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Copies des lettres de collation par Gabriel Le Veneur, évêque d'Évreux, du prieuré cure de la Haye-le-Comte, vacant par le décès de Richard Le Valois, dernier prieur, en faveur d'Antoine Raoul, clerc du diocèse d'Angers, sur la présentation de l'abbé d'Aubecour, et du procès-verbal de prise de possession dudit prieuré par le nouveau titulaire (1557) ; –« déclaration que baille à Anne Le Métaier, escuier, seigneur de la Haie-le-Conte et. De la Rive, frère Jean Blondeau, et ce des héritages apartenans audit prieuré, assis sur les fiefs de la Haie-le-Gonte » (1632) ; – copie collationnée du procès-verbal de dédicace par François de Péricard, évêque d'Évreux, de l'église restaurée du prieuré (6 juin 1645) : « cum ecclesia prioratus beatae Mariae de Haya Comitis, curam parochianorum habentis et a monasterio sanctae Mariae de Alba Curia dependentis, penè funditùs diruta et prophanata per multum temporis spatium, a nobis iterum conservanda maturo judicio judicata sit, post communem ipsius restaurationem cura et impensis tam magistri Anne Le Metayer, scutigeri, domini de la Haye Le Conte et de la Rive quàm fratris Joannis Blondeau, prioris dictae ecclesiae de Haya Comitis, tandem Deo optimo maximo in honorem beatae Mariae semper virginis et sancti Theobaldi, servatis solemnitatibus assuetis, conservavimus et dedicavimus... » ; – procès-verbal d'information dressé contradictoirement entre Louis de Sopité, abbé régulier d'Aubecour, et Jean Penillon, prieur curé de la Haye-le-Comte, d'une part, Anne Le Métayer, sieur de la Haye-le--Comte, d'autre part, au sujet des empiétements et vexations au préjudice du prieuré reprochées à ce dernier (1647. Information faite par François de Godefroy, écuyer, conseiller au parlement de Rouen et commissaire délégué à cet effet) ; –« déclaration que donne à Nosseigneurs de l'assemblée générale du clergé de France, qui sera tenue en l'année 1730, et à Messieurs du Bureau du diocèse d'Évreux frère Etienne-François Nouette, chanoine régulier, prieur et curé de la Haie-le-Comte lès Louviers, des biens et revenus desdits prieuré et cure. Ces deux bénéfices ou édifices sont contigus et ne sont séparez l'un de l'autre que par un mur mitoyen ; on passe de l'un dans l'autre par une porte de communication. Ces deux bénéfices ont été bâtis et dotez sous le nom de chapelles différentes et à près d'un siècle l'un de l'autre : l'une sous l'invocation de Notre-Dame et l'autre sous l'invocation de Saint-Thibault. Cependant ces deux chapelles sont unies depuis leur fondation, toujours possédées par un seul titulaire ; la colla-lion d'icelles apartient à l'abbaïe royale d'Abbecourt, ordre de Prémontré, parroisse d'Orgeval près Poissy, diocèse de Chartres, dont l'abbé est régulier... (1728). ».
Illeville-sur-Montfort.
Aveu rendu à Louis de Bourbon, comte de Clermont, prince du sang et abbé commendataire du Bec, par Jacques Morin, écuyer, seigneur de la Rivière, représentant par acquisition de Guillaume-Louis-Joseph Le Chevallier d'Ëcaquelon, conseiller au parlement de Normandie, par contrat du 19 décembre 1747, et en cette qualité seigneur et patron des paroisses d'Écaquelon, Saint-Léger-du-Gennetey, seigneur honoraire de la paroisse d'Illeville-sur-Montfort, demeurant au manoir seigneurial d'Écaquelon-Boschéroult, sis en ladite paroisse d'Écaquelon, pour un huitième de fief de haubert noble, nommé le fief d'Illeville, situé à Illeville-sur-Montfort et relevant de la baronnie et haute justice du Bec.
Mesnil-Jourdain (le).
Donation par Artus de Hellenvillier, écuyer, seigneur du Mesnil-Jourdain, à « frère Jehan Berthon, prêtre, religieux de la tierce ordre Saint-François » et à ses successeurs, d'« une place et lieu assis ès bois de la dite seigneurie du Mesnil-Jourdain, nommé l'Ermitage, avec acre et demie de bois à prendre en l'environ d'icelui lieu et dix perques de terre au long de la rivière d'Eure, au bas et en l'endroit d'icelui hermitage », en considération de « la grant et affectueux désir que ledit frère Jehan Berthon avoit de vivre et finir ses jours, comme il disoit, en dévocion et en lieu hors la communauté du peuple » (1470) ; donation aux Pénitents de Sainte-Barbe-près-Louviers par « Claude Le Roux, chevalier, seigneur et baron haut justicier d'Acquigny, châtelain de Cambremont, Mesnil-Jourdain, Vivonne, seigneur de Becdal, la Métairie, Folleville et autres lieux, conseiller au parlement de Normandie, patron fondateur de la maison, couvent et monastère des révérends pères Pénitents establis à Sainte-Barbe-lès-Louviers en la paroisse du Mesnil-Jourdain, d'une pièce d'héritage en labour et pré, nommé d'antiquité le Clos-Miclot, close de haye, contenant trois vergées ou environ, sise au Mesnil-Jourdain, bornée d'un costé l'eau de la rivière d'Eure vulgairement appelée Mouillepain, d'autre costé le grand chemin tendant de Louviers à Évreux » et d'une rente annuelle de 13 livres 10 sous tournois, pour la fondation de messes dans la chapelle de son manoir seigneurial de Becdal (1667).
« Ensuyt l'inventaire des lectres et enseignemens apparlenans à l'office de l'omonier de Sainct Taurin d'Évreux. » Cet inventaire, rédigé au XVIe siècle, contient des analyses développées et des copies par extrait des chartes, titres et documents, du XIIIe au XVIe siècle, intéressant les terres et les rentes appartenant à l'office d'aumônier de l'abbaye, situées ou assignées à Morsent, à Bérengeville-la-Rivière, au Bois Gencelin, à Évreux, à Glisolles, à la Sôgne, à Louviers, etc. On a transcrit intégralement sur le 23e et dernier feuillet une transaction passée le 23 novembre 1549 entre Jacques, cardinal d'Annebaut, évêque de Lisieux et abbé commendataire de Saint-Taurin, d'une part, et Gabriel Le Veneur, évêque d'Évreux, d'autre part, pour terminer « certain procès cy devant meu entre eulx, pandant et indécis en la court de parlement de Rouan, touchant certaine demande et soustien faict par ledit sieur cardinal abbé dudit Saint-Taurin, au droict de l'office et dignité d'aumosnier, constre ledit sieur évesque d'Évreulx, disant que le mullet ou autre espesse sur lequel ledit sieur évesque d'Evreulx estoit monté lors de son avènement et entrée en son évesché appartenoit à l'aumosnier de son dit monastère, avecques une bacque ou anneau d'or de valleur honneste, le contraire auroit esté soustenu par ledit Le Veneur, évesque d'Evreulx. » Par cette transaction, l'évêque d'Évreux, « pour demeurer quitte vers ledit sieur cardinal, au droit de l'office et dignitté d'aumosnier de ladite abbaye, a présentement baillé contant à domp Ambroise de Moustiers, prêtre, religieulx, à présent aumosnier, la somme de cinquante six escuz sol, pour demeurer quitte de toutes choses généralement quelconques... ».
« Plaidoyers de Me Feral, avocat au Parlement de Paris, accusé d'un délit de chasse, poursuivi par la voie des monitoires, et depuis accusateur, contre messire Léonard de Poudens, abbé commendataire de l'abbaye royale de Bernay, aumônier de Madame, décrété d'assigné pour être ouï ; Messire Joseph de Florence, abbé commendataire de l'abbaye de Clermont, grand archidiacre du diocèse de Tarbes, aumônier ordinaire de Madame, décrété d'assigné pour être ouï ; Me Pierre Bernais, curé de la paroisse du Planqué, décrété d'assigné pour être ouï ; Martin Gence, garde-chasse de M. l'abbé de Poudens, et du sieur Perteville, décrété d'ajournement personnel ; Etienne Belhache, garde général de M. l'abbé de Poudens, décrété de prise de corps ; François-Jacques Dutheil, garde-chasse de M. l'abbé de Poudens, décrété de prise de corps, coutumax, tous six procédans au Parlement de Rouen par attribution de lettres-patentes du Roi ». –« Au milieu d'un pays libre, sur le déclin du dix-huitième siècle, on voit renaître une de ces causes dignes des siècles qui ont précédé les Richelieu et les Mazarin, et qui nous rappellent, sous un gouvernement doux et paisible, le triste souvenir des premiers temps de la féodalité, où les privilèges de la grandeur se bornoient à étouffer, à anéantir les droits et les plaintes de la médiocrité... ».
Déclarations et aveux rendus par la fabrique à Louis Le Carpentier, avocat au Parlement de Paris, « seigneur en sa partie du fief de Martot scis en la parroisse de Vraiville » (1691), à Henri de Lorraine, duc d'Elbeuf, pair de France, gouverneur et lieutenant général pour le Roi des provinces de Picardie et d'Artois, etc. (1720), à Thomas de Boissel, écuyer, seigneur de la Harengère (1754), au chapitre cathédral de Rouen, seigneur en partie de Fouqueville et de Mandeville (1755, 1774), à Pierre-Marc-Antoine de Languedor, chevalier, marquis de Becthomas (1768) et à Jean-Jacques-Pierre Quenet de Saint-Just, chevalier, seigneur et patron de Saint-Didier, conseiller honoraire en la grande chambre du Parlement de Normandie (1783), pour des terres relevant des fiefs de Martot et de la Harengère, du marquisat de Becthomas et des seigneuries de Mandeville et de Saint-Didier.
Confrérie de charité.
Aveux rendus par la Charité à Jean du Moustier, seigneur et patron honoraire de Honguemare (1684), à François-Gilles du Boscregnoult, seigneur du fief du Quesney et de la Métairie, situé à Bourgachard et à Bouquetot (1712), à Jacques-Georges du Fay, chevalier, seigneur comte de Maulévrier et de Bourgachard, patron honoraire et fondateur du prieuré des chanoines réguliers dudit lieu au droit de ses prédécesseurs (1721), à Louis-Charles Le Charpentier, prêtre (1725), et à Nicolas Le Charpentier du Margat (1761), seigneurs de Flancourt, à Gilles-Henri Maignard de Bernières, président honoraire à mortier au parlement de Normandie (1728), et à Jacques-Gaspard Le Boucher (1756), seigneurs de Honguemare, et à Charles Thirel, chevalier, seigneur de Bosbénard-Commin (1761), pour des terres relevant des seigneuries et des fiefs de Beuzemouchel, paroisse de Honguemare, du Quesney, de Bourgachard et de Flancourt.
Confrérie de charité.
Aveux rendus par la Charité à François de Mascaraux (1698), Jacques de Routier (1711) et Jean-François Cornet (1778), chanceliers de l'églisede Rouen, à Emmanuel-Théodore de la Tour-d'Auvergne, cardinal de Bouillon (1707), Jean-François-Joseph, cardinal de Rochechouart, évêque de Laon (1768), Georges-Louis Phelipeaux, archevêque de Bourges (1785), abbés commendataires de l'abbaye de Saint-Ouen de Rouen et en cette qualité seigneurs de Daubeuf, à Antoine-Augustin des Harbiers, seigneur du fief Doynel (1750), à Charles-Eugène de Lorraine, gouverneur et lieutenant générai en la province d'Anjou, duc d'Elbeuf (1789), à François de Rome, seigneur de Folle-ville (1719-1730), à Pierre-Robert Le Roux d'Esneval, président à mortier au parlement de Rouen, seigneur du Mesnil-Jourdain (1764), pour des terres relevant du fief du Chancelier, « qui s'étend aux paroisses de Léry, Vaudreuil, Incarville et autres lieux », de la seigneurie de Daubeuf, du fief Doynel et des seigneuries d'Amneville, membre du duché d'Elbeuf, de Folleville et du Mesnil-Jourdain.
Theil-Nolent (Le), Bailleul-la-Vallée et Boissy-Lamberville (baronnie du Theil-Nolent).
Confirmations par Raoul de Varneville, évoque de Lisieux, et par Gilbert de Lamberville, de la donation faite à l'abbaye par Guillaume du Bos-Rôt (de Busco rotundo), Vauquelin et Emma, sa femme, Guillaume Herluin et Mathilde, sa femme, de deux gerbes de dîme au Petit-Coudrai (parvi Corileti), paroisse de Boissy (s. d, 1182-1191) ; confirmation par Hugues d'Asnières de la donation faite à l'abbaye par Simon de Morainville de la moitié du moulin Chevreul (molendinum de Capriolo), sis paroisse de Bailleul (1210). Bail à fieffe de ladite moitié de moulin, passé par l'abbaye à Guillaume de Bailleul, moyennant une rente annuelle de 8 livres tournois (1274) ; donation à l'abbaye par Robert Haraon, prêtre, de 8 acres de terre en plusieurs pièces, sises au Theil-Nolent, « en la teneure, seigneurie et fief noble » des religieux du Bec (1455, n. s. ) ; arrêt du parlement de Rouen, confirmatif d'une sentence du bailli d'Évreux qui avait réuni au corps de l'abbaye sept vergées de terre sises au Theil-Noient et précédemment aliénées par elle (1618).