit de percevoir d'anciennes dîmes et dans une proportion correspondante à l'importance de ces dernières (Rieti [Reate], le 3 des calendes d'août, la dixième année du pontificat. 1225) ; donation et confirmation à l'abbaye par Guillaume des Minières, chevalier, seigneur de Corneuil, d'une rente de quatre setiers de blé assignée sur le moulin aux Fèvres, paroisse du Sacq, et d'une autre rente de 20 sous à percevoir sur Marc de Corneuil, son tenancier (1246) ; vente à l'abbaye par Raoul des Planches, bourgeois de Louviers, d'un pré et d'un jardin, avec un chemin et un grenier situés près du moulin Jourdain, entre le fief de l'archevêque de Rouen et celui des religieux de Saint-Taurin, pour le prix de 298 livres et 10 sous tournois (1249) ; id., par Henri Le Roux, du terrain servant d'emplacement au moulin du Vent récemment édifié par les religieux de Saint-Taurin (1252) ; reconnaissances au profit de l'abbaye par Onfroi Le Bruant, Jeanne, veuve de Toustain Le Bruant, et leurs héritiers, de rentes seigneuriales assignées sur le fief de la Bruanderie (1253). Fol. 95-100. Donations à l'abbaye par Raoul des Planches, bourgeois de Louviers, de sa maison du Martrey (1256) et d'une autre maison, construite en pierre, située près de la grange de Pierre Berselon (1251) ; bail à ferme perpétuelle passé par le chapitre d'Évreux aux religieux de Saint-Taurin de la dîme que les huit chanoines de l'ancienne fondation avaient droit de prélever sur deux acres de terre appartenant à l'abbaye, moyennant une rente annuelle de deux setiers d'orge. Les considérants de ce contrat rappellent que les religieux de Saint-Taurin avaient fait clore de mur ces deux acres de terre, ce qui en rendait l'accès difficile aux décimateurs (1252) ; accord passé entre Marguerite, abbesse, et le couvent du Trésor, d'une part, et l'abbaye de Saint-Taurin, d'autre part, au sujet de la perception des droits de dîme appartenant à l'abbaye de Saint-Taurin sur des terres situées paroisse Saint-Rémy, près de l'abbaye du Trésor, triège « de Longo Busco » (1258) ; vente à l'abbaye par Oger Houpequin, fils de feu Renou Houpequin, chevalier, d'un héritage situé à Évreux, au Buisson, paroisse de Saint-Aquilin, pour le prix de 100 livres tournois (1260) ; id., par Guillaume Corbet, d'une rente de 2 sous parisis assignée sur une grange située dans la paroisse Saint-Germain de Croisy, pour le prix de 20 sous parisis (1260) ; id., par Robert La Pie, d'une masure avec son contenu (cum sua garnestura), située à Saint-Marcel de Longueville, près de la vigne des religieux de Saint-Taurin appelée les Plantes, pour le prix de 42 sous tournois (1262). Fol. 101-105. Vente à l'abbaye, par Simon de Bernienville, d'une pièce de terre située à Évreux, paroisse Saint-Aquilin, aux Ardillières, pour le prix de 16 livres tournois (1263) ; bail à fieffe passé par l'abbaye du Bec à celle de Saint-Taurin du pré que les religieux du Bec possédaient à Évreux, appelé le pré du Bec, borné d'un côté le pré des religieux de Saint-Taurin, d'autre côté le fief de l'évêque d'Évreux, d'un bout le grand chemin du Roi et d'autre bout les bains de Saint-Taurin (1251) : engagement pris par un certain nombre de tenanciers de l'abbaye de Saint-Taurin au sujet des obligations résultant pour eux de la banalité du moulin de Saint-Taurin situé dans la paroisse de Saint-Aquilin (1290) ; transaction passée entre le maire et les habitants de Nonancourt, d'une part, et l'abbaye, d'autre part, au sujet des droits de coutume dus à l'abbaye le jour de la foire de Saint-Laurent-des-Bois, « Saint Lorenz en la Campaigne joste Marcilly ». La transaction décide que les habitants de Nonancourt seront exempts de tous droits de coutume à l'occasion de ladite foire moyennant le payement à l'abbaye d'une rente annuelle de cinq sous tournois (1290) ; jugement du bailli de Gisors, rendu aux assises d'Évreux et dispensant les religieux de Saint-Taurin, contrairement aux prétentions de Richard Parcheval, chevalier, de se dessaisir d'une rente de deux setiers de blé et deux chapons qu'ils avaient achetée dans le fief dudit Richard Parcheval (1288) ; lettres de Denis Bataille, bailli de l'archevêque de Rouen, énumérant, d'après l'enquête testimoniale par lui faite, les droits d'usage appartenant aux religieux de Saint-Taurin dans la forêt de l'archevêque à Louviers (1288). Fol. 106-112. Autorisation donnée aux religieux de Saint-Taurin par Jean de Marle, bailli de Gisors et de Vernon, d'après les ordres du Parlement de Paris auquel l'abbaye s'était adressée, « de fere deus arches et deus piliers en mi l'iaue » sur le bras de la rivière d'Iton traversant l'enclos de l'abbaye, afin de réunir les anciens murs dudit enclos aux murs nouvellement construits, « pour retrere dudit clos le commun de la gent et de la ribaudaille, que els n'i entrassent... En tele manière qu'il facent les dites arches si hautes que li pescheeur et tuit cil qui en la dite rivière ont lour usage de pechier puissent passer par dessouz et user de lour usage si comme devant » (1290) ; lettres de Philippe-Auguste, roi de France, accordant ou confirmant à l'abbaye des droits d'usage dans la forêt d'Évreux. Le Roi accorde notamment aux religieux de Saint-Taurin vingt-six charretées de bois à deux chevaux par an, pour être employé au lavage de leur linge en dehors de l'enclos de l'abbaye, en considération de ce qu'il était malséant que les femmes habituées à faire la lessive se livrassent à cette occupation dans l'enclos de l'abbaye et au milieu des religieux (1191) ; fondation par l'abbaye de Saint-Taurin d'un hospice pour les pauvres sur un emplacement donné par elle, à la prière des habitants de Louviers, et faisant partie de son domaine de Louviers. Par le même acte, Guillaume Le Maçon est nommé administrateur de cet hospice sous le commun contrôle des religieux de Saint-Taurin et des bourgeois de Louviers (1212) ; donation à l'abbaye par Georges Neel et Eustachie, sa femme, d'une rente de deux muids de blé assignée sur leurs dîmes de Prey et confirmation par les mêmes de la donation des dîmes du fief de Miserey faite à l'abbaye par Robert Neel (s. d.) ; relevé des rentes en vin rouge et en vin blanc dues à l'abbaye sur les vignes de Longueville ; attestation délivrée par les exécuteurs testamentaires de Richard de Belle-vue, évêque d'Évreux, pour établir que si lors du service funèbre de l'évêque, célébré, suivant l'usage, dans l'église Saint-Taurin, les religieux de Saint-Taurin avaient fourni le luminaire, c'avait été de leur plein gré, et que la somme de 25 sous tournois qui leur était due pour ce luminaire leur avait été remboursée sur les biens de l'évêque défunt (1237). Fol. 113. Attestation de l'hommage prêté à l'abbé de Saint-Taurin par Jean du Martrey, dans la cour du manoir de l'abbaye à Louviers et suivant la forme accoutumée (1306). Fol. 114. Copie (transcrite au commencement du XVIIe siècle) de l'épitaphe de Benoît Le Duc, abbé de Saint-Taurin, décédé le 22 février 1503 : « Hic jacet bonx mémorix Benedictus Le Duc, hujus cxnobii abbas per XIII annos, beati Benedicti regulx sedulus observator, qui postquam hujus chori cathedras et pulpitum strui fecit, animam efflavit anno Domini millesimo quingentesimo secundo, die XXII februarii, cujus anima pace xterna fruatur. Amen. Pater noster. Ave. » Fol. 115-122. Copie de la charte de confirmation par Richard CSur de Lion, roi d'Angleterre, des biens et des possessions de l'abbaye, datée du Vaudreuil, le 15 janvier 1195. (Copie collationnée en 1767 par les notaires d'Évreux sur le titre original représenté par le sieur Gilles Biard, agent de l'abbaye de Saint-Taurin.).

Contexte :
Ordres religieux d'hommes > Abbaye de Saint-Taurin (Ordre de Saint-Benoît)
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433 médias

Cartulaire de l'abbaye de Saint-Pierre-de-Préaux

H711 , XIe-1494 , Angleterre (L') ; Authou ; Bec-Héllouin (Abbaye du) ; Bourg-Achard (Prieuré de Saint-Lô de) ; Brétigny ; Brionne ; Brionne (Léproserie Saint-Michel) ; Brotonne (Forêt de), située près de Hauville ; Brucourt ; Campigny ; Chapelle (fief de la), sis à Campigny ; Combon ; Cormeilles (Abbaye du) ; Corneville (abbaye de) ; Dieppe ; Epaignes ; Epaignes (le Moulin dit de), sis à Criqueville ; Etréville ; Evreux (Ville) ; Gaillon ; Graimbouville ; Hauville ; Honfleur ; Hoquetot ; Houquetot ; Isle-Dieu (Abbaye de), près Perruel ; Lisieux ; Lisieux (Le Chapitre de) ; Mantes ; Meulan ; Montfort-sur-Risle ; Moulin-l'Evêque (Le), sis à Tricqueville ; Neubourg (Le) ; Neuville (fief de) ; Normandie (duché de) ; Pont-Audemer (Paroisse Saint-Germain de) ; Pont-Audemer (Paroisse Saint-Ouen de) ; Pont-Audemer (ville) ; Pont-de-l'Arche, ville ; Préaux (Abbaye de Saint-Léger de) ; Préaux (Abbaye de Saint-Pierre de), Bénédictins de Saint-Maur ; Préaux (Église dédiée à Saint-Thomas-Becket à) ; Préaux (Paroisse de N.-D. de) ; Quillebeuf-sur-Seine ; Roque (ermitage de la) ; Rouen (ville) ; Saint-Béranger-de-la-Roque (ermitage de) ; Saint-Cyr-de-Salerne ; Saint-Denis-le-Thibout ; Saint-Médard ; Saint-Pierre-de-Salerne ; Saint-Sauveur-le-Vicomte (Abbaye de) ; Seine (La), fleuve ; Selles ; Tourville-près-Pont-Audemer ; Toutainville ; Triqueville ; Vascoeuil  

Ce registre, donné aux archives départementales de l'Eure, en 1857, par M. le marquis de Blosseville, renferme 238 feuillets (dont un, le 148e, porte un numéro bis) mesurant 27 millimètres de hauteur sur 20 millimètres de largeur, marges comprises, et contient la transcription de 640 chartes ou documents du XIe siècle (1034 environ) à 1494. Les feuillets 1 à 81 et 97 à 147 appartiennent à la transcription primitive dont la date exacte (1227) est indiquée par la note suivante que le copiste du cartulaire à inscrite à la fin du feuillet 48 verso : « Somnium magistri Willelmi scriptoris hujus libri (en rubriques). » « Ipso die, dum scribebam cartam istam, ego frater Willelmus, claustralis monachus de Pratellis, audivi a pluribus quod nos habuimus de primo theloneo Pratellensis VII solidos et VII obolos. Quinto decimo kalendas Julii. Luna XX nona. Anno ab incarnatione Domini M° CC° XX° VII°. Dies Pasche III° idus Aprilis. Tempore Bernardi abbatis, et ipse erat in Anglia. Régnante Ludovico, filio Ludovici, rege Francorum. » Cette première rédaction comprend notamment les bulles et privilèges apostoliques, au nombre de dix (feuillets 1 à 8), les chartes émanées des archevêques, évêques et chapitres (feuillets 9 à 24), les diplômes des rois d'Angleterre et de France (feuillets 25 à 32), les donations etc. Des seigneurs, fondateurs et bienfaiteurs de l'abbaye (fol. 33 à 81 et 97 à 147). L'interruption de cette série de chartes entre les feuillets 81 et 97 s'explique, comme les autres anomalies que présente l'agencement du cartulaire, par l'interversion, à une époque déjà ancienne, des cahiers de copie qui n'ont pas été reliés dans leur ordre logique. On peut constater en effet que la fin de la transcription de la pièce n° 285 (fol. 96 v°, d'après le numérotage de la fin du XVIe siècle) se trouve rejetée 77 feuillets plus loin, au fol. 173 r°. Les transcriptions des feuillets 181 à 201 forment un travail distinct, postérieur à la rédaction primitive (1231-1285, circa), et s'appliquent spécialement à des documents concernant les possessions des religieux de Préaux et les obligations de leurs tenanciers en Angleterre. Les feuillets 18 verso à 96, 148 à 180, 202 à 208, d'écritures différentes, contiennent des chartes du XIIIe et du XIVe siècles transcrites à une époque plus récente. Enfin on a copié sur les feuillets 232, 233, 237 et dernier trois documents du XVe siècle. Les feuillets 209 à 231 et 234 à 236 sont restés blancs. La plupart des chartes transcrites sont précédées de titres en rubriques et ornées de lettres initiales rouges ou vertes. Fol. 1 à 7 verso. Confirmations des biens, droits et privilèges de l'abbaye par les papes Alexandre III (deux bulles, l'une non datée, l'autre de 1179), Célestin III (1194), Innocent III (1199) et Honorius III (six bulles, dont une de 1220, trois de 1222 et deux de 1224). Fol. 8 recto. Donation à l'abbaye par Jean, seigneur d'Harcourt et de Brionne, des droits de coutume qu'il possédait dans les bois des religieux de Préaux à Saint-Pierre-de-Salerne, à Saint-Cyr-de-Salerne et à Brétigny pour les réparations et réédifications de ses moulins, de ses écluses et de ses gords de Brionne. Jean d'Harcourt confirme en outre à l'abbaye la possession de son moulin de Salerne, sis à Authou, et des droits de mouture en dépendants (1293). Fol. 9-24. Confirmations des droits de patronage, de dîmes, etc., appartenant à l'abbaye dans diverses paroisses (Étréville, Saint-Cyr-de-Salerne, Épaignes, Selles, Notre-Dame-de-Préaux, Toutainville, Saint-Germain et Saint-Ouen de Pont-Audemer, Saint-Pierre-de-Salerne, etc.), par Rotrou, archevêque de Rouen (1183, etc.), Gilles I du Perche, évêque d'Évreux (s. d.), Robert II Poulain, archevêque de Rouen (1210), Jourdain du Houmet, évêque, et le chapitre de Lisieux (1216), Thibaud d'Amiens, archevêque de Rouen (1226), Raoul de Varneville (s. d.), Guillaume I de Ruffière (s. d.), Guillaume II du Pont-de-1'Arche (1224), Arnoul (s. d.), évêque de Lisieux, Richard de Bellevue, évêque d'Évreux (1228), Hugues III d'Amiens, archevêque de Rouen (s. d.) ; transactions et sentences arbitrales passées ou prononcées au sujet des contestations soulevées à propos de droits de patronage, de dîmes et de rentes sur les paroisses ou sur les églises d'Étréville, de Brucourt, d'Houquetot, de Saint-Denis-le-Thiboult, de Vascoeuil de Saint-Germain de Pont-Audemer, entre les religieux de Préaux, d'une part, Luc de Pont-Audemer, chanoine de Rouen (1210), Geoffroi et Gilbert de Brucourt, Robert Ridel, curé d'Houquetot (1205), l'abbaye de l'Isle-Dieu (1207-1226), Robert Poisson, Raoul, curé de Saint-Germain de Pont-Audemer (s. d.) d'autres parts ; sentence rendue par le doyen, le chantre et l'official d'Évreux, juges délégués par le pape, pour obliger le desservant de la chapelle de l'Hôtel-Dieu de Pont-Audemer à prêter le serment de fidélité à l'abbé et au couvent de Préaux et pour lui défendre de recevoir, sans l'autorisation de l'abbaye, les paroissiens de la ville de Pont-Audemer au préjudice des droits des églises paroissiales (1226) ; procès-verbal de consécration de l'autel de l'église de Préaux, placé sous l'invocation de saint Thomas-Becket et de saint Léger, par Raoul de Varneville, évêque de Lisieux, le 14 septembre 1183. L'évêque consécrateur rappelle qu'à certaines fêtes de l'année le chef de saint Léger doit être exposé par les religieux de Préaux à la vénération des fidèles et accorde des indulgences aux visiteurs qui apporteront leurs offrandes. Fol. 25-32. Confirmations par Henri II, roi d'Angleterre, duc de Normandie et d'Aquitaine et comte d'Anjou, des donations faites à l'abbaye par Onfroi de Vieilles (ex dono Hunfredis constructoris ipsius abbatie Pratellensis, quicquid habebat in predicta villa Pratellensi, excepta parte illa quam reservabat alteri abbatie quam proponebat conversationi sanctimonialium construere), par Roger et Robert, fils dudit Onfroi, et par les autres bienfaiteurs de l'abbaye (dix confirmations, dont les dates doivent être placées entre les années 1163 et 1189. La confirmation générale, datée de Caen, qui énumère les noms des donateurs et indique la nature et la situation des biens de l'abbaye, doit être attribuée à l'année 1188 ; les témoins sont : Gauthier de Coutances, archevêque de Rouen, Hugh de Puisac, évêque de Durham, Henri II, évêque de Bayeux, Hugh Nonant, élu de Coventry, Robert, fils de Guillaume, archidiacre de Nottingham, Jean de Coutances, archidiacre d'Oxford, le comte Guillaume de « Mannevilla », Guillaume, comte de Salisbury, Guillaume « de Hummis », connétable, Guillaume, fils de Raoul, sénéchal de Normandie, Guillaume « Mara », Aubré de Saint-Martin, Gilbert, fils de Reinfroi ; confirmation par Richard CSur de Lion, roi d'Angleterre, des exemptions de taille et des autres privilèges concédés à l'abbaye par Robert, comte de Meulan, privilèges qu'avait déjà confirmés son père Henri II (Datum per manum E., Elyensis episcopi, cancellarii nostri. Apud Rupem de Oirevalle, anno IX regni nostri, XXII die Augusti [1198] ; cession par les religieux de Préaux à Louis VIII, roi de France, de l'emplacement de leurs moulins situés « super aquam Dieppe, inter Vadum petrosum et Novum castellum », moyennant une rente annuelle de 40 sous, etc. (Le Vaudreuil. Août 1225). Fol. 33-35. Confirmation par Galeran II, comte de Meulan, des donations faites à l'abbaye par Onfroi de Vieilles, Roger de Beaumont et Robert, ses fils, etc. En tête de cette confirmation, datée de la cour de Brionne, 1155, est transcrite par extraits la donation d'Onfroi de Vieilles, restaurateur de l'abbaye de Préaux (vers 1034), précédée de cette rubrique : « Karta Hunfridi de Vetulis, de donis que contulit ecclesie Pratellensi, qui extitit reedificator illius loci antiquitus destructi. » Après avoir.confirmé les anciennes fondations faites au profit de l'abbaye, le comte Galeran donne aux religieux de Préaux de nombreux droits à Pont-Audemer et sur la rivière de Risle : « donavi... Decimam des estals Pontisaudimeri et de vicecomitatu, et de sicca molta 1 boisselaige et de molendinis tanereiz et de molendinis folereiz et de cortillagiis et de omni re quae decimari debet vel potest vel poterit. Et si nove ecclesie in prefata villa constructe fuerint, in potestate ecclesie sancti Petri de Pratellis, omnium remota calumia, transeant... Supradictis etiam addo decimam omnium salmonum in Risla captorum ; et in anniversario Roberti patris mei, comitis de Mellen t, duorum dierum piscaturam in Risla... Do etiam consuetudinem et quittanciam navium vel baccorum suorum ad Mellent et per totam meam terram... » Cette donation, octroyée par le comte Galeran, avec le consentement de Robert, son fils, et d'Agnès, sa femme, le même jour que la confirmation qui la précède, fut lue par lui devant les religieux de Préaux, assemblés au chapitre. Les témoins furent : Rotrou de Beaumont, évêque d'Évreux, Roger, abbé du Bec, Raoul, abbé de la Croix-Saint-Leufroi, Osberne, abbé de Corneville, Robert du Neubourg, Robert, sénéchal, Guillaume « de Pinu », Raoul Besillart, Raoul, fils d'Aubrée, Gautier de Saint-Sanson, Crépin et Henri, fils de Raoul, Raoul, fils de Turold, Raoul Efflanc, Gilbert « de Bigaz », Richard « de Sancta Maria », Thomas de Tournebu. Fol. 36 verso. Donation à l'abbaye par Galeran (II), comte de Meulan, d'une rente de 20 sous qu'il percevait annuellement sur ses étaux de Pont-Audemer. Cette donation avait pour but l'entretien de la lampe placée dans le chapitre de l'abbaye, où reposaient les corps des ancêtres du fondateur (s. d. Vers 1160). Témoins : la comtesse Agnès et Robert, femme et fils du donateur, Robert de Fortmoville, Guillaume « de Pinu », Raoul de Manneville, Henri de Pont-Audemer, Roger « de Altaribus », chapelain du comte Galeran. Fol. 38 recto. Accord entre Galeran (II), comte de Meulan et Robert du Neubourg, son parent. Le comte Galeran abandonne à Robert du Neubourg des biens et des revenus faisant partie de ses domaines à Pont-Audemer, au Neubourg, à Brionne, à Meulan, à Rouen, etc. En retour, Robert du Neubourg devient son homme et son fidèle vassal : «... Factus est homo meus contra omnes homines, salva fidelitate domini Normannie ; et clamavit adquietas omnes calumpnias et querelas que erant inter nos, et assecuravit mihi juramento omnes terras et tenuras meas et fidèle auxilium contra omnes qui mihi vellent malefacere de terra sivc de aliqua possessione mea et ego similiter ipsi. Assecuravit etiam mihi quod non prohiberet mihi castellum suum ad guerrificandum omnes qui terram mihi vellent auferre... » (S. d.). Fol. 40 recto. Confirmation par Galeran, comte de Warwick, des biens, situés en Angleterre, donnés à l'abbaye par le comte Henri, son grand-père ; « totam villam de Warmitona com omnibus pertinentiis suis, exceptis Berrewikis » (s. d.). Fol. 41 recto. Confirmation par Robert (IV), comte de Meulan, de la donation faite par le comte Galeran, son père, à l'abbaye de Saint-Pierre-de-Préaux, où il avait été enterré, de 10 arpents de terre plantés ou à planter en vignes, situés « apud Osbergenvillam ». Robert de Meulan ajoute à ce don 10 autres arpents de terre au même lieu (s. d. 1167-1171. Rotrou de Beaumont, archevêque de Rouen, Arnoul, évêque de Lisieux, Aimeri, abbé de Saint-Ouen, Richard, abbé du Valasse, figurent parmi les témoins). Fol. 41 verso. Donation à l'abbaye par Robert (IV), comte de Meulan, de divers droits de coutumes dans la forêt de Brotonne (s. d. 1182-1196). Fol. 42 verso. Donation à l'abbaye par Robert (IV), comte de Meulan, de tous ses moulins de Pont-Audemer et de leurs dépendances (s. d.). Fol. 43 verso. Donation par le même du droit de pêche dans la rivière de Risle pendant la dixième semaine (s. d.). Fol. 46 recto. Donation par le même de la maison dont Michel Le Vilain était tenancier, située « inter monasterium sancti Audoeni et pontum Risle » (s. d. 1182-1196. Guillaume, abbé de Corneville, figure parmi les témoins). Fol. 48 verso. Confirmation par Roger, comte de Warwick, de la donation faite à l'abbaye par Raoul de Saint-Sanson, de biens situés en Angleterre « scilicet I hidam et virgatam terre in Warmintona, et decimam de Warmintona, et decimam de Ordlavescota et decimam de Soteswella... » (s. d. Témoins : la comtesse de Warwick, Henri, frère du comte Roger, Guillaume Giffard ; Gautier, chapelain ; Henri, sénéchal). Fol. 49 recto. Donation à l'abbaye par Henri de la Prée, en considération de son entrée en religion, de 12 acres de terre situées à Combon, dans le fief de Marguerite, comtesse de Warwick, mère de Robert du Neubourg (s. d. 1152-1168). Fol. 49 verso. Confirmations par Roger de Portes de la donation faite à l'abbaye par Geoffroi de Combon de 15 acres de terre sises au Mesnil-Othon (s. d.). Fol. 51 recto. Donation à l'abbaye par Henri du Neubourg des terres, situées à Meulan, qu'il tenait de Robert IV, comte de Meulan (s. d. 1166-1168). Fol. 53 verso. Lettres de Jocelin de Bailleul, évêque de Salisbury, déclarant que d'après les résultats de l'enquête à laquelle il s'était livré, l'abbé de Préaux n'avait pas le droit de présenter à l'église « de Estona », à moins que ce ne fût en présence et du consentement de Nicolas, fils de Touroude (Turoldi.S. D. 1142-1189). Fol. 54 verso. Donation à l'abbaye par Roger Abbadon de divers biens situés en Angleterre (s. d. 1129-1142. Témoins et consentants : Robert II, comte de Leicester ; Hugues, fils de Roger Abbadon ; Roger, comte de Warwick, Henri et Geoffroi, ses frères ; Guillaume « Gifart » ; Henri, sénéchal du comte de Warwick ; Roger de Clinton, évêque de Chester ; Richard, abbé de Préaux). Fol. 57 verso. Mandement adressé par Robert (IV ?), comte de Meulan, à ses officiers et à ses prévôts de Pont-Audemer, pour leur prescrire de payer exactement la rente de 7 sous et demi par mois assignée par ses prédécesseurs pour l'entretien de l'ermite de la Roque, « pro sustentatione monachi in hermitorio sancti Berengarii de Roca commorantis » (s. d.). Fol. 58 recto. Confirmation par Roger de Bailleul, abbé, et par le couvent du Bec, de la donation faite à l'abbaye de Préaux par Jean de Livet d'une acre de terre et d'un emplacement propre à construire un moulin (1170). Fol. 59 recto. Accord entre Guillaume II, abbé, et le couvent de Préaux, d'une part, et Ernaud de Tourville, d'autre part, au sujet d'un moulin que ledit Ernaud de Tourville avait fait construire devant sa porte. Ernaud de Tourville s'engage à payer à l'abbaye une rente annuelle de 12 sous (s. d.). Fol. 60 recto. Confirmation par Henri Toroude, d'Étréville, de la donation faite à l'abbaye par ses ancêtres de 15 acres de terres attenantes au manoir des religieux de Préaux à Étréville (1217) ; titres d'une rente de 40 sous assignée au profit de l'abbaye sur un moulin appelé le Moulin-l'Évêque, à Triqueville (s. d.). Fol. 63 recto. Donation à l'abbaye par Guillaume Ferrant, à l'occasion de son entrée en religion, de terres situées à Bourg-Achard (1219). Fol. 63 verso. A la suite de la charte ci-dessus, le copiste du cartulaire a transcrit la note suivante relative au retour d'Angleterre de l'abbé Bernard de Combon, en 1227 : « Anno ab incarnatione Domini M° CC° XX° VII°, in vigilia sancti Laurentii, abbas Bernardus venit de Anglia et com eo Adam, monachus Pratellensis, qui fuerat prior de Anglia ; et ipse Adam secum abstulit et dédit Deo et ecclesie sancti Pétri de Pratellis eucaristiam ubi corpus Domini debet esse super altare. ». Fol. 64-81 recto. Donations, confirmations, etc., au profit de l'abbaye, de biens et de rentes situés ou assignées dans diverses paroisses, par Robert de la Houssaye, Geoffroi, Henri et Robert Louvet, Raoul Tesson, Robert de Tournay, Richard L'abbé, de Saint-Médard (s. d.), Hervé de Rotes, chevalier (1222), Roger de Salerne, fils de Gilbert de Boisset, chevalier (1216), Luc d'Aviron (s. d.), Richard Efflanc, de Tourville, chevalier (1227), Michel L'Abbé, de Tourville, Guillaume « de Bonesbooz », Henri, fils de Robert de Serquigny, Nicolas de Tannei (s. d.), Guillaume d'Émalleville, Guillaume Picot, chevalier, et Roger Espeudri, « de Hoquetot » (1213), Hugues « de Bruecuria », chevalier, Jocelin « de Moiaz », Richard L'Abbé, de Saint-Médard, Guillaume du Chesnay (s. d.), Hugues d'Astin (1210), Robert de Montreuil, Guillaume « Le Poignor », Hugues « de Bauquençai », Geoffroi d'Omonville (s. d.), Thomas, fils d'Yves d'Épaignes, Raoul du Hamel (1219), Etienne Escarpi, de Toutainville, Etienne Maunoury (1222), Richard Le Plat (1224), Michel de Mont, de Toutainville (1227), Guillaume Hasle et Aubrée, sa femme (1218), Richard du Bosc, Renaud de Préaux {s. D.), Guillaume « Wanescrot » (1227), Robert Escarbot {s. D.) ; assignation par Thomas, abbé de Préaux, avec le consentement de son couvent, d'une rente annuelle de 40 sous pour l'entretien du luminaire de l'autel Notre-Dame les dimanches et jours de fêtes. A l'occasion de cette fondation, Raoul de Freneuse, prieur et sacriste de l'abbaye, accorde une somme de 30 livres tournois pour la réparation du dortoir des religieux (1214). Fol. 84 recto. Confirmation par Guillaume II du Pont-de-l'Arche, évêque de Lisieux, des droits de l'abbaye de Préaux sur l'église Saint-Antonin d'Épaignes, tels qu'ils avaient été reconnus par ses prédécesseurs, Guillaume de Buffière et Jourdain du Houmet (1244). Fol. 85 recto. Bail à fieffe passé par l'abbaye de Saint-Sauveur-le-Vicomte à celle de Préaux de tout ce qu'elle possédait à Neuville, au diocèse de Rouen (in Nova villa juxta castrum de Drincort) moyennant une rente annuelle de 50 sous tournois (1251). Fol. 87 recto. Mandement adressé par le bailli à l'archevêque de Rouen pour lui notifier un jugement, rendu aux assises royales de Pont-de-l'Arche, qui avait tranché au profit de l'abbaye la question du droit de patronage de l'église Saint-Sanson d'Étréville litigieuse entre les religieux de Préaux, d'une part, le roi de France, Roger de Brotonne et Jean de Villiers, fils de Nicolas de Villiers, d'autres parts (1301). Fol. 92. Cession à l'abbaye par Richard de Brionne, chevalier, de tous ses droits sur le moulin « Seyn » qu'il tenait des religieux de Préaux (1255) ; vente à l'abbaye par Luc, recteur, et par Raoul Morse, prieur de la léproserie de Saint-Michel de Brionne, d'une rente d'un setier d'orge et de cent anguilles, assignée sur le moulin « Sayn » (s. d.). Fol. 94 recto. Abandon à l'abbaye par Robert Louvet, de Campigny, de ses droits de moute prétendus sur son fief de Campigny appelé le fief de la Chapelle (1254). Fol. 96. Lettre adressée à l'évêque de Lisieux par Jean I de Carretot, abbé de Préaux, pour s'excuser de ne pouvoir assister personnellement au synode d'hiver et pour accréditer à sa place A. de Mantes, prieur de l'abbaye (1339) ; lettres patentes de Charles IV le Bel, roi de France, ordonnant, en conformité d'un arrêt de la Chambre des Comptes, de laisser jouir paisiblement les religieux de Préaux de l'exemption des droits de péage sur la Seine pour le transport de leurs vins et de leurs futailles, telle qu'elle leur avait été accordée par son père Philippe le Bel (1327). Fol. 97-147. Notices des donations faites à l'abbaye au XIe et au XIIe siècles. Cette partie du cartulaire que porte en tête la rubrique : « In nomine Domini. Incipit de donis que Hunfridus de Vetulis dédit ecclesie Pratellensi », renferme la transcription par extraits des plus anciennes fondations faites au profit de l'abbaye depuis sa reconstruction par Onfroi de Vieilles vers 1034. Presque toutes sont rédigées à la troisième personne sous forme de notices non datées, mais précédées d'indications chronologiques comme les suivantes : « Illo anno quo perrexit Robertus cornes Jérusalem... Regnante Willelmo Roberti marchionis filio... Illo anno quo mortuus fuit Britanniae cornes A lannus nomine apud Fiscannum... Quo prius inceptum est concilium de pace apud Cadunum. Defuncto abbate Anffrìdo et loco ipsius Willelmo abbate locato... Illo anno quo imperatrix Alemannorum rediit ad patrem suum Henricum regem Anglie in Normannia... Eo anno quo Galerannus cornes Mellent accepit Rogerium de Thoneio... Biduo antequam Willelmus Wanescrot iret Jerusalem... Anno quo Willelmus Rufus, rex Anglorum, et Robertus, comes Normannorum, obsederunt suum fra-trem Henricum in Monte Michaelis... Eo anno quo Willelmus puer, Henrici regis Anglie filius, fecit homagium Ludovico regi Francie... Regnante Roberto, Willelmi regis filio, regis Anglorum... Anno quo Juliana, uxor Eustachii, et filia Amalrici comitis, moniales facte sunt., quo rex juvenis Henricus perrexit Tholosam... Mortuo Walterio Pipardo in Anglice regionis bello... Eodem anno quo in conjugium sortitus est Normannorum marchio Willelmus nomine... Regnante Willelmo filio magni regis Willelmi in Anglia et Roberto fratre ejus ducatum Normannie obtinente... Regnante secundo Willelmo Anglorum rege, magni regis Willelmi filio, qui Anglos bellando adquisivit... Etc. » Parmi les notices les plus intéressantes insérées dans cette partie du cartulaire, on peut citer la suivante, qui, à propos d'une contestation soulevée au sujet de la propriété des églises de Pont-Audemer en présence de Roger de Beaumont, fils d'Onfroi de Vieilles, restaurateur de l'abbaye, retrace les formalités de la procédure du duel judiciaire à la fin du XIe siècle : « Defuncto abbate Anffrido (l'abbé Anffroid mourut en 1078) et loco ipsius Willelmo abbate locato, advenit Ro-gerus Bellemontis precatu monachorum in capitulo eorum, volens scire quomodo se res monasterii haberent. Tune, presente eo, lecta est carta quam firmaverat pater suus et ipse de constructione loci, et ejus jussu exposita. Monachi vero conquesti sunt ex his que in carta scripta erant multa se amisisse et maxime ecclesias Audimeripontis, quas abbas Anffridus dederat Hugoni clerico, Turulfi filio, sine eorum consensu vel licentia. Rogerus vero, ut cla-mores eorum audivit, jussit ut omnia, sicut in carta erant scripta, ita redirent ad dominium monachorum, que sine licentia vel Consilio conventus eorum fuerant dispersa. Hugo vero clericus, ut hec audivit, erexit se adversus monachos, dicens ex integro supradictas ecclesias à domino Hunfrido, cenobii constructore ejusdemque Rogerii patre, antequam ab abbate Anffrido se habuisse. Monachis vero contradicentibus, denominatum est placitum ut ex utraque parte convenirent homines qui hujus rei essent testes, quod et factum est. Ex parte igitur monachorum afifuit testis Goncelinus et ex parte Hugonis ejus frater Gauzfridus. Quid plura ? Assign atis testibus et datis vadimoniis, denominatus est dies ut a supra nominatis testibus bellum fieret. Sed, ut ventum est ad prelium, gratia Dei Gauzfridus, testis et frater Hugonis, qui adversus Gonselinum pro hac re debebat dimicare, invalidum menbris et maxime brachiis se esse confessus est nec ad hoc opus se valere. Quod ut audivit Rogerus, nolens ut ex toto amitteret (Hugo erat enim suus consanguineus), precatus est abbatem Willelmum, quem ad Bellummontem corn quibusdam monachis causa hujus negotii transmiserant fratres loci, ut decem libras denariorum ex Hugone susciperet, ea tamen con-ventione ut, quoad viveret, Hugo ab abbate Willelmo ecclesias supra scriptas teneret et moriens non ejus filius vel aliquis suus cognatus seu sibi proximus hères ultra esset nec partem in ipsis ecclesiis haberet, sed in monachorum dominio redirent : quod vix impetrare potuit ; sed tamen factum est ut petiit. Hujus rei testis est ipse Rogerus et Robertus, ejus filius, et Herluinus, et Radulfus Otonis filius et Turslinus Efflancus, et Gulbertus et Ricardus et Goncelinus et Hunfridus presbyter. Hec vero ratio hic inscripta est jussu ejusdem Rogerii, qui ecclesias unde sermo agitur nobis dédit. ». Fol. 154 verso. Accord passé entre l'abbaye, d'une part, et Eudes Rigaud, archevêque de Rouen, d'autre part, au sujet des vignes que les religieux de Préaux avaient acquises à Gaillon, à l'époque où le château de Gaillon et ses dépendances, devenus depuis, par suite d'échange, la propriété de l'archevêque de Rouen, appartenaient au Roi. Aux termes de cet accord, les vignes en question, acquises par les religieux de 1236 à 1267, devaient leur appartenir sans conteste, ainsi que leur manoir de Gaillon et une rente de 12 deniers due par Guillame Hays, sous la réserve des droits seigneuriaux dus à l'archevêque, seigneur dominant (1267). Fol. 155 verso. Dénombrement des biens de l'abbaye : « Veci que les religieux de Saint-Pierre-de-Préaux baillent que ils tiennent de Monseigneur le duc de Normendie et de quoi les abbés du dit lieu, qui pour le temps ont esté, ont fait féaulté as ducs de Normandie qui pour le temps estoient et as roys de France de tout le temps que la ducée a esté en leurs mains et de quoy l'abbé qui est à présent a fait nouvelement féaulté audit Monseigneur le duc de Normendie, si comme il appert par les pattentes lettres d'icelui seigneur donnéez le douzième jour de May l'an de grâce mil CCCXXXIII..., etc. ». Fol. 158-159 verso. Baux à fieffé des terres appartenant à l'abbaye dans diverses paroisses, passés de 1243 à 1245. Fol. 162 verso. Accord passé aux assises de Pont-de-l'Arche, entre Guillaume de Maulévrier, chevalier, seigneur de Combon, d'une part, et les religieux de Préaux, d'autre part, au sujet de la mouvance de leurs terres de Combon et des redevances par eux dues au seigneur dudit lieu. L'abbé et le procureur des religieux « cognurent et confessèrent que eulx et leurs successeurs tenoient toutes les choses dessus dictes en fieu lay et que eulx en estoient tenus faire audit chevalier et à ses hoirs unes botes chascun an de rente à la feste de Toussaint, ou dix soulz de tournois ou de monnaye courante ; et seront tenus porter les bottes et dix soulz ou faire porter au manoir de Combon ; et prendra le seigneur ou cellui qui en manoir sera les botes ou les dix soulz, lequel qui lui plèra ; et qu'ils estoient tenus poier au dit chevalier un cheval, le meilleur de l'ostel, après le pallefroy l'abbé, pour tous reliefs et pour toutes aides, toutes fois qu'il aura nouvel abbé, soit par mort ou par résination..., etc. (1313) ». Fol. 163 verso. Lettres patentes de Philippe V le Long, roi de France. Le roi reconnaît qu'il n'a pas droit à la nomination d'un moine lai dans l'abbaye de Préaux et donne mandement à son bailli de Rouen et à ses autres officiers de ne plus molester sur ce point les religieux de Préaux (1320). Fol. 164 recto. Échange entre les religieux de Préaux, d'une part, et Philippe le Bel, roi de France, d'autre part, des biens que l'abbaye possédait à VascSuil, dans la forêt de Lyons et aux environs, évalués en revenus à 300 livres et 35 sous tournois, contre d'autres biens appartenant au roi à Toutainville, à Graimbouville, à Hauville, à Montfort et à Préaux, estimés au même prix (1312). Fol. 165 recto. Lettres patentes de Philippe le Hardi, roi de France, déterminant à quelles conditions les habitants de Pont-Audemer pourraient obtenir la concession d'étaux pour la vente de leurs marchandises, et les droits qui seraient perçus pour le roi sur les marchandises vendues (1284) ; diplôme de Philippe-Auguste, roi de France, accordant une commune aux habitants de Pont-Audemer (1204, in castris ante Rotomagum). Fol. 166 recto. Lettres de Zenon de Castiglione, évêque de Lisieux, adressées à « R..., episcopo Solubriensi », pour lui prescrire de réconcilier, dans la forme accoutumée, l'église de l'abbaye de Préaux polluée par suite des violences exercées avec effusion de sang par Robert Vassal, moine profès, envers Robert Valée, aussi moine profès. Robert Vassal avait frappé son collègue au visage « cum ambabus manibus et unguibus » (1427). Fol. 168. Marché passé par l'abbaye avec Raoul Trihen et Emmeline, sa femme, pour l'exercice de l'office de porteur de poisson (piscigerii) de l'abbaye. Raoul Trihen et sa femme devaient avoir un serviteur et un cheval et aller chercher le poisson nécessaire à l'alimentation des religieux à Pont-Audemer, à Honfleur ou à Quillebeuf à toute réquisition du cuisinier de l'abbaye (1253) ; notes sur « la franchise as moines de Preaus à Maante pour le travers de l'ève » (s. d. XIVe siècle). Fol. 169. Confirmation par Richard de Bellevue, évêque d'Évreux, des droits de dîmes et des rentes appartenant A l'abbaye dans la paroisse de Combon (1228) ; donation à l'abbaye par Robert (IV), comte de Meulan, de divers droits d'usage dans la forêt de Brotonne (s. d. vers 1180. Robert de la Porte, frère du comte et abbé de Corneville, figure parmi les témoins). Fol. 172. Mandement adressé par Louis IX, roi de France, au bailli de Rouen, pour lui prescrire de laisser jouir paisiblement les religieux de Préaux du marché de Préaux, le tiers des droits dudit marché et la haute justice étant réservés au Roi (1257) ; « hec sunt jura que habet abbas de Pratellis apud Pontem Audomari ». Fol. 173. Confirmations par Louis IX (1269), par Philippe le Hardi (1288), rois de France, et par Philippe le Bon, comte d'Évreux (1328), de l'exemption de droits de péage sur la Seine, dont jouissaient les religieux de Préaux pour le transport de leurs vins. Fol. 179. Donation à l'abbaye, par Jean Cauvel, chevalier, d'un moulin avec ses dépendances, situé A Triqueville, appelé le Moulin d'Épaignes, autrefois le Moulin-l'Évêque (1303). Fol. 181-201. Enquêtes testimoniales, notes et documents sur les possessions des religieux de Préaux en Angleterre et sur les corvées dues par leurs tenanciers (1231-1285 circa). Fol. 203, recto. « Vechi le nombre des terres du manoyr de Campegnie » (s. d). Fol. 205 recto. Lettre adressée par l'abbé de Préaux aux abbés du Bec et de Cormeilles, présidents du chapitre général des abbés de l'ordre de Saint-Benoît dans la province de Normandie, pour s'excuser de ne pouvoir, par suite d'une attaque de goutte qui l'empêchait de monter à cheval, se rendre au chapitre général convoqué à Lisieux (1331). Fol. 206, verso. Lettre adressée par les religieux de Préaux à Robert Burnell, évêque de Bath et de Wells, pour le remercier des services par lui rendus à l'abbaye et à Nicolas de Campigny, procureur des religieux en Angleterre. Les religieux annoncent à Robert Burnell qu'ils l'ont admis dans leur confraternité et qu'après sa mort, son nom sera inscrit dans le martyrologe de l'abbaye (1286).

Contexte :
Ordres religieux d'hommes > Abbaye de Saint-Pierre de Préaux (Ordre de Saint-Benoît)

Grand cartulaire de Saint-Taurin, transcrit au milieu du XIVe siècle, et comprenant les copies de 552 chartes ou documents. Ce travail forme le complément et la suite du Petit cartulaire (H. 793). Un très petit nombre de chartes, déjà copiées dans le Petit cartulaire, ont été récopiées dans celui-ci. La plupart des originaux à l'aide desquels ont été faites ces transcriptions ne se trouvent pas aux archives de l'Eure dans le fonds de l'abbaye de Saint-Taurin et peuvent être considérés comme perdus. Ainsi que l'indique la table générale, qui occupe les feuillets 13 à 43, et comme il est facile de s'en rendre compte par les analyses ci-dessous, on a eu soin, lors de la transcription des documents, de les grouper autant que possible par paroisses, afin de rendre les recherches plus faciles. La rédaction primitive comprenait 532 chartes, de 1154 à 1343, avec une table générale. Vingt autres documents, dont le plus récent est de 1532, ont été ajoutés postérieurement à la rédaction primitive que d'après une note inscrite au verso du deuxième feuillet on doit attribuer à l'année 1350. Le grand cartulaire de Saint-Taurin est écrit en belle gothique du XIVe siècle, large et régulière. Une majuscule initiale, rouge ou bleue, décorée de filets et d'entrelacs de couleur inverse, orne chacune des chartes transcrites. Fol. 1-10. – Note sur les droits perçus par l'abbaye en 1249 pendant la dixième semaine et pendant la durée de la foire Saint-Taurin à Évreux ; – titres, procédures et sentences concernant les droits appartenant aux religieux de Saint-Taurin à cause de leur fief de Périers (1311-1400) ; – lettres d'amortissement accordées aux religieux de Saint-Taurin par Philippe le Bon, roi de Navarre et comte d'Évreux, pour leurs nouveaux acquêts depuis quarante ans, moyennant le payement d'une somme de 350 livres tournois. Le revenu de ces nouveaux acquêts, dont les lettres donnent l'énumération détaillée, était évalué à 50 livres tournois (1338). Fol. 11-12. – (En blanc.) Fol. 13-43. – Table générale des documents, au nombre de 532, compris dans la rédaction primitive du cartulaire. Cette table, rédigée en latin à l'époque même de la transcription primitive, donne une analyse sommaire de chaque charte avec renvoi au feuillet. Fol. 44. – (En blanc.) Fol. 45-48. – Confirmation générale des biens et des possessions de l'abbaye par Richard Cœur de Lion, roi d'Angleterre (1195). Transcrite dans le Petit cartulaire (H. 793), fol. 57-61. Fol. 48 verso-52. – Vidimus et confirmation par Philippe le Bel, roi de France, d'un jugement de l'Échiquier de Rouen, de 1287, qui avait maintenu, contrairement aux prétentions du vicomte d'Évreux, les religieux de Saint-Taurin dans la jouissance du droit de panage pour leurs porcs « es deffens de la forest d'Évreus et es haies d'icelle forest » (1298) ; –lettres de Philippe le Bel concédant et confirmant à l'abbaye des droits d'usage dans la forêt d'Évreux (1291). Transcrites dans le Petit cartulaire (H. 793), fol. 106 verso ; – vidimus et confirmation par Philippe le Bel des lettres de Jean de Marle, bailli de Gisors, qui avaient autorisé les religieux de Saint-Taurin à construire un pont sur le bras de l'Iton traversant l'enclos de leur abbaye (1290). Les lettres du bailli de Gisors sont transcrites dans le Petit cartulaire (H. 793), fol. 106 ; – lettres de Philippe le Bel ordonnant une enquête et confirmant un jugement de l'Échiquier de Rouen au sujet du droit de forage des vins et des autres boissons, ainsi que des droits d'amendes et de justice appartenant à l'abbaye pendant chaque dixième semaine de l'année dans la ville d'Évreux (1295-1296) ; – lettres de Simon le Chauve, comte d'Évreux (s. d.) et diplômes de Philippe-Auguste, roi de France (1202-1207), concédant à l'abbaye certains droits et revenus à Évreux : la dîme du moulin de la porte aux Fèvres (échangée avec le roi contre une rente de onze setiers de froment assignée sur son moulin sis au-dessous de la tour d'Évreux), deux jours de foire à la Pentecôte, la dîme du moulin Tanneret et des nouveaux étaux de Saint-Léger, etc. La charte de Simon le Chauve et les deux diplômes du roi Philippe-Auguste sont transcrits dans le Petit cartulaire (H. 794), fol. 61-62. Fol. 53-61. – Sentence arbitrale prononcée par Guillaume II de Flavacourt, archevêque de Rouen, au sujet des difficultés soulevées entre l'évêque d'Évreux, d'une part, et les religieux de Saint-Taurin, d'autre part. La sentence décide que l'évêque d'Évreux et ses successeurs auront le droit de visiter librement l'abbaye une fois par an et plus souvent, s'il est nécessaire, sans pourtant demander ou exiger aucun droit de procuration ; que les religieux seront tenus de recevoir les nouveaux évêques, la veille de leur installation dans l'église d'Évreux, avec cent cavaliers, et de leur fournir dans leur abbaye tout ce qui leur sera nécessaire, que les corps des évêques décédés seront reçus dans l'abbaye et que les religieux devront payer cent sous tournois aux personnes préposées à la garde et à la veillée du corps et fournir les nappes nécessaires pour le repas (1290) ; – transaction passée entre Raoul IV de Chevri, évêque d'Évreux, d'une part, et l'abbaye de Saint-Taurin, d'autre part. L'évêque d'Évreux renonce aux droits de procuration qu'il prétendait lui être dus par les religieux de Saint Taurin, moyennant le payement par ces derniers d'une somme de 200 livres tournois constituée en une rente de 20 livres au profit de l'évêque et de ses successeurs (1268) ; – bail à ferme passé par les religieux de Saint-Taurin à l'abbaye de la Croix-Saint-Leufroi de tout ce que lesdits religieux possédaient dans la paroisse de Saint-Aubin-sur-Gaillon, moyennant une rente annuelle de six setiers de blé et de six setiers d'avoine (1267) ; – cessions et ventes à l'abbaye de terres situées aux environs de l'enclos de Saint-Taurin, près de la rivière d'Iton, in clauso Maniudas, par Basilie, veuve de Guilbert Repernel, Roger Scriptor et Aubrée, sa femme (1238), Renou Mulet et Félicie, sa femme, Renou Le Savetier (1244), Jean de Pont-l'Évêque et Agnès, sa femme (1251). Fol. 62-67. – Transaction passée entre l'abbaye de Saint-Sauveur d'Évreux, d'une part, et celle de Saint-Taurin, d'autre part, au sujet de la portion appartenant à l'abbaye de Saint-Sauveur dans les revenus de la dixième semaine de la prévôté d'Évreux dont les religieux de Saint-Taurin avaient la jouissance (1265) ; – id., entre l'abbaye de Saint-Taurin, d'une part, le prieur et les frères de la léproserie Saint-Nicolas d'Évreux, d'autre part, au sujet de leurs droits respectifs sur les revenus de la foire Saint-Nicolas, suivant que cette foire tombait dans une des neuf semaines appartenant au Roi ou dans la dixième semaine réservée à l'abbaye de Saint-Taurin (1293) : – concession à l'abbaye par Jean Tailleator, de Pont-l'Évêque, d'un passage pour les piétons par la sente située à la partie supérieure de sa vigne de la Rochette, afin de permettre aux religieux d'accéder à leurs vignes sises au-dessus de la Rochette, pour le prix de 40 sous tournois (1243) ; – cessions à l'abbaye par Geoffroi Ferré, de Garel, et Mathilde, sa veuve, d'un gord situé à l'extrémité de la rivière appartenant aux religieux de Saint-Taurin, entre Saint-Germain et Canappeville (1235-1242) ; – donation à l'abbaye par Guillaume Éveillart, verdier de la forêt d'Évreux, de trois acres et demie de terre situées entre le défens de Portes et le bois des religieux de Saint-Taurin, aboutant au chemin de Caugé (1246) ; – vidimus et confirmation par Philippe le Bon, roi de Navarre et comte d'Évreux (1343), d'un jugement du bailli d'Évreux, de 1342, qui avait adjugé aux religieux de Saint-Taurin la dîme ou dixième semaine du marché de la Bonneville, nouvellement créé. Fol, 68. – (En blanc.) Fol. 69-90. – Titres de propriété, baux à fieffe, donations, cessions et ventes à l'abbaye de maisons, de terres et de rentes situées ou assignées à Évreux, dans la paroisse Saint-Gilles, rue Saint-Taurin, près du four de l'abbaye, à la Rochette, au Valesme, au Pont-Harrouard, « supra viam de Ruella Viel », etc. (1211-1324). Fol. 90 verso-97. – Contrats de ventes, passés entre particuliers, de rentes assignées sur des terres situées paroisses d'Arnières, de Saint-Germain-de-Navarre et de Saint-Gilles d'Évreux (1307-1315) ; – ventes à l'abbaye par Henri et Jean des Haies, de la paroisse de Villiers, au diocèse de Lisieux, frères et héritiers de feu Guillaume des Haies, chantre en l'église cathédrale d'Évreux, d'une rente de trente-trois sous tournois et un chapon provenant de la succession dudit Guillaume des Haies, et d'une autre rente de « quatre toupes de blans aus, six boisseaux de ougnons à la mesure de Hondouville » et trois sous tournois, assignée sur une masure à Hondouville ; d'une pièce de vigne appelée le Sablon, située paroisse Saint-Gilles d'Évreux, rue de la Rochette, et d'une rente de 17 sous 6 deniers tournois, assignée sur une autre pièce de vigne située même paroisse (1324) ; – id., par Renou Labbé et Agnès, sa femme de deux pièces de vigne et d'une pièce de terre situées à Évreux, paroisse Saint-Gilles et paroisse Saint-Thomas, aboutant à « l'Eschenette » et au chemin de la Rochette, pour le prix de 50 livres tournois (1344). Fol. 98. – (En blanc.) Fol. 99-103. – Titres de propriété, enquête par témoins et jugement des assises d'Évreux concernant les biens et les rentes possédés par l'abbaye au Buisson-Hocpin (1235-1325). Vente à l'abbaye par Gautier du Buisson-Hocpin de tout ce qu'il possédait audit lieu, pour le prix de 14 livres et quinze sous tournois (1285) ;– bail à fieffe d'une pièce de terre à Melleville, passé par l'abbaye à Adam de la Forêt (1303). Fol. 104. – (En blanc.) Fol. 105-110. – Titres de propriété de biens et de rentes acquis par l'abbaye dans les paroisses de Notre-Dame-de-la-Ronde et de Saint-Léger d'Évreux (1256-1314) ; – donation à l'abbaye par Richard Laurillons de sa maison sise à Évreux, au Pont-Perrin, et de quatre autres maisons situées à Évreux, rue Vilaine, devant le moulin du seigneur de Cierrey, et de toutes les rentes qu'il possédait à Évreux, dans la ville et dans les faubourgs (1264). Fol. 111-122. – Titres de propriété de biens et de rentes situées ou assignées dans la paroisse Saint-Aquilin d'Évreux, possédés ou acquis par l'abbaye (1232-1336). Fol. 123-128. –Échange entre l'abbaye, Henri d'Angoville et Laurentie, sa femme, d'un pré et d'une vigne que possédaient ces derniers dans la paroisse Saint-Thomas d'Évreux contre une maison avec ses dépendances située dans la rue Saint-Sauveur, même paroisse (1282) ; – accord entre Nicolas d'Auteuil, évêque d'Évreux, et l'abbaye, au sujet des rentes que les religieux de Saint-Taurin avaient reçues en don de Michel de Villettes, clerc, et qui étaient assignées sur des maisons et sur des terres situées à Évreux, dans le fief de l'évêque (1282) ; – vente à l'abbaye par Jean Hendeer et Jeanne, sa femme, d'une pièce de terre plantée de noyers, sise paroisse Saint-Thomas d'Évreux, « aboutant d'un bout au chemin de la Rochete et as vignes de l'autre bout », pour le prix de 20 livres tournois (1318) ; – id., par « Aalis », veuve de Raoul Le Checlierre, d'une pièce de vigne et de terre située même paroisse, « aboutant au chemin et à l'Escheneite », et d'une rente de 7 sous tournois, pour le prix de 3l livres tournois (1334). Fol. 129-140 – Vidimus et confirmation par le roi Philippe le Bel, des lettres, de Louis de France, comte d'Évreux, qui avaient assigné sur les revenus de la prévôté d'Évreux les 40 sous de rente que Marguerite d'Artois, sa femme, avait légués par testament à l'abbaye de Saint-Taurin (1311) ; – assignation au profit de l'abbaye par Philippe le Bon, comte d'Évreux, sur les revenus de sa propriété d'Évreux, d'une rente de 40 sous tournois qu'il avait donnée aux religieux de Saint-Taurin pour la célébration de l'anniversaire de Louis de France, comte d'Évreux, son père (Évreux, 1333) ; – lettres d'amortissement accordées par le même aux religieux de Saint-Taurin pour leurs nouveaux acquêts dans les paroisses de Saint-Jean-de-Morsent et de la Sôgne (1324) ; – jugement rendu aux assises du bailliage d'Évreux, ordonnant la restitution aux religieux de Saint-Taurin des porcs indûment saisis, dans la forêt d'Évreux, par le panageur de la Haye-le-Comte, sous prétexte qu'ils n'avaient pas droit au panage comme ayant été achetés par lesdits religieux, depuis la Saint-Jean, aux foires de Saint-Mathieu à Avrilly, de Saint-Gilles à Elbeuf, de Sainte-Croix au Neubourg et de Notre-Dame-en-Septembre à Bernay (1332) ; – jugement du bailliage d'Évreux, rendu aux assises de 1317, maintenant les religieux de Saint-Taurin en possession du droit de pêcher la nuit de la Saint-Taurin, au feu et avec engins, dans la rivière d'Iton, à Glisolles (1317) ; – lettres d'amortissement accordées à l'abbaye par le roi Philippe le Hardi pour ses nouveaux acquêts depuis trente années à Pacy, à Croisy et à Évreux, évalués en revenus à 13 livres 11 sous et 8 deniers tournois (1277) ; – id., par le roi Philippe le Bel, pour les nouveaux acquêts de l'abbaye dans le bailliage de Gisors (1302) ; – confirmation des biens et des possessions de l'abbaye par le roi Louis IX (1257. Cf. Petit cartulaire, H. 793, fol. 56) ; – bulle d'Innocent III, confirmant à l'abbaye la possession de ses biens, notamment des églises Notre-Dame de Louviers, Saint-Antonin de Pacy et de Périers (1208. Cf. Petit cartulaire, H. 793, fol. 81) ; – bulles d'Innocent IV. Le pape dispense l'abbé et les religieux de Saint-Taurin de l'observation des prescriptions ajoutées après coup par son prédécesseur Grégoire IX à la règle primitive de leur ordre, prescriptions qui constituaient pour eux une aggravation et un surcroît de charges trop lourdes (Pérouse, 15 des calendes de février, la dixième année du pontificat. 1253) ; – bail à ferme passé par les religieux de Saint-Taurin à Robert Paiart, précepteur de l'ordre du Temple en Normandie, stipulant pour la commanderie de Saint-Étienne-de-Renneville, de toutes leurs dîmes de Sacquenville, moyennant une rente de six setiers de froment, six setiers de méteil et six setiers d'avoine, et confirmation de ce bail par Amauri de la Roche (de Ruppe), précepteur de l'ordre du Temple en France (1265) ; – confirmation générale des biens et des possessions de l'abbaye par le pape Honorius III (1217. Cf. Petit cartulaire, H. 793, fol. 81 recto). Fol. 141-148. – Titres de propriété, donations et ventes à l'abbaye de biens et de rentes situés ou assignées à Parville (1236-1337) ; – jugement rendu par le bailli d'Évreux, annulant un bornage fait d'office par le vicomte d'Évreux pour « limiter et diviser chemin ès bois des religieux de Saint-Taurin, si comme l'en va d'Évreux vers Ferieres Haut Clochié ». Le bailli d'Évreux, après avoir pris conseil de l'Échiquier de Rouen, décide « que la limitation de chemin faite ès dis bois sereit nulle et que les bournes illecques mises par le dit vicomte ou de son commandement en seroient ostées et demourroit le chemin des dis bois eu lieu de vant dit en tel estat comme il estoit au devant des bournes mises, en la manière que par l'espace de quarante anz et plus y avoit estey » (1322) ; – donation à l'abbaye par Chrétien de Vieilles, bourgeois d'Évreux, d'une rente de trois setiers de méteil assignée sur deux pièces de terre à Gauville (1260). Fol. 149-153. – Donations, ventes et échanges au profit de l'abbaye de biens et de rentes situés ou assignées dans la paroisse de Caugé (1218-1316). Fol. 154-165. – Titres de propriété de terres et de rentes données aux religieux de Saint-Taurin ou acquises par eux et situées dans la paroisse Saint-Jean de-Morsent (1250-1314) ; – donation à l'abbaye par Godeheude, dame de Fumechon, de son droit de patronage de l'église Saint-Jean-de-Morsent (1274) ; – décret d'union des églises Saint-Jean et Notre-Dame de Morsent par Philippe 1er de Chaource, évèque d'Évreux. L'évêque déclare opérer cette union, parce que les revenus restreints de chacune de ces églises ne suffisaient pas à l'entretien d'un curé distinct. La réunion est effectuée du consentement des patrons (Jean de Sassey, chevalier, pour l'église Notre-Dame, et l'abbaye de Saint-Taurin pour l'église Saint-Jean), qui auront le droit de présenter alternativement à la nouvelle cure de Morsent (1276). Fol. 166-167. – Sentence arbitrale prononcée par l'abbé de la Trappe et par les prieurs de la Trappe et de Saint-Laurent, juges délégués par le pape, pour trancher le différend soulevé entre l'abbaye de Saint-Taurin, d'une part, et Henri, seigneur de Sassey, d'autre part. Le seigneur de Sassey, en compensation de sa renonciation pure et simple aux prétentions qu'il avait élevées, aura droit à la dîme du chaume que les religieux de Saint-Taurin lui abandonnent, mais il devra procurer à ceux-ci une grange convenable et suffisante pour abriter leurs dîmes (1227) ; – vente à l'abbaye par Jean, seigneur de Sassey, de la dîme du chaume de la paroisse de Sassey à laquelle il avait droit sous l'obligation de fournir une grange dîmeresse aux religieux de Saint-Taurin, pour le prix de 40 livres tournois. Jean de Sassey accorde en outre aux religieux l'autorisation d'acheter ou de construire une grange dans l'étendue de son fief (1266). Fol. 168-171. – Titres de propriété de terres et de rentes ayant appartenu à l'abbaye dans les paroisses de Bérengeville-la-Rivière, de Saint-Laout, de la Bonneville et d'Ormes. Fol. 172-179. – Enquête par témoins sur les prétentions élevées à l'encontre des religieux de Saint-Taurin par Robert d'Harcourt, seigneur du Tilleul-Othon. « Vechi ceu que misire Raol de Harecourt, segneur du Teilleul qui ne dort, entent à prouver contre hommes religieux l'abbé et le convent de Saint-Taurin d'Évreux : premièrement, que les devant diz religieux sont tenus audit Raol, segneur de Teilleul, et à ceux qui en la compagnie d'iceli seroient ou vendroient ou compagnie li feroient, fust à pié, fust à cheval, recevoir honorablement et amenistrer lour des biens de lour abbeie tout ce que il lour convendrait en boire et en mangier souffizaument toutes les foiz que il yroi t à Evreux et tant comme il li pleroit à demourer ; derechief, que il deit avoir un palefrey ou un cheval et un vallet à garder ley as despens de l'abbeie, séjournant tant comme il li plaira ; derechief, que il sont tenus à ly chascun an à Pasques en une.sele noeve à chevauchier ou XXV sous tournois pour la value de la dite sele ; derechief, que les diz religieux sont tenuz recevoir en lour abbaie, chascun an une fiée, par un jour, quatre de ses hommes ainsneiz du Tellieul et trouver lour despens convenables des biens de lour abbaie en boire et en mengier par iceli jour ; derechief, que les dis religieux sont tenuz les devant diz quatre ainsneiz du Teilleul et le prevost et le serjant du Teilleul recevoir en lour abbaie toutes les foiz que les foires seront à Evreux et tant comme il demourront durans lez foires et trouver lour boire et mangier souffizamment des biens de lour abbeie ; et toutes lez choses demande il à avoir en lour abbeie comme segneur de Teilleul pour la raison des diesmes que il ont en son fié... » (s. d. vers 1289) ; – sentence arbitrale prononcée par Mathieu des Essarts, chantre d'Évreux, pour trancher le différend pendant entre l'abbaye, d'une part, et Raoul d'Harcourl, archidiacre d'Eu dans l'église de Rouen et seigneur du Tilleul-Othon, d'autre part. La sentence décide que les religieux de Saint-Taurin jouiront désormais librement des dîmes leur appartenant dans la paroisse du Tilleul-Othon, sans que le seigneur puisse exiger d'eux aucun service. Cette sentence est confirmée par Raoul d'Harcourt et par J ean, seigneur d'Harcourt, son frère (1293) ; – confirmation par Robert d'Harcourt, prêtre, seigneur du Mesnilote, des droits de dîmes que possédait l'abbaye sur le fief du Mesnilote (1338). En présence de Raoul d'Harcourt, seigneur de Carentonne, de Jean de Maule, avocat à ÉvreuxTde Jean du Moustier, écuyer, de Pierre-Marie et de Simon de Venois, bourgeois d'Évreux). Fol. 180. – (En blanc.) Fol. 181-197. – Contrats de vente et de donation à l'abbaye de terres et de rentes situées ou assignées dans la paroisse de la Sôgne (vers 1200-1334) ; – renonciation par Robert de Courtenay, bouteiller de France et seigneur de Nonancourt, avec le consentement de Jean de Courtenay, son fils aîné, chevalier, aux droits d'aides aux quatre cas qu'il percevait sur les hommes de l'abbaye habitant la Sôgne (1237). Confirmation de la renonciation précédente par Robert de Courtenay, clerc, seigneur de Nonancourt, fils dudit Rcbert de Courtenay et frère puîné de Jean de Courtenay (1243) ; – procès-verbal d'estimation et de remise à l'abbaye, moyennant le payement de la rente à laquelle ils étaient estimés, des biens saisis sur plusieurs habitants de la Sôgne, tenanciers des religieux de Saint-Taurin, comme cautionnement des sommes dues par eux à Louis de France, comte d'Évreux, pour prix d'achat de bois dans la forêt d'Évreux (1316) ; – donation à l'abbaye par Pierre des Minières, chevalier, seigneur de Corneuil, de trois acres de terre sises à Champ-Dominel (1303). Fol. 198. – (En blanc.) Fol. 199-200. – Vente à l'abbaye par Guillaume de Tenray, chevalier, et Jacqueline, sa femme, de la paroisse de Grossœuvre, des dîmes qu'ils possédaient dans la paroisse de Thomer, pour le prix de 180 livres tournois (1316) ; – id., par Etienne du Cormier, autrement dit Tierri, écuyer, seigneur en partie de Thomer, de ses dîmes dans la même paroisse, pour le prix de 300 livres tournois (1317) ; – confirmation des deux contrats de vente ci-dessus par Guy Mauvoisin, écuyer, seigneur de Saint-André et de Garennes (1318) ; – quittance délivrée aux religieux de Saint-Taurin par Ève dTvry, dame de Saint-André, de la somme de 46 livres tournois qui lui était due à cause de la vente consentie à l'abbaye par Etienne du Cormier (1319). Fol. 201. – (En blanc.). Fol. 202. – Vente à l'abbaye par Jean Lesmerey, d'Avrilly, d'une maison sise à Avrilly, pour le prix de 40 livres tournois (1336). Fol. 203-204. – (En blanc.). Fol. 205-215. – Titres de propriété de terres et de rentes situées ou assignées dans la paroisse de Quessigny et ayant appartenu à l'abbaye (1236-1326) ; – sentence arbitrale prononcée par Foulques de Surcy, curé de Hardencourt, dans le différend pendant entre Heuderius de Pacy, clerc, d'une part, et les tenanciers de l'abbaye de Saint-Taurin habitant Quessigny, d'autre part, au sujet de la banalité du moulin à foulon de Pacy. La sentence décide que les tenanciers de l'abbaye ne seront pas tenus à l'avenir d'aller fouler leurs draps de laine audit moulin (1307). Fol. 216. – (En blanc.). Fol. 217-219. – Contrats de ventes et sentences arbitrales concernant les dîmes et les revenus de l'abbaye à Grossœuvre (1232-1314) ; – fondation de la chapelle du château de Grossœuvre par Henri, chevalier, fauconnier du Roi et châtelain de Gaillard, Amicie, dame de Grossœuvre, sa femme, Simon de l'Aunay, Guillaume d'Aubergenville et Jean Pêcheveron (1244). Fol. 220. –« Cy après ensuivent les cures et bénéfices qui sont en la présentation de Saint-Taurin d'Évreux. ». Fol. 221. – (En blanc.). Fol. 222-224. – Donations à l'abbaye de rentes assignées à Marcilly-la-Campagne par Gohier de l'Aunay (1233) et par Pierre de Marcilly (1227), chevaliers ; – transaction entre l'abbaye, d'une part, et Foulques de Marcilly, chevalier, d'autre part, au sujet des droits d'usage des religieux de Saint-Taurin dans les bois dudit Foulques de Marcilly (1226) ; –donation à l'abbaye par Philippe de l'Aunay, chevalier, avec le consentement de Gohier et de Guy, ses fils, d'un droit, vulgairement appelé charité, que le donateur percevait aux foires de Saint-Laurent-des-Bois (1211) ; – transaction passée entre l'abbaye, d'une part, le maire et les habitants de Nonancourt, d'autre part, au sujet des foires de Saint-Laurent-des-Bois (1290. Transcrite dans le Petit cartulaire, H. 793, fol. 104 verso). Fol. 225-227. – Donation à l'abbaye par Robert de Neuilly.de douze arpents de terre à la Forêt-du-Parc (1208) ; – accords et transactions au sujet des dîmes de la Forêt-du Parc appartenant.à l'abbaye (1228-1276) ; – vente à l'abbaye par Bertrand Foliot, de la Forêt-du-Parc, d'une rente de six pains et huit pots de vin, pour le prix de 15 sous tournois (1309). Fol. 228-232. – Contrats de vente à l'abbaye de terres ou de rentes situées ou assignées dans la paroisse de Cissey (1309-1312) ; – renonciation au profit de l'abbaye par Robert de Villez, seigneur de Villez et de Bérou, à ses prétentions au droit de patronage de l'église de Bérou (1318) ; – donation à l'abbaye par Luc, évêque d'Évreux, de la troisième gerbe de dîme de la paroisse de Cissey, qui appartenait a la cure et à la vicairie de ladite paroisse, et d'une rente de 7 livres assignée sur la vicairie de Notre-Dame de Caudebec (1215). Fol. 233-252. – Titres de propriété de pièces de vigne et de rentes en vin blanc, en vin rouge et en argent, ayant appartenu à l'abbaye sur le territoire de Longueville, à Saint Marcel, à Saint-Just, à Saint-Pierre-d'Autils et aux environs (vers 1200-1330) ; – confirmation par Richard de Saint-Éloi, chevalier, fils de Simon, de deux parts des dîmes de son clos de Pressagny qui avaient été données à l'abbaye par ses ancêtres (1208) ; – donation à l'abbaye par Guillaume Havard, chevalier, de toutes les dîmes qu'il possédait à Longueville, dans la paroisse Saint-Marcel (1219) ; – jugement rendu aux assises de Vernon par Jean de la Ruele, « baillif madame la reyne Marguerite », pour trancher le différend soulevé entre l'abbaye de Saint-Taurin, d'une part, et les religieuses de l'Hôtel-Dieu de Vernon, d'autre part, au sujet de la jouissance d'une rente de 6 sous parisis et un chapon assignée sur une pièce de vigne située à Saint-Marcel-de-Longueville (1295) ; – legs d'une rente d'un tonneau de vin, assignée sur une vigne à Saint-Pierre-d'Autils, fait à l'abbaye par Foulques, curé de Hardencourt (1238) ; confirmé en 1239 par Raoul de Surcy, écuyer ; – donation à l'abbaye par Jeanne, veuve de Geoffroi Le Danois, habitant la paroisse du Pont-de-l'Arche, de tous les biens qu'elle possédait dans la paroisse de Saint-Pierre-d'Autils (1330). Fol. 253-262. – Donations et ventes à l'abbaye de terres et de rentes situées ou assignées à Grimonval, paroisse d'Écos, à Pacy, à Croisy et au Plessis-Hébert (vers 1200-1274) ; – renonciation au profit de l'abbaye par Renaud de Trie, chevalier, seigneur de Croisy, à ses prétentions au droit de patronage de l'église de Croisy (1229) ; – enquête par témoins sur les droits respectifs de l'abbaye de Saint-Taurin et de l'abbaye de la Croix-Saint-Leufroi aux dîmes de certaines terres de la paroisse de Croisy (1277). Fol. 263-289. – Sentence arbitrale prononcée par le chantre de Rouen et par le prieur du Mont-aux-Lépreux pour trancher le différend soulevé entre l'abbaye de Saint-Taurin, d'une part, Robert, clerc, de Louviers, et Thomas, son frère, d'autre part, au sujet du droit de présentation à l'église de Louviers (1208) ; – contrats de vente, passés entre particuliers, de terres et de rentes.situées ou assignées à Louviers, dans le fief de l'abbaye (XVIIIe siècle) ; – renonciation par Robert, clerc, de Louviers, entre les mains de Rotrou de Beaumont, évêque d'Évreux, à une rente de 10 sous qu'il percevait induement des religieux de Saint-Taurin, et remise de cette rente à Ranulphe, abbé de Saint-Taurin (s. d. 1159-1165). En présence de Guillaume, doyen d'Évreux, d'Hugues de Chambines, chantre, de Richard Commin, archidiacre, de Robert, prieur de Saint-Taurin, etc. ; – accord entre l'abbaye, d'une part, et Raoul II de Cierrey, évêque.d'Évreux, d'autre part, au sujet du droit de procuration que ce dernier prétendait exiger des religieux de Saint-Taurin, à cause de leur manoir de Louviers. L'évêque déclare renoncer à ses prétentions moyennant la constitution à son profit par l'abbaye d'une rente annuelle de quatre livres (1239) ; – reconnaissance par le bailli de l'archevêque de Rouen, des droits d'usage des religieux de Saint-Taurin dans la forêt de Louviers. Ces droits, dont une enquête par témoins avait démontré le bien-fondé étaient les suiyants : « c'est assavoir, de hébergier, de refaire lour moulin et lour écluses sanz amende, et un fou et hestre à ardoir, par un setier de fourment de rente chascun an à Noël » (1288) ; – ventes et donations à l'abbaye de terres et de rentes situées ou assignées à Louviers (XIIIe siècle). Fol. 290-292. – (En blanc.). Fol. 293-296. – Titres de propriété des biens possédés par l'abbaye à Caudebec (1206-1259). Fol. 297. – Donations à l'abbaye par Robert (IV), comte de Meulent, de terres et de droits d'usage dans sa forêt de Brotonne, etc. (1203. Cf. Petit cartulaire, H. 793, fol, 62). Fol. 298. – (En blanc.). Fol. 299-311. – Bail à fieffe passé par l'abbaye à Martin, fils de Gautier Asson, de Mantes, de tout ce que les religieux de Saint-Taurin possédaient à Ménerville et dans le fief de Campigny, moyennant le payement d'une somme de 160 livres tournois et une rente annuelle de 100 sous (1217). Procédures et transaction concernant les difficultés survenues entre l'abbaye et ledit Martin Asson au sujet de l'exécution du contrat précédent (1226-1281) ; – poursuites et saisies exercées à la requête de Jacques de la Noë, chevalier, garde des foires de Champagne et de Brie, à l'encontre de Martin Asson, fils de Raoul Asson seigneur de Ménerville, débiteur envers « Andreu Pierre, marcheant, de Siène, et ses compagnons », d'une somme de « sis vins et quinze livres tournois petis que il lour doit du cours de la foire de Lagny-sur-Marne l'an mil trois cens vint et nuef » (1331) ; – lettres d'amortissement accordées aux religieux de Saint-Taurin par Guy Mauvoisin, chevalier, seigneur de Rosny et de Vetheuil, pour une rente d'environ trois muids de sel, assignée sur le pontage de Mantes, dans le fief dudit Guy Mauvoisin, et acquise par l'abbaye (1335). Fol. 312-313. – Procès-verbal de consécration des autels de la chapelle abbatiale de Saint-Taurin, située « in fine ecclesie, in parte dextra, versus meridiem », de réconciliation de l'église Saint-Taurin et de consécration des cinq autels récemment placés dans la nef de l'église. Cette consécration fut faite par Guillaume Dupuis, évêque de Thessalonique, suppléant Ambroise Le Veneur, évêque d'Évreux, en présence de Jean Le Grand, abbé de Saint-Taurin, et de Jean Férey, abbé de la Noë (13 juin 1532). Fol. 314. – (En blanc.). Fol. 315. – Donation à l'abbaye par Etienne Lequeu, trésorier et chanoine en l'église Notre-Dame de Coutances, de tout ce qu'il possédait dans la paroisse d'Hécourt « en herbergement, en jardins, en vignes, en preis et en toutes autres choses, quelesque elles soient » (1330). Fol. 316-317. – (En blanc.). Fol. 318. – Vente à l'abbaye par Robert de Bailleul d'une pièce de vigne contenant trois arpents, sise à Breuilpont, pour le prix de 31 livres parisis (1336). Fol. 319-322. – Bulle de confirmation par le pape Innocent IV des biens et des possessions de l'abbaye (Latran. Le 10 des calendes d'avril, la onzième année du pontificat [1254]). Fol. 323-340. – Contrats de vente entre particuliers et d'acquisition par l'abbaye de terres et de rentes situées ou assignées à Périers en Cotentin et à Millières (XIIIe siècle) ; – remise à l'abbaye, par l'entremise de Richard II de Bohon, évêque de Coutances.de l'église Saint-Étienne de Millières que Richard de Millières et Guillaume, son frère, reconnaissaient avoir possédée injustement (1154) ; – réception par Guillaume 1er de Tournebu, évêque de Coutances, de Robert Le Neveu, prêtre, présenté à l'église de Vaudrimesnil par l'abbaye Saint-Taurin (1198) ; – renonciation au profit de l'abbaye par Gilbert Toupelin, curé de Millières, à tous ses droits sur un étang ou vivier situé entre la paroisse de Millières et celle de Périers (1240) ; – collation par Jean 1er d'Essey, évêque de Coutances, de la vicairie de Périers, vacante par.suite du décès d'Alain, prêtre, dernier titulaire, à la présentation de l'abbaye de Saint-Taurin, en faveur de Nicolas « Peille Villain », son chapelain (1274) ; – reconnaissance par Robert Busquet, bailli de Cotentin, du droit de patronage appartenant à l'abbaye sur l'église de Périers, droit qu'il avait contesté au nom du Roi après le décès de Pierre Quenestel, dernier curé (1315) ; – bail à fieffe passé par l'abbaye à Jaquette, fille de Richard Taurin, de la paroisse de Millières, d'un clos appelé le clos de la Sauvagerie, sis à Millières, moyennant une rente annuelle de deux boisseaux et demi de froment, un pain et une geline (.

H794 , Xe-1532 , Arnières ; Avrilly ; Bayeux ; Bérengeville-la-Rivière ; Bernay (ville) ; Bérou (le fief de) ; Bonneville (La) ; Brie (les Foires de et à) ; Brotonne (Forêt de), située près de Hauville ; Buisson-Hochin (Le), sis à Evreux, paroisse Saint-Aquilin ; Caën ; Campigny ; Canappeville ; Capelles-les-Grands ; Carentonne (fief de) ; Caudebec-les-Elbeuf ; Caugé ; Champ-Dominel (Le) ; Cissey ; Corneuil ; Croisy ; Croix-Saint-Leufroy (La), abbaye ; Elbeuf-sur-Seine ; Eu (ville d') ; Evreux (Abbayes) : Saint-Taurin ; Evreux (Abbayes) : Sauveur (abbaye) ; Evreux (Foire Saint-Nicolas) ; Evreux (Foire Saint-Taurin) ; Evreux (Forêt d'Evreux), a) Forêt ; Evreux (Grands Chantres d') ; Evreux (Hameau), La Rochette ; Evreux (Hameau), Le Valesme ; Evreux (Hameau), Vigne, dite « Le Sablon, sise paroisse Saint-Gilles, rue de la Rochette ; Evreux (Paroisses d') : Notre-Dame-de-la-Ronde ; Evreux (Paroisses d') : Saint-Aquilin ; Evreux (Paroisses d') : Saint-Germain ; Evreux (Paroisses d') : Saint-Gilles ; Evreux (Paroisses d') : Saint-Léger ; Evreux (Paroisses d') : Saint-Thomas ; Evreux (Ponts et Moulins) : Le Moulin de la Porte-aux-Fèvres ; Evreux (Ponts et Moulins) : Le Moulin-Tanneret ; Evreux (Ponts et Moulins) : Le Pont-Harouard ; Evreux (Prieuré de Saint-Nicolas de la Maladrerie) ; Ferrières-Haut-Clocher ; Forêt-du-Parc (La) ; Garel ; Garennes ; Gauville ; Gisors ; Glisolles ; Grimonval, fief sis à Ecos ; Grossoeuvre ; Grossoeuvre (Chapelle du Château de) ; Hardencourt ; Harouard (Le Pont d') ; Haye-le-Comte (La) ; Hécourt ; Hondouville ; Lagny-sur-Marne ; Longueville ; Louviers ; Louviers (Paroisse Notre-Dame de) ; Louviers (Paroisse Saint-Jean) ; Mantes ; Marcilly-la-Campagne ; Melleville ; Ménerville ; Mesnilote (fief du) ; Millières (paroisse de), près Périers-en-Cotentin ; Mont-aux-Lépreux (Prieuré du) ; Morsent ; Morsent (paroisse N.-D. Par. St-Jean de), réunies en 1276 ; Mortagne-en-Perche (Abbaye de la trappe à) ; Neubourg (Le) ; Nonancourt ; Normandie (La) ; Ommey (hameau d'), sis à Capelles-les-Grands ; Pacy (le Moulin à foulon de) ; Pacy (paroisse Saint-Antonin de) ; Pacy-sur-Eure ; Parville ; Périers-en-Cotentin (Baronnie de) ; Pérouse ; Plessis-Hébert (Le) ; Pont-de-l'Arche, ville ; Pont-Perrin (le), sis à Evreux ; Portes ; Pressagny-l'Orgueilleux ; Quessigny ; Rochette (La), triège à Evreux ; Rosny ; Rouen (ville) ; Sacquenville ; Saint-André ; Saint-Aubin-de-Vernet ; Saint-Aubin-sur-Gaillon ; Saint-Etienne-de-Remeville (Commanderie de) ; Saint-Jean-de-Morsent ; Saint-Just-près-Vernon ; Saint-Laud (paroisse de) Bérengeville-la-Rivière ; Saint-Laurent-des-Bois ; Saint-Marcel-de-Longueville, près Vernon ; Saint-Pierre-d'Autils (Prieuré de) ; Sassey ; Sauvagerie (Clos dit la), sis à Millières ; Sôgne (La) ; Thomer ; Tilleul-Othon ; Vaudrimesnil-en-Cotentin ; Vernon (Ville de) ; Vétheuil ; Villez (le fief de) ; Vincennes  
Contexte :
Ordres religieux d'hommes > Abbaye de Saint-Taurin (Ordre de Saint-Benoît)

Fragments d'un cartulaire du Bec, à deux colonnes, avec rubriques et initiales rouges, rédigé à la fin du XIIIe siècle (255 sur 160 millimètres, marges non comprises ; un certain nombre de feuillets ont subi des mutilations et sont incomplets ; dans son état actuel, ce cartulaire renferme les transcriptions intégrales ou partielles de 549 chartes du XIIe et du XIIIe siècles). Fol. 1. – Corneville, Colletot. – Fragment du bail à fieffe du moulin de Kevroel, sis à Corneville, entre le moulin de Becket et le moulin de Kaot, chargé d'une rente de 60 sous au profit de l'abbé du Bec (1241) ; – vente par Guillaume de Condé, chevalier, à Calet le Juif, de Pont-Audemer, de tout ce qu'il possédait à Corneville et à Colletot (1222). Fol. 2. – Brionne. – Donation à l'abbaye par Raoul Recuchon de la tenure qu'il possédait à Brionne (1209), – id., par Robert de Brionne, clerc, et Gautier de Brionne, son père, d'une rente annuelle de 20 sous ; – donations et ventes à l'abbaye par Richard de la Porte, Jean de la Porte, Robert Mignot des Fontaines (1260), Nicolas Jumel, Gilbert Bigard (1219), Renaud Huard (1267), de biens et de rentes sis à Brionne. Fol. 3. – Confirmation par Thomas d'Aunay des droits et des redevances que possédait l'abbaye dans son fief d'Aunay (1200) ; – reconnaissance d'une rente de 16 sous à l'abbaye par Guillaume Ruaut (1255), – id., d'une rente de 100 sous et 20 deniers et de 6 chapons due par Durand Pilon, d'Aunay (1255). Fol. 4. – Reconnaissance d'une rente de 16 sous tournois et d'un chapon due à l'abbaye par Roger du Parc, de Brionne (1255), – id., d'une rente de 27 sous tournois, un chapon et une poule, due par Guillaume Le Caron, de la Croix-de-Buis (de Cruce-Buxata), de Brionne (1255) ; – cession à l'abbaye par Sibille, dame de Salerne (dicta domina de Salerna), des dîmes qu'elle percevait sur plusieurs prés sis à Brionne et faisant partie du domaine de l'abbaye (1258). Fol. 5. – Donation à l'abbaye par Guillaume Beauvilain, de son bois de Mont-Mal (apud Montimale), du droit d'avoir un pêcheur trois jours par semaine dans les eaux du Roi à Brionne, et de trois oboles dues au donateur sur chaque maison de Brionne à cause du droit de pâturage et d'usage dont jouissaient les habitants dans le bois susdit ; – confirmation de la donation précédente par Richard du Bosc, seigneur dominant du fief (1243). Fol. 6. – Donation à l'abbaye par Richard du Bosc, chevalier, du bois qu'il avait acheté de Guillaume Beauvilain, situé entre le parc de l'abbé du Bec, la maison de Guillaume Ruaut, le chemin du Bec et celui de Brionne (1239). Fol. 7. – Bosc-Yves (fief du). – Cession à l'abbaye par Eustache Golias de tous ses droits sur la terre du Bosc-Yves (de Bosco Yvonis) que Guillaume Baillehache, son tenancier, avait donnée aux religieux du Bec (1211) ; – donation par Robert Le Bas de trois vergées de terre moins huit perches et demie, sises au Bosc-Yves et relevant du fief de Guillaume Houel (1233) ; – donations, cessions et ventes à l'abbaye de biens et de rentes au Bosc-Yves par Laurent du Bosc (1208), Jean de Canteloup, écuyer (1208), Raoul de Gal... (1255), Henri de la Londe (1209), Robert Bérenger (1208), Avema, fille de Guillaume, fils d'Yves, de Brionne (vers 1200), Adeliz, fille de Gautier des Places (1200). Fol. 10. – Fragment d'une restitution à l'abbaye d'une tenure roturière (villenagium) que l'abbé du Bec, Henri de Saint-Léger, avait autrefois concédée au tenancier à titre viager (1256). Fol. 11. – Grostheil. – Vente à l'abbaye par Robert de Vallets, de trois acres de terre, situées paroisse de Grostheil, pour le prix de 16 livres tournois (1235) ; – donation à l'abbaye par Richard Pépin, prêtre, de Fourques (de Furchis), d'une pièce de terre située au Bosc-Yves, paroisse du Grostheil (de Tilia), d'un bout le chemin de Willers, d'autre bout la terre appelée « le demeigne le Rei » (1254). Fol. 12. – Bosc-Robert. – Donation à l'abbaye par Simon de Rondemare, de sa terre de Bosc-Robert (s. d.), – id., par Etienne Recuchon, chevalier, de 5 sous de rente assignés sur son fief de La Haganère, paroisse de Bosc-Robert (1235) ; – cession à l'abbaye par Pierre Recuchon du droit de panage que lui et ses tenanciers possédaient pour leurs porcs dans les bois de l'abbaye, moyennant une somme de 15 livres tournois (1233). Fol. 13. – Cession à l'abbaye par Osberne Hove, fils de feu Guillaume Hove, et Tiphaine, sa sœur, de leur terre de Bosc-Robert, aboutant des deux côtés au chemin du Roi, moyennant une somme de 60 sous tournois (1250), – id., par Guillaume du Hamel, de la tenure roturière (villenagium) qu'il tenait de l'abbaye au Désert (apud Desertum), paroisse de Bosc-Robert (la date manque) ; – vente à l'abbaye par Jean Recuchon, écuyer, du bois et de la bruyère qu'il possédait à Bosc-Robert dans le fief de l'abbaye, moyennant une somme de 24 livres tournois (1276) ; – vente à l'abbaye par Guillaume Carité, de Pont-Authou, d'une rente de 6 sous tournois assignée sur une maison et un jardin à Bosc-Robert (1259), – id., par Robert Vilain (dictus Villanus), de Bosc-Robert, d'une acre de terre dans cette paroisse, pour le prix de neuf livres tournois (1256) ; – cession par Guillaume Picot, de Bosc-Robert, d'une demi-acre de terre dans cette paroisse, sur le chemin de la forêt du Neuhourg (1250) ; – donation à l'abbaye par Jean Quercu Irru, de la terre qu'il possédait à Bosc-Robert près des Sèches-Fontaines (1219). Fol. 14. – Cessions à l'abbaye par Jean Hove, Osberne Hove, Reynaud Hove, frères, etc., de terres à Bosc-Robert (1250). Fol. 15. – Saint-Taurin-des-Ifs. – Donations, cessions et ventes à l'abbaye par Robert et Raoul du Bosc, fils de Michel du Bosc, écuyer, des terres situées à Saint-Taurin-des-lfs (1250). Fol. 16. – Ventes à l'abbaye par Laurent, curé de Saint-Paul (1236), Robert Bochier, de Fourques (de Fulcis, 1250), Nicolas de Saint-Taurin (1262), Richard de la Campagne, de la paroisse de Mallevine (1257), de terres et de rentes à Saint-Taurin-des-Ifs. Fol. 17. – Malleville-sur-le-Bec. – Donation à l'abbaye par Thomas Harenc d'une rente de trois setiers de froment qui lui était due par Jean de la Campagne (1217) ; – vente à l'abbaye par Raoul Malviel d'une pièce de terre située au val de Borval, devant la forge (ante fabricam), appelée aussi le Champ-de-la-Mare (1235) ; – cession à l'abbaye par Jeanne de la Haye d'une vergée de terre située paroisse de Mallevine, près du Chêne (juxta Quercum, 1250), – id., par Raoul Ponchehart, de la terre qu'il possédait à Mallevine (1249). Fol. 18-20. – Donations, cessions et ventes à l'abbaye de terres situées à Mallevine, par Jacques L'Anglais (Jacobus Anglicus, 1258), Aalipdis La Hobée (1257), Raoul Witecoc, Raoul Du Crues (1231), Aubrède Le Charpentier (Alveredus Carpentarius, 1249), Robert de Boelaio (1249), Guillaue Curitè (1253-1258), Gautier Le Pèlerin (1250), Thomas Labé, curé de Mallevine (donation d'une pièce de terre située à Mallevine, apud Rotundum buscum, que le donateur avait lui-même reçue en don de Robert Caritè, curé d'Arnières, de Asneriis, au diocèse d'Évreux, 1260), Robert Caritè (1262). Fol. 21-24. – Vente à Guillaume de Saane, bourgeois du Bec, par Robert Lion (dictus Leo), de Malleville, d'une pièce de terre audit lieu (1256) ; – ventes au même, par Jeanne de la Haye et Roger Doré, de rentes assignées sur des terres à Mallevine et à Pont-Authou (1266) ; – confirmition par le prieur de l'abbaye de Saint-Taurin d'Évreux, juge délégué par le pape, d'un accord intervenu entre l'abbaye du Bec et Thomas, prêtre, curé de Malleville, au sujet des droits de dîme que l'abbaye du Bec avait coutume de percevoir sur les terres dépendant des fiefs appelés les Fiefs-de-l'Abbé (feoda abbatis) dans la paroisse de Malleville (1253). Fol. 25-26. – Saint-Éloi-de-Fourques. – Ventes, cessions et donations à l'abbaye de terres et de rentes à Saint-Éloi de Fourques (apud Furcas, apud Sanctum Eligium de Furcis, apud Mediatariam), par Cécile, veuve de Robert du Bosc (1241), Guillaume Hugo (1261), Pierre de Mediataria (1248), Guillaume Le Gregi (1260), Robert Lovet, écuyer (1262), Pierre de Forquetes, chevalier (1235), Renaud Le Roi (Renaldus dictus Rex, 1258) ; – sentence rendue par le délégué du pape Innocent (IV ?) entre l'abbaye du Becet Robert, chapelain de Saint-Éloi-de-Fourques, au sujet du partage des menues dîmes et des revenus de l'église de cette paroisse. La sentence attribue à l'abbaye deux parts des menues dîmes et les revenus de l'église, à l'exception des offrandes pour les défunts, pour les fiançailles et pour les relevailles (in desponsationibus mulierum e tpurificationibus), qui sont réservées au curé (s. d.). Fol. 27. – Fragment d'une confirmation par l'évêque de Beauvais des biens possédés par l'abbaye du Bec dans l'étendue de son diocèse (s. d.). Fol. 28. – Servaville. – Donation à l'abbaye par Jean de Préaux des droits et des redevances que seigneur de Préaux avait coutume de percevoir à cause de de l'hôtellerie (dominica domus) que les moines du Bec possédaient à Servaville, ainsi que de certains droits de coutume et d'usage dans sa forêt (s. d.) ; – cession par Étienne de Bollob à Raoul, clerc, et à Gireud, sa femme, sœur dudit Étienne, de toute la terre qu'il possédait apud Orgebruellum, paroisse de Servaville (1220) ; – renconnaissance devant l'Officialité de Rouen de la vente faite par Robert Lécuyer, de Servaville, à Geoffroi de Chèvreville (Capravilla), chanoine de Rouen, de toute sa terre de Servaville (1223) ; – renonciation par Thibaud de Chèvreville, Richard et Jean, ses frères, à tous les droits de dîme et autres que possédait feu Geoffroi de Chèvreville dans la paroisse de Servaville (1230). Fol. 29. – Vente par Pierre, fils de feu Beuselin de Carkeleu, à Guillaume de Maudétour, de tout ce qu'il possédait à Servaville, dans le domaine de l'abbaye (1253) ; – donation par le même à l'abbaye du Bec des biens mentionnés dans la charte précédente (1255) ; – transaction entre l'abbaye et Typhaine, femme de Raoul Quesnel, au sujet des biens mentionnés dans les deux chartes précédentes (1255. Ladite Typhaine renonce à tous ses droits prétendus sur lesdits biens du chef de Pierre Beuselin, son père, et l'abbaye lui donne en retour une somme de 400 sous tournois) ; – ventes à l'abbaye par Philippe Le Omtier (1255 n. s.) et par Évrard Grandin (1266), de terres situées à Servaville. Fol. 30-31. – Contrats de donation, de vente et d'échange de terres et de rentes à Servaville, passés entre l'abbaye et Guillaume L'Anglais (1246, n. s.), Geoffroi Laloier (1247), Guillaume Prudhomme (dictus probus homo, 1258), Raoul Leitout (1257), Richard des Hayes (s. d.), Geoffroi et Guillaume L'Anglais (1245), Raoul Laloer (1238), Jean de Gardigno (1247, n. s.), Richard Heuduin (1242), Vincent de Hauville (1242), Guillaume Martin (1262), Jean de Tïlio (1262), Roger Godart (1240). Fol. 32. – Fragment d'une sentence arbitrale rendue entre l'abbaye du Bec et le prieuré de Beaulieu au sujet des dîmes des fiefs de Saint-Cyr et de Daubeuf (Daubou) et du fief Morin (la date manque) ; – id d'une cession à l'abbaye par Hemellée d'Héronchelles d'un champ appellé le champ d'Ermengarde (in presencia tocius parochia de Heroncel excuntis de aeclesia ejusdem ville. La date manque) ; – id d'un accord passé au profil de l'abbaye au sujet de l'église et des dîmes de la paroisse Saint-pierre de Berville (en présence de Wautier, abbé du Bec, 1195) ; – donation à l'abbaye par Richard de Fontaine (de Fontanis), de l'église de Fontaine (Fontaine-Chatel) et de ses dépendances (s. d.). Fol. 33-36. –Écouis, Touffreville, Andelys. – Donations, cessions et ventes à l'abbaye de terres et de rentes à Écouis et à Touffreville, par Richard, fils de Durand Formage (1234-1235), Alix Formage (1235), Hugues et Roger Némeri (1238), Robert, fils de Técie d'Écouis (1231), Gilbert Revel et Agathe La Houlière, sa femme (1258), Neimeri d'Écouis (1237), Jean Sénéchal (1257), Alice, veuve de Richard Le Fermier, clerc, d'Écouis (1258), Benoit, clerc, de Touffreville (1232), Guillaume Gueroud (1260), Robert Le Prévôt, de Touffreville (1265) ; – donation à l'abbaye par [Robert de] Tor[ne]ham de sa maison d'Andely construite sur l'emplacement que lui avait donné le roi d'Angleterre, Richard Cœur-de-Lion (s. d., vers 1199) ; – id., par Hugues de Gournai, de sa maison d'Andely, située au-dessous du Chàteau-Gaillard, « domum unam apud Rupem de Andelio sitam, quam dominus meus Johannes rex Anglie mihi et heredibus meis dedit, videlicet domum illam quam dominus Robertus de Torneham tempore regis Ricardi fieri fecit sub castello in memorata rupe edificato » (1200) ; – confirmation par Henri I, roi d'Angleterre, de la donation faite à l'abbaye par Guillaume Pevrel de terres à Touffreville (s. d.) ; – même confirmation par Étienne, roi d'Angleterre (s. d. Datée de Pont-Audemer. Témoin : le comte de Meulent). Fol. 37-38. – Bouchevilliers, Écos, Civières, Bernouville, Portmort, Touffreville. – Accord entre Roger de Bailleul, abbé du Bec, et Denis, prieur de Sausseuse, au sujet des dîmes de Bouchevilliers (1170) ; – sentence arbitrale prononcée par Durand de Haut-Avesnes, prêtre, Bernard de Gisors et Durand de Cormeilles, clercs, entre l'abbaye du Bec, le prieuré de Sausseuse, d'une part, et le curé d'Écos, d'autre part, au sujet des dîmes de la paroisse d'Écos (1260) ; – abandon à l'abbaye par Jean de la Roche, chanoine de Bayeux, des droits de dîme qu'il prétendait posséder à Civières et à Écos (1255) ; – ventes à l'abbaye de terres et de rentes à Civières par Liégart, veuve de Richard Le Marié (1256), Nicaise texter (1258) ; donation à l'abbaye de l'église de Bernouville par Hélie Ridel et Giroud, curé de Bernouville, son frère, avec le consentement et par l'entremise de R. (Robert II ?) archevêque de Rouen (s. d.) ; par Robert de Reuilly, d'une rente en vin et en argent assigné sur son clos des, Monts à Portmort (1176, quo anno Henricus rex perrexit in Siciliam) ; – compromis passé entre les abbés de Mortemer et de Portmort au sujet de leurs vignes de Portrnort et de leurs terres de Touffreville (1219). Fol. 39. – Vernon, Portrnort, Surcy. – Compromis passé entre l'abbaye de Beaubec et celle du Bec au sujet d'une rente d'un tonneau de vin blanc assignée sur les vignes de Vernon et d'une autre rente de deux muids de vin sur le clos de Mauquenchi à Portrnort (1272) ; – donation à l'abbaye de Beaubec par Garsius, arbalétrier du Roi, d'une rente annuelle d'un tonneau de bon vin blanc assignée sur ses vignes de Vernon et sur son pressoir situé ante Crucem Bordelli (1222) ; – mandement de Guillaume Le Roux, roi d'Angleterre, adressé à ses sergents pour proclamer la terre de Notre-Dame de Surcy exempte du droit de brenage (bernagium) jusqu'à ce qu'une enquête ait été faite sur ce qui se passait du temps de Guillaume le Conquérant, son père (Rouen, s, d., en présence du chancelier Guillaume Gifard) ; – charte de R., archidiacre du Grand-Caux, reconnaissant, après enquête faite au nom de G., évêque de Tusculum et légat du pape que le manoir de l'abbé du Bec à Surcy était exempt du droit do procuration soit envers l'Archevêque, soit envers le Légat (1256) ; – donation à l'abbaye du Bec par Richard de Saint-Gilles, chevalier, de tout ce qu'il possédait à Surcy dans le fief de l'abbé du Bec (1228). Fol. 40-48. – Surcy, Mézières, Panilleuse. – Donations, confirmations, cessions et ventes à l'abbaye du Bec de terres, de rentes et de droits divers à Surcy et à Panilleuse, par Hugues de Bus, chevalier (1231), Goël de Baudemont (s. d.), Robert de Pinchenio et Hildeburge, sa femme (s. d.), Foulque de Surcy (1249, n. s.), Thomas La Douce (1258-1259), Robert Revel (1229, n. s.), Michel Revel (1258-1275), Thomas, fils d'Aales de Surcy (1257), Jean de Coillarville (Coarvilla), écuyer (1263), Guiard de Surcy, écuyer (1270, Robert de Vau-Tesson (1260-1273), Geoffroi de Pavée et Mathilde, sa femme (1261). Pierre Le Brun et Typhaine, sa femme (1258). Jean de Surcy, écuyer (1270), Arnoul Mauduit (1273), Jean Le Prévôt et Martine, sa femme (1275), Arnoul Baudouin (1276, n. s.), Lucas Busquet (1276, n. s,), Jean Kacamou (1279), Guillaume de Mansigny (1279), Étienne Angot (1277), Guillaume de Surcy (1284), etc ; – donation à l'abbaye par Goël de Baudemont et Agnès, sa femme, de l'église de Mézières et du fief de Guiscard, prêtre, sis à Mézières (s. d. Cette donation est faite en réparation des dommages que Baudri, fils des donateurs, avait causés, aux moines du Bec et aux hommes demeurant à Surcy) ; – compromis et enquête par témoins au sujet des droits de l'abbaye du Bec sur les dîmes de la paroisse de Panilleuse (s. d.). Fol. 49. – Bouconvillers. – Vente à l'abbaye et au prieuré de Bouconvillers par Emmeline, veuve de Jean Du Four, d'un champ appelé le Clos et du terroir de Coquereaumont (1250). Fol. 50. – (En blanc.) Fol. 51-56. – Vexin français. – Titres de propriété de vignes, de terres labourables et de droits divers appartenant à l'abbaye du Bec à Meulan et dans les lieux circonvoisins, Tessancourt, Mezy, Hardricourt, Fusier, Vaux, Condecourt (1204-1263) ; – compromis passés entre l'abbaye de Coulombs et celle du Bec au sujet du droit de patronage de l'église de Condecourt (Gondencort, 1243). Fol. 57-59. – Gaillon, Saint-Aubin-sur-Gaillon. – Donations, confirmations, cessions et ventes à l'abbaye de terres et de vignes situées à Gaillon et à Saint-Aubin-sur-Gaillon, hameaux d'Angreville et du Val-d'Any (Vallis Danin, Vallis Damigne), par Baudouin deCantelou, Eustache du Bec, Eustache d'Habloville (s. d.), Durand Godeheut, de Mont-Morel (1261), Durand de Rouen (1265), Jeanne La Doullec (1262), Jean Le Vignon (1260), Jean de la Porte, clerc, (1260), Étienne de la Porte (1260), Gilbert des Minières, écuyer (1261), Geoffroi Marescot (1261), Pétronille Marescot (1264). Fol. 60-62. Vernon. – Titres de propriété de vignes et de rentes appartenant à l'abbaye du Bec à Vernon, triège de Buselain, etc. (1215-1269). Fol. 63-65. – Marbeuf, Sainl-Aubin-d'Écrosville, La Vacherie. – Donations, cessions et ventes à l'abbaye de terres et de renies à Marbeuf par Pierre Loemer, Henri Halle (1257), Robert Malet (1258). Richard Du Busc, (1259), Robert Bordon (1260), Geoffroi et Luc Du Bosc (1261), Guillaume de la Croix, Robert de Tournebu, chevalier, Richard et Robert des Bus (1262), Simon Boulanger (1267), Jean de Fipoux (1261, n.s.) ; – sentence arbitrale rendue entre l'abbaye du Bec et Luc, évêque d'Evreux (1203-1220) au sujet de la donation faite à l'abbaye par Garin de Cierrey, évêque d'Évreux (1193-1201), de l'église de Saint-Aubin-d'Écrosville et de ses dépendances, avec les chapelles de Marbeuf, de Crosville, de Fipoux et du Mesnil-Broquet (s. d) ; – compromis passé entre les Templiers et l'abbaye du Bec au sujet des dîmes de Marbeuf et d'Épréville (1199) ; – donation à l'abbaye par Jean de Nonant, chevalier, de deux setiers de méteil à prendre sur sa part du moulin de la Vacherie (1252) ; –échange entre l'abbaye de la Croix-Saint-Leufroi et celle du Bec, des droits de l'abbaye de la Croix sur le moulin de la Vacherie, situé sur l'Iton et appelé le moulin de Marbeuf, contre les possessions de l'abbaye du Bec à Reuilly (1267) ; hommage rendu à l'abbaye par Jean Le Vavasseur, écuyer, pour le fief d'Azeville, sis à Marbeuf (1501). Fol. 66-68. – Saint-Aubin-d'Écrosville, Marbeuf. – Chartes, des évêques d'Évreux, Rotrou de Beaumont (1159), Jean 1er (s. d.), Garin de Cissey (s. d.) et Luc (s. d.), Confirmant à l'abbye du Bec la possession du droit de patronage et des dîmes des églises et des chapelles de Saint-Aubin-d'Écrosville et de Marbeuf ; – donations et Ventes à l'abbaye de terres et de rentes à Saint-Aubin-d'Écrosville par Robert de Nonant (s. d.), Jeanne Bonnefoi (vers 1260). Remiboudus Coqueri (1258, n. s.), Pierre Loemer (1253-1258), Thomas Le Boucher et Emmeline La Bouchère, sa femme (1258), Robert, fils de Robert Ansout (1263), Hugues de Valle Flotemen, Heluys Flotemen (1258), Richard Coqueri (1254). Fol. 69-70. – Confirmations par Geoffroi de Fipoux (s. d.) et Jean de Fipoux (1237) des biens et des droits que l'abbaye possédait à Fipoux et à Marbeuf par suite des donations de leurs ancêtres ; – donations, cessions et ventes à l'abbaye de terres situées à Fipoux et au Mesnil-Broquet par N... De Tournebu (1229), Roger Le Grand (1267), Girard de Fipoux, clerc (1272), Robert du Glan (1224-1232). Fol. 71-74. – Cesseville, le Bosc-Guerard, etc. – Donations à l'abbaye par Roger Corde de terres et de rentes à Cesseville (1210) ; – bail à fieffe passé par Hugues Chef-de-Ber et Robert, son neveu, à Philippe Sorel, de sa terre du Puits-Gremont (de Puteo Germundi). Sciendum est quod donatio ista facta fuit in primo anno in quo rex Ricardus incepit firmare rupem Andeliaci ; – confirmations par les mêmes de la donation faite à l'abbaye par Philippe Sorel des droits qui lui avaient été conférés par l'acte précédent (1209) ; – donations, confirmations, cessions et ventes à l'abbaye de terres et de rentes à Cesseville, au Bosc-Guerard, au Thuit-Simer, au Thuit-Anger, au Bosc-Asselin, à la Harengère et à Mandeville, par Philippe du Bosc (1209), Hugues Chef-de-Ber, Gui du Saussay (1210), Gui, Philippe et Guillaume Chef-de Ber, Guillaume du Breuil, chevalier, Jean, seigneur de Harcourt, chevalier (1254, n. s.), Jean, curé de Saint-Pierre du Bosc-Guerard (1254), Richard le Boulanger (1255), Pierre et Robert de Verrière (1257), Guillaume le Boulanger (1266), Geoffroi de Franboisier (1208), Gautier le Boucher, Robert Tue Larron (1258), Robert Lemeniant, clerc (1253), Geoffroi wauflart, écuyer (1259) Louis IX, roi du france (1259), Guillaume Le Moine (s. d.), Raoul de Bigars, fils de Guillaume de Bigars (1219), Jean de la Harengère, chevalier (1293) ; – donation à l'abbaye par Jean du Pin, chevalier, du droit de patronage de l'église de Saint-Amand-des-Hautes-Terres (mars 1261). Fol. 75. – Breteuil, Pacy, Acquigny, Mérey. – Titres de propriété de biens, de rentes et de droits divers à Pacy, à Acquigny et dans la forêt de Breteuil, donnés, cédés ou vendus à l'abbaye par Robert, comte de Leycester, et Robert, son fils (s. d.), Guillaume de Breteuil (s. d.), Guillaume des Monts et Roger de Toeny (s. d.), Raoul Ausic (1245) ; – bail à fieffe d'une pièce de terre située près du pont d'Acquigny, passé par l'abbaye à Robert de Poissy, chevalier (1236) ; – confirmation par Gilles ler du Perche, évêque d'Évreux, de la donation faite à l'abbaye par Guillaume de Mérey de l'église et de la dîme de Mérey (s. d.). Fol. 76. –Émalleville, etc. – Donation à l'abbaye par G., évêque d'Évreux, de l'église d'Émalleville et de ses dépendances (s. d.) ; – confirmation par Rotrou de Beaumont, évêque d'Évreux, des donations faites à l'abbaye par Roger de Toeny, Moard de Champagne, Richard de Romilly, de biens situés à Acquigny, au Plessis-Mahiet, etc., (s. d., 1139-1165) ; – donations et confirmations de biens et de droits divers à Émalleville, à Champagne (Campaniae) et à Cantelou, aumônés à l'abbaye par Mathieu de la Poterie (s. d.) et Mathieu, son fils (1202), Moard de Champagne (s. d.), Guillaume de Champagne (1201), Henri de Champagne (s. d.) et Eudeline, dame de Champagne (1227). Fol. 77-78. –Évreux. – Donations, ventes, confirmations etc., au profit de l'abbaye, de maisons et de rentes foncières à Évreux par Amauri, comte d'Évreux (s. d.), Galeran, comte de Meulan (s. d. Témoins : Ouen, évêque d'Évreux, 1113-1139, Robert du Neubourg et Henri de Ferrières), Richard Croc, archidiacre d'Évreux (s. d. 1158-1179. Témoin : Robert, doyen d'Évreux), Gilles du Perche, évêque d'Évreux (1234), Geoffroi Bourgeois, chanoine d'Évreux (s. d.), Henri Le Fèvre, fils de Gilbert de Bourneville (1250), Raoul de Ruella et Isabelle, sa femme (1266. Rente sur une maison située à Évreux, rue des Frères-Mineurs, paroisse Notre-Dame), Gilbert de Saint-Martin, abbé de Saint Taurin (1241), Robert, fils de Guillaume (s. d.), Luc de Dumo (1256). Fol. 79-80 – La Rousière, La Trinité-du-Mesnil-Josselin. – Donations, cessions et ventes à l'abbaye de masures, de terres et de rentes foncières à la Roussière (Rupharia, Rousseria) et à la Trinité du Mesnil-Josselin par Jean Boucel (1261), Gilbert Le Vezie (1241), Guillaume de Lallier (1271), Nicolas Sutor (1258), Guillaume et Robin Mansel (1248), Roger de Onxedoit (1249, n. s.), Laurent Le Chevalier (1262), Robert de la Roussière (1252), Geoffroi et Hugues Herfredi (1258), Gilbert Habren (1247), Robert Lasne (dictus Asinus, 1251 n. s.), Pierre de Hoissedeit (1241), Guillaume Chapes, prêtre (s. d.). Fol. 81-85, – Le Plessis-Mahiet, le Tilleul-Dame-Agnès. – Donations, ventes et confirmations au profil de l'abbaye de terres et de rentes foncières au Plessis-Mahiet et au Tilleul-Dame-Agnès par Gilbert des Minières (date disparue), Pierre des Minières, chevalier, seigneur de Romilly (1274), Robert, comte d'Artois, seigneur de Conches, et Amicie, sa femme (Conches, mars 1273), Richard Loquere et Raoul, clerc, son fils, Roger, filius Remerii de Sancto Ligerio, Guillaume et Richard de la Lande (s. d.), Simon Périn (1225), Guillaume Le Blond (1230), Gautier Le Berchier (1260), Guillaume Goël, prêtre (s. d.), Raoul de Clavile (1220), Richard Gueroud (1260), Guillaume Le Vavasseur (1235), Henri Vimond (1260-1265), Guillaume Loisel (1268), Robert Fromont (1263), Gilbert Corbon (1262), Tyceia, veuve de Gautier Corbon (1260), Étienne de Coeree, curé du Plessis-Mahiet, et les trésoriers de la fabrique (1261), etc. Fol. 86-88. – Neuville-sur-Authou, Morsan, Berthouville. – Donation à l'abbaye par Robert de Ros de l'église de Neuville, avec le droit de patronage et les dîmes. Actum est hoc anno quo rex Anglie Ricardus regressus est ab Alemannia (1194) ; – donations, cessions et ventes à l'abbaye de terres et de rentes à Neuville-sur-Authou et à Morsan par Geoffroi Trossebot (s. d.), Robert Otard Joscelin de Chanteloup Robert Philippe, Jean de Chanteloup et Richard, son frêre (1260), Robert Le Tailleur (1281), Robert de Ros et Jean de Morsan ; – donation à l'abbaye par Raoul de Ressancouvt du droit de patronage de l'église Saint-Pierre de Berthouville (l260). Fol. 89-90. – Chérence. – Donations et confirmations au profit de l'abbaye de terres et de rentes à Chérence (apud Charences) par Guillaume de Doudeauville, écuyer, Matbilde de l'Isle, sa femme, Simon Cabot, écuyer, Eudes Acelin, Alice, dame de Rosny (1267).

H91 , XIIIe siècle , Acquigny ; Andelys (Les) ; Andelys (Les), Château-Gaillard (Le) ; Aunay, fief sis près Muzy ; Azevile (fief) sis à Marbeuf ; Beaubec (abbaye de) ; Beaulieu (Prieuré de Notre-Dame de) ; Beauvais ; Bec-Héllouin (Abbaye du) ; Bec-Héllouin (Le) ; Becket (le Moulin) sis à Corneville ; Bernouville-près-Lisors ; Berthouville ; Berville-en-Roumois ; Borval (le Val de), sis à Malleville-sur-le-Bec ; Bosc-Ascelin ; Bosc-Guerard (Le) ; Bosc-Yves (Le), hameau sis au Gros-Theil ; Bosrobert ; Bouconvilliers (Prieuré de) ; Breteuil (Forêt de) ; Brionne ; Buselain (le triège de), sis à Vernon ; Cesseville ; Champ-de-la-Mare (Le), sis à Malleville-sur-le-Bec ; Chérence ; Civières ; Clos (Champ dit le), sis à Coqueréaumont ; Colletot ; Conches ; Condecourt ; Corneville ; Coulombs (Abbaye de) ; Croix-de-Buis (La) ; Croix-Saint-Leufroy (La), abbaye ; Daubeuf-la-Campagne ; Ecos ; Ecouis ; Emalleville ; Epréville ; Ermangarde (le Champ d'), sis à Héronchelles ; Evreux (Abbayes) : Saint-Taurin ; Evreux (Archidiacres d') ; Evreux (Chanoines, signataires, doyens d') ; Evreux (Ville) ; Fiefs de l'Abbé (Les), sis à Malleville-sur-le-Bec ; Fipou ; Fontaine-Châtel ; Fusiers ; Gaillon ; Gros-Theil (Le) ; Guiscard (fief de), sis à Mézières ; Haganère (fief de la), sis à Boisrobert ; Hardricourt ; Harengère (La) ; Héronchelles (Village d') ; Iton (Rivière de l') ; Kaot (le moulin de) ; Kevroël (le Moulin de) sis à Corneville ; Malleville-sur-le-Bec ; Mandeville ; Marbeuf ; Mauquenchy (le clos de), situé à Port-Mort ; Mérey ; Mesnil-Broquet (Le) ; Meulan ; Mezi ; Mézières ; Mont-Mal (Bois de) ; Mont-Morel ; Monts (le Clos des), situé à Portillort ; Morin (le fief) ; Morsan ; Neubourg (Forêt du) ; Neubourg (Le) ; Neuville-sur-Authou ; Notre-Dame-de-Lurey (Manoir de l'abbé du Bec) ; Pacy-sur-Eure ; Panilleuse ; Plessis-Mahiet (Le) ; Pont-Audemer (ville) ; Pont-Authou ; Port-Mort ; Puits-Grémont (triège du) ; Roussière (La) ; Saint-Amand-des-Hautes-Terres ; Saint-Aubin-d'Escroville ; Saint-Aubin-sur-Gaillon ; Saint-Cyr-de-Salerne ; Saint-Eloi-de-Fourques ; Saint-Pierre-de-Bosc-Guerard ; Saint-Taurin-des-Ifs ; Sausseuse ; Séchs-Fontaines (Les), situées à Bosrobert ; Servaville ; Surcy (fief de l'abbé du Bec) ; Surcy (Manoir de l'abbé de Bec) ; Tessancourt ; Thuit-Augers ; Thuit-Limer ; Tilleul-Dame-Agnès (Le) ; Touffreville ; Trinité-du-Mesnil-Josselin (La) ; Vacherie-sur-Hondeville (La) ; Val-d'Any (Le), hameau près Gaillon ; Vaux (fief de), sis à Gisors ; Vernon (Ville de) ; Vexin-François (Le)  
Contexte :
Ordres religieux d'hommes > Abbaye du Bec (Ordre de Saint-Benoît)
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