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Copie collationnée (1792) de la « déclaration que baille au Roy, en sa chambre des comptes de Normandie, Estienne Bernard, chevalier de Notre Dame du Montcarmel et de Saint Lasare de Hiérusalern, prieur commandataire du prieuré de Saint Nicaise de Gasny l'Isle, diocèse de Rouen, vicariat de Pontoise, du temporel dudit prieuré, aux fins de la main levée des saisies faittes en faute de laditte déclaration » (1679), suivie de la copie de l'arrêt de la chambre des comptes de Normandie ordonnant la main-levée de la saisie du temporel dudit prieuré (1680).
Procès-verbal de l'état des fondations de l'église de Gisors, dressé par « Anthoine de Jeuffoce, prestre, docteur de Sorbonne, grand vicaire et officiai de Ponthoise et du Vexin françois pour Mrg l'archevesque de Rouen », et ordonnance de réduction desdites fondations rendue par François Rouxel de Médavy, archevêque de Rouen.
Génicourt.
Procès-verbal d'arpentage des terres appartenant aux Annonciades de Gisors à Génicourt, dressé par R. Bouramé, mesureur et arpenteur royal à Pontoise (1650) ; titres d'une rente de douze setiers de grain, les deux tiers en blé et l'autre tiers en avoine, assignée sur trente acres de terre à Génicourt, acquise par les Annonciades de Gisors en 1655 au prix de 3100 livres ; aveu de treize pièces de terre sises à Génicourt et appartenant aux Annonciades de Gisors, rendu à Louis, marquis de Gouy, maréchal des camps et armées du Roi, seigneur de Génicourt, du chef de sa femme Anne-Yvonette-Marguerite-Esther de Rivié (1760).
Procès-verbal des réparations à faire aux églises, fermes, granges et bâtiments dépendant de l'abbaye de Conches, dressé par Pierre Fontaine, architecte, demeurant à Pontoise, et Gabriel Le Chartier, architecte, demeurant à Conches, experts nommés parles économes séquestres des bénéfices vacants à la nomination du Roi, et par Charles-François-Siméon de Saint-Siméon Sandricourt, ci-devant abbé commendataire de Conches (1761-1762) ; – sentence de nomination et procès-verbal de prestation de serment du sieur Tiercelet, architecte à Paris, y demeurant, et d'Edouard-Jean Le Boullier, aussi architecte à Paris, experts désignés dans le même but en 1754 par Pierre-Jules-César de Rochechouart, évêque de Bailleux, ci-devant abbé commendataire de Conches, et Charles-François-Siméon de Saint-Siméon Sandricourt, son successeur.
Contrats de donation, de constitution et de revalidation de rentes au profit de la fabrique. (Donation d'une rente de 26 sous tournois par Anne Lemaitre, veuve de Henri Mordant, vivant avocat et conseiller du Roi, élu en l'élection de Gisors et Pontoise, à charge par la fabrique de faire dire une messe basse chaque année, le 8 octobre, « à l'intention tant de son dit feu mary et d'elle que de deffunt discrette personne Mrg Guillaume Petit, prestre de l'oratoire de Jésus, son cousin », 1669) ; – donation à la fabrique par François Auvray et Françoise Drouard, sa femme, de 12 perches de terre sises à Tierceville, triège des Noës, chargées d'un œuf de rente seigneuriale, au terme de Pâques, envers les héritiers de feu Jean d'Épinay, écuyer, seigneur de Tierceville (1546).
Puiseux.
Sentence prononcée par le prieur de Saint-Michel, près Vernon, juge délégué par le légat, dans la cause pendante entre l'abbaye, d'une part, et Étienne Manseborc, de Pontoise, d'autre part au sujet du payement d'une rente de 5 sous léguée à l'abbaye par Béatrice, veuve de Jean Le Moine, chevalier, et assignée sur ses revenus de Puiseux. Le jugement condamne Étienne Manseborc à acquitter cette rente et à payer à l'abbaye cinq années d'arrérages arriérés.
Meulan (rente sur la prévôté de).
Donation à l'abbaye par Blanche de Castille, reine de France, d'une rente de 40 livres parisis assignée sur la prévôté de Meulan et confirmation de cette donation par le roi Louis IX (Pontoise, mars 1243) ; donation à l'abbaye par Mathieu de Marly, d'une rente de 20 sous parisis à prendre sur les vingt livres que la Reine avait assignées à son profit sur la prévôté de Meulan (1247) ; quittance de la somme de 50 livres assignée au profit de l'abbaye sur les domaines du Roi de Mantes et Meulan pour l'année 1754, délivrée par Marie-Gabrielle-Élisabeth Duplessis de Richelieu, abbesse du Trésor, et par Claude Rouhier, religieux de Cîteaux, confesseur et procureur de ladite abbaye (1256).
Copie d'un contrat de constitution de rentes au profit de la fabrique de Bazincourt par Denis Le Monnyer, écuyer, sieur des Boulards et de Beauregard, président en l'élection de Gisors et Pontoise (1649) ; – requête adressée par Marin Martin, curé de Bazincourt, à M. « de Touvent », seigneur de Hacqueville, conseiller au parlement de Rouen, à l'effet d'arrêter les procédures engagées devant la Cour entre la fabrique et Louis Delahaye, notaire à Charleval, relativement au recouvrement d'une rente de 6 livres 12 sous : « sensiblement touché de l'estat auquel il voit réduit sa pauvre église par les taxes excessives qu'il a fallu payer tant des amortissements, aliénations que par des procédures très-injustes et déraisonnables de Louis de La Haye, nottaire, qui ont esté faites tant à Étrépagny, Gisors, qu'au parlement de Rouen, qui est présentement saisi sur l'appel interjecté par ledit La Haye depuis plusieurs années, ledit sieur curé, tant en son nom qu'au nom de tous les habitants, a recours à vous pour arrester le cours de tant de despenses dans l'espérance qu'il a que vous luy rendrez justice ; et quoyque ledit sieur curé sçache fort bien que ledit Louis de La Haye soit l'un de vos vasseaux et mesme sous votre protection, il ose se flatter qu'après vous avoir exposé sans aucun fard le bon droit de son église, votre charité y aura esgard ».
Aveux rendus par la fabrique à Jacques Durand, sieur de Saint-Germain, élu en l'élection de Gisors et Pontoise (1638), à Marie-Suzanne de Nojon, veuve de Pierre de Marie (1729), à Pierre de Marie, fils du précédent (1751), à Jean de Gallet de Vallières, à Antoine de Gallie de Pertheville et aux filles de feu Pierre de Marie (1776), pour des terres relevant du fief de Saint-Germain à Étrépagny, –à Michel Sublet, marquis de Heudicourt, pour des terres relevant delà seigneurie de La Broche (1692), –à Marie Magon, veuve de Louis-Benoist Dauvet, marquis de Mainneville (1731) et à Louis-Nicolas, marquis Dauvet (1756), pour des terres relevant de la seigneurie de Longchamps.
Du 15 novembre 1602 au 13 octobre 1652.
Le chapitre décide de donner « à Mr Pierre Viau, maître des enfants, la somme de cinquante soldetz, pour aucunement le gratifier et récompenser du festin et banquet qu'il leur fict le jor Sainte Cécile » (28 novembre 1603) ; – présentation par le chapitre de maître Jean Martin, chanoine de La Saussaye, au bénéfice cure de Saint-Pierre du Bosc-Roger, en remplacement de maître Louis Gauttier, décédé (6 septembre 1604) ; –« le 4e jour de mars 1605, du consentement du chapitre et du chantre, a esté vendu au plus offrant et dernier enchérisseur le boys de taillis planté aux Bucquets, pour l'église et thrésor du chapitre » ; –« le 28 septembre 1605 a esté présenté en chapitre par monsieur le chantre un billet d'un nommé Morin, vice-promoteur en la court ecclésiastique d'Évreux, commissaire député en ceste part par Monseigneur l'evesque audit lieu, pour visiter l'église de La Saulsaie le 3e jour d'octobre prochain, huict heures du matin » ; – réception par le chapitre du corps du duc d'Elbeuf, seigneur patron de La Saussaye, enseveli au milieu du chœur (24 novembre 1605) ; –« deulx de messieurs (les chanoines), à savoir Le Febvre et Le Telier, iront ce jourd'huy veoir Messeigneurs les petits princes au logis du sieur de Matouville, pour leur présenter les très-humbre recommandations de la compagnie (26 juillet 1606) ; – service anniversaire pour le duc d'Elbeuf : « madame d'Elbeuf assista audit service anniversaire, accompagnée de madame d'Aumale, de monsieur le baron du Neufbourg et aultre noblesse en assez bon nombre, et grand nombre de curez despendants tant dudit duché d'Elbeuf que de la conté de Harcourt (18 septembre 1606) ; – visite de l'église collégiale par M. du Fray, grand vicaire de Monseigneur l'évêque d'Évreux (18 octobre 1607) ; – le chapitre décide que M. Morestel, chanoine non résidant, participera aux distributions des blés « combien que ce fût contre tout droit, raison et équité, madame d'Elbeuf y forceant le chapitre vi et violentia » (23 octobre 1609) ; –« le 21 juin 1610, la table de marbre noir fut levée et mise en place comme elle est à présent sur le sépulchre de feu Monseigneur le duc d'Elbeuf, au milieu du chœur de l'église ; le lendemain Me Guillaume Lourdet, sculpteur, commença à graver et escrire à l'entour de ladite table, à scavoir : Cy gist, etc. » ; – le chapitre députe un chanoine à l'assemblée des États de Normandie qui devait se tenir à Rouen le 8 août 1614 ; –« il a esté mis en advant par monsieur le chantre que longtemps y a que l'on devoit aller à Bonneville-la-Louvet, mais que à cause des troubles et gens d'armes qui estoient par le pays, le voyage avoit esté rompu et, maintenant que le chemin est libre, qu'il serait bon d'y aller : il a esté fait response que la feste et octaves du Saint-Sacrement passées, il fallait acomplir le voyage » (1er juin 1616) ; – visite de l'église de La Saussaye par M. de La Mare, chanoine d'Évreux (16 août 1616) ; – chanoine député à l'assemblée des États de Normandie à Rouen, le 25 octobre 1617 ; –« du mardi 19 octobre 1627, Monseigneur le Bévendissime évesque d'Évreux fist la visite en nostre église entre quatre et cinq heures de relevée ; le lendemain séjourna le jour entyer, où il célébra la messe, donna confirmation à un chacun, puis ayant fait confirmation, donna tonsure aux quatre enfants de chœur, après midi fist sa visite à Saint-Germain de Pasquier, Saint-Martin de La Corneille et Saint-Nicolas de Bosc-Ase-lin, le lendemain matin s'en alla à Ellebeuf » ; – Mr Vincent Le Febvre, chantre et chanoine, est député aux États de Normandie, à Rouen, le 20 novembre 1629 ; – Marguerin Pastelier, en sollicitant le renouvellement de son bail de la dîme du Bosc-Roger, promet « de ne demander aucune diminution de la perte qu'il avait faite l'année précédente à cause de la peste dont la plus grande partie des habitans de la paroisse du Bosc-Roger avaient esté affligez pendant l'automne, ce qui avoit esté cause que ledit Pastelier n'avoit peu percepvoir la dixme des fruits » (7 octobre 1637) ; –« le 21 octobre 1637, Me Claude Bordereuil, prêtre, curé de la paroisse de Saint-Gilles au faubourg d'Évreux et docteur en la Sorbonne de Paris, a pris possession de la prébende dont jouissoit cy-devant Me Toussaint Convers ; » – le chapitre achète deux poinçons de vin pour le prix de 100 livres tournois et décide « que la distribution en seroit faite à un chacun de la compagnie à sept sols le pot, » (12 décembre 1639) ; –« le 3e jour de février 1641, monsieur Le Maistre a esté député pour aller au Neufbourg affin de donner sa voix au nom dudit chapitre à quelqu'un du diocèse d'Évreux pour se trouver à Ponthoyse le 14e dudit rooys, et ce suivant la déclaration de Sa Majesté » ; – le chapitre accorde 24 livres à Nicolas Maretto, menuisier et peintre, « pour avoir faict des enchâtillements à tous les autels de l'église » (20 février 1641) ; – M. de Morestel, chanoine, docteur en théologie, fait don au chapitre de sa bibliothèque, comprenant « sept cents soixante et treize livres en divers volumes » (11 décembre 1647) ; – requête adressée par le chapitre « aux révérends pères prieurs et religieux du couvent royal de Saint-Louis d'Évreux, de l'ordre des Frères Prêcheurs », à l'effet d'obtenir son affiliation à la « confrairie du Rosaire de la Vierge, mère de Dieu, donné à saint Dominique, leur patron et patriarche » (16 août 1648).