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Boisgencelin.

H743 , 1208-1785 , Bois-Gencelin (Le) sis paroisse Saint-Sébastien ; Evreux (Abbayes) : Clos en bois, sis au Bois-Gencelin, dits : L'aumônerie de Saint-Taurin ; Evreux (Abbayes) : Saint-Taurin ; Rouen (ville)  

Donation à l'abbaye par Asiria des terres sises au Boisgencelin provenant de sa dot, d'une masure et d'un bois au même lieu ; confirmation de la donation ci-dessus par Robert du Boisgencelin (Évreux, 1208. En présence de Luc, évêque d'Évreux) ; — résignation par Roger du Boisgencelin entre les mains de Luc, évêque d'Évreux, et en présence du chapitre cathédral, de tous ses droits sur l'église du Boisgencelin, et donation par le même aux religieux de Saint-Taurin d'une terre contiguë au bois de Robert du Boisgencelin (1209) ; — confirmation par Richard du Boisgencelin, chevalier, des donations faites à l'abbaye par Gencelin, avec le consentement de Roger de Beaumont, son seigneur, et des autres donations faites par ses prédécesseurs ; Richard du Boisgencelin concède en outre aux religieux un droit de pâturage sur ses terres et dans ses bois pour leurs troupeaux et pour ceux de leurs fermiers (1244) ; — confimation par Grégoire, chevalier, seigneur du Boisgencelin, du clos et du bois que les religieux de Saint-Taurin possédaient au Boisgencelin et qu'on appelait l'Aumônerie de Saint-Taurin (1282) ; — procès-verbal dressé, par Etienne de Magny, sergent du Roi « ès exemptions d'Évreux », en exécution d'un mandement de l'Échiquier de Rouen, pour constater le refus des religieux de Saint-Taurin de recevoir dans leur abbaye et à leurs dépens un valet, un cheval et deux lévriers appartenant à Robert du Boisgencelin, écuyer, en dépit des prétentions élevées par ce dernier (1397). Mémoires dressés par les religieux de Saint-Taurin, pour combattre les prétentions ci-dessus : «.... Se aucunement messire Richard (père dudit Robert du Boisgencelin) ou aucuns de ses variés, chevaulx ou lévriers furent aucune foiz en la dicte abbaye aux despens d'icelle, se fu par courtoisie meue de bonne vollenté et amour que avoient lesdiz religieux au dict feu père dudit escuier, et lui à eux, et y avoit plusieurs raisons qui ad ce mouvoient chacune des parties : la première, que ledit feu père du dit escuier estoit un très simple et doulx chevalier et avoit moult le déduit et se alloit aucune foiz esbastre lui et aucuns des religieux de la dicte abbaye licitement et après retournoient en la dicte abbaye et lui faisoit on bonne chière et à ses gens ; la seconde, que il estoit veneur du Roy et Royne de Navarre qui demouroient à Saint-Germain près [Évreux], à un quart de lieue de la dicte abbaye et n'y avoit pas moult grans prouffis et sy estoit de soy homme de asses fieble puissance de chevance et sy estoit sa femme assès dure en parole et en aceul envers lui, pour quoy il venoit souvent, lui et ses chevaulx, variés et lévriers, en la dicte abbaye, pour ce que il y estoit moult amé et bel appelle et lui faisoit on vollentiers bonne chière, mais ce estoit de vollenté et par amour et courtoisie, comme dit est, et aussi faisoit il ausditz religieux le plus de doulceur, amour et courtoisie qu'il povoit.... » (1408) ; — pièces de procédures, mémoires et notes pour les religieux de Saint-Taurin au sujet de leurs biens, droits et revenus dans la paroisse du Boisgencelin (XVIe-XVIIIe siècles).

Contexte :
Ordres religieux d'hommes > Abbaye de Saint-Taurin (Ordre de Saint-Benoît)

Radepont.

H1275 , 1489-1789 , Gisors ; Rouen (ville)  

Mandement adressé par le roi Louis XII aux baillis de Rouen et de Gisors pour leur prescrire d'ouvrir une information sur le bien-fondé d'une requête présentée par les religieuses de Fontaine-Guérard : « reçeu avons humble suplication de nos bien amées les religieuses, abbesse et couvent de Fontaine-Guérard, contenant que ausdites supliantes, à cause de la fondation et dotation de ladite abbaye, leur compète et appartient d'ancienneté un sault ou place de moulin à faire draps, estant sur la rivière d'Andelle prez d'un moulin à bled à elles appartenant, lequel sault ou place de moulin est de bonne valeur et revenu ; et ce sçachant Jehan Fessard qui lors tenoit à ferme ledit moulin à bled et cognoissant la grande valeur dudit sault et place de moulin puis dix ans en ça a fait tant par subtilz moyens envers la deffuncte abbesse et couvent ou Mre Pierre du Thot, soy disant leur procureur, qu'il s'est faict céder, bailler et transporter ledit sault de moulins à fouler draps par quattre livres tournois ou autre somme par chacun an, combien que ledit sault de moulin vaille quattre fois plus et soit de l'ancienne fondation d'iceluy couvent, quelle chose ne debvoit à être faicte sans le consentement de leur père abbé qui de droict est leur conservateur et gardien et de leurs choses... » (1498) ; — bail à ferme d'« ung moullin à fouller draps, avecques les faulsetz et eaux appartenans à iceluy moullin et une maison joignante audit moulin à draps », passé par l'abbaye à Guillemin Laurens moyennant un prix de fermage annuel de 18 livres tournois (1503) ; — vente à l'abbaye par Guillot Barrette et Perrette, sa femme, « du tiers d'une moitié de moulin à draps, sis sur l'Andelle, à Pont-Saint-Pierre, avec le tiers de la moitié d'une ille tenant audit moulin et le tiers du corps d'une maison assis audit ille » pour le prix de 70 livres tournois (1545).

Contexte :
Ordres religieux de femmes > Abbaye de Fontaine-Guérard (Ordre de Cîteaux)

Mandement adressé par Philippe le Bel au bailli de Rouen pour lui prescrire de mettre Aliénor de Luc, abbesse de Préaux, en possession du temporel de l'abbaye, ladite abbesse ayant prêté au Roi le serment de fidélité requis (1295) ; — actes de présentation à l'abbesse et aux religieuses de Préaux par Gabrielle-Élisabeth Galland, baronne d'Étrépagny, de « deux demoiselles de race noble, ancienne au moins de deux cents ans, issues de la province de Normandie, pour recevoir l'éducation gratuite aux termes et charges portés au décret de M. l'Évêque de Lisieux en date du 1er juin 1760, confirmé par lettres patentes de Sa Majesté du mois de juillet de la même année. Les demoiselles présentées, avec un extrait de leur généalogie à l'appui de la présentation, sont : Marie-Adelaïde-Hélène d'Imbleval (1774), Adélaïde-Sophie de Saffray (1775), Marie-Madeleine-Antoinette de la Houssaye (1782), Amenaïde-Marie-Rosalie Bonnet d'Émouville (1787).

H1323 , 1295-1787 , Lisieux ; Normandie (La) ; Préaux (Abbaye de Saint-Léger de) ; Rouen (ville)  

Mandement adressé par Philippe le Bel au bailli de Rouen pour lui prescrire de mettre Aliénor de Luc, abbesse de Préaux, en possession du temporel de l'abbaye, ladite abbesse ayant prêté au Roi le serment de fidélité requis (1295) ; — actes de présentation à l'abbesse et aux religieuses de Préaux par Gabrielle-Élisabeth Galland, baronne d'Étrépagny, de « deux demoiselles de race noble, ancienne au moins de deux cents ans, issues de la province de Normandie, pour recevoir l'éducation gratuite aux termes et charges portés au décret de M. l'Évêque de Lisieux en date du 1er juin 1760, confirmé par lettres patentes de Sa Majesté du mois de juillet de la même année. Les demoiselles présentées, avec un extrait de leur généalogie à l'appui de la présentation, sont : Marie-Adelaïde-Hélène d'Imbleval (1774), Adélaïde-Sophie de Saffray (1775), Marie-Madeleine-Antoinette de la Houssaye (1782), Amenaïde-Marie-Rosalie Bonnet d'Émouville (1787).

Contexte :
Ordres religieux de femmes > Abbaye de Saint-Léger de Préaux (Ordre de Saint-Benoît)

Procès-verbal d'adjudication de dix acres de bois taillis appartenant à l'abbaye de Préaux, sises à Toutainville, au lieu dit la Vallée-au-Capitaine, faite à noble homme Antoine Restault, sieur de Fomanville, lieutenant au bailliage de Rouen pour la vicomté de Pont-Authou et Pont-Audemer, moyennant le prix principal de 400 livres et une rente seigneuriale et annuelle de 5 sous.

H1715 , 1577 , Fomanville (fief de) ; Pont-Audemer (ville) ; Pont-Authou ; Préaux (Abbaye de Saint-Pierre de), Bénédictins de Saint-Maur ; Rouen (ville) ; Toutainville ; Vallée-au-Capitaine (la), lieu-dit situé à Toutainville  
Contexte :
Ordres religieux d'hommes > Abbaye de Saint-Pierre de Préaux (Ordre de Saint-Benoît)

Boisney et Berthouville (fief de l'Éprévier).

H122 , 1398-1771 , Berthouville ; Boisney ; Eprevier (fief de l') proche Bernay ; Rouen (ville)  

Aveux rendus à l'abbaye par Jacques Folie, Jean Le Prévost, prêtres (1512), Hector Voisin, bourgeois de Rouen (1551), Nicolas Mare, bourgeois de Bernay (1602), etc., pour des terres situées à Boisney et à Berthouville et relevant du fief de l'Éprévier.

Contexte :
Ordres religieux d'hommes > Abbaye de Bernay

Copies collationnées (XVIIe siècle) de la donation faite à l'abbaye en 1223 par Guillaume de Longchamp : « dedi et concessi viginti acras terrae meae apud Tiliam in Velgessino, in territorio illo quod vocatur Crue l ; similiter dedi aquam meam a fosseto subtus gurgitem sanctimonialium super Andelam, ubi aqua mea incipit, usque ad ultimum limitem kersonariae sanctimomalium subtus lapidicinam earumdem, ad facienda omnia asiamenta sua et totam voluntatem suam sicut de sua propria aqua... » etc., – et de la confirmation de cette donation par Jean de Mansigny, chevalier, et sa femme Péronnelle, fille de feu Étienne de Longchamp, chevalier (1224) ; – sentence rendue aux plaids de la sergenterie de Pont-Saint-Pierre tenus à Rouen (1498), homologuant un accord intervenu entre Jean Le Sire, d'une part, et l'abbaye de Fontaine-Guérard, d'autre part, au sujet du flottage de la rivière d'Andelle (1497).

H1234 , 1223-1498 , Andelle (L'), Rivière ; Fontaine-Guérard (abbaye de) ; Pont-Saint-Pierre ; Rouen (ville)  
Contexte :
Ordres religieux de femmes > Abbaye de Fontaine-Guérard (Ordre de Cîteaux)

Aveux rendus par la fabrique à dom Ives Roumin, religieux bénédictin de Saint-Maur (1753), à Madeleine-Catherine-Reine Charles, veuve de François Le Camus (1763), et à Jean-Baptiste-François Le Cordier de Bigards (1766), pour des terres relevant du fief du prieuré de Montaure et des seigneuries d'Écrosville et de Montaure ; – reçu de la déclaration des biens et des rentes de la fabrique, depuis 1522, délivré au trésorier en charge par Jacques de Brévedent, lieutenant-général du bailli de Rouen (1548) ; – déclarations des biens et des revenus-de l'église, produites au greffe des enregistrements des gens de main-morte en 1692 et à l'assemblée générale du clergé de France en 1730.

G905 , 1540-1766 , Ecrosville ; Montaure ; Rouen (ville)  
Contexte :
Églises paroissiales > Montaure

Gasny.

H1254 , 1233-1665 , Chantemelle (Vigne, dite de) ; Gasny ; Rouen (ville)  

Exemption du droit de péage à Gasny accordée aux religieuses de Fontaine-Guérard par Jean « de Guliy », chevalier, à la prière de Marguerite, sa mère, pour les vins de leurs vignes de Chantemelle destinés à leur consommation seulement (1233) ; — exemption du même droit accordée à l'abbaye par Guy « de Oenivilla », chevalier, avec le consentement de Césirie, sa femme (1243) ; — copie d'une assignation signifiée, requête des religieuses de Fontaine-Guérard, à Charles Ruault, maréchal, fermier du passage de Gasny, à comparoir devant la juridiction des Requêtes du Palais à Rouen, « pour se voir condamner à tous les despends, domages et intérestz desdites dames pour le retardement et empeschement qu'il a faict à leurs harnois et préposez » (s. d. Vers 1665).

Contexte :
Ordres religieux de femmes > Abbaye de Fontaine-Guérard (Ordre de Cîteaux)

Verclives.

H655 , 1204-1702 , Mortemer (Abbaye de), sise à Lisors ; Rouen (ville) ; Verclives  

Copie informe de la donation faite à l'abbaye par Gauthier de Coutances, archevêque de Rouen, de l'église de Verclives et de ses dépendances, avec le droit de présentation du desservant (1204) ; — vente à l'abbaye par Garnier Le Charon, de Verclives, d'une pièce de terre sise « au Motei », pour le prix de 4 livres et 10 sous tournois (1241. Sceau de Garnier Le Charon : une étoile à huit rais, avec la légende « S. [Garne]ri Le Charon » ; — abandon à l'abbaye par Robert de Saussay, écuyer, d'une rente de 8 sous qu'il prétendait avoir droit de percevoir sur les biens des religieux de Mortemer à Verclives (1367) ; — bail à ferme passé par l'abbaye à Colin Brisart de 12 acres de terre sises à Verclives, moyennant un fermage annuel de 6 livres 10 sous (1473) ; — collation de l'église de Verclives, vacante par la résignation de Robert Poingnant, à Paul Regnauld, prêtre, maître-ès-arts, et procès-verbal d'installation dudit Paul Regnauld par Jean Vion, doyen de Gisors et curé de Mainneville (1491) ; — « ensuit la déclaration des guerbes de dixme que répètent et demandent les commendataire et religieux du monastère de Mortemer, prinses, usurpées et levées par maistre Nicole Le Roux en l'aoust et despueille derreniers, c'est assavoir de l'an présent mil cinq cens et treze. » A cet état est annexée une sentence de l'officialité de Rouen, rendue entre les religieux de Mortemer, demandeurs, et Nicole Le Roux, prêtre, inculpé d'usurpation desdites dîmes, et condamnant ce dernier à restitution (1513) ; — lettres de présentation à la cure de Verclives, vacante par le décès de Charles Spérier, par Jean du Bec, évêque de Saint-Malo et abbé commendataire de Mortemer, en faveur de Claude Palliot, prêtre, doyen de la faculté des Arts de Paris (1603).

Contexte :
Ordres religieux d'hommes > Abbaye de Mortemer (Ordre des Cîteaux)

« Mémoire de plusieurs choses assez considérables arrivées à ce monastère de Saint-Taurin et autres ». Ce « mémoire » comprend trois séries de notes : la première, de 1649 à 1651 ; la seconde, de 1697 à 1699 ; la troisième, de 1749 à 1762, plus une note de 1738. On a inscrit sur le dernier feuillet du registre les « noms des amis du monastère », accompagnés de quelques annotations. –« Après le deceds de R. P. en Dieu messire Jaques du Perron, évesque d'Évreux et abbé des abbayes de N. D. de Lyre et S. Taurin, qui arriva le 16 febvrier 1649, monsieur Vautier, premier médecin du Roy Louis XIV, a esté nommé par le Roy à ladite abbaye de S. Taurin, lequel à cause de sa condition de médecin, à ce que l'on croit, n'en a peu obtenir de bulles de Sa Saincteté, et cependant en a toujours jouy par œconomat, sans en prendre possession » (fol. L) ; – notes sur les difficultés survenues entre Gilles Boutault, nommé évêque d'Évreux, et les religieux de Saint Taurin, au sujet des cérémonies traditionnelles de l'entrée de l'évêque dans sa ville épiscopale (165. Fol. 20) ; – id., entre le même évêque et le chapitre de la cathédrale au sujet de la visite de l'église cathédrale : « Le lundi 27e jour de mars 1651, l'heure de la visite estant venue, et tous les corps du clergé assemblez avec croix et banière devant l'église N. D., ils n'y peurent entrer à cause que lesdits sieurs du chapitre tenoient toutes les portes fermées, desquelles ilz s'estoient emparez et assurez dès le soir de peur de surprise, en sorte que personne n'y peut avoir entrée que ceux du corps qui eurent commandement exprez de s'y trouver tous sur peine d'excommunication, tant pour y prester main-forte que pour faire l'office ; et cependant ledit sieur évesque estoit beaucoup en peine comment il s'y prendroit, ayant esté fort surpris de ce procédé et le clergé fort en peine de ce qu'il demeuroit si longtemps dehors à l'injure de temps... » (fol. 3-4) ; – récit du conflit survenu à propos des préséances entre les religieux de Saint-Taurin et les curés des paroisses d'Évreux, à l'occasion de la procession à Saint-Sébastien, le 26 mai 1651 (fol. 5-6) ; –« en 1698, on a fait redorer le chef de Saint-Cyran et on a fait faire trois autres chefs dorés, l'un pour mettre la mâchoire de Saint-Christophe et les deux autres pour mettre deux reliques des Saints Innocens. Le tout coûte, avec les cinq piédestaux peints en noir qui sont sous les cinq chefs, soixante et six livres (fol. 6.), – on a repassé entièrement l'orgue et adjouté ce qui manquait au positif, à sçavoir tous les gros jeux. Il en coûte bien 400 livres » ; –« 1699. Le 12 de juin on a commencé à travailler à la nef pour empescher les premières arcades de tomber et la voulte du bout de la nef. On donne à celui qui a entrepris l'ouvrage douze sols par jour et nourri» ; –« le 9 avril 1749, on a échangé le vieil encensoir d'argent pour un neuf, lequel coûte 540 livres » ; –« en 1743, le R. P. dom Théodore Chevallier, prieur de Saint Taurin, a fait ôter l'ancien grand autel qui n'était que de bois et a fait mettre à la même place un tombeau de marbre qui a coûté d'achapt cinq cents livres, non compris le transport de Rouen à Évreux et les frais de le poser ;– dans la même année, le R. P. prieur a fait venir de la manufacture royale d'Aubusson sept pièces de tapisserie, savoir six pièces qui sont l'histoire de Saint-Jean-Baptiste en grands personnages et une pièce de verdure pour orner le rond-point dans les grandes festes ; les sept pièces ont coûté 532 livres, rendues à Saint-Taurin » ; –« en 1754, le R. P. prieur a fait démonter les basses stalles pour raccommoder les dessous qui estoient consommez. Il a ôté toutes les figures ridicules qui estoient aux dites stalles et les ornemens de sculptures antiques qui en faisoient le couronnement ; il a fait mettre à leur place une corniche moderne qui règne sur toute leur longueur ; le tout a été peint et mis en vernis dans le même temps. Cette dépense, y compris la nourriture des ouvriers, a pu monter à deux cents livres ; – dans la même année, le R. P. prieur a fait démolir, avec l'agréement par écrit des supérieurs majeurs, le jubé de pierre qui séparoit le chœur de la nef et qui coupant l'église en deux par sa hauteur excessive, faisoit un très mauvais effet » ; –« le 12 septembre 1762, on a fait solennellement la translation de deux ossements des reliques de Saint-Taurin, apportés par M. de Marnésia, évêque d'Évreux, de l'abbaye de Gigny, Ces ossemens ont été déposés dans notre église, d'où ils ont été portés solennellement à la cathédrale, pour y rester ».

H811 , 1649-1762 , Evreux (Abbayes) : Saint-Taurin ; Gigny (abbaye de) ; Lyons-la-Forêt (Abbaye de) ; Rouen (ville) ; Saint-Sébastien  
Contexte :
Ordres religieux d'hommes > Abbaye de Saint-Taurin (Ordre de Saint-Benoît)

Manneville-sur-Risle.

H45 , 1552-1769 , Bec-Héllouin (Abbaye du) ; Bonnebos ; Gangy (fief de), sis à Marmeville-sur-Risle ; Manneville-sur-Risle ; Pont-Audemer (ville) ; Pont-Authou ; Rouen (ville)  

Mandement du lieutenant du bailli de Rouen en la vicomte de Pont-Authou et de Pont-Audemer, adressé aux tabellions du Bec, pour leur prescrire de transcrire dans leur registre le bail du fief de Gaugi, paroisse de Manneville, passé par l'abbaye en 1549 à feu Guillaume Louvel (1552) ; — aveu rendu à l'abbé du Bec par François-Gabriel Lefort, seigneur de Bonnebos, etc., pour « un huitième de fief nommé le fief de Gaugy » (1769).

Contexte :
Ordres religieux d'hommes > Abbaye du Bec (Ordre de Saint-Benoît)

Copies collationnées (XVIIe siècle) de la donation faite à l'abbaye en 1223 par Guillaume de Longchamp : « dedi et concessi viginti acras terrae meae apud Tiliam in Velgessino, in territorio illo quod vocatur Crue l ; similiter dedi aquam meam a fosseto subtus gurgitem sanctimonialium super Andelam, ubi aqua mea incipit, usque ad ultimum limitem kersonariae sanctimomalium subtus lapidicinam earumdem, ad facienda omnia asiamenta sua et totam voluntatem suam sicut de sua propria aqua... » etc., – et de la confirmation de cette donation par Jean de Mansigny, chevalier, et sa femme Péronnelle, fille de feu Étienne de Longchamp, chevalier (1224) ; – sentence rendue aux plaids de la sergenterie de Pont-Saint-Pierre tenus à Rouen (1498), homologuant un accord intervenu entre Jean Le Sire, d'une part, et l'abbaye de Fontaine-Guérard, d'autre part, au sujet du flottage de la rivière d'Andelle (1497).

H1234 , 1223-1498 , Andelle (L'), Rivière ; Fontaine-Guérard (abbaye de) ; Pont-Saint-Pierre ; Rouen (ville)  
Contexte :
Ordres religieux de femmes > Abbaye de Fontaine-Guérard (Ordre de Cîteaux)

Verclives.

H655 , 1204-1702 , Mortemer (Abbaye de), sise à Lisors ; Rouen (ville) ; Verclives  

Copie informe de la donation faite à l'abbaye par Gauthier de Coutances, archevêque de Rouen, de l'église de Verclives et de ses dépendances, avec le droit de présentation du desservant (1204) ; — vente à l'abbaye par Garnier Le Charon, de Verclives, d'une pièce de terre sise « au Motei », pour le prix de 4 livres et 10 sous tournois (1241. Sceau de Garnier Le Charon : une étoile à huit rais, avec la légende « S. [Garne]ri Le Charon » ; — abandon à l'abbaye par Robert de Saussay, écuyer, d'une rente de 8 sous qu'il prétendait avoir droit de percevoir sur les biens des religieux de Mortemer à Verclives (1367) ; — bail à ferme passé par l'abbaye à Colin Brisart de 12 acres de terre sises à Verclives, moyennant un fermage annuel de 6 livres 10 sous (1473) ; — collation de l'église de Verclives, vacante par la résignation de Robert Poingnant, à Paul Regnauld, prêtre, maître-ès-arts, et procès-verbal d'installation dudit Paul Regnauld par Jean Vion, doyen de Gisors et curé de Mainneville (1491) ; — « ensuit la déclaration des guerbes de dixme que répètent et demandent les commendataire et religieux du monastère de Mortemer, prinses, usurpées et levées par maistre Nicole Le Roux en l'aoust et despueille derreniers, c'est assavoir de l'an présent mil cinq cens et treze. » A cet état est annexée une sentence de l'officialité de Rouen, rendue entre les religieux de Mortemer, demandeurs, et Nicole Le Roux, prêtre, inculpé d'usurpation desdites dîmes, et condamnant ce dernier à restitution (1513) ; — lettres de présentation à la cure de Verclives, vacante par le décès de Charles Spérier, par Jean du Bec, évêque de Saint-Malo et abbé commendataire de Mortemer, en faveur de Claude Palliot, prêtre, doyen de la faculté des Arts de Paris (1603).

Contexte :
Ordres religieux d'hommes > Abbaye de Mortemer (Ordre des Cîteaux)

Gasny.

H1254 , 1233-1665 , Chantemelle (Vigne, dite de) ; Gasny ; Rouen (ville)  

Exemption du droit de péage à Gasny accordée aux religieuses de Fontaine-Guérard par Jean « de Guliy », chevalier, à la prière de Marguerite, sa mère, pour les vins de leurs vignes de Chantemelle destinés à leur consommation seulement (1233) ; — exemption du même droit accordée à l'abbaye par Guy « de Oenivilla », chevalier, avec le consentement de Césirie, sa femme (1243) ; — copie d'une assignation signifiée, requête des religieuses de Fontaine-Guérard, à Charles Ruault, maréchal, fermier du passage de Gasny, à comparoir devant la juridiction des Requêtes du Palais à Rouen, « pour se voir condamner à tous les despends, domages et intérestz desdites dames pour le retardement et empeschement qu'il a faict à leurs harnois et préposez » (s. d. Vers 1665).

Contexte :
Ordres religieux de femmes > Abbaye de Fontaine-Guérard (Ordre de Cîteaux)

Aveux rendus par la fabrique à dom Ives Roumin, religieux bénédictin de Saint-Maur (1753), à Madeleine-Catherine-Reine Charles, veuve de François Le Camus (1763), et à Jean-Baptiste-François Le Cordier de Bigards (1766), pour des terres relevant du fief du prieuré de Montaure et des seigneuries d'Écrosville et de Montaure ; – reçu de la déclaration des biens et des rentes de la fabrique, depuis 1522, délivré au trésorier en charge par Jacques de Brévedent, lieutenant-général du bailli de Rouen (1548) ; – déclarations des biens et des revenus-de l'église, produites au greffe des enregistrements des gens de main-morte en 1692 et à l'assemblée générale du clergé de France en 1730.

G905 , 1540-1766 , Ecrosville ; Montaure ; Rouen (ville)  
Contexte :
Églises paroissiales > Montaure