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Comptes de recettes et de dépenses des rentes et des fermages appartenante l'abbaye de Saint-Taurin (1462-1463. Fol. 1-128), Les recettes sont énumérées dans l'ordre suivant : « Saint-Gilles d'Évreux Pennette, Saint-Martin la Champaigne, le fief aux Aurillos, le fief du Buisson, Parville, le Luhéré, Moursenc, Hourmes, Quessigny, La Brosse, La Sougne, le fief Gerouart, Saint-Laurens la Champaigne, Pacy, Fains jouxe Pacy, Hécourt. » Les dépenses prélevées sur ces recettes s'appliquent presque exclusivement à des frais de voyages, de consultation, de procédure, de rédaction de « mémoriaux » et autres actes intéressant les biens et les rentes de l'abbaye : « Le premier jour d'avril, à messire Jehan Drouet, pour plusieurs escriptures faittes par lui, c'est assavoir minuté et grossé l'appointement du procès de Fains, deux mandemens pour sequestrer les fruys estant sur les terres descordables et toutes les aultres escriptures touchant ledit procès, deux prorogations du compromis passé par le curé de Croisy pour les dismes des pains de ladite paroisse et l'émologation de la sentence donnée par les arbitres contre ledit curé de Croisy, ung instrument d'actainte sur le curé du Plessis Hesbert et des menues dismes de la Sougne, et pour tout le procès de la dixième sepmaine du moulin du Champ-Durant, duquel procès le monnier a depuis appointé à Monseigneur, et plusieurs aultres escriptures, payé par marché fait à luy pour toutes ses choses... LX sous tournois » ; – plaids de la seigneurie du Buisson-Hocpin appartenant à l'abbaye (1568 1570. Fol. 129-148) ; – inventaire sommaire des aveux, titres et contrats concernant la même seigneurie (1570. Fol. 149-167) ; –« ce qui est deu annuellement aux religieux, abbé et couvent de l'abbaie de Saint Taurin d'Évreux par les tenans du fief de Saint Jehan de Morsencq jouxte les ancyens pappiers et registres » (Fol. 168-171) ; – journal des recettes des rentes dues à l'abbaye et perçues par Julien Blondel, « recepveur des fiefz, terres et seigneuries » appartenant aux religieux de Saint Taurin (1568-1580.Fol. 172-306) ; –baux à ferme et fragments de plaids et de gages-pleiges des terres, etc., appartenant à l'abbaye (fermes de Cambolle, de la Sôgne, de Qnessigny, de Parville, de Saint-Martin-la-Campagne, du Buisson-Hocpin, dîmes dans diverses paroisses, etc., (1581-1595 ; Fol. 308-411) ; – journaux et états des rentes dues à l'abbaye par les tenanciers des terres dépendant de l'ancien fief de Saint-Taurin, à Évreux et aux environs (1594-1606. Fol. 412-462) ; –« pappier-journal contenant le receptefaicte par Michel Pitet, recepveur des rentes tant foncières que seigneurialles deulz au sieur abbé de Saint-Taurin d'Évreux à cause des maisons et héritaiges assises tant en ceste bourgeoisye que ès environs, tenues de l'ancien fief Saint Taurin sur lequel est assis le masnoir abatial de ladite abbeye, le fieif des Apvrilloclz, le fieif du Buisson Hocquepin et de Pennette, le fief de Parville et le fieif de Sainct Jehan de Morsent, desquels fieifs les hommes tenans et subjectz avecq leurs redevances et recepte sur ce faicte pour les annez mil six cens quatre, six cens cinq et mil six cens six sont cy apprès nommez et desclarez, ainsy qu'il ensuict... » (Fol. 463-528) ; – plaids et gagespleiges, états et journaux de recette des rentes foncières et seigneuriales des terres dépendant du fief du Buisson-Hocpin et de l'ancien fief de Saint-Taurin (1608-1656. Fol. 529-1166).

H796 , 1462-1795 , Aurillots (fief) situé près Evreux ; Brosse (triège de la) situé à la Forêt du Parc ; Buisson (Le), hameau sis à Evreux ; Buisson-Hochin (Le), sis à Evreux, paroisse Saint-Aquilin ; Cambolle (hameau de), sis à Evreux ; Evreux (Abbayes) : Saint-Taurin ; Evreux (Paroisses d') : Saint-Gilles ; Fains, près Pacy ; Gerouard (le fief) ; Hécourt ; Luhéré (Le) ; Morsent ; Moursenc ; Ormes ; Pacy-sur-Eure ; Pannette (Métairie de), sise à Evreux ; Parville ; Plessis-Hébert (Le) ; Saint-Laurent-la-Campagne ; Saint-Martin-la-Campagne ; Saint-Taurin (fief de), sis à Evreux ; Sôgne (La)  
Contexte :
Ordres religieux d'hommes > Abbaye de Saint-Taurin (Ordre de Saint-Benoît)

Comptes de recettes et de dépenses des rentes et des fermages appartenante l'abbaye de Saint-Taurin (1462-1463. Fol. 1-128), Les recettes sont énumérées dans l'ordre suivant : « Saint-Gilles d'Évreux Pennette, Saint-Martin la Champaigne, le fief aux Aurillos, le fief du Buisson, Parville, le Luhéré, Moursenc, Hourmes, Quessigny, La Brosse, La Sougne, le fief Gerouart, Saint-Laurens la Champaigne, Pacy, Fains jouxe Pacy, Hécourt. » Les dépenses prélevées sur ces recettes s'appliquent presque exclusivement à des frais de voyages, de consultation, de procédure, de rédaction de « mémoriaux » et autres actes intéressant les biens et les rentes de l'abbaye : « Le premier jour d'avril, à messire Jehan Drouet, pour plusieurs escriptures faittes par lui, c'est assavoir minuté et grossé l'appointement du procès de Fains, deux mandemens pour sequestrer les fruys estant sur les terres descordables et toutes les aultres escriptures touchant ledit procès, deux prorogations du compromis passé par le curé de Croisy pour les dismes des pains de ladite paroisse et l'émologation de la sentence donnée par les arbitres contre ledit curé de Croisy, ung instrument d'actainte sur le curé du Plessis Hesbert et des menues dismes de la Sougne, et pour tout le procès de la dixième sepmaine du moulin du Champ-Durant, duquel procès le monnier a depuis appointé à Monseigneur, et plusieurs aultres escriptures, payé par marché fait à luy pour toutes ses choses... LX sous tournois » ; – plaids de la seigneurie du Buisson-Hocpin appartenant à l'abbaye (1568 1570. Fol. 129-148) ; – inventaire sommaire des aveux, titres et contrats concernant la même seigneurie (1570. Fol. 149-167) ; –« ce qui est deu annuellement aux religieux, abbé et couvent de l'abbaie de Saint Taurin d'Évreux par les tenans du fief de Saint Jehan de Morsencq jouxte les ancyens pappiers et registres » (Fol. 168-171) ; – journal des recettes des rentes dues à l'abbaye et perçues par Julien Blondel, « recepveur des fiefz, terres et seigneuries » appartenant aux religieux de Saint Taurin (1568-1580.Fol. 172-306) ; –baux à ferme et fragments de plaids et de gages-pleiges des terres, etc., appartenant à l'abbaye (fermes de Cambolle, de la Sôgne, de Qnessigny, de Parville, de Saint-Martin-la-Campagne, du Buisson-Hocpin, dîmes dans diverses paroisses, etc., (1581-1595 ; Fol. 308-411) ; – journaux et états des rentes dues à l'abbaye par les tenanciers des terres dépendant de l'ancien fief de Saint-Taurin, à Évreux et aux environs (1594-1606. Fol. 412-462) ; –« pappier-journal contenant le receptefaicte par Michel Pitet, recepveur des rentes tant foncières que seigneurialles deulz au sieur abbé de Saint-Taurin d'Évreux à cause des maisons et héritaiges assises tant en ceste bourgeoisye que ès environs, tenues de l'ancien fief Saint Taurin sur lequel est assis le masnoir abatial de ladite abbeye, le fieif des Apvrilloclz, le fieif du Buisson Hocquepin et de Pennette, le fief de Parville et le fieif de Sainct Jehan de Morsent, desquels fieifs les hommes tenans et subjectz avecq leurs redevances et recepte sur ce faicte pour les annez mil six cens quatre, six cens cinq et mil six cens six sont cy apprès nommez et desclarez, ainsy qu'il ensuict... » (Fol. 463-528) ; – plaids et gagespleiges, états et journaux de recette des rentes foncières et seigneuriales des terres dépendant du fief du Buisson-Hocpin et de l'ancien fief de Saint-Taurin (1608-1656. Fol. 529-1166).

H796 , 1462-1795 , Aurillots (fief) situé près Evreux ; Brosse (triège de la) situé à la Forêt du Parc ; Buisson (Le), hameau sis à Evreux ; Buisson-Hochin (Le), sis à Evreux, paroisse Saint-Aquilin ; Cambolle (hameau de), sis à Evreux ; Evreux (Abbayes) : Saint-Taurin ; Evreux (Paroisses d') : Saint-Gilles ; Fains, près Pacy ; Gerouard (le fief) ; Hécourt ; Luhéré (Le) ; Morsent ; Moursenc ; Ormes ; Pacy-sur-Eure ; Pannette (Métairie de), sise à Evreux ; Parville ; Plessis-Hébert (Le) ; Saint-Laurent-la-Campagne ; Saint-Martin-la-Campagne ; Saint-Taurin (fief de), sis à Evreux ; Sôgne (La)  
Contexte :
Ordres religieux d'hommes > Abbaye de Saint-Taurin (Ordre de Saint-Benoît)

Copie informe (XVIIIe siècle) de l'aveu rendu par l'abbaye au roi le 30 novembre 1526 : « Nous, les religieux, abbé et couvent de Saint-Taurin d'Évreux, avouons à tenir du Roy notre sire, pour une seule féaulté, en faisant prières et oraisons pour les fondateurs dudit hostel, les choses contenues ès lettres dont la teneur ensuit : Ricardus dei gratta rex Angliœ... », etc. (Suit la transcription de la charte de Richard Cœur-de-Lion, de 1195, énumérant les donations faites à l'abbaye et lui confirmant la possession de ses biens) ; – copies de la déclaration du 4 mai 1680, « que présente à sa Majesté et à nos seigneurs de la Chambre des comptes de Normandie, messire Nicolas de Fresnoy, abbé commendataire de la dicte abbaye, tant pour luy que les religieux et officiers d'icelle ». Les biens et reve nus appartenant à l'abbaye sont énumérés et décrits dans l'ordre suivant : « Bailliage d'Évreux, viconté dudict Évreux : paroisse de Sainct Gilles du dict Évreux, paroisse de Sainct Germain d'Évreux, paroisse de Sainct Thomas d'Évreux ; ville, domaine et bois d'Évreux ; paroisses de Sainct Sauveur, de Parville et de Sainct Jean de Morsen, paroisse de la Songne, paroisse de Sainct Laurens des Bois, paroisse de Bérengeville la Rivière, paroisse de Caugey, paroisse de Nostre-Dame-du Parc, paroisse de Normanville, paroisse de Guichainville, paroisse de Sainct Sébastien du Boisgencelin, paroisse de Miseray, paroisse de Combon, paroisse de Morsent et de Sainct Jean le Sec, paroisse de Gaudreville, paroisse de Martainville et le Cormier, paroisse de Nully, paroisse de Sainct Martin de Cissey, paroisse de Grosseuvre, paroisse de Sacquenville, paroisse du Boullay Morin, paroisse de Pray, paroisse de Cracouville, paroisse de Beroult, paroisse de Sainct Luc, paroisse de Sainct Aubin sur Risle, paroisse de Reuilly, paroisse de Sainct Germain de Croisy, paroisse d'Avrilly, paroisse de Thomer, paroisse du Plessis Grohan, paroisse de Sainct Martin la Champagne, paroisse de Sassey, paroisse du Buisson aux Chevalliers, paroisse du Tilleul Lothon. Bailliage de Beaumont, viconté d'Orbec : paroisse de Capelle et de Sainct Germain de la Champagne. Bailliage de Rouen, viconté du Pont de l'Arche : paroisse de Nostre Dame de Louviers, paroisse de Sainct Jean de Louviers, paroisse de Sainct Germain de Louviers, paroisse de Pinterville ; environs de la ville de Louviers ; paroisse de Saint Jean d'Elbœuf, paroisse de Sainct Estienne d'Elbœuf. Bailliage et viconté de Gisors : paroisse de Quessigny. Viconté de Vernon : paroisse de Sainct Marcel, paroisse d'Escos, paroisse de Garencières. Bailliage de Caux, viconté de Caudebec : paroisse de Petiville. Bailliage de Costentin, viconté de Sainct Sauveur Landelin : paroisse de Perriers (baronnie de Perriers dont le chef est scis au bourg de Perriers, composée de quatre plains fiefs de haubert, qui s'estendent tant audict Perriers qu'aux paroisses de Millières, Vaudremesnil, La Feuillée, Manneville et autres lieux circonvoisins.) Bailliage et viconté de Mante sur Seine : paroisse de Ménerville. Prieurez despendans de la dicte abbaye de Sainct Taurin : le prieuré de Sainct Nicolas d'Évreux, le prieuré de Saint Michel d'Évreux, le prieuré de Sainct André dans le doyenné de Vernon, le prieuré de Sainct Germain près Pacy, le prieuré de Motel, autrement de Chambrière des Motels, dans le doyenné de Verneuil, le prieuré d'Asselée et celuy de Tangenits (?) ou l'église de Sainct Kenets, et plusieurs autres bénéfices et prieurés, biens et revenus scis au royaume d'Angleterre, appartenans à la dicte abbaye, dont n'est baillé déclaration à cause de la non jouissance... » ; –état informe des revenus et des charges de l'abbaye (Fin du XVIIIe siècle. Le total des revenus est évalué à 10,703 livres).

H733 , 1526-XVIIIe siècle , Asselée (prieuré d') ; Avrilly ; Bérengeville-la-Rivière ; Béroult ; Boulay-Morin (Le) ; Buisson-aux-Chevaliers (Le), fief ; Capelles-les-Grands ; Caudebec (Vicomté de) ; Caugé ; Chambrière-des-Motel, près Verneuil (prieuré de) ; Combon ; Cormier (Le) ; Cracouville ; Croisy (Saint-Germain de) ; Ecos ; Elbeuf-sur-Seine (paroisse Saint-Etienne d') ; Elbeuf-sur-Seine (paroisse Saint-Jean) ; Evreux (Abbayes) : Saint-Taurin ; Evreux (Paroisses d') : Saint-Germain ; Evreux (Paroisses d') : Saint-Gilles ; Evreux (Paroisses d') : Saint-Sauveur ; Evreux (Paroisses d') : Saint-Thomas ; Evreux (Prieuré de Saint-Nicolas de la Maladrerie) ; Feuillye (La), près Perriers ; Gandreville ; Garencières ; Gisors ; Grossoeuvre ; Guichainville ; Louviers (Paroisse Notre-Dame de) ; Louviers (Paroisse Saint-Germain) ; Louviers (Paroisse Saint-Jean) ; Manneville-près-Périers ; Mantes ; Martainville ; Ménerville ; Millières (paroisse de), près Périers-en-Cotentin ; Miserey ; Morsent ; Motel (Prieuré de) ; Normanville ; Notre-Dame-du-Parc ; Nully (paroisse de) ; Orbec (Vicomté d') ; Parville ; Perriers ; Petitville (paroisse de) ; Pinterville ; Plessis-Grohan (Le) ; Pont-de-l'Arche, ville ; Prey ; Quessigny ; Reuilly ; Sacquenville ; Saint-André (Prieuré de), près Vernon ; Saint-Aubin-sur-Risle ; Saint-Germain-la-Campagne ; Saint-Germain-près-Pacy (Prieuré de) ; Saint-Jean-de-Morsent ; Saint-Jean-le-Sec (paroisse de) ; Saint-Kenets (Prieuré de), sis en Angleterre ; Saint-Laurent-des-Bois ; Saint-Luc (paroisse de) ; Saint-Marcel-de-Longueville, près Vernon ; Saint-Martin-de-Cissey ; Saint-Martin-la-Campagne ; Saint-Sébastien ; Sassey ; Sôgne (La) ; Tangenits (Prieuré de), sis en Angleterre ; Thomer ; Tilleul-Othon ; Vaudrimesnil-en-Cotentin ; Vernon (Vicomté de) ; Vernon (Ville de)  
Contexte :
Ordres religieux d'hommes > Abbaye de Saint-Taurin (Ordre de Saint-Benoît)

Copie informe (XVIIIe siècle) de l'aveu rendu par l'abbaye au roi le 30 novembre 1526 : « Nous, les religieux, abbé et couvent de Saint-Taurin d'Évreux, avouons à tenir du Roy notre sire, pour une seule féaulté, en faisant prières et oraisons pour les fondateurs dudit hostel, les choses contenues ès lettres dont la teneur ensuit : Ricardus dei gratta rex Angliœ... », etc. (Suit la transcription de la charte de Richard Cœur-de-Lion, de 1195, énumérant les donations faites à l'abbaye et lui confirmant la possession de ses biens) ; – copies de la déclaration du 4 mai 1680, « que présente à sa Majesté et à nos seigneurs de la Chambre des comptes de Normandie, messire Nicolas de Fresnoy, abbé commendataire de la dicte abbaye, tant pour luy que les religieux et officiers d'icelle ». Les biens et reve nus appartenant à l'abbaye sont énumérés et décrits dans l'ordre suivant : « Bailliage d'Évreux, viconté dudict Évreux : paroisse de Sainct Gilles du dict Évreux, paroisse de Sainct Germain d'Évreux, paroisse de Sainct Thomas d'Évreux ; ville, domaine et bois d'Évreux ; paroisses de Sainct Sauveur, de Parville et de Sainct Jean de Morsen, paroisse de la Songne, paroisse de Sainct Laurens des Bois, paroisse de Bérengeville la Rivière, paroisse de Caugey, paroisse de Nostre-Dame-du Parc, paroisse de Normanville, paroisse de Guichainville, paroisse de Sainct Sébastien du Boisgencelin, paroisse de Miseray, paroisse de Combon, paroisse de Morsent et de Sainct Jean le Sec, paroisse de Gaudreville, paroisse de Martainville et le Cormier, paroisse de Nully, paroisse de Sainct Martin de Cissey, paroisse de Grosseuvre, paroisse de Sacquenville, paroisse du Boullay Morin, paroisse de Pray, paroisse de Cracouville, paroisse de Beroult, paroisse de Sainct Luc, paroisse de Sainct Aubin sur Risle, paroisse de Reuilly, paroisse de Sainct Germain de Croisy, paroisse d'Avrilly, paroisse de Thomer, paroisse du Plessis Grohan, paroisse de Sainct Martin la Champagne, paroisse de Sassey, paroisse du Buisson aux Chevalliers, paroisse du Tilleul Lothon. Bailliage de Beaumont, viconté d'Orbec : paroisse de Capelle et de Sainct Germain de la Champagne. Bailliage de Rouen, viconté du Pont de l'Arche : paroisse de Nostre Dame de Louviers, paroisse de Sainct Jean de Louviers, paroisse de Sainct Germain de Louviers, paroisse de Pinterville ; environs de la ville de Louviers ; paroisse de Saint Jean d'Elbœuf, paroisse de Sainct Estienne d'Elbœuf. Bailliage et viconté de Gisors : paroisse de Quessigny. Viconté de Vernon : paroisse de Sainct Marcel, paroisse d'Escos, paroisse de Garencières. Bailliage de Caux, viconté de Caudebec : paroisse de Petiville. Bailliage de Costentin, viconté de Sainct Sauveur Landelin : paroisse de Perriers (baronnie de Perriers dont le chef est scis au bourg de Perriers, composée de quatre plains fiefs de haubert, qui s'estendent tant audict Perriers qu'aux paroisses de Millières, Vaudremesnil, La Feuillée, Manneville et autres lieux circonvoisins.) Bailliage et viconté de Mante sur Seine : paroisse de Ménerville. Prieurez despendans de la dicte abbaye de Sainct Taurin : le prieuré de Sainct Nicolas d'Évreux, le prieuré de Saint Michel d'Évreux, le prieuré de Sainct André dans le doyenné de Vernon, le prieuré de Sainct Germain près Pacy, le prieuré de Motel, autrement de Chambrière des Motels, dans le doyenné de Verneuil, le prieuré d'Asselée et celuy de Tangenits (?) ou l'église de Sainct Kenets, et plusieurs autres bénéfices et prieurés, biens et revenus scis au royaume d'Angleterre, appartenans à la dicte abbaye, dont n'est baillé déclaration à cause de la non jouissance... » ; –état informe des revenus et des charges de l'abbaye (Fin du XVIIIe siècle. Le total des revenus est évalué à 10,703 livres).

H733 , 1526-XVIIIe siècle , Asselée (prieuré d') ; Avrilly ; Bérengeville-la-Rivière ; Béroult ; Boulay-Morin (Le) ; Buisson-aux-Chevaliers (Le), fief ; Capelles-les-Grands ; Caudebec (Vicomté de) ; Caugé ; Chambrière-des-Motel, près Verneuil (prieuré de) ; Combon ; Cormier (Le) ; Cracouville ; Croisy (Saint-Germain de) ; Ecos ; Elbeuf-sur-Seine (paroisse Saint-Etienne d') ; Elbeuf-sur-Seine (paroisse Saint-Jean) ; Evreux (Abbayes) : Saint-Taurin ; Evreux (Paroisses d') : Saint-Germain ; Evreux (Paroisses d') : Saint-Gilles ; Evreux (Paroisses d') : Saint-Sauveur ; Evreux (Paroisses d') : Saint-Thomas ; Evreux (Prieuré de Saint-Nicolas de la Maladrerie) ; Feuillye (La), près Perriers ; Gandreville ; Garencières ; Gisors ; Grossoeuvre ; Guichainville ; Louviers (Paroisse Notre-Dame de) ; Louviers (Paroisse Saint-Germain) ; Louviers (Paroisse Saint-Jean) ; Manneville-près-Périers ; Mantes ; Martainville ; Ménerville ; Millières (paroisse de), près Périers-en-Cotentin ; Miserey ; Morsent ; Motel (Prieuré de) ; Normanville ; Notre-Dame-du-Parc ; Nully (paroisse de) ; Orbec (Vicomté d') ; Parville ; Perriers ; Petitville (paroisse de) ; Pinterville ; Plessis-Grohan (Le) ; Pont-de-l'Arche, ville ; Prey ; Quessigny ; Reuilly ; Sacquenville ; Saint-André (Prieuré de), près Vernon ; Saint-Aubin-sur-Risle ; Saint-Germain-la-Campagne ; Saint-Germain-près-Pacy (Prieuré de) ; Saint-Jean-de-Morsent ; Saint-Jean-le-Sec (paroisse de) ; Saint-Kenets (Prieuré de), sis en Angleterre ; Saint-Laurent-des-Bois ; Saint-Luc (paroisse de) ; Saint-Marcel-de-Longueville, près Vernon ; Saint-Martin-de-Cissey ; Saint-Martin-la-Campagne ; Saint-Sébastien ; Sassey ; Sôgne (La) ; Tangenits (Prieuré de), sis en Angleterre ; Thomer ; Tilleul-Othon ; Vaudrimesnil-en-Cotentin ; Vernon (Vicomté de) ; Vernon (Ville de)  
Contexte :
Ordres religieux d'hommes > Abbaye de Saint-Taurin (Ordre de Saint-Benoît)

Copies (XVIIIe siècle) de titres, contrats et écritures concernant les biens, rentes et droits attribués à l'office de sacristain de l'abbaye. Les documents ont été groupés, d'après la situation des biens, dans l'ordre suivant : Norinanvillé et Saint-Germain-des-Angles, Évreux (paroisses Saint-Gilles, Saint-Thomas, Saint-Denis, Saint-Aquilin), Saint-Germain-des-Prés, Parville, Cissey, La Sôgne, Prey et Quessigny.

H798 , 1232-XVIe siècle , Cissey ; Evreux (Abbayes) : Saint-Taurin ; Evreux (Paroisses d') : Saint-Aquilin ; Evreux (Paroisses d') : Saint-Denis ; Evreux (Paroisses d') : Saint-Gilles ; Evreux (Paroisses d') : Saint-Thomas ; Normanville ; Parville ; Pré (fief du) ; Quessigny ; Saint-Germain-des-Angles ; Saint-Germain-des-Prés (ou de Navarre) ; Sôgne (La)  
Contexte :
Ordres religieux d'hommes > Abbaye de Saint-Taurin (Ordre de Saint-Benoît)

Copies (XVIIIe siècle) de titres, contrats et écritures concernant les biens, rentes et droits attribués à l'office de sacristain de l'abbaye. Les documents ont été groupés, d'après la situation des biens, dans l'ordre suivant : Norinanvillé et Saint-Germain-des-Angles, Évreux (paroisses Saint-Gilles, Saint-Thomas, Saint-Denis, Saint-Aquilin), Saint-Germain-des-Prés, Parville, Cissey, La Sôgne, Prey et Quessigny.

H798 , 1232-XVIe siècle , Cissey ; Evreux (Abbayes) : Saint-Taurin ; Evreux (Paroisses d') : Saint-Aquilin ; Evreux (Paroisses d') : Saint-Denis ; Evreux (Paroisses d') : Saint-Gilles ; Evreux (Paroisses d') : Saint-Thomas ; Normanville ; Parville ; Pré (fief du) ; Quessigny ; Saint-Germain-des-Angles ; Saint-Germain-des-Prés (ou de Navarre) ; Sôgne (La)  
Contexte :
Ordres religieux d'hommes > Abbaye de Saint-Taurin (Ordre de Saint-Benoît)

Donation à l'Hôtel-Dieu par Chrétien Recucon, de Gravigny, d'une pièce de terre sise à Gravigny, au Châtelier (apud Le Chateleir – 1248) ; – bail à fieffe passé par Thomas Boullenc, prêtre, prieur et administrateur de l'Hôtel-Dieu d'Évreux, à Perrin Pilorget, d'une pièce de terre située paroisse Saint-Gilles, « d'un costé le chemin qui est joingnant des murs de Saint-Taurin, d'autre la sente de l'Eschelette, d'un bout les religieux de Saint-Taurin dudict Évreux », moyennant une rente annuelle de 7 sous 6 deniers tournois » (1477) ; – accord passé devant le lieutenant du bailli d'Évreux entre Jean Bridou, prêtre, prieur de Saint-Jacques de l'Hôpital et Hôtel-Dieu d'Évreux, d'une part, et Simon Régnard, cordonnier, bourgeois dudit Évreux, concierge et garde bérédital pour le Roi des grandes halles de la ville dudit Évreux, d'autre part, pour régler les dépens du procès jugé entre eux au sujet « d'une viz de boys que ledit Régnard avoit commencé à faire construire et édiffier sur le fons de ladite conciergerie joignant ung mur de pierre sur lequel estoit assise l'une des maisons dudit prieuré » (1544).

H1696 , 1248-1552 , Chatelier (triège du), sis à Gravigny ; Evreux (Abbayes) : Saint-Taurin ; Evreux (Hôtel-Dieu, et le « Bureau des pauvres ») ; Evreux (Paroisses d') : Saint-Gilles ; Evreux (Prieuré de Saint-Jacques de l'Hôpital) ; Evreux (Rues) : La sente de l'Echelette ; Evreux (Ville) ; Gravigny  
Contexte :
Hospices et maladreries > Hôtel-Dieu et bureau des pauvres d'Évreux

Donation à l'Hôtel-Dieu par Chrétien Recucon, de Gravigny, d'une pièce de terre sise à Gravigny, au Châtelier (apud Le Chateleir – 1248) ; – bail à fieffe passé par Thomas Boullenc, prêtre, prieur et administrateur de l'Hôtel-Dieu d'Évreux, à Perrin Pilorget, d'une pièce de terre située paroisse Saint-Gilles, « d'un costé le chemin qui est joingnant des murs de Saint-Taurin, d'autre la sente de l'Eschelette, d'un bout les religieux de Saint-Taurin dudict Évreux », moyennant une rente annuelle de 7 sous 6 deniers tournois » (1477) ; – accord passé devant le lieutenant du bailli d'Évreux entre Jean Bridou, prêtre, prieur de Saint-Jacques de l'Hôpital et Hôtel-Dieu d'Évreux, d'une part, et Simon Régnard, cordonnier, bourgeois dudit Évreux, concierge et garde bérédital pour le Roi des grandes halles de la ville dudit Évreux, d'autre part, pour régler les dépens du procès jugé entre eux au sujet « d'une viz de boys que ledit Régnard avoit commencé à faire construire et édiffier sur le fons de ladite conciergerie joignant ung mur de pierre sur lequel estoit assise l'une des maisons dudit prieuré » (1544).

H1696 , 1248-1552 , Chatelier (triège du), sis à Gravigny ; Evreux (Abbayes) : Saint-Taurin ; Evreux (Hôtel-Dieu, et le « Bureau des pauvres ») ; Evreux (Paroisses d') : Saint-Gilles ; Evreux (Prieuré de Saint-Jacques de l'Hôpital) ; Evreux (Rues) : La sente de l'Echelette ; Evreux (Ville) ; Gravigny  
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Hospices et maladreries > Hôtel-Dieu et bureau des pauvres d'Évreux

Grand cartulaire de Saint-Taurin, transcrit au milieu du XIVe siècle, et comprenant les copies de 552 chartes ou documents. Ce travail forme le complément et la suite du Petit cartulaire (H. 793). Un très petit nombre de chartes, déjà copiées dans le Petit cartulaire, ont été récopiées dans celui-ci. La plupart des originaux à l'aide desquels ont été faites ces transcriptions ne se trouvent pas aux archives de l'Eure dans le fonds de l'abbaye de Saint-Taurin et peuvent être considérés comme perdus. Ainsi que l'indique la table générale, qui occupe les feuillets 13 à 43, et comme il est facile de s'en rendre compte par les analyses ci-dessous, on a eu soin, lors de la transcription des documents, de les grouper autant que possible par paroisses, afin de rendre les recherches plus faciles. La rédaction primitive comprenait 532 chartes, de 1154 à 1343, avec une table générale. Vingt autres documents, dont le plus récent est de 1532, ont été ajoutés postérieurement à la rédaction primitive que d'après une note inscrite au verso du deuxième feuillet on doit attribuer à l'année 1350. Le grand cartulaire de Saint-Taurin est écrit en belle gothique du XIVe siècle, large et régulière. Une majuscule initiale, rouge ou bleue, décorée de filets et d'entrelacs de couleur inverse, orne chacune des chartes transcrites. Fol. 1-10. – Note sur les droits perçus par l'abbaye en 1249 pendant la dixième semaine et pendant la durée de la foire Saint-Taurin à Évreux ; – titres, procédures et sentences concernant les droits appartenant aux religieux de Saint-Taurin à cause de leur fief de Périers (1311-1400) ; – lettres d'amortissement accordées aux religieux de Saint-Taurin par Philippe le Bon, roi de Navarre et comte d'Évreux, pour leurs nouveaux acquêts depuis quarante ans, moyennant le payement d'une somme de 350 livres tournois. Le revenu de ces nouveaux acquêts, dont les lettres donnent l'énumération détaillée, était évalué à 50 livres tournois (1338). Fol. 11-12. – (En blanc.) Fol. 13-43. – Table générale des documents, au nombre de 532, compris dans la rédaction primitive du cartulaire. Cette table, rédigée en latin à l'époque même de la transcription primitive, donne une analyse sommaire de chaque charte avec renvoi au feuillet. Fol. 44. – (En blanc.) Fol. 45-48. – Confirmation générale des biens et des possessions de l'abbaye par Richard Cœur de Lion, roi d'Angleterre (1195). Transcrite dans le Petit cartulaire (H. 793), fol. 57-61. Fol. 48 verso-52. – Vidimus et confirmation par Philippe le Bel, roi de France, d'un jugement de l'Échiquier de Rouen, de 1287, qui avait maintenu, contrairement aux prétentions du vicomte d'Évreux, les religieux de Saint-Taurin dans la jouissance du droit de panage pour leurs porcs « es deffens de la forest d'Évreus et es haies d'icelle forest » (1298) ; –lettres de Philippe le Bel concédant et confirmant à l'abbaye des droits d'usage dans la forêt d'Évreux (1291). Transcrites dans le Petit cartulaire (H. 793), fol. 106 verso ; – vidimus et confirmation par Philippe le Bel des lettres de Jean de Marle, bailli de Gisors, qui avaient autorisé les religieux de Saint-Taurin à construire un pont sur le bras de l'Iton traversant l'enclos de leur abbaye (1290). Les lettres du bailli de Gisors sont transcrites dans le Petit cartulaire (H. 793), fol. 106 ; – lettres de Philippe le Bel ordonnant une enquête et confirmant un jugement de l'Échiquier de Rouen au sujet du droit de forage des vins et des autres boissons, ainsi que des droits d'amendes et de justice appartenant à l'abbaye pendant chaque dixième semaine de l'année dans la ville d'Évreux (1295-1296) ; – lettres de Simon le Chauve, comte d'Évreux (s. d.) et diplômes de Philippe-Auguste, roi de France (1202-1207), concédant à l'abbaye certains droits et revenus à Évreux : la dîme du moulin de la porte aux Fèvres (échangée avec le roi contre une rente de onze setiers de froment assignée sur son moulin sis au-dessous de la tour d'Évreux), deux jours de foire à la Pentecôte, la dîme du moulin Tanneret et des nouveaux étaux de Saint-Léger, etc. La charte de Simon le Chauve et les deux diplômes du roi Philippe-Auguste sont transcrits dans le Petit cartulaire (H. 794), fol. 61-62. Fol. 53-61. – Sentence arbitrale prononcée par Guillaume II de Flavacourt, archevêque de Rouen, au sujet des difficultés soulevées entre l'évêque d'Évreux, d'une part, et les religieux de Saint-Taurin, d'autre part. La sentence décide que l'évêque d'Évreux et ses successeurs auront le droit de visiter librement l'abbaye une fois par an et plus souvent, s'il est nécessaire, sans pourtant demander ou exiger aucun droit de procuration ; que les religieux seront tenus de recevoir les nouveaux évêques, la veille de leur installation dans l'église d'Évreux, avec cent cavaliers, et de leur fournir dans leur abbaye tout ce qui leur sera nécessaire, que les corps des évêques décédés seront reçus dans l'abbaye et que les religieux devront payer cent sous tournois aux personnes préposées à la garde et à la veillée du corps et fournir les nappes nécessaires pour le repas (1290) ; – transaction passée entre Raoul IV de Chevri, évêque d'Évreux, d'une part, et l'abbaye de Saint-Taurin, d'autre part. L'évêque d'Évreux renonce aux droits de procuration qu'il prétendait lui être dus par les religieux de Saint Taurin, moyennant le payement par ces derniers d'une somme de 200 livres tournois constituée en une rente de 20 livres au profit de l'évêque et de ses successeurs (1268) ; – bail à ferme passé par les religieux de Saint-Taurin à l'abbaye de la Croix-Saint-Leufroi de tout ce que lesdits religieux possédaient dans la paroisse de Saint-Aubin-sur-Gaillon, moyennant une rente annuelle de six setiers de blé et de six setiers d'avoine (1267) ; – cessions et ventes à l'abbaye de terres situées aux environs de l'enclos de Saint-Taurin, près de la rivière d'Iton, in clauso Maniudas, par Basilie, veuve de Guilbert Repernel, Roger Scriptor et Aubrée, sa femme (1238), Renou Mulet et Félicie, sa femme, Renou Le Savetier (1244), Jean de Pont-l'Évêque et Agnès, sa femme (1251). Fol. 62-67. – Transaction passée entre l'abbaye de Saint-Sauveur d'Évreux, d'une part, et celle de Saint-Taurin, d'autre part, au sujet de la portion appartenant à l'abbaye de Saint-Sauveur dans les revenus de la dixième semaine de la prévôté d'Évreux dont les religieux de Saint-Taurin avaient la jouissance (1265) ; – id., entre l'abbaye de Saint-Taurin, d'une part, le prieur et les frères de la léproserie Saint-Nicolas d'Évreux, d'autre part, au sujet de leurs droits respectifs sur les revenus de la foire Saint-Nicolas, suivant que cette foire tombait dans une des neuf semaines appartenant au Roi ou dans la dixième semaine réservée à l'abbaye de Saint-Taurin (1293) : – concession à l'abbaye par Jean Tailleator, de Pont-l'Évêque, d'un passage pour les piétons par la sente située à la partie supérieure de sa vigne de la Rochette, afin de permettre aux religieux d'accéder à leurs vignes sises au-dessus de la Rochette, pour le prix de 40 sous tournois (1243) ; – cessions à l'abbaye par Geoffroi Ferré, de Garel, et Mathilde, sa veuve, d'un gord situé à l'extrémité de la rivière appartenant aux religieux de Saint-Taurin, entre Saint-Germain et Canappeville (1235-1242) ; – donation à l'abbaye par Guillaume Éveillart, verdier de la forêt d'Évreux, de trois acres et demie de terre situées entre le défens de Portes et le bois des religieux de Saint-Taurin, aboutant au chemin de Caugé (1246) ; – vidimus et confirmation par Philippe le Bon, roi de Navarre et comte d'Évreux (1343), d'un jugement du bailli d'Évreux, de 1342, qui avait adjugé aux religieux de Saint-Taurin la dîme ou dixième semaine du marché de la Bonneville, nouvellement créé. Fol, 68. – (En blanc.) Fol. 69-90. – Titres de propriété, baux à fieffe, donations, cessions et ventes à l'abbaye de maisons, de terres et de rentes situées ou assignées à Évreux, dans la paroisse Saint-Gilles, rue Saint-Taurin, près du four de l'abbaye, à la Rochette, au Valesme, au Pont-Harrouard, « supra viam de Ruella Viel », etc. (1211-1324). Fol. 90 verso-97. – Contrats de ventes, passés entre particuliers, de rentes assignées sur des terres situées paroisses d'Arnières, de Saint-Germain-de-Navarre et de Saint-Gilles d'Évreux (1307-1315) ; – ventes à l'abbaye par Henri et Jean des Haies, de la paroisse de Villiers, au diocèse de Lisieux, frères et héritiers de feu Guillaume des Haies, chantre en l'église cathédrale d'Évreux, d'une rente de trente-trois sous tournois et un chapon provenant de la succession dudit Guillaume des Haies, et d'une autre rente de « quatre toupes de blans aus, six boisseaux de ougnons à la mesure de Hondouville » et trois sous tournois, assignée sur une masure à Hondouville ; d'une pièce de vigne appelée le Sablon, située paroisse Saint-Gilles d'Évreux, rue de la Rochette, et d'une rente de 17 sous 6 deniers tournois, assignée sur une autre pièce de vigne située même paroisse (1324) ; – id., par Renou Labbé et Agnès, sa femme de deux pièces de vigne et d'une pièce de terre situées à Évreux, paroisse Saint-Gilles et paroisse Saint-Thomas, aboutant à « l'Eschenette » et au chemin de la Rochette, pour le prix de 50 livres tournois (1344). Fol. 98. – (En blanc.) Fol. 99-103. – Titres de propriété, enquête par témoins et jugement des assises d'Évreux concernant les biens et les rentes possédés par l'abbaye au Buisson-Hocpin (1235-1325). Vente à l'abbaye par Gautier du Buisson-Hocpin de tout ce qu'il possédait audit lieu, pour le prix de 14 livres et quinze sous tournois (1285) ;– bail à fieffe d'une pièce de terre à Melleville, passé par l'abbaye à Adam de la Forêt (1303). Fol. 104. – (En blanc.) Fol. 105-110. – Titres de propriété de biens et de rentes acquis par l'abbaye dans les paroisses de Notre-Dame-de-la-Ronde et de Saint-Léger d'Évreux (1256-1314) ; – donation à l'abbaye par Richard Laurillons de sa maison sise à Évreux, au Pont-Perrin, et de quatre autres maisons situées à Évreux, rue Vilaine, devant le moulin du seigneur de Cierrey, et de toutes les rentes qu'il possédait à Évreux, dans la ville et dans les faubourgs (1264). Fol. 111-122. – Titres de propriété de biens et de rentes situées ou assignées dans la paroisse Saint-Aquilin d'Évreux, possédés ou acquis par l'abbaye (1232-1336). Fol. 123-128. –Échange entre l'abbaye, Henri d'Angoville et Laurentie, sa femme, d'un pré et d'une vigne que possédaient ces derniers dans la paroisse Saint-Thomas d'Évreux contre une maison avec ses dépendances située dans la rue Saint-Sauveur, même paroisse (1282) ; – accord entre Nicolas d'Auteuil, évêque d'Évreux, et l'abbaye, au sujet des rentes que les religieux de Saint-Taurin avaient reçues en don de Michel de Villettes, clerc, et qui étaient assignées sur des maisons et sur des terres situées à Évreux, dans le fief de l'évêque (1282) ; – vente à l'abbaye par Jean Hendeer et Jeanne, sa femme, d'une pièce de terre plantée de noyers, sise paroisse Saint-Thomas d'Évreux, « aboutant d'un bout au chemin de la Rochete et as vignes de l'autre bout », pour le prix de 20 livres tournois (1318) ; – id., par « Aalis », veuve de Raoul Le Checlierre, d'une pièce de vigne et de terre située même paroisse, « aboutant au chemin et à l'Escheneite », et d'une rente de 7 sous tournois, pour le prix de 3l livres tournois (1334). Fol. 129-140 – Vidimus et confirmation par le roi Philippe le Bel, des lettres, de Louis de France, comte d'Évreux, qui avaient assigné sur les revenus de la prévôté d'Évreux les 40 sous de rente que Marguerite d'Artois, sa femme, avait légués par testament à l'abbaye de Saint-Taurin (1311) ; – assignation au profit de l'abbaye par Philippe le Bon, comte d'Évreux, sur les revenus de sa propriété d'Évreux, d'une rente de 40 sous tournois qu'il avait donnée aux religieux de Saint-Taurin pour la célébration de l'anniversaire de Louis de France, comte d'Évreux, son père (Évreux, 1333) ; – lettres d'amortissement accordées par le même aux religieux de Saint-Taurin pour leurs nouveaux acquêts dans les paroisses de Saint-Jean-de-Morsent et de la Sôgne (1324) ; – jugement rendu aux assises du bailliage d'Évreux, ordonnant la restitution aux religieux de Saint-Taurin des porcs indûment saisis, dans la forêt d'Évreux, par le panageur de la Haye-le-Comte, sous prétexte qu'ils n'avaient pas droit au panage comme ayant été achetés par lesdits religieux, depuis la Saint-Jean, aux foires de Saint-Mathieu à Avrilly, de Saint-Gilles à Elbeuf, de Sainte-Croix au Neubourg et de Notre-Dame-en-Septembre à Bernay (1332) ; – jugement du bailliage d'Évreux, rendu aux assises de 1317, maintenant les religieux de Saint-Taurin en possession du droit de pêcher la nuit de la Saint-Taurin, au feu et avec engins, dans la rivière d'Iton, à Glisolles (1317) ; – lettres d'amortissement accordées à l'abbaye par le roi Philippe le Hardi pour ses nouveaux acquêts depuis trente années à Pacy, à Croisy et à Évreux, évalués en revenus à 13 livres 11 sous et 8 deniers tournois (1277) ; – id., par le roi Philippe le Bel, pour les nouveaux acquêts de l'abbaye dans le bailliage de Gisors (1302) ; – confirmation des biens et des possessions de l'abbaye par le roi Louis IX (1257. Cf. Petit cartulaire, H. 793, fol. 56) ; – bulle d'Innocent III, confirmant à l'abbaye la possession de ses biens, notamment des églises Notre-Dame de Louviers, Saint-Antonin de Pacy et de Périers (1208. Cf. Petit cartulaire, H. 793, fol. 81) ; – bulles d'Innocent IV. Le pape dispense l'abbé et les religieux de Saint-Taurin de l'observation des prescriptions ajoutées après coup par son prédécesseur Grégoire IX à la règle primitive de leur ordre, prescriptions qui constituaient pour eux une aggravation et un surcroît de charges trop lourdes (Pérouse, 15 des calendes de février, la dixième année du pontificat. 1253) ; – bail à ferme passé par les religieux de Saint-Taurin à Robert Paiart, précepteur de l'ordre du Temple en Normandie, stipulant pour la commanderie de Saint-Étienne-de-Renneville, de toutes leurs dîmes de Sacquenville, moyennant une rente de six setiers de froment, six setiers de méteil et six setiers d'avoine, et confirmation de ce bail par Amauri de la Roche (de Ruppe), précepteur de l'ordre du Temple en France (1265) ; – confirmation générale des biens et des possessions de l'abbaye par le pape Honorius III (1217. Cf. Petit cartulaire, H. 793, fol. 81 recto). Fol. 141-148. – Titres de propriété, donations et ventes à l'abbaye de biens et de rentes situés ou assignées à Parville (1236-1337) ; – jugement rendu par le bailli d'Évreux, annulant un bornage fait d'office par le vicomte d'Évreux pour « limiter et diviser chemin ès bois des religieux de Saint-Taurin, si comme l'en va d'Évreux vers Ferieres Haut Clochié ». Le bailli d'Évreux, après avoir pris conseil de l'Échiquier de Rouen, décide « que la limitation de chemin faite ès dis bois sereit nulle et que les bournes illecques mises par le dit vicomte ou de son commandement en seroient ostées et demourroit le chemin des dis bois eu lieu de vant dit en tel estat comme il estoit au devant des bournes mises, en la manière que par l'espace de quarante anz et plus y avoit estey » (1322) ; – donation à l'abbaye par Chrétien de Vieilles, bourgeois d'Évreux, d'une rente de trois setiers de méteil assignée sur deux pièces de terre à Gauville (1260). Fol. 149-153. – Donations, ventes et échanges au profit de l'abbaye de biens et de rentes situés ou assignées dans la paroisse de Caugé (1218-1316). Fol. 154-165. – Titres de propriété de terres et de rentes données aux religieux de Saint-Taurin ou acquises par eux et situées dans la paroisse Saint-Jean de-Morsent (1250-1314) ; – donation à l'abbaye par Godeheude, dame de Fumechon, de son droit de patronage de l'église Saint-Jean-de-Morsent (1274) ; – décret d'union des églises Saint-Jean et Notre-Dame de Morsent par Philippe 1er de Chaource, évèque d'Évreux. L'évêque déclare opérer cette union, parce que les revenus restreints de chacune de ces églises ne suffisaient pas à l'entretien d'un curé distinct. La réunion est effectuée du consentement des patrons (Jean de Sassey, chevalier, pour l'église Notre-Dame, et l'abbaye de Saint-Taurin pour l'église Saint-Jean), qui auront le droit de présenter alternativement à la nouvelle cure de Morsent (1276). Fol. 166-167. – Sentence arbitrale prononcée par l'abbé de la Trappe et par les prieurs de la Trappe et de Saint-Laurent, juges délégués par le pape, pour trancher le différend soulevé entre l'abbaye de Saint-Taurin, d'une part, et Henri, seigneur de Sassey, d'autre part. Le seigneur de Sassey, en compensation de sa renonciation pure et simple aux prétentions qu'il avait élevées, aura droit à la dîme du chaume que les religieux de Saint-Taurin lui abandonnent, mais il devra procurer à ceux-ci une grange convenable et suffisante pour abriter leurs dîmes (1227) ; – vente à l'abbaye par Jean, seigneur de Sassey, de la dîme du chaume de la paroisse de Sassey à laquelle il avait droit sous l'obligation de fournir une grange dîmeresse aux religieux de Saint-Taurin, pour le prix de 40 livres tournois. Jean de Sassey accorde en outre aux religieux l'autorisation d'acheter ou de construire une grange dans l'étendue de son fief (1266). Fol. 168-171. – Titres de propriété de terres et de rentes ayant appartenu à l'abbaye dans les paroisses de Bérengeville-la-Rivière, de Saint-Laout, de la Bonneville et d'Ormes. Fol. 172-179. – Enquête par témoins sur les prétentions élevées à l'encontre des religieux de Saint-Taurin par Robert d'Harcourt, seigneur du Tilleul-Othon. « Vechi ceu que misire Raol de Harecourt, segneur du Teilleul qui ne dort, entent à prouver contre hommes religieux l'abbé et le convent de Saint-Taurin d'Évreux : premièrement, que les devant diz religieux sont tenus audit Raol, segneur de Teilleul, et à ceux qui en la compagnie d'iceli seroient ou vendroient ou compagnie li feroient, fust à pié, fust à cheval, recevoir honorablement et amenistrer lour des biens de lour abbeie tout ce que il lour convendrait en boire et en mangier souffizaument toutes les foiz que il yroi t à Evreux et tant comme il li pleroit à demourer ; derechief, que il deit avoir un palefrey ou un cheval et un vallet à garder ley as despens de l'abbeie, séjournant tant comme il li plaira ; derechief, que il sont tenus à ly chascun an à Pasques en une.sele noeve à chevauchier ou XXV sous tournois pour la value de la dite sele ; derechief, que les diz religieux sont tenuz recevoir en lour abbaie, chascun an une fiée, par un jour, quatre de ses hommes ainsneiz du Tellieul et trouver lour despens convenables des biens de lour abbaie en boire et en mengier par iceli jour ; derechief, que les dis religieux sont tenuz les devant diz quatre ainsneiz du Teilleul et le prevost et le serjant du Teilleul recevoir en lour abbaie toutes les foiz que les foires seront à Evreux et tant comme il demourront durans lez foires et trouver lour boire et mangier souffizamment des biens de lour abbeie ; et toutes lez choses demande il à avoir en lour abbeie comme segneur de Teilleul pour la raison des diesmes que il ont en son fié... » (s. d. vers 1289) ; – sentence arbitrale prononcée par Mathieu des Essarts, chantre d'Évreux, pour trancher le différend pendant entre l'abbaye, d'une part, et Raoul d'Harcourl, archidiacre d'Eu dans l'église de Rouen et seigneur du Tilleul-Othon, d'autre part. La sentence décide que les religieux de Saint-Taurin jouiront désormais librement des dîmes leur appartenant dans la paroisse du Tilleul-Othon, sans que le seigneur puisse exiger d'eux aucun service. Cette sentence est confirmée par Raoul d'Harcourt et par J ean, seigneur d'Harcourt, son frère (1293) ; – confirmation par Robert d'Harcourt, prêtre, seigneur du Mesnilote, des droits de dîmes que possédait l'abbaye sur le fief du Mesnilote (1338). En présence de Raoul d'Harcourt, seigneur de Carentonne, de Jean de Maule, avocat à ÉvreuxTde Jean du Moustier, écuyer, de Pierre-Marie et de Simon de Venois, bourgeois d'Évreux). Fol. 180. – (En blanc.) Fol. 181-197. – Contrats de vente et de donation à l'abbaye de terres et de rentes situées ou assignées dans la paroisse de la Sôgne (vers 1200-1334) ; – renonciation par Robert de Courtenay, bouteiller de France et seigneur de Nonancourt, avec le consentement de Jean de Courtenay, son fils aîné, chevalier, aux droits d'aides aux quatre cas qu'il percevait sur les hommes de l'abbaye habitant la Sôgne (1237). Confirmation de la renonciation précédente par Robert de Courtenay, clerc, seigneur de Nonancourt, fils dudit Rcbert de Courtenay et frère puîné de Jean de Courtenay (1243) ; – procès-verbal d'estimation et de remise à l'abbaye, moyennant le payement de la rente à laquelle ils étaient estimés, des biens saisis sur plusieurs habitants de la Sôgne, tenanciers des religieux de Saint-Taurin, comme cautionnement des sommes dues par eux à Louis de France, comte d'Évreux, pour prix d'achat de bois dans la forêt d'Évreux (1316) ; – donation à l'abbaye par Pierre des Minières, chevalier, seigneur de Corneuil, de trois acres de terre sises à Champ-Dominel (1303). Fol. 198. – (En blanc.) Fol. 199-200. – Vente à l'abbaye par Guillaume de Tenray, chevalier, et Jacqueline, sa femme, de la paroisse de Grossœuvre, des dîmes qu'ils possédaient dans la paroisse de Thomer, pour le prix de 180 livres tournois (1316) ; – id., par Etienne du Cormier, autrement dit Tierri, écuyer, seigneur en partie de Thomer, de ses dîmes dans la même paroisse, pour le prix de 300 livres tournois (1317) ; – confirmation des deux contrats de vente ci-dessus par Guy Mauvoisin, écuyer, seigneur de Saint-André et de Garennes (1318) ; – quittance délivrée aux religieux de Saint-Taurin par Ève dTvry, dame de Saint-André, de la somme de 46 livres tournois qui lui était due à cause de la vente consentie à l'abbaye par Etienne du Cormier (1319). Fol. 201. – (En blanc.). Fol. 202. – Vente à l'abbaye par Jean Lesmerey, d'Avrilly, d'une maison sise à Avrilly, pour le prix de 40 livres tournois (1336). Fol. 203-204. – (En blanc.). Fol. 205-215. – Titres de propriété de terres et de rentes situées ou assignées dans la paroisse de Quessigny et ayant appartenu à l'abbaye (1236-1326) ; – sentence arbitrale prononcée par Foulques de Surcy, curé de Hardencourt, dans le différend pendant entre Heuderius de Pacy, clerc, d'une part, et les tenanciers de l'abbaye de Saint-Taurin habitant Quessigny, d'autre part, au sujet de la banalité du moulin à foulon de Pacy. La sentence décide que les tenanciers de l'abbaye ne seront pas tenus à l'avenir d'aller fouler leurs draps de laine audit moulin (1307). Fol. 216. – (En blanc.). Fol. 217-219. – Contrats de ventes et sentences arbitrales concernant les dîmes et les revenus de l'abbaye à Grossœuvre (1232-1314) ; – fondation de la chapelle du château de Grossœuvre par Henri, chevalier, fauconnier du Roi et châtelain de Gaillard, Amicie, dame de Grossœuvre, sa femme, Simon de l'Aunay, Guillaume d'Aubergenville et Jean Pêcheveron (1244). Fol. 220. –« Cy après ensuivent les cures et bénéfices qui sont en la présentation de Saint-Taurin d'Évreux. ». Fol. 221. – (En blanc.). Fol. 222-224. – Donations à l'abbaye de rentes assignées à Marcilly-la-Campagne par Gohier de l'Aunay (1233) et par Pierre de Marcilly (1227), chevaliers ; – transaction entre l'abbaye, d'une part, et Foulques de Marcilly, chevalier, d'autre part, au sujet des droits d'usage des religieux de Saint-Taurin dans les bois dudit Foulques de Marcilly (1226) ; –donation à l'abbaye par Philippe de l'Aunay, chevalier, avec le consentement de Gohier et de Guy, ses fils, d'un droit, vulgairement appelé charité, que le donateur percevait aux foires de Saint-Laurent-des-Bois (1211) ; – transaction passée entre l'abbaye, d'une part, le maire et les habitants de Nonancourt, d'autre part, au sujet des foires de Saint-Laurent-des-Bois (1290. Transcrite dans le Petit cartulaire, H. 793, fol. 104 verso). Fol. 225-227. – Donation à l'abbaye par Robert de Neuilly.de douze arpents de terre à la Forêt-du-Parc (1208) ; – accords et transactions au sujet des dîmes de la Forêt-du Parc appartenant.à l'abbaye (1228-1276) ; – vente à l'abbaye par Bertrand Foliot, de la Forêt-du-Parc, d'une rente de six pains et huit pots de vin, pour le prix de 15 sous tournois (1309). Fol. 228-232. – Contrats de vente à l'abbaye de terres ou de rentes situées ou assignées dans la paroisse de Cissey (1309-1312) ; – renonciation au profit de l'abbaye par Robert de Villez, seigneur de Villez et de Bérou, à ses prétentions au droit de patronage de l'église de Bérou (1318) ; – donation à l'abbaye par Luc, évêque d'Évreux, de la troisième gerbe de dîme de la paroisse de Cissey, qui appartenait a la cure et à la vicairie de ladite paroisse, et d'une rente de 7 livres assignée sur la vicairie de Notre-Dame de Caudebec (1215). Fol. 233-252. – Titres de propriété de pièces de vigne et de rentes en vin blanc, en vin rouge et en argent, ayant appartenu à l'abbaye sur le territoire de Longueville, à Saint Marcel, à Saint-Just, à Saint-Pierre-d'Autils et aux environs (vers 1200-1330) ; – confirmation par Richard de Saint-Éloi, chevalier, fils de Simon, de deux parts des dîmes de son clos de Pressagny qui avaient été données à l'abbaye par ses ancêtres (1208) ; – donation à l'abbaye par Guillaume Havard, chevalier, de toutes les dîmes qu'il possédait à Longueville, dans la paroisse Saint-Marcel (1219) ; – jugement rendu aux assises de Vernon par Jean de la Ruele, « baillif madame la reyne Marguerite », pour trancher le différend soulevé entre l'abbaye de Saint-Taurin, d'une part, et les religieuses de l'Hôtel-Dieu de Vernon, d'autre part, au sujet de la jouissance d'une rente de 6 sous parisis et un chapon assignée sur une pièce de vigne située à Saint-Marcel-de-Longueville (1295) ; – legs d'une rente d'un tonneau de vin, assignée sur une vigne à Saint-Pierre-d'Autils, fait à l'abbaye par Foulques, curé de Hardencourt (1238) ; confirmé en 1239 par Raoul de Surcy, écuyer ; – donation à l'abbaye par Jeanne, veuve de Geoffroi Le Danois, habitant la paroisse du Pont-de-l'Arche, de tous les biens qu'elle possédait dans la paroisse de Saint-Pierre-d'Autils (1330). Fol. 253-262. – Donations et ventes à l'abbaye de terres et de rentes situées ou assignées à Grimonval, paroisse d'Écos, à Pacy, à Croisy et au Plessis-Hébert (vers 1200-1274) ; – renonciation au profit de l'abbaye par Renaud de Trie, chevalier, seigneur de Croisy, à ses prétentions au droit de patronage de l'église de Croisy (1229) ; – enquête par témoins sur les droits respectifs de l'abbaye de Saint-Taurin et de l'abbaye de la Croix-Saint-Leufroi aux dîmes de certaines terres de la paroisse de Croisy (1277). Fol. 263-289. – Sentence arbitrale prononcée par le chantre de Rouen et par le prieur du Mont-aux-Lépreux pour trancher le différend soulevé entre l'abbaye de Saint-Taurin, d'une part, Robert, clerc, de Louviers, et Thomas, son frère, d'autre part, au sujet du droit de présentation à l'église de Louviers (1208) ; – contrats de vente, passés entre particuliers, de terres et de rentes.situées ou assignées à Louviers, dans le fief de l'abbaye (XVIIIe siècle) ; – renonciation par Robert, clerc, de Louviers, entre les mains de Rotrou de Beaumont, évêque d'Évreux, à une rente de 10 sous qu'il percevait induement des religieux de Saint-Taurin, et remise de cette rente à Ranulphe, abbé de Saint-Taurin (s. d. 1159-1165). En présence de Guillaume, doyen d'Évreux, d'Hugues de Chambines, chantre, de Richard Commin, archidiacre, de Robert, prieur de Saint-Taurin, etc. ; – accord entre l'abbaye, d'une part, et Raoul II de Cierrey, évêque.d'Évreux, d'autre part, au sujet du droit de procuration que ce dernier prétendait exiger des religieux de Saint-Taurin, à cause de leur manoir de Louviers. L'évêque déclare renoncer à ses prétentions moyennant la constitution à son profit par l'abbaye d'une rente annuelle de quatre livres (1239) ; – reconnaissance par le bailli de l'archevêque de Rouen, des droits d'usage des religieux de Saint-Taurin dans la forêt de Louviers. Ces droits, dont une enquête par témoins avait démontré le bien-fondé étaient les suiyants : « c'est assavoir, de hébergier, de refaire lour moulin et lour écluses sanz amende, et un fou et hestre à ardoir, par un setier de fourment de rente chascun an à Noël » (1288) ; – ventes et donations à l'abbaye de terres et de rentes situées ou assignées à Louviers (XIIIe siècle). Fol. 290-292. – (En blanc.). Fol. 293-296. – Titres de propriété des biens possédés par l'abbaye à Caudebec (1206-1259). Fol. 297. – Donations à l'abbaye par Robert (IV), comte de Meulent, de terres et de droits d'usage dans sa forêt de Brotonne, etc. (1203. Cf. Petit cartulaire, H. 793, fol, 62). Fol. 298. – (En blanc.). Fol. 299-311. – Bail à fieffe passé par l'abbaye à Martin, fils de Gautier Asson, de Mantes, de tout ce que les religieux de Saint-Taurin possédaient à Ménerville et dans le fief de Campigny, moyennant le payement d'une somme de 160 livres tournois et une rente annuelle de 100 sous (1217). Procédures et transaction concernant les difficultés survenues entre l'abbaye et ledit Martin Asson au sujet de l'exécution du contrat précédent (1226-1281) ; – poursuites et saisies exercées à la requête de Jacques de la Noë, chevalier, garde des foires de Champagne et de Brie, à l'encontre de Martin Asson, fils de Raoul Asson seigneur de Ménerville, débiteur envers « Andreu Pierre, marcheant, de Siène, et ses compagnons », d'une somme de « sis vins et quinze livres tournois petis que il lour doit du cours de la foire de Lagny-sur-Marne l'an mil trois cens vint et nuef » (1331) ; – lettres d'amortissement accordées aux religieux de Saint-Taurin par Guy Mauvoisin, chevalier, seigneur de Rosny et de Vetheuil, pour une rente d'environ trois muids de sel, assignée sur le pontage de Mantes, dans le fief dudit Guy Mauvoisin, et acquise par l'abbaye (1335). Fol. 312-313. – Procès-verbal de consécration des autels de la chapelle abbatiale de Saint-Taurin, située « in fine ecclesie, in parte dextra, versus meridiem », de réconciliation de l'église Saint-Taurin et de consécration des cinq autels récemment placés dans la nef de l'église. Cette consécration fut faite par Guillaume Dupuis, évêque de Thessalonique, suppléant Ambroise Le Veneur, évêque d'Évreux, en présence de Jean Le Grand, abbé de Saint-Taurin, et de Jean Férey, abbé de la Noë (13 juin 1532). Fol. 314. – (En blanc.). Fol. 315. – Donation à l'abbaye par Etienne Lequeu, trésorier et chanoine en l'église Notre-Dame de Coutances, de tout ce qu'il possédait dans la paroisse d'Hécourt « en herbergement, en jardins, en vignes, en preis et en toutes autres choses, quelesque elles soient » (1330). Fol. 316-317. – (En blanc.). Fol. 318. – Vente à l'abbaye par Robert de Bailleul d'une pièce de vigne contenant trois arpents, sise à Breuilpont, pour le prix de 31 livres parisis (1336). Fol. 319-322. – Bulle de confirmation par le pape Innocent IV des biens et des possessions de l'abbaye (Latran. Le 10 des calendes d'avril, la onzième année du pontificat [1254]). Fol. 323-340. – Contrats de vente entre particuliers et d'acquisition par l'abbaye de terres et de rentes situées ou assignées à Périers en Cotentin et à Millières (XIIIe siècle) ; – remise à l'abbaye, par l'entremise de Richard II de Bohon, évêque de Coutances.de l'église Saint-Étienne de Millières que Richard de Millières et Guillaume, son frère, reconnaissaient avoir possédée injustement (1154) ; – réception par Guillaume 1er de Tournebu, évêque de Coutances, de Robert Le Neveu, prêtre, présenté à l'église de Vaudrimesnil par l'abbaye Saint-Taurin (1198) ; – renonciation au profit de l'abbaye par Gilbert Toupelin, curé de Millières, à tous ses droits sur un étang ou vivier situé entre la paroisse de Millières et celle de Périers (1240) ; – collation par Jean 1er d'Essey, évêque de Coutances, de la vicairie de Périers, vacante par.suite du décès d'Alain, prêtre, dernier titulaire, à la présentation de l'abbaye de Saint-Taurin, en faveur de Nicolas « Peille Villain », son chapelain (1274) ; – reconnaissance par Robert Busquet, bailli de Cotentin, du droit de patronage appartenant à l'abbaye sur l'église de Périers, droit qu'il avait contesté au nom du Roi après le décès de Pierre Quenestel, dernier curé (1315) ; – bail à fieffe passé par l'abbaye à Jaquette, fille de Richard Taurin, de la paroisse de Millières, d'un clos appelé le clos de la Sauvagerie, sis à Millières, moyennant une rente annuelle de deux boisseaux et demi de froment, un pain et une geline (.

H794 , Xe-1532 , Arnières ; Avrilly ; Bayeux ; Bérengeville-la-Rivière ; Bernay (ville) ; Bérou (le fief de) ; Bonneville (La) ; Brie (les Foires de et à) ; Brotonne (Forêt de), située près de Hauville ; Buisson-Hochin (Le), sis à Evreux, paroisse Saint-Aquilin ; Caën ; Campigny ; Canappeville ; Capelles-les-Grands ; Carentonne (fief de) ; Caudebec-les-Elbeuf ; Caugé ; Champ-Dominel (Le) ; Cissey ; Corneuil ; Croisy ; Croix-Saint-Leufroy (La), abbaye ; Elbeuf-sur-Seine ; Eu (ville d') ; Evreux (Abbayes) : Saint-Taurin ; Evreux (Abbayes) : Sauveur (abbaye) ; Evreux (Foire Saint-Nicolas) ; Evreux (Foire Saint-Taurin) ; Evreux (Forêt d'Evreux), a) Forêt ; Evreux (Grands Chantres d') ; Evreux (Hameau), La Rochette ; Evreux (Hameau), Le Valesme ; Evreux (Hameau), Vigne, dite « Le Sablon, sise paroisse Saint-Gilles, rue de la Rochette ; Evreux (Paroisses d') : Notre-Dame-de-la-Ronde ; Evreux (Paroisses d') : Saint-Aquilin ; Evreux (Paroisses d') : Saint-Germain ; Evreux (Paroisses d') : Saint-Gilles ; Evreux (Paroisses d') : Saint-Léger ; Evreux (Paroisses d') : Saint-Thomas ; Evreux (Ponts et Moulins) : Le Moulin de la Porte-aux-Fèvres ; Evreux (Ponts et Moulins) : Le Moulin-Tanneret ; Evreux (Ponts et Moulins) : Le Pont-Harouard ; Evreux (Prieuré de Saint-Nicolas de la Maladrerie) ; Ferrières-Haut-Clocher ; Forêt-du-Parc (La) ; Garel ; Garennes ; Gauville ; Gisors ; Glisolles ; Grimonval, fief sis à Ecos ; Grossoeuvre ; Grossoeuvre (Chapelle du Château de) ; Hardencourt ; Harouard (Le Pont d') ; Haye-le-Comte (La) ; Hécourt ; Hondouville ; Lagny-sur-Marne ; Longueville ; Louviers ; Louviers (Paroisse Notre-Dame de) ; Louviers (Paroisse Saint-Jean) ; Mantes ; Marcilly-la-Campagne ; Melleville ; Ménerville ; Mesnilote (fief du) ; Millières (paroisse de), près Périers-en-Cotentin ; Mont-aux-Lépreux (Prieuré du) ; Morsent ; Morsent (paroisse N.-D. Par. St-Jean de), réunies en 1276 ; Mortagne-en-Perche (Abbaye de la trappe à) ; Neubourg (Le) ; Nonancourt ; Normandie (La) ; Ommey (hameau d'), sis à Capelles-les-Grands ; Pacy (le Moulin à foulon de) ; Pacy (paroisse Saint-Antonin de) ; Pacy-sur-Eure ; Parville ; Périers-en-Cotentin (Baronnie de) ; Pérouse ; Plessis-Hébert (Le) ; Pont-de-l'Arche, ville ; Pont-Perrin (le), sis à Evreux ; Portes ; Pressagny-l'Orgueilleux ; Quessigny ; Rochette (La), triège à Evreux ; Rosny ; Rouen (ville) ; Sacquenville ; Saint-André ; Saint-Aubin-de-Vernet ; Saint-Aubin-sur-Gaillon ; Saint-Etienne-de-Remeville (Commanderie de) ; Saint-Jean-de-Morsent ; Saint-Just-près-Vernon ; Saint-Laud (paroisse de) Bérengeville-la-Rivière ; Saint-Laurent-des-Bois ; Saint-Marcel-de-Longueville, près Vernon ; Saint-Pierre-d'Autils (Prieuré de) ; Sassey ; Sauvagerie (Clos dit la), sis à Millières ; Sôgne (La) ; Thomer ; Tilleul-Othon ; Vaudrimesnil-en-Cotentin ; Vernon (Ville de) ; Vétheuil ; Villez (le fief de) ; Vincennes  
Contexte :
Ordres religieux d'hommes > Abbaye de Saint-Taurin (Ordre de Saint-Benoît)

Grand cartulaire de Saint-Taurin, transcrit au milieu du XIVe siècle, et comprenant les copies de 552 chartes ou documents. Ce travail forme le complément et la suite du Petit cartulaire (H. 793). Un très petit nombre de chartes, déjà copiées dans le Petit cartulaire, ont été récopiées dans celui-ci. La plupart des originaux à l'aide desquels ont été faites ces transcriptions ne se trouvent pas aux archives de l'Eure dans le fonds de l'abbaye de Saint-Taurin et peuvent être considérés comme perdus. Ainsi que l'indique la table générale, qui occupe les feuillets 13 à 43, et comme il est facile de s'en rendre compte par les analyses ci-dessous, on a eu soin, lors de la transcription des documents, de les grouper autant que possible par paroisses, afin de rendre les recherches plus faciles. La rédaction primitive comprenait 532 chartes, de 1154 à 1343, avec une table générale. Vingt autres documents, dont le plus récent est de 1532, ont été ajoutés postérieurement à la rédaction primitive que d'après une note inscrite au verso du deuxième feuillet on doit attribuer à l'année 1350. Le grand cartulaire de Saint-Taurin est écrit en belle gothique du XIVe siècle, large et régulière. Une majuscule initiale, rouge ou bleue, décorée de filets et d'entrelacs de couleur inverse, orne chacune des chartes transcrites. Fol. 1-10. – Note sur les droits perçus par l'abbaye en 1249 pendant la dixième semaine et pendant la durée de la foire Saint-Taurin à Évreux ; – titres, procédures et sentences concernant les droits appartenant aux religieux de Saint-Taurin à cause de leur fief de Périers (1311-1400) ; – lettres d'amortissement accordées aux religieux de Saint-Taurin par Philippe le Bon, roi de Navarre et comte d'Évreux, pour leurs nouveaux acquêts depuis quarante ans, moyennant le payement d'une somme de 350 livres tournois. Le revenu de ces nouveaux acquêts, dont les lettres donnent l'énumération détaillée, était évalué à 50 livres tournois (1338). Fol. 11-12. – (En blanc.) Fol. 13-43. – Table générale des documents, au nombre de 532, compris dans la rédaction primitive du cartulaire. Cette table, rédigée en latin à l'époque même de la transcription primitive, donne une analyse sommaire de chaque charte avec renvoi au feuillet. Fol. 44. – (En blanc.) Fol. 45-48. – Confirmation générale des biens et des possessions de l'abbaye par Richard Cœur de Lion, roi d'Angleterre (1195). Transcrite dans le Petit cartulaire (H. 793), fol. 57-61. Fol. 48 verso-52. – Vidimus et confirmation par Philippe le Bel, roi de France, d'un jugement de l'Échiquier de Rouen, de 1287, qui avait maintenu, contrairement aux prétentions du vicomte d'Évreux, les religieux de Saint-Taurin dans la jouissance du droit de panage pour leurs porcs « es deffens de la forest d'Évreus et es haies d'icelle forest » (1298) ; –lettres de Philippe le Bel concédant et confirmant à l'abbaye des droits d'usage dans la forêt d'Évreux (1291). Transcrites dans le Petit cartulaire (H. 793), fol. 106 verso ; – vidimus et confirmation par Philippe le Bel des lettres de Jean de Marle, bailli de Gisors, qui avaient autorisé les religieux de Saint-Taurin à construire un pont sur le bras de l'Iton traversant l'enclos de leur abbaye (1290). Les lettres du bailli de Gisors sont transcrites dans le Petit cartulaire (H. 793), fol. 106 ; – lettres de Philippe le Bel ordonnant une enquête et confirmant un jugement de l'Échiquier de Rouen au sujet du droit de forage des vins et des autres boissons, ainsi que des droits d'amendes et de justice appartenant à l'abbaye pendant chaque dixième semaine de l'année dans la ville d'Évreux (1295-1296) ; – lettres de Simon le Chauve, comte d'Évreux (s. d.) et diplômes de Philippe-Auguste, roi de France (1202-1207), concédant à l'abbaye certains droits et revenus à Évreux : la dîme du moulin de la porte aux Fèvres (échangée avec le roi contre une rente de onze setiers de froment assignée sur son moulin sis au-dessous de la tour d'Évreux), deux jours de foire à la Pentecôte, la dîme du moulin Tanneret et des nouveaux étaux de Saint-Léger, etc. La charte de Simon le Chauve et les deux diplômes du roi Philippe-Auguste sont transcrits dans le Petit cartulaire (H. 794), fol. 61-62. Fol. 53-61. – Sentence arbitrale prononcée par Guillaume II de Flavacourt, archevêque de Rouen, au sujet des difficultés soulevées entre l'évêque d'Évreux, d'une part, et les religieux de Saint-Taurin, d'autre part. La sentence décide que l'évêque d'Évreux et ses successeurs auront le droit de visiter librement l'abbaye une fois par an et plus souvent, s'il est nécessaire, sans pourtant demander ou exiger aucun droit de procuration ; que les religieux seront tenus de recevoir les nouveaux évêques, la veille de leur installation dans l'église d'Évreux, avec cent cavaliers, et de leur fournir dans leur abbaye tout ce qui leur sera nécessaire, que les corps des évêques décédés seront reçus dans l'abbaye et que les religieux devront payer cent sous tournois aux personnes préposées à la garde et à la veillée du corps et fournir les nappes nécessaires pour le repas (1290) ; – transaction passée entre Raoul IV de Chevri, évêque d'Évreux, d'une part, et l'abbaye de Saint-Taurin, d'autre part. L'évêque d'Évreux renonce aux droits de procuration qu'il prétendait lui être dus par les religieux de Saint Taurin, moyennant le payement par ces derniers d'une somme de 200 livres tournois constituée en une rente de 20 livres au profit de l'évêque et de ses successeurs (1268) ; – bail à ferme passé par les religieux de Saint-Taurin à l'abbaye de la Croix-Saint-Leufroi de tout ce que lesdits religieux possédaient dans la paroisse de Saint-Aubin-sur-Gaillon, moyennant une rente annuelle de six setiers de blé et de six setiers d'avoine (1267) ; – cessions et ventes à l'abbaye de terres situées aux environs de l'enclos de Saint-Taurin, près de la rivière d'Iton, in clauso Maniudas, par Basilie, veuve de Guilbert Repernel, Roger Scriptor et Aubrée, sa femme (1238), Renou Mulet et Félicie, sa femme, Renou Le Savetier (1244), Jean de Pont-l'Évêque et Agnès, sa femme (1251). Fol. 62-67. – Transaction passée entre l'abbaye de Saint-Sauveur d'Évreux, d'une part, et celle de Saint-Taurin, d'autre part, au sujet de la portion appartenant à l'abbaye de Saint-Sauveur dans les revenus de la dixième semaine de la prévôté d'Évreux dont les religieux de Saint-Taurin avaient la jouissance (1265) ; – id., entre l'abbaye de Saint-Taurin, d'une part, le prieur et les frères de la léproserie Saint-Nicolas d'Évreux, d'autre part, au sujet de leurs droits respectifs sur les revenus de la foire Saint-Nicolas, suivant que cette foire tombait dans une des neuf semaines appartenant au Roi ou dans la dixième semaine réservée à l'abbaye de Saint-Taurin (1293) : – concession à l'abbaye par Jean Tailleator, de Pont-l'Évêque, d'un passage pour les piétons par la sente située à la partie supérieure de sa vigne de la Rochette, afin de permettre aux religieux d'accéder à leurs vignes sises au-dessus de la Rochette, pour le prix de 40 sous tournois (1243) ; – cessions à l'abbaye par Geoffroi Ferré, de Garel, et Mathilde, sa veuve, d'un gord situé à l'extrémité de la rivière appartenant aux religieux de Saint-Taurin, entre Saint-Germain et Canappeville (1235-1242) ; – donation à l'abbaye par Guillaume Éveillart, verdier de la forêt d'Évreux, de trois acres et demie de terre situées entre le défens de Portes et le bois des religieux de Saint-Taurin, aboutant au chemin de Caugé (1246) ; – vidimus et confirmation par Philippe le Bon, roi de Navarre et comte d'Évreux (1343), d'un jugement du bailli d'Évreux, de 1342, qui avait adjugé aux religieux de Saint-Taurin la dîme ou dixième semaine du marché de la Bonneville, nouvellement créé. Fol, 68. – (En blanc.) Fol. 69-90. – Titres de propriété, baux à fieffe, donations, cessions et ventes à l'abbaye de maisons, de terres et de rentes situées ou assignées à Évreux, dans la paroisse Saint-Gilles, rue Saint-Taurin, près du four de l'abbaye, à la Rochette, au Valesme, au Pont-Harrouard, « supra viam de Ruella Viel », etc. (1211-1324). Fol. 90 verso-97. – Contrats de ventes, passés entre particuliers, de rentes assignées sur des terres situées paroisses d'Arnières, de Saint-Germain-de-Navarre et de Saint-Gilles d'Évreux (1307-1315) ; – ventes à l'abbaye par Henri et Jean des Haies, de la paroisse de Villiers, au diocèse de Lisieux, frères et héritiers de feu Guillaume des Haies, chantre en l'église cathédrale d'Évreux, d'une rente de trente-trois sous tournois et un chapon provenant de la succession dudit Guillaume des Haies, et d'une autre rente de « quatre toupes de blans aus, six boisseaux de ougnons à la mesure de Hondouville » et trois sous tournois, assignée sur une masure à Hondouville ; d'une pièce de vigne appelée le Sablon, située paroisse Saint-Gilles d'Évreux, rue de la Rochette, et d'une rente de 17 sous 6 deniers tournois, assignée sur une autre pièce de vigne située même paroisse (1324) ; – id., par Renou Labbé et Agnès, sa femme de deux pièces de vigne et d'une pièce de terre situées à Évreux, paroisse Saint-Gilles et paroisse Saint-Thomas, aboutant à « l'Eschenette » et au chemin de la Rochette, pour le prix de 50 livres tournois (1344). Fol. 98. – (En blanc.) Fol. 99-103. – Titres de propriété, enquête par témoins et jugement des assises d'Évreux concernant les biens et les rentes possédés par l'abbaye au Buisson-Hocpin (1235-1325). Vente à l'abbaye par Gautier du Buisson-Hocpin de tout ce qu'il possédait audit lieu, pour le prix de 14 livres et quinze sous tournois (1285) ;– bail à fieffe d'une pièce de terre à Melleville, passé par l'abbaye à Adam de la Forêt (1303). Fol. 104. – (En blanc.) Fol. 105-110. – Titres de propriété de biens et de rentes acquis par l'abbaye dans les paroisses de Notre-Dame-de-la-Ronde et de Saint-Léger d'Évreux (1256-1314) ; – donation à l'abbaye par Richard Laurillons de sa maison sise à Évreux, au Pont-Perrin, et de quatre autres maisons situées à Évreux, rue Vilaine, devant le moulin du seigneur de Cierrey, et de toutes les rentes qu'il possédait à Évreux, dans la ville et dans les faubourgs (1264). Fol. 111-122. – Titres de propriété de biens et de rentes situées ou assignées dans la paroisse Saint-Aquilin d'Évreux, possédés ou acquis par l'abbaye (1232-1336). Fol. 123-128. –Échange entre l'abbaye, Henri d'Angoville et Laurentie, sa femme, d'un pré et d'une vigne que possédaient ces derniers dans la paroisse Saint-Thomas d'Évreux contre une maison avec ses dépendances située dans la rue Saint-Sauveur, même paroisse (1282) ; – accord entre Nicolas d'Auteuil, évêque d'Évreux, et l'abbaye, au sujet des rentes que les religieux de Saint-Taurin avaient reçues en don de Michel de Villettes, clerc, et qui étaient assignées sur des maisons et sur des terres situées à Évreux, dans le fief de l'évêque (1282) ; – vente à l'abbaye par Jean Hendeer et Jeanne, sa femme, d'une pièce de terre plantée de noyers, sise paroisse Saint-Thomas d'Évreux, « aboutant d'un bout au chemin de la Rochete et as vignes de l'autre bout », pour le prix de 20 livres tournois (1318) ; – id., par « Aalis », veuve de Raoul Le Checlierre, d'une pièce de vigne et de terre située même paroisse, « aboutant au chemin et à l'Escheneite », et d'une rente de 7 sous tournois, pour le prix de 3l livres tournois (1334). Fol. 129-140 – Vidimus et confirmation par le roi Philippe le Bel, des lettres, de Louis de France, comte d'Évreux, qui avaient assigné sur les revenus de la prévôté d'Évreux les 40 sous de rente que Marguerite d'Artois, sa femme, avait légués par testament à l'abbaye de Saint-Taurin (1311) ; – assignation au profit de l'abbaye par Philippe le Bon, comte d'Évreux, sur les revenus de sa propriété d'Évreux, d'une rente de 40 sous tournois qu'il avait donnée aux religieux de Saint-Taurin pour la célébration de l'anniversaire de Louis de France, comte d'Évreux, son père (Évreux, 1333) ; – lettres d'amortissement accordées par le même aux religieux de Saint-Taurin pour leurs nouveaux acquêts dans les paroisses de Saint-Jean-de-Morsent et de la Sôgne (1324) ; – jugement rendu aux assises du bailliage d'Évreux, ordonnant la restitution aux religieux de Saint-Taurin des porcs indûment saisis, dans la forêt d'Évreux, par le panageur de la Haye-le-Comte, sous prétexte qu'ils n'avaient pas droit au panage comme ayant été achetés par lesdits religieux, depuis la Saint-Jean, aux foires de Saint-Mathieu à Avrilly, de Saint-Gilles à Elbeuf, de Sainte-Croix au Neubourg et de Notre-Dame-en-Septembre à Bernay (1332) ; – jugement du bailliage d'Évreux, rendu aux assises de 1317, maintenant les religieux de Saint-Taurin en possession du droit de pêcher la nuit de la Saint-Taurin, au feu et avec engins, dans la rivière d'Iton, à Glisolles (1317) ; – lettres d'amortissement accordées à l'abbaye par le roi Philippe le Hardi pour ses nouveaux acquêts depuis trente années à Pacy, à Croisy et à Évreux, évalués en revenus à 13 livres 11 sous et 8 deniers tournois (1277) ; – id., par le roi Philippe le Bel, pour les nouveaux acquêts de l'abbaye dans le bailliage de Gisors (1302) ; – confirmation des biens et des possessions de l'abbaye par le roi Louis IX (1257. Cf. Petit cartulaire, H. 793, fol. 56) ; – bulle d'Innocent III, confirmant à l'abbaye la possession de ses biens, notamment des églises Notre-Dame de Louviers, Saint-Antonin de Pacy et de Périers (1208. Cf. Petit cartulaire, H. 793, fol. 81) ; – bulles d'Innocent IV. Le pape dispense l'abbé et les religieux de Saint-Taurin de l'observation des prescriptions ajoutées après coup par son prédécesseur Grégoire IX à la règle primitive de leur ordre, prescriptions qui constituaient pour eux une aggravation et un surcroît de charges trop lourdes (Pérouse, 15 des calendes de février, la dixième année du pontificat. 1253) ; – bail à ferme passé par les religieux de Saint-Taurin à Robert Paiart, précepteur de l'ordre du Temple en Normandie, stipulant pour la commanderie de Saint-Étienne-de-Renneville, de toutes leurs dîmes de Sacquenville, moyennant une rente de six setiers de froment, six setiers de méteil et six setiers d'avoine, et confirmation de ce bail par Amauri de la Roche (de Ruppe), précepteur de l'ordre du Temple en France (1265) ; – confirmation générale des biens et des possessions de l'abbaye par le pape Honorius III (1217. Cf. Petit cartulaire, H. 793, fol. 81 recto). Fol. 141-148. – Titres de propriété, donations et ventes à l'abbaye de biens et de rentes situés ou assignées à Parville (1236-1337) ; – jugement rendu par le bailli d'Évreux, annulant un bornage fait d'office par le vicomte d'Évreux pour « limiter et diviser chemin ès bois des religieux de Saint-Taurin, si comme l'en va d'Évreux vers Ferieres Haut Clochié ». Le bailli d'Évreux, après avoir pris conseil de l'Échiquier de Rouen, décide « que la limitation de chemin faite ès dis bois sereit nulle et que les bournes illecques mises par le dit vicomte ou de son commandement en seroient ostées et demourroit le chemin des dis bois eu lieu de vant dit en tel estat comme il estoit au devant des bournes mises, en la manière que par l'espace de quarante anz et plus y avoit estey » (1322) ; – donation à l'abbaye par Chrétien de Vieilles, bourgeois d'Évreux, d'une rente de trois setiers de méteil assignée sur deux pièces de terre à Gauville (1260). Fol. 149-153. – Donations, ventes et échanges au profit de l'abbaye de biens et de rentes situés ou assignées dans la paroisse de Caugé (1218-1316). Fol. 154-165. – Titres de propriété de terres et de rentes données aux religieux de Saint-Taurin ou acquises par eux et situées dans la paroisse Saint-Jean de-Morsent (1250-1314) ; – donation à l'abbaye par Godeheude, dame de Fumechon, de son droit de patronage de l'église Saint-Jean-de-Morsent (1274) ; – décret d'union des églises Saint-Jean et Notre-Dame de Morsent par Philippe 1er de Chaource, évèque d'Évreux. L'évêque déclare opérer cette union, parce que les revenus restreints de chacune de ces églises ne suffisaient pas à l'entretien d'un curé distinct. La réunion est effectuée du consentement des patrons (Jean de Sassey, chevalier, pour l'église Notre-Dame, et l'abbaye de Saint-Taurin pour l'église Saint-Jean), qui auront le droit de présenter alternativement à la nouvelle cure de Morsent (1276). Fol. 166-167. – Sentence arbitrale prononcée par l'abbé de la Trappe et par les prieurs de la Trappe et de Saint-Laurent, juges délégués par le pape, pour trancher le différend soulevé entre l'abbaye de Saint-Taurin, d'une part, et Henri, seigneur de Sassey, d'autre part. Le seigneur de Sassey, en compensation de sa renonciation pure et simple aux prétentions qu'il avait élevées, aura droit à la dîme du chaume que les religieux de Saint-Taurin lui abandonnent, mais il devra procurer à ceux-ci une grange convenable et suffisante pour abriter leurs dîmes (1227) ; – vente à l'abbaye par Jean, seigneur de Sassey, de la dîme du chaume de la paroisse de Sassey à laquelle il avait droit sous l'obligation de fournir une grange dîmeresse aux religieux de Saint-Taurin, pour le prix de 40 livres tournois. Jean de Sassey accorde en outre aux religieux l'autorisation d'acheter ou de construire une grange dans l'étendue de son fief (1266). Fol. 168-171. – Titres de propriété de terres et de rentes ayant appartenu à l'abbaye dans les paroisses de Bérengeville-la-Rivière, de Saint-Laout, de la Bonneville et d'Ormes. Fol. 172-179. – Enquête par témoins sur les prétentions élevées à l'encontre des religieux de Saint-Taurin par Robert d'Harcourt, seigneur du Tilleul-Othon. « Vechi ceu que misire Raol de Harecourt, segneur du Teilleul qui ne dort, entent à prouver contre hommes religieux l'abbé et le convent de Saint-Taurin d'Évreux : premièrement, que les devant diz religieux sont tenus audit Raol, segneur de Teilleul, et à ceux qui en la compagnie d'iceli seroient ou vendroient ou compagnie li feroient, fust à pié, fust à cheval, recevoir honorablement et amenistrer lour des biens de lour abbeie tout ce que il lour convendrait en boire et en mangier souffizaument toutes les foiz que il yroi t à Evreux et tant comme il li pleroit à demourer ; derechief, que il deit avoir un palefrey ou un cheval et un vallet à garder ley as despens de l'abbeie, séjournant tant comme il li plaira ; derechief, que il sont tenus à ly chascun an à Pasques en une.sele noeve à chevauchier ou XXV sous tournois pour la value de la dite sele ; derechief, que les diz religieux sont tenuz recevoir en lour abbaie, chascun an une fiée, par un jour, quatre de ses hommes ainsneiz du Tellieul et trouver lour despens convenables des biens de lour abbaie en boire et en mengier par iceli jour ; derechief, que les dis religieux sont tenuz les devant diz quatre ainsneiz du Teilleul et le prevost et le serjant du Teilleul recevoir en lour abbaie toutes les foiz que les foires seront à Evreux et tant comme il demourront durans lez foires et trouver lour boire et mangier souffizamment des biens de lour abbeie ; et toutes lez choses demande il à avoir en lour abbeie comme segneur de Teilleul pour la raison des diesmes que il ont en son fié... » (s. d. vers 1289) ; – sentence arbitrale prononcée par Mathieu des Essarts, chantre d'Évreux, pour trancher le différend pendant entre l'abbaye, d'une part, et Raoul d'Harcourl, archidiacre d'Eu dans l'église de Rouen et seigneur du Tilleul-Othon, d'autre part. La sentence décide que les religieux de Saint-Taurin jouiront désormais librement des dîmes leur appartenant dans la paroisse du Tilleul-Othon, sans que le seigneur puisse exiger d'eux aucun service. Cette sentence est confirmée par Raoul d'Harcourt et par J ean, seigneur d'Harcourt, son frère (1293) ; – confirmation par Robert d'Harcourt, prêtre, seigneur du Mesnilote, des droits de dîmes que possédait l'abbaye sur le fief du Mesnilote (1338). En présence de Raoul d'Harcourt, seigneur de Carentonne, de Jean de Maule, avocat à ÉvreuxTde Jean du Moustier, écuyer, de Pierre-Marie et de Simon de Venois, bourgeois d'Évreux). Fol. 180. – (En blanc.) Fol. 181-197. – Contrats de vente et de donation à l'abbaye de terres et de rentes situées ou assignées dans la paroisse de la Sôgne (vers 1200-1334) ; – renonciation par Robert de Courtenay, bouteiller de France et seigneur de Nonancourt, avec le consentement de Jean de Courtenay, son fils aîné, chevalier, aux droits d'aides aux quatre cas qu'il percevait sur les hommes de l'abbaye habitant la Sôgne (1237). Confirmation de la renonciation précédente par Robert de Courtenay, clerc, seigneur de Nonancourt, fils dudit Rcbert de Courtenay et frère puîné de Jean de Courtenay (1243) ; – procès-verbal d'estimation et de remise à l'abbaye, moyennant le payement de la rente à laquelle ils étaient estimés, des biens saisis sur plusieurs habitants de la Sôgne, tenanciers des religieux de Saint-Taurin, comme cautionnement des sommes dues par eux à Louis de France, comte d'Évreux, pour prix d'achat de bois dans la forêt d'Évreux (1316) ; – donation à l'abbaye par Pierre des Minières, chevalier, seigneur de Corneuil, de trois acres de terre sises à Champ-Dominel (1303). Fol. 198. – (En blanc.) Fol. 199-200. – Vente à l'abbaye par Guillaume de Tenray, chevalier, et Jacqueline, sa femme, de la paroisse de Grossœuvre, des dîmes qu'ils possédaient dans la paroisse de Thomer, pour le prix de 180 livres tournois (1316) ; – id., par Etienne du Cormier, autrement dit Tierri, écuyer, seigneur en partie de Thomer, de ses dîmes dans la même paroisse, pour le prix de 300 livres tournois (1317) ; – confirmation des deux contrats de vente ci-dessus par Guy Mauvoisin, écuyer, seigneur de Saint-André et de Garennes (1318) ; – quittance délivrée aux religieux de Saint-Taurin par Ève dTvry, dame de Saint-André, de la somme de 46 livres tournois qui lui était due à cause de la vente consentie à l'abbaye par Etienne du Cormier (1319). Fol. 201. – (En blanc.). Fol. 202. – Vente à l'abbaye par Jean Lesmerey, d'Avrilly, d'une maison sise à Avrilly, pour le prix de 40 livres tournois (1336). Fol. 203-204. – (En blanc.). Fol. 205-215. – Titres de propriété de terres et de rentes situées ou assignées dans la paroisse de Quessigny et ayant appartenu à l'abbaye (1236-1326) ; – sentence arbitrale prononcée par Foulques de Surcy, curé de Hardencourt, dans le différend pendant entre Heuderius de Pacy, clerc, d'une part, et les tenanciers de l'abbaye de Saint-Taurin habitant Quessigny, d'autre part, au sujet de la banalité du moulin à foulon de Pacy. La sentence décide que les tenanciers de l'abbaye ne seront pas tenus à l'avenir d'aller fouler leurs draps de laine audit moulin (1307). Fol. 216. – (En blanc.). Fol. 217-219. – Contrats de ventes et sentences arbitrales concernant les dîmes et les revenus de l'abbaye à Grossœuvre (1232-1314) ; – fondation de la chapelle du château de Grossœuvre par Henri, chevalier, fauconnier du Roi et châtelain de Gaillard, Amicie, dame de Grossœuvre, sa femme, Simon de l'Aunay, Guillaume d'Aubergenville et Jean Pêcheveron (1244). Fol. 220. –« Cy après ensuivent les cures et bénéfices qui sont en la présentation de Saint-Taurin d'Évreux. ». Fol. 221. – (En blanc.). Fol. 222-224. – Donations à l'abbaye de rentes assignées à Marcilly-la-Campagne par Gohier de l'Aunay (1233) et par Pierre de Marcilly (1227), chevaliers ; – transaction entre l'abbaye, d'une part, et Foulques de Marcilly, chevalier, d'autre part, au sujet des droits d'usage des religieux de Saint-Taurin dans les bois dudit Foulques de Marcilly (1226) ; –donation à l'abbaye par Philippe de l'Aunay, chevalier, avec le consentement de Gohier et de Guy, ses fils, d'un droit, vulgairement appelé charité, que le donateur percevait aux foires de Saint-Laurent-des-Bois (1211) ; – transaction passée entre l'abbaye, d'une part, le maire et les habitants de Nonancourt, d'autre part, au sujet des foires de Saint-Laurent-des-Bois (1290. Transcrite dans le Petit cartulaire, H. 793, fol. 104 verso). Fol. 225-227. – Donation à l'abbaye par Robert de Neuilly.de douze arpents de terre à la Forêt-du-Parc (1208) ; – accords et transactions au sujet des dîmes de la Forêt-du Parc appartenant.à l'abbaye (1228-1276) ; – vente à l'abbaye par Bertrand Foliot, de la Forêt-du-Parc, d'une rente de six pains et huit pots de vin, pour le prix de 15 sous tournois (1309). Fol. 228-232. – Contrats de vente à l'abbaye de terres ou de rentes situées ou assignées dans la paroisse de Cissey (1309-1312) ; – renonciation au profit de l'abbaye par Robert de Villez, seigneur de Villez et de Bérou, à ses prétentions au droit de patronage de l'église de Bérou (1318) ; – donation à l'abbaye par Luc, évêque d'Évreux, de la troisième gerbe de dîme de la paroisse de Cissey, qui appartenait a la cure et à la vicairie de ladite paroisse, et d'une rente de 7 livres assignée sur la vicairie de Notre-Dame de Caudebec (1215). Fol. 233-252. – Titres de propriété de pièces de vigne et de rentes en vin blanc, en vin rouge et en argent, ayant appartenu à l'abbaye sur le territoire de Longueville, à Saint Marcel, à Saint-Just, à Saint-Pierre-d'Autils et aux environs (vers 1200-1330) ; – confirmation par Richard de Saint-Éloi, chevalier, fils de Simon, de deux parts des dîmes de son clos de Pressagny qui avaient été données à l'abbaye par ses ancêtres (1208) ; – donation à l'abbaye par Guillaume Havard, chevalier, de toutes les dîmes qu'il possédait à Longueville, dans la paroisse Saint-Marcel (1219) ; – jugement rendu aux assises de Vernon par Jean de la Ruele, « baillif madame la reyne Marguerite », pour trancher le différend soulevé entre l'abbaye de Saint-Taurin, d'une part, et les religieuses de l'Hôtel-Dieu de Vernon, d'autre part, au sujet de la jouissance d'une rente de 6 sous parisis et un chapon assignée sur une pièce de vigne située à Saint-Marcel-de-Longueville (1295) ; – legs d'une rente d'un tonneau de vin, assignée sur une vigne à Saint-Pierre-d'Autils, fait à l'abbaye par Foulques, curé de Hardencourt (1238) ; confirmé en 1239 par Raoul de Surcy, écuyer ; – donation à l'abbaye par Jeanne, veuve de Geoffroi Le Danois, habitant la paroisse du Pont-de-l'Arche, de tous les biens qu'elle possédait dans la paroisse de Saint-Pierre-d'Autils (1330). Fol. 253-262. – Donations et ventes à l'abbaye de terres et de rentes situées ou assignées à Grimonval, paroisse d'Écos, à Pacy, à Croisy et au Plessis-Hébert (vers 1200-1274) ; – renonciation au profit de l'abbaye par Renaud de Trie, chevalier, seigneur de Croisy, à ses prétentions au droit de patronage de l'église de Croisy (1229) ; – enquête par témoins sur les droits respectifs de l'abbaye de Saint-Taurin et de l'abbaye de la Croix-Saint-Leufroi aux dîmes de certaines terres de la paroisse de Croisy (1277). Fol. 263-289. – Sentence arbitrale prononcée par le chantre de Rouen et par le prieur du Mont-aux-Lépreux pour trancher le différend soulevé entre l'abbaye de Saint-Taurin, d'une part, Robert, clerc, de Louviers, et Thomas, son frère, d'autre part, au sujet du droit de présentation à l'église de Louviers (1208) ; – contrats de vente, passés entre particuliers, de terres et de rentes.situées ou assignées à Louviers, dans le fief de l'abbaye (XVIIIe siècle) ; – renonciation par Robert, clerc, de Louviers, entre les mains de Rotrou de Beaumont, évêque d'Évreux, à une rente de 10 sous qu'il percevait induement des religieux de Saint-Taurin, et remise de cette rente à Ranulphe, abbé de Saint-Taurin (s. d. 1159-1165). En présence de Guillaume, doyen d'Évreux, d'Hugues de Chambines, chantre, de Richard Commin, archidiacre, de Robert, prieur de Saint-Taurin, etc. ; – accord entre l'abbaye, d'une part, et Raoul II de Cierrey, évêque.d'Évreux, d'autre part, au sujet du droit de procuration que ce dernier prétendait exiger des religieux de Saint-Taurin, à cause de leur manoir de Louviers. L'évêque déclare renoncer à ses prétentions moyennant la constitution à son profit par l'abbaye d'une rente annuelle de quatre livres (1239) ; – reconnaissance par le bailli de l'archevêque de Rouen, des droits d'usage des religieux de Saint-Taurin dans la forêt de Louviers. Ces droits, dont une enquête par témoins avait démontré le bien-fondé étaient les suiyants : « c'est assavoir, de hébergier, de refaire lour moulin et lour écluses sanz amende, et un fou et hestre à ardoir, par un setier de fourment de rente chascun an à Noël » (1288) ; – ventes et donations à l'abbaye de terres et de rentes situées ou assignées à Louviers (XIIIe siècle). Fol. 290-292. – (En blanc.). Fol. 293-296. – Titres de propriété des biens possédés par l'abbaye à Caudebec (1206-1259). Fol. 297. – Donations à l'abbaye par Robert (IV), comte de Meulent, de terres et de droits d'usage dans sa forêt de Brotonne, etc. (1203. Cf. Petit cartulaire, H. 793, fol, 62). Fol. 298. – (En blanc.). Fol. 299-311. – Bail à fieffe passé par l'abbaye à Martin, fils de Gautier Asson, de Mantes, de tout ce que les religieux de Saint-Taurin possédaient à Ménerville et dans le fief de Campigny, moyennant le payement d'une somme de 160 livres tournois et une rente annuelle de 100 sous (1217). Procédures et transaction concernant les difficultés survenues entre l'abbaye et ledit Martin Asson au sujet de l'exécution du contrat précédent (1226-1281) ; – poursuites et saisies exercées à la requête de Jacques de la Noë, chevalier, garde des foires de Champagne et de Brie, à l'encontre de Martin Asson, fils de Raoul Asson seigneur de Ménerville, débiteur envers « Andreu Pierre, marcheant, de Siène, et ses compagnons », d'une somme de « sis vins et quinze livres tournois petis que il lour doit du cours de la foire de Lagny-sur-Marne l'an mil trois cens vint et nuef » (1331) ; – lettres d'amortissement accordées aux religieux de Saint-Taurin par Guy Mauvoisin, chevalier, seigneur de Rosny et de Vetheuil, pour une rente d'environ trois muids de sel, assignée sur le pontage de Mantes, dans le fief dudit Guy Mauvoisin, et acquise par l'abbaye (1335). Fol. 312-313. – Procès-verbal de consécration des autels de la chapelle abbatiale de Saint-Taurin, située « in fine ecclesie, in parte dextra, versus meridiem », de réconciliation de l'église Saint-Taurin et de consécration des cinq autels récemment placés dans la nef de l'église. Cette consécration fut faite par Guillaume Dupuis, évêque de Thessalonique, suppléant Ambroise Le Veneur, évêque d'Évreux, en présence de Jean Le Grand, abbé de Saint-Taurin, et de Jean Férey, abbé de la Noë (13 juin 1532). Fol. 314. – (En blanc.). Fol. 315. – Donation à l'abbaye par Etienne Lequeu, trésorier et chanoine en l'église Notre-Dame de Coutances, de tout ce qu'il possédait dans la paroisse d'Hécourt « en herbergement, en jardins, en vignes, en preis et en toutes autres choses, quelesque elles soient » (1330). Fol. 316-317. – (En blanc.). Fol. 318. – Vente à l'abbaye par Robert de Bailleul d'une pièce de vigne contenant trois arpents, sise à Breuilpont, pour le prix de 31 livres parisis (1336). Fol. 319-322. – Bulle de confirmation par le pape Innocent IV des biens et des possessions de l'abbaye (Latran. Le 10 des calendes d'avril, la onzième année du pontificat [1254]). Fol. 323-340. – Contrats de vente entre particuliers et d'acquisition par l'abbaye de terres et de rentes situées ou assignées à Périers en Cotentin et à Millières (XIIIe siècle) ; – remise à l'abbaye, par l'entremise de Richard II de Bohon, évêque de Coutances.de l'église Saint-Étienne de Millières que Richard de Millières et Guillaume, son frère, reconnaissaient avoir possédée injustement (1154) ; – réception par Guillaume 1er de Tournebu, évêque de Coutances, de Robert Le Neveu, prêtre, présenté à l'église de Vaudrimesnil par l'abbaye Saint-Taurin (1198) ; – renonciation au profit de l'abbaye par Gilbert Toupelin, curé de Millières, à tous ses droits sur un étang ou vivier situé entre la paroisse de Millières et celle de Périers (1240) ; – collation par Jean 1er d'Essey, évêque de Coutances, de la vicairie de Périers, vacante par.suite du décès d'Alain, prêtre, dernier titulaire, à la présentation de l'abbaye de Saint-Taurin, en faveur de Nicolas « Peille Villain », son chapelain (1274) ; – reconnaissance par Robert Busquet, bailli de Cotentin, du droit de patronage appartenant à l'abbaye sur l'église de Périers, droit qu'il avait contesté au nom du Roi après le décès de Pierre Quenestel, dernier curé (1315) ; – bail à fieffe passé par l'abbaye à Jaquette, fille de Richard Taurin, de la paroisse de Millières, d'un clos appelé le clos de la Sauvagerie, sis à Millières, moyennant une rente annuelle de deux boisseaux et demi de froment, un pain et une geline (.

H794 , Xe-1532 , Arnières ; Avrilly ; Bayeux ; Bérengeville-la-Rivière ; Bernay (ville) ; Bérou (le fief de) ; Bonneville (La) ; Brie (les Foires de et à) ; Brotonne (Forêt de), située près de Hauville ; Buisson-Hochin (Le), sis à Evreux, paroisse Saint-Aquilin ; Caën ; Campigny ; Canappeville ; Capelles-les-Grands ; Carentonne (fief de) ; Caudebec-les-Elbeuf ; Caugé ; Champ-Dominel (Le) ; Cissey ; Corneuil ; Croisy ; Croix-Saint-Leufroy (La), abbaye ; Elbeuf-sur-Seine ; Eu (ville d') ; Evreux (Abbayes) : Saint-Taurin ; Evreux (Abbayes) : Sauveur (abbaye) ; Evreux (Foire Saint-Nicolas) ; Evreux (Foire Saint-Taurin) ; Evreux (Forêt d'Evreux), a) Forêt ; Evreux (Grands Chantres d') ; Evreux (Hameau), La Rochette ; Evreux (Hameau), Le Valesme ; Evreux (Hameau), Vigne, dite « Le Sablon, sise paroisse Saint-Gilles, rue de la Rochette ; Evreux (Paroisses d') : Notre-Dame-de-la-Ronde ; Evreux (Paroisses d') : Saint-Aquilin ; Evreux (Paroisses d') : Saint-Germain ; Evreux (Paroisses d') : Saint-Gilles ; Evreux (Paroisses d') : Saint-Léger ; Evreux (Paroisses d') : Saint-Thomas ; Evreux (Ponts et Moulins) : Le Moulin de la Porte-aux-Fèvres ; Evreux (Ponts et Moulins) : Le Moulin-Tanneret ; Evreux (Ponts et Moulins) : Le Pont-Harouard ; Evreux (Prieuré de Saint-Nicolas de la Maladrerie) ; Ferrières-Haut-Clocher ; Forêt-du-Parc (La) ; Garel ; Garennes ; Gauville ; Gisors ; Glisolles ; Grimonval, fief sis à Ecos ; Grossoeuvre ; Grossoeuvre (Chapelle du Château de) ; Hardencourt ; Harouard (Le Pont d') ; Haye-le-Comte (La) ; Hécourt ; Hondouville ; Lagny-sur-Marne ; Longueville ; Louviers ; Louviers (Paroisse Notre-Dame de) ; Louviers (Paroisse Saint-Jean) ; Mantes ; Marcilly-la-Campagne ; Melleville ; Ménerville ; Mesnilote (fief du) ; Millières (paroisse de), près Périers-en-Cotentin ; Mont-aux-Lépreux (Prieuré du) ; Morsent ; Morsent (paroisse N.-D. Par. St-Jean de), réunies en 1276 ; Mortagne-en-Perche (Abbaye de la trappe à) ; Neubourg (Le) ; Nonancourt ; Normandie (La) ; Ommey (hameau d'), sis à Capelles-les-Grands ; Pacy (le Moulin à foulon de) ; Pacy (paroisse Saint-Antonin de) ; Pacy-sur-Eure ; Parville ; Périers-en-Cotentin (Baronnie de) ; Pérouse ; Plessis-Hébert (Le) ; Pont-de-l'Arche, ville ; Pont-Perrin (le), sis à Evreux ; Portes ; Pressagny-l'Orgueilleux ; Quessigny ; Rochette (La), triège à Evreux ; Rosny ; Rouen (ville) ; Sacquenville ; Saint-André ; Saint-Aubin-de-Vernet ; Saint-Aubin-sur-Gaillon ; Saint-Etienne-de-Remeville (Commanderie de) ; Saint-Jean-de-Morsent ; Saint-Just-près-Vernon ; Saint-Laud (paroisse de) Bérengeville-la-Rivière ; Saint-Laurent-des-Bois ; Saint-Marcel-de-Longueville, près Vernon ; Saint-Pierre-d'Autils (Prieuré de) ; Sassey ; Sauvagerie (Clos dit la), sis à Millières ; Sôgne (La) ; Thomer ; Tilleul-Othon ; Vaudrimesnil-en-Cotentin ; Vernon (Ville de) ; Vétheuil ; Villez (le fief de) ; Vincennes  
Contexte :
Ordres religieux d'hommes > Abbaye de Saint-Taurin (Ordre de Saint-Benoît)

« Livre des délibérations et actes capitulaires du monastère de Saint-Taurin lez Évreux uny à la congrégation de Saint-Maur », du ler mars 1612 au 26 mars 1711. – Procès-verbal d'installation dans l'abbaye de Saint-Taurin des religieux réformés de la congrégation de Saint-Maur, par François de Péricard, évêque d'Évreux, en présence de Jacques du Perron, évêque d'Angoulême et abbé commendataire de Saint-Taurin, les 1er et 2 mars 1642 (fol. 2 et suiv.) ; – délibérations relatives à un emprunt de 2,000 livres contracté par les religieux, attendu » qu'il a esté nécessaire de faire de grands frais pour mettre les lieux réguliers en réparation, comme dortoir, réfectoir, église et autres lieux, à l'effet de leur establissement nouvellement fait, comme aussi pour achepter plusieurs ameublemens nécessaires, pour à quoy satisfaire le revenu de la communauté n'est suffisant » (1er avril 1642. Fol. 9), – au retrait de « plusieurs terres et domaines aliénés de ladite abbaye, tant de la mense conventuelle que de la mense abbatiale, lesquels on peut retirer suivant le pouvoir que le Roi en a donné par sa déclaration du treizième juin 1741 » (fol. 12 et ss.), – au différend soulevé entre l'abbaye et le curé de Saint-Gilles relativement au droit prétendu par les religieux de Saint-Taurin de célébrer la grand'messe avec diacre et sous-diacre, le jour de la fête, de saint Gilles, « en l'église et paroisse dudit Saint Gilles size en l'enclos dudit monastère, pour marque de leur supériorité » (fol. 17, etc.) ; – enregistrement des lettres de nomination de dom Damien Lerminier en qualité de prieur de l'abbaye de Saint-Taurin (17 juillet 1645. Fol. 23 v°) ; – projet d'emprunt de 3,000 livres, attendu « que le monastère doit prez de la somme de deux mil cinq cens livres à divers marchands, dont on ne peut pas différer le paiement plus longtemps, et d'ailleurs que les bâtiments des métairies de la Moinerie, du Buisson et de l'Aumosnerie menacent ruine, si on n'y apporte un présent remède, qu'il y a encore quantité de réparations à faire au moulin de Louviers, à la maison de la Rochette et aux murailles et toicls des logis du monastère... » (1646. Fol. 26) ; – récit des funérailles de François de Péricard, évesque d'Èvreux : « Le dimanche dix-huitième jour de novembre 1646, Messire François de Péricard, évêque d'Évreux, estant décédé à Paris dez le 21° de juillet et son corps ayant reposé en la paroisse de Condé depuis ce temps-là, la cérémonie de l'inhumation a esté faite en l'ordre et la manière qui s'ensuit : le corps fut apporté de Condé dans un charriot, tiré par quatre chevaux, accompagné de quelques cavaliers et des frères de la Charité de Condé. Les chevaux estoient couverts de toile noire avec une grande croix blanche, les housses descendant jusqu'à terre. Le charriot couvert de cercles en guise de berceau, avoit aussi une croix noire croisée de blanc qui couvroit les roues. Le clergé avec les religieux mendians attendoit le corps au cimetière Dieu, lequel fust reçeu par monseigneur messire Jacques du Perron, évesque d'Angoulesme et nommé à l'évesché d'Évreux. La réception faite, on procéda à l'évesché, où le chariot fit seulement un tour dans la cour, et le convoy descendit par la porte de la Geole, passa par la porte au Febvre et continua jusque devant le cimetière de Saint-Gilles. Les religieux de Saint-Taurin attendoient le convoy à la barrière du cimetière... Le lendemain, sur les neuf heures, les corps de ville commencèrent à arriver. Messieurs du Présidial vinrent en corps jeter de l'eau béniste sur le cercueil et se retirèrent dans les chaires du chœur (de l'église Saint-Taurin), des deux costez ; les gens du Roy ensuite, qui se placèrent sur les bancs proche du grand autel du costé du dortoir, où se mirent aussi les eschevins de ville. Ceux de l'Élection n'y vindrent pas, à cause de leur débat pour la prœséance contre le Présidial... Il ne se trouva point de noblesse au convoy, d'autant que ceux du Présidial ne leur eussent pas voulu accorder le pas devant... Etc. » (Fol. 30-34) ; – enregistrement des lettres de nomination de dom Fabien Buteux en qualité de prieur de l'abbaye de Saint-Taurin (15 juin 1648) ; – id., de dom Joseph des Ormes, ancien prieur de l'abbaye de Bernay (16 août 1649) ; – protestation des religieux de Saint-Taurin contre le projet formé par Gilles Boutault, nommé évêque d'Évreux, de prendre possession de son évêché sans se conformer aux usages traditionnels : « Messire Gilles Boutault, évesque de cette ville d'Évreux, se dispose aujourd'huy sur les onze heures, contre les anciennes cérémonies et coustumes religieusement observées par tous ses prédécesseurs jusques à son prédécesseur immédiat, révérendissime Jacques Noël du Perron, décédé le 14° février 1649, de prendre possession de son évesché et faire son entrée en l'église cathédrale sans en avoir donné advis à ceux quiy ont intérêt et nommément aux religieux de cette abbaye de Saint-Taurin, qui ont droict suyvant leurs tiltres de le recevoir en cette abbaye la veille de son entrée solennelle, où il doibt coucher et estre défrayé avec sa suitte par monsieur l'abbé de ladite abbaye, pour le lendemain lui estre imposée la mitre de Saint-Taurin avec grandes cérémonies et prières et de là le conduire jusques près la porte de la grande église Nostre-Dame et le présenter et livrer avec harangue à Mrs les chanoines de ladite église assemblez en corps ; et la haquenée ou autre monture sur laquelle il doibt estre venu audit monastère, avec son anneau d'or, doibt demeurer au proffict de l'aumosnier de ladite abbaye, ou la somme de cinquante six escus, comme il est stipulé par les anciennes transactions ; toutes lesquelles cérémonies il veult obmettre et partir seulement de son évesché sans estre accompagné d'aucun... Etc. » (5 avril 1650. Fol. 50) ; – installation de dom Charles Robillard, prieur de l'abbaye (19 juillet 1651), – id., de dom Germain Friville, nouveau prieur (23 juin 1654) ; – délibération décidant de soumettre au supérieur général les propositions de la duchesse de Bouillon : « Son altesse madame de Bouillon avoit dessein de faire aporter le corps de feu monsieur le duc de Bouillon, son mari, en l'église dudit monastère et mesme vouloit y dresser un sepulchre pour ledit feu seigneur son mari, pour elle, messieurs ses enfans et toute leur postérité, ensemble de faire dresser une chapelle au dessus dudit sépulchre pour y mettre cinq corps sainctz que notre saint père le Pape luy a donné, estant à Rome... » (1655. Fol. 64). Acceptation par les religieux des propositions de la duchesse de Bouillon relatives à la sépulture de sa famille et à un don de 10,000 livres par elle fait à l'abbaye (1657. Fol. 71) ; – installations de dom Germain Ferrand (25 juin 1657) et de dom Laurens Hunault (15 juin 1660), nommés prieurs de l'abbaye ; – délibérations relatives aux difficultés survenues entre l'abbaye et le chapitre de la cathédrale à propos de la cérémonie des funérailles de Gilles Boutault, évêque d'Évreux, décédé à Paris le 11 mars (14-26 mars 1661. Fol. 82-84) ; – enregistrement des lettres de nomination de Claude Carrel (25juin 1667), de Charles Aubourg (26 mai 1670), de Pierre Richer (1l juin 1675), de Jacques Remy (28 mai 1681), de Pierre Lengigneur (31 mai 1682), d'Antoine Beaugendre (24 mai 1687), de Pierre Lengigneur (14 mai 1693), de Nicolas Asselin (15 juin 1696), de Gabriel Pouget (14juin 1699), de René Lâneau (1er juin 1708), prieurs de l'abbaye ; – délibération relative à un projet d'échange avec le duc de Bouillon, qui proposait « d'enclore dans l'enceinte du chasteau qu'il fait bastir à Navarre une espace de rivière appartenant à ce monastère, à condition de donner en échange cent livres de rente » (1682. Fol. 143) ; – projet d'un emprunt de 2,000 livres (15 juillet 1692) ; – consentement donné par les religieux à la translation des corps des membres de la famille de Bouillon inhumés dans l'église de l'abbaye : « Son Altesse éminentissime Monseigneur le cardinal de Bouillon estant venu quelques jours auparavant en ce monastère, où depuis environ quarante ans on avoit en depost les corps de feu monseigneur le duc de Bouillon, de madame la duchesse, ses père et mère, et ceux de plusieurs autres princes et princesses de leur famille, il avoit dit qu'il avoit pris résolution avec Monseigneur le duc de Bouillon, son frère aisné, de les transporter en l'abbaye de Cluny dont il estoit abbé et dont les comtes d'Auvergne, dont ils sont descendus, étoient les fondateurs ou bienfaiteurs insignes ; que pour cet effet, comme les corps n'étoient dans notre église qu'en dépost, ils prioient la communauté de souffrir qu'il les emportassent... » (14 septembre 1692. Fol. 175) ; – opposition formée par les religieux à l'établissement d'un tarif d'abonnement destiné à remplacer la taille et applicable aux privilégiés comme aux taillables de la ville d'Évreux, « les habitans manans taillables de la ville d'Évreux travaillans depuis quelque temps dans les assemblées de la maison de ville à régler » ledit tarif (31 août 1707. Fol. 206) ; – récit de la cérémonie des funérailles de Jacques Potier de Novion, évêque d'Évreux : [« Messire Jacques Potier de Novion, évesque d'Évreux, mourut le 14e d'octobre 1709, à 10 et demy du soir, dans son palais épiscopal ; il fut enlevé de ce monde par une fièvre violente qui ne dura que cinq jours. Comme il estoit fort et robuste, quoyqu'âgé de 64 ans ou environ, il creut que la bonté de son tempérament le tireroit d'affaire ; mais il fut trompé et mourut sans sacrements, au grand regret de tout son diocèse qu'il avoit gouverné pendant 27 ans dans une grande paix et avec beaucoup de vigilance... Toute la communauté (des religieux de Saint-Taurin) fut en procession avec la croix et l'eau bénite attendre le convoy à la porte de l'église, qu'on nomme la porte des Images... Les Capucins et Cordeliers estoient à la teste, les Jacobins suivoient, tous les curez de la ville avec le clergé marchoient après, et messieurs les chanoines, les derniers de tous, fermoient la marche ; ensuitte le corps de feu Mr l'Évesque estoit porté par les frères de la Charité, et les quatre coins du drap par quatre dignitez du chapitre. Le Présidial et toutes les justices de la ville marchoient en habits de cérémonie avec une infinité de peuple qui les suivoient.... (Fol. 211-212) ; – actes de profession de Martin Alleron et de Michel Orry, religieux profès de la congrégation de Cluny et de Saint-Maur (1645) ; – actes de réception et d'ajournements des postulants et des novices (1655-1657).

H809 , 1642-1711 , Auvergne (L') ; Cluny (abbaye de) ; Condé-sur-Iton ; Evreux (Abbayes) : ""La Porte-des-Images"", à l'église abbatiale de Saint-Taurin ; Evreux (Abbayes) : Saint-Taurin ; Evreux (Le Cimetière Dieu) ; Evreux (Paroisses d') : Saint-Gilles ; Saint-Maur (Congrégation de), à Saint-Taurin-d'Evreux  
Contexte :
Ordres religieux d'hommes > Abbaye de Saint-Taurin (Ordre de Saint-Benoît)

« Livre des délibérations et actes capitulaires du monastère de Saint-Taurin lez Évreux uny à la congrégation de Saint-Maur », du ler mars 1612 au 26 mars 1711. – Procès-verbal d'installation dans l'abbaye de Saint-Taurin des religieux réformés de la congrégation de Saint-Maur, par François de Péricard, évêque d'Évreux, en présence de Jacques du Perron, évêque d'Angoulême et abbé commendataire de Saint-Taurin, les 1er et 2 mars 1642 (fol. 2 et suiv.) ; – délibérations relatives à un emprunt de 2,000 livres contracté par les religieux, attendu » qu'il a esté nécessaire de faire de grands frais pour mettre les lieux réguliers en réparation, comme dortoir, réfectoir, église et autres lieux, à l'effet de leur establissement nouvellement fait, comme aussi pour achepter plusieurs ameublemens nécessaires, pour à quoy satisfaire le revenu de la communauté n'est suffisant » (1er avril 1642. Fol. 9), – au retrait de « plusieurs terres et domaines aliénés de ladite abbaye, tant de la mense conventuelle que de la mense abbatiale, lesquels on peut retirer suivant le pouvoir que le Roi en a donné par sa déclaration du treizième juin 1741 » (fol. 12 et ss.), – au différend soulevé entre l'abbaye et le curé de Saint-Gilles relativement au droit prétendu par les religieux de Saint-Taurin de célébrer la grand'messe avec diacre et sous-diacre, le jour de la fête, de saint Gilles, « en l'église et paroisse dudit Saint Gilles size en l'enclos dudit monastère, pour marque de leur supériorité » (fol. 17, etc.) ; – enregistrement des lettres de nomination de dom Damien Lerminier en qualité de prieur de l'abbaye de Saint-Taurin (17 juillet 1645. Fol. 23 v°) ; – projet d'emprunt de 3,000 livres, attendu « que le monastère doit prez de la somme de deux mil cinq cens livres à divers marchands, dont on ne peut pas différer le paiement plus longtemps, et d'ailleurs que les bâtiments des métairies de la Moinerie, du Buisson et de l'Aumosnerie menacent ruine, si on n'y apporte un présent remède, qu'il y a encore quantité de réparations à faire au moulin de Louviers, à la maison de la Rochette et aux murailles et toicls des logis du monastère... » (1646. Fol. 26) ; – récit des funérailles de François de Péricard, évesque d'Èvreux : « Le dimanche dix-huitième jour de novembre 1646, Messire François de Péricard, évêque d'Évreux, estant décédé à Paris dez le 21° de juillet et son corps ayant reposé en la paroisse de Condé depuis ce temps-là, la cérémonie de l'inhumation a esté faite en l'ordre et la manière qui s'ensuit : le corps fut apporté de Condé dans un charriot, tiré par quatre chevaux, accompagné de quelques cavaliers et des frères de la Charité de Condé. Les chevaux estoient couverts de toile noire avec une grande croix blanche, les housses descendant jusqu'à terre. Le charriot couvert de cercles en guise de berceau, avoit aussi une croix noire croisée de blanc qui couvroit les roues. Le clergé avec les religieux mendians attendoit le corps au cimetière Dieu, lequel fust reçeu par monseigneur messire Jacques du Perron, évesque d'Angoulesme et nommé à l'évesché d'Évreux. La réception faite, on procéda à l'évesché, où le chariot fit seulement un tour dans la cour, et le convoy descendit par la porte de la Geole, passa par la porte au Febvre et continua jusque devant le cimetière de Saint-Gilles. Les religieux de Saint-Taurin attendoient le convoy à la barrière du cimetière... Le lendemain, sur les neuf heures, les corps de ville commencèrent à arriver. Messieurs du Présidial vinrent en corps jeter de l'eau béniste sur le cercueil et se retirèrent dans les chaires du chœur (de l'église Saint-Taurin), des deux costez ; les gens du Roy ensuite, qui se placèrent sur les bancs proche du grand autel du costé du dortoir, où se mirent aussi les eschevins de ville. Ceux de l'Élection n'y vindrent pas, à cause de leur débat pour la prœséance contre le Présidial... Il ne se trouva point de noblesse au convoy, d'autant que ceux du Présidial ne leur eussent pas voulu accorder le pas devant... Etc. » (Fol. 30-34) ; – enregistrement des lettres de nomination de dom Fabien Buteux en qualité de prieur de l'abbaye de Saint-Taurin (15 juin 1648) ; – id., de dom Joseph des Ormes, ancien prieur de l'abbaye de Bernay (16 août 1649) ; – protestation des religieux de Saint-Taurin contre le projet formé par Gilles Boutault, nommé évêque d'Évreux, de prendre possession de son évêché sans se conformer aux usages traditionnels : « Messire Gilles Boutault, évesque de cette ville d'Évreux, se dispose aujourd'huy sur les onze heures, contre les anciennes cérémonies et coustumes religieusement observées par tous ses prédécesseurs jusques à son prédécesseur immédiat, révérendissime Jacques Noël du Perron, décédé le 14° février 1649, de prendre possession de son évesché et faire son entrée en l'église cathédrale sans en avoir donné advis à ceux quiy ont intérêt et nommément aux religieux de cette abbaye de Saint-Taurin, qui ont droict suyvant leurs tiltres de le recevoir en cette abbaye la veille de son entrée solennelle, où il doibt coucher et estre défrayé avec sa suitte par monsieur l'abbé de ladite abbaye, pour le lendemain lui estre imposée la mitre de Saint-Taurin avec grandes cérémonies et prières et de là le conduire jusques près la porte de la grande église Nostre-Dame et le présenter et livrer avec harangue à Mrs les chanoines de ladite église assemblez en corps ; et la haquenée ou autre monture sur laquelle il doibt estre venu audit monastère, avec son anneau d'or, doibt demeurer au proffict de l'aumosnier de ladite abbaye, ou la somme de cinquante six escus, comme il est stipulé par les anciennes transactions ; toutes lesquelles cérémonies il veult obmettre et partir seulement de son évesché sans estre accompagné d'aucun... Etc. » (5 avril 1650. Fol. 50) ; – installation de dom Charles Robillard, prieur de l'abbaye (19 juillet 1651), – id., de dom Germain Friville, nouveau prieur (23 juin 1654) ; – délibération décidant de soumettre au supérieur général les propositions de la duchesse de Bouillon : « Son altesse madame de Bouillon avoit dessein de faire aporter le corps de feu monsieur le duc de Bouillon, son mari, en l'église dudit monastère et mesme vouloit y dresser un sepulchre pour ledit feu seigneur son mari, pour elle, messieurs ses enfans et toute leur postérité, ensemble de faire dresser une chapelle au dessus dudit sépulchre pour y mettre cinq corps sainctz que notre saint père le Pape luy a donné, estant à Rome... » (1655. Fol. 64). Acceptation par les religieux des propositions de la duchesse de Bouillon relatives à la sépulture de sa famille et à un don de 10,000 livres par elle fait à l'abbaye (1657. Fol. 71) ; – installations de dom Germain Ferrand (25 juin 1657) et de dom Laurens Hunault (15 juin 1660), nommés prieurs de l'abbaye ; – délibérations relatives aux difficultés survenues entre l'abbaye et le chapitre de la cathédrale à propos de la cérémonie des funérailles de Gilles Boutault, évêque d'Évreux, décédé à Paris le 11 mars (14-26 mars 1661. Fol. 82-84) ; – enregistrement des lettres de nomination de Claude Carrel (25juin 1667), de Charles Aubourg (26 mai 1670), de Pierre Richer (1l juin 1675), de Jacques Remy (28 mai 1681), de Pierre Lengigneur (31 mai 1682), d'Antoine Beaugendre (24 mai 1687), de Pierre Lengigneur (14 mai 1693), de Nicolas Asselin (15 juin 1696), de Gabriel Pouget (14juin 1699), de René Lâneau (1er juin 1708), prieurs de l'abbaye ; – délibération relative à un projet d'échange avec le duc de Bouillon, qui proposait « d'enclore dans l'enceinte du chasteau qu'il fait bastir à Navarre une espace de rivière appartenant à ce monastère, à condition de donner en échange cent livres de rente » (1682. Fol. 143) ; – projet d'un emprunt de 2,000 livres (15 juillet 1692) ; – consentement donné par les religieux à la translation des corps des membres de la famille de Bouillon inhumés dans l'église de l'abbaye : « Son Altesse éminentissime Monseigneur le cardinal de Bouillon estant venu quelques jours auparavant en ce monastère, où depuis environ quarante ans on avoit en depost les corps de feu monseigneur le duc de Bouillon, de madame la duchesse, ses père et mère, et ceux de plusieurs autres princes et princesses de leur famille, il avoit dit qu'il avoit pris résolution avec Monseigneur le duc de Bouillon, son frère aisné, de les transporter en l'abbaye de Cluny dont il estoit abbé et dont les comtes d'Auvergne, dont ils sont descendus, étoient les fondateurs ou bienfaiteurs insignes ; que pour cet effet, comme les corps n'étoient dans notre église qu'en dépost, ils prioient la communauté de souffrir qu'il les emportassent... » (14 septembre 1692. Fol. 175) ; – opposition formée par les religieux à l'établissement d'un tarif d'abonnement destiné à remplacer la taille et applicable aux privilégiés comme aux taillables de la ville d'Évreux, « les habitans manans taillables de la ville d'Évreux travaillans depuis quelque temps dans les assemblées de la maison de ville à régler » ledit tarif (31 août 1707. Fol. 206) ; – récit de la cérémonie des funérailles de Jacques Potier de Novion, évêque d'Évreux : [« Messire Jacques Potier de Novion, évesque d'Évreux, mourut le 14e d'octobre 1709, à 10 et demy du soir, dans son palais épiscopal ; il fut enlevé de ce monde par une fièvre violente qui ne dura que cinq jours. Comme il estoit fort et robuste, quoyqu'âgé de 64 ans ou environ, il creut que la bonté de son tempérament le tireroit d'affaire ; mais il fut trompé et mourut sans sacrements, au grand regret de tout son diocèse qu'il avoit gouverné pendant 27 ans dans une grande paix et avec beaucoup de vigilance... Toute la communauté (des religieux de Saint-Taurin) fut en procession avec la croix et l'eau bénite attendre le convoy à la porte de l'église, qu'on nomme la porte des Images... Les Capucins et Cordeliers estoient à la teste, les Jacobins suivoient, tous les curez de la ville avec le clergé marchoient après, et messieurs les chanoines, les derniers de tous, fermoient la marche ; ensuitte le corps de feu Mr l'Évesque estoit porté par les frères de la Charité, et les quatre coins du drap par quatre dignitez du chapitre. Le Présidial et toutes les justices de la ville marchoient en habits de cérémonie avec une infinité de peuple qui les suivoient.... (Fol. 211-212) ; – actes de profession de Martin Alleron et de Michel Orry, religieux profès de la congrégation de Cluny et de Saint-Maur (1645) ; – actes de réception et d'ajournements des postulants et des novices (1655-1657).

H809 , 1642-1711 , Auvergne (L') ; Cluny (abbaye de) ; Condé-sur-Iton ; Evreux (Abbayes) : ""La Porte-des-Images"", à l'église abbatiale de Saint-Taurin ; Evreux (Abbayes) : Saint-Taurin ; Evreux (Le Cimetière Dieu) ; Evreux (Paroisses d') : Saint-Gilles ; Saint-Maur (Congrégation de), à Saint-Taurin-d'Evreux  
Contexte :
Ordres religieux d'hommes > Abbaye de Saint-Taurin (Ordre de Saint-Benoît)

Titres d'une rente de 50 sous due aux Chartreux par les héritiers ou représentants de René Le Roy, exempt en la maréchaussée de Gisors, fils de Jacques Le Roy, procureur au Présidial d'Andely et depuis greffier à Gisors (1565-1675) ; – saisies opérées sur les biens de Romain Andrieu, fils de François, demeurant à Port-Mort, débiteur envers la Chartreuse d'une rente de 4 livres (1675-1695) ; – quittance d'une somme de 1,806 livres délivrée aux Chartreux par Pierre Leseulle, « contre-maître en la manufacture de draps à Évreux, y demeurant, paroisse Saint-Gilles », pour le rachat et remboursement de deux rentes hypothéquées créées en 1775 et 1780 au profit de Jacques Saunier (1785).

H1140 , 1565-1785 , Andelys (Les) ; Bourbon-lès-Gaillon (Chartreuse de), N.-D. de Bonne-Espérance, sise à Gaillon ; Evreux (Paroisses d') : Saint-Gilles ; Gisors ; Port-Mort  
Contexte :
Couvents et communautés d'hommes > Chartreuse de Bourbon-lès-Gaillon

Titres d'une rente de 50 sous due aux Chartreux par les héritiers ou représentants de René Le Roy, exempt en la maréchaussée de Gisors, fils de Jacques Le Roy, procureur au Présidial d'Andely et depuis greffier à Gisors (1565-1675) ; – saisies opérées sur les biens de Romain Andrieu, fils de François, demeurant à Port-Mort, débiteur envers la Chartreuse d'une rente de 4 livres (1675-1695) ; – quittance d'une somme de 1,806 livres délivrée aux Chartreux par Pierre Leseulle, « contre-maître en la manufacture de draps à Évreux, y demeurant, paroisse Saint-Gilles », pour le rachat et remboursement de deux rentes hypothéquées créées en 1775 et 1780 au profit de Jacques Saunier (1785).

H1140 , 1565-1785 , Andelys (Les) ; Bourbon-lès-Gaillon (Chartreuse de), N.-D. de Bonne-Espérance, sise à Gaillon ; Evreux (Paroisses d') : Saint-Gilles ; Gisors ; Port-Mort  
Contexte :
Couvents et communautés d'hommes > Chartreuse de Bourbon-lès-Gaillon

Titres de propriété des maisons acquises par les Ursulines dans la ville d'Évreux ; – vente par Alexandre Le Pescheur, bourgeois d'Évreux, aux religieuses Ursulines stipulées par « noble et circonspecte personne Me Jean Lejau, haut doyen en l'église cathédrale Nostre-Dame d'Évreux et vicaire général de Monseigneur l'évesque dudit Évreux, d'un ou plusieurs corps de logis où pend pour enseigne Le Dauphin, assis partie en la paroisse Saint-Léger et l'autre partie en la paroisse Saint-Pierre », pour le prix de 2.300 livres tournois (1624) ; – id., par Nicolas Duval, contrôleur des titres en la vicomté d'Évreux, et Mathieu Duval, son frère, d'une maison située paroisse Saint-Pierre et attenant au couvent des Ursulines, pour le prix de 2.400 livres (1628) ; – id., par Pierre Bechet, « d'une ou plusieurrs maisons tant sur la grande Rue, pavé du Roy, que au derrière du lieu, estables et greniers dessus estant, cour, puits et lieu », situées paroisse Saint-Pierre et attenant d'un côté et d'un bout au couvent des Ursulines, pour le prix de 1200 livres tournois (1630) ; – id., par Jacques de Cherville, président en l'Élection d'Évreux, procureur fondé de Louis Brasdefer, écuyer, sieur du Val, avocat ès conseils du Roi, demeurant à Paris, d'une prairie contenant sept vergées, située paroisse Saint-Gilles, devant la maison et lieu du Blin, d'un côté la rivière du Roi, d'autre côté le chemin de Conches ou les pâtures dépendantes de l'abbaye de Saint-Taurin d'Évreux, d'un bout ledit chemin et bout du pont du Blin ; pour le prix de 2.000 livres tournois (1649) ; – id., par Françoise Doucerain, veuve de Michel Osmont, de seize perches de terre situées paroisse Saint-Léger d'Évreux, au village de la Censurière, pour le prix de 40 livres tournois (1685) ; – id., par Claude Blottin, concierge du duc de Bouillon, demeurant à Paris, quai Malaquais, « d'une pièce de terre en masure contenant dix perches, sur laquelle il y a une maison basse, cuisine, salle, cellier, avec une antre petite masure y joignant, contenant quinze perches ou environ », pour le prix de 250 livres tournois (1688) ; – id., par Michel Le Febvre, procureur de l'officialité d'Évreux, « d'une maison consistante en deux bàtiments, l'un sur la rue et l'autre sur le jardin, bornée d'un côté Guillaume Le Mercier, d'autre côté maître François Corneille, conseiller, d'un bout la rue et pavé du Roi et d'autre bout la rivière, située en la paroisse et devant l'église de Saint-Léger dudit Évreux », pour le prix de 1800 livres (1693) ; – procès-verbal d'alignement d'une maison appartenant aux Ursulines dans la rue de la Prison, paroisse Saint-Thomas, dressé par le lieutenant général de la vicomté d'Évreux (1785) ; –état des maisons affermées par les Ursulines d'Évreux et des loyers payés par les locataires (1628-1666).

H1540 , 1536-1785 , Blin (Le Pont du) à Evreux ; Blin (Maison en lieu du) à Evreux ; Censurière (La), Village sis à Evreux, paroisse Saint-Léger ; Evreux (« Maison en lien » sis paroisse Saint-Gilles) ; Evreux (Abbayes) : Saint-Taurin ; Evreux (Hameau), La Censurière, sise paroisse Saint-Léger ; Evreux (Hostelleries Logis ayant « le Dauphin » pour enseigne, sis paroisse Saint-Léger) ; Evreux (Paroisses d') : Saint-Gilles ; Evreux (Paroisses d') : Saint-Léger ; Evreux (Paroisses d') : Saint-Pierre ; Evreux (Paroisses d') : Saint-Thomas ; Evreux (Ponts et Moulins) : Le Pont-du-Blin ; Evreux (Ursulines) ; Evreux (Ville) ; Paris (ville)  
Contexte :
Couvents et communautés de femmes > Ursulines d'Évreux