Toutes les ressources Vaudreuil (Le) 80 résultats (14ms)

« Déclaration que baillent Pierre Le Prestre et Charles Papavoine, fils de Toussaint, trésoriers de présent en charge de l'églize paroissiale de Saint-Estienne de Vauvray, à Charles de Farouil Boude ville, escuyer, seigneur du fief, terre et seigneurie dudit lieu, scis dans la dite parroisse Saint-Estienne de Vauvray, chevalier de l'ordre royal de Saint-Louis et lieutenant du Boy au gouvernement du château de Joux et ville de Pontarelier, frontière de Franche-Comté, des héritages appartenant et despendants du dit trésor, rellevant du dit fief de Boudeville, à la représentation de Monsieur le Marquis de La Londe pour partye de son fief et seigneurie de la Salle du Bois, assizes et scituées en la dite paroisse Saint-Estienne de Vauvray » (1703) ; – aveu rendu par la fabrique à Jean-Louis Portail, chevalier, président à mortier honoraire du parlement de Paris, seigneur châtelain, haut justicier des terres et châtellenie du Vaudreuil, Léry, La Salle-du-Bois, Boudeville, La Motte, Mesgremont, La Heuse, Montpoignant, Bonport et Royaumont, baron de Bouille, marquis de Sainte-Vau-bourg et autres lieux », pour le terrain de l'église, le cimetière et les terres de la fabrique relevant de la châtellenie et haute justice du Vaudreuil, Léry et fiefs y joints (1761).

G1184 , 1703-1761 , Bon-Port (abbaye de) ; Bouillé (Baronnie) ; Franche-Comté (La) ; Heuze (le fief de La) ; Léry ; Mesgremont (fief de) ; Montpoignant ; Motte (fief de La) ; Paris (Parlement de) ; Pontarlier ; Royaumont (abbaye de) ; Saint-Etienne-du-Vauvray ; Salle-du-Bois (fief à Saint-Etienne-du-Vauvray) ; Vaudreuil (Le)  
Contexte :
Églises paroissiales > Saint-Étienne-du-Vauvray

Oissel-Ie-Noble. Caugé.

H695 , 1195-XVIIIe siècle , Caugé ; Conches, Abbaye de Saint-Pierre et Saint-Paul-de-Castillon-les-Conches ; Grez (Les Bruyères du), situées à Oissel-le-Noble ; Lespeisse (Le Bois de), sis à Caugé ; Noë (Abbaye de la) ; Vaudreuil (Le)  

Donation à l'abbaye par Robert du Boisgencelin de cinq acres de terre à Oissel et de divers droits de pâturage, etc., dans l'étendue de son fief ; Robert du Boisgencelin déclare confirmer en outre les donations faites à l'abbaye par Robert du Boisgencelin, son grand-père (1195) ; — donations et confirmations au profit de l'abbaye, de terres et de rentes situées ou assignées à Oissel, par Robert Cape (1203), Geoffroi d'Oissel (1206), Robert du Boisgencelin (1208), Thomas de Grue et Agnès, sa femme (1221), Jean Chevreul (Chevrol), fils de Gilbert Chevreul (1227), Gautier del Legnier (1229), Raoul de Nois (1230), Roger Le Moine, de Ferrières (1231), Emma de Caugé, veuve de Chrétien Mobert, et Guillaume Longue-Épée, son fils (1233), Isabelle, fille de Gilbert Dagot (1230), Richard du Boisgencelin, chevalier (1242), Raoul d'Osmonville (1245), Jean Cape, d'Oissel (1245), Raoul de Sassey (1253) ; — transaction passée entre les religieux de la Noë, d'une part, et les habitants de la paroisse d'Oissel, d'autre part, pour régler les conditions d'exercice du droit de pâturage dont lesdits habitants jouissaient dans les bois de Lespeisse appartenant à l'abbaye et le payement des redevances annuelles par eux dues pour l'usage de ce droit (1259) ; — id., entre les religieux de Conches et ceux de la Noë, au sujet des droits de dîme sur 12 acres de terre sises à Oissel et dans le fief du Vaudreuil (1288) ; — certificat du curé d'Oissel constatant le droit pour les habitants de sa paroisse, de faire pâturer, à de certaines conditions, leurs animaux dans le bois de Lespeisse situé à Caugé et appartenant à l'abbaye de la Noë (1682) ; — plan avec légende explicative, « des bois et partie des bruyères du Grez » (XVIIIe siècle).

Contexte :
Ordres religieux d'hommes > Abbaye de la Noë (Ordre de Cîteaux)

Mandement de Jean de la Mare, vicomte de Pont-de-l'Arche, prescrivant aux sergents de sa vicomte de laisser jouir les religieux de la Croix-Saint-Leufroi des biens et droits dont ils ont fourni le dénombrement (1390) ; – aveux et dénombrements du temporel de l'abbaye, produits par les religieux en 1419, 1450 et 1464 ; fragments d'un dénombrement de 1582 et d'une enquête par témoins, de même date, sur les fiefs appartenant à l'abbaye. Le dénombrement de 1464 énumère comme il suit les principales possessions de l'abbaye : « ung fief tenu par demy baronnie... Et est icelui fief assis ès villes et paroisses dudit lieu de la Croix, auquel lieu est assis le corps de nostre dite église, d'Escardenville, de Fontaines Heudebourg, de Champenart, La Liègue et leurs appartenances... Avec les patronnages desdits lieux de la Croix, Escardenville, Fontaines Heudebourg, Champenart et La Liègue ; item, ung fief noble en la ville de Cailli avec le patronnage de l'église dudit lieu... ; item, ung fief noble assis ès paroisses Notre-Dame d'Yville et de Saint-Richier d'Espegart, et s'estend ès dites paroisses et à Cesseville et ès parties d'environ en la vicomte de Beaumont le Rogier..., avec le patronnage desdites églises Notre-Dame d'Yville et Saint-Richier... ; item, ung fief noble avec ung hostel dit prieuré et le patronnage de l'église, assis en la paroisse de Venables... ; item, le patronnage de l'église Saint-Pierre du Tronq... ; item, ung autre fief assis en la vicomté du Pont-de-l'Arche, en la chastellerie du Valdreuil, et s'estend ès paroisses Notre-Dame et Saint-Cyr dudit Valdreuil et ès parties d'environ ; item, ung manoir et ses appartenances assis en ladite vicomte de Gisors, en la paroisse Saint-Marcel de Longueville ; item, ung fief noble et ung manoir et coulombier à pié, avec le patronnage de l'église de Saint-Julien des Chaignes, assiz en ladite paroisse des Chaignes ; item, ung hostel dit prieuré avec le patronnage de l'église de Saint-Martin de Passel... ; item, ung hostel dit prieuré et le patronnage de l'église Saint-Souplis de Sailli... ; item, une granche avec le patronnage de l'église Saint-Denis du Breul, en la prévosté de Meulent ; item, ung hostel et coulombier dit prieuré assis en la vicomte d'Exmes, en la paroisse Saint-Pater de Tournay, avec le patronnage de l'église ; item, un fief noble avec ung hostel dit prieuré, assis en la paroisse Saint-Remy de Bezu et Basincourt, arec le patronnage de l'église dudit lieu de Saint-Remy ; item, en la paraisse de Thony a lieu et wide place où souloit avoir manoir... Et deux acres de vigne du corps dudit manoir ; item, la granche Sainte-Croix assise en la chastellerie de Gaillon, avec les patronnages des églises Saint-Aubin dessus Gaillon ; item, le patronnage de Saint-Martin de Dardez ; item, le patronnage Saint-Andrieu d'Autouillet ; item, une maison assise au vielz bourg de Vernon auprez de la porte Chanterayne, d'un bout à la Grant Rue et d'autre bout à la ruePotart ; item, en l'éveschié de Coustances, ès isles de Guernesis, ung hostel dit prieuré, nommé Saint-Michiel de la Royfrarie, en la paroisse de Saint-Pierre Port ».

H281 , Authouillet ; Bazincourt ; Beaumont-le-Roger ; Bézu ; Cesseville ; Chaignes ; Chapenard ; Coutances ; Croix-Saint-Leufroy (La), abbaye ; Dardez ; Ecardenville-sur-Eure ; Epégard ; Exmes (Vicomté d') ; Fontaine-Heudebourg ; Gaillon ; Gisors ; Iville-près-le-Neubourg ; Liègue (Saint-Julien-de-la) ; Meulan ; Pacel (à Pacy-sur-Eure) ; Pont-de-l'Arche, ville ; Saint-Aubin-sur-Gaillon ; Saint-Marcel-de-Longueville, près Vernon ; Tosny ; Tournay ; Troncq (Le) ; Vaudreuil (Le) ; Venables ; Vernon (La Porte-Chantereine) ; Vernon (Ville de)  
Contexte :
Ordres religieux d'hommes > Abbaye de la Croix-Saint-Leufroi (Ordre de Saint-Benoît)

Déclarations et aveux rendus par la fabrique à Anne-Claude-Robert Le Roux (1736) et à Pierre-Robert Le Roux (1758), présidents à mortier au parlement de Rouen, pour des terres relevant de la baronnie d'Acquigny, – au chapitre cathédral de Beauvais (1711-1779), pour des terres relevant de la seigneurie d'Ailly, et au couvent des Célestins de la Sainte-Trinité-lès-Mantes (1784), pour une pièce de terre relevant de la seigneurie de Cesseville, –à Jean-Baptiste Langlois, conseiller, fermier général du Roi (1699-1700) et à Antoine-Augustin des Harbiers, marquis de L'Élenduère, marié à dame Le Prévost de Lestaurière (1751), pour une demi-acre de terre relevant du fief Doynel, « sis dans l'enclos de Louviers et ès environs », –à Jean-Nicolas Le Cheron, maître ordinaire en la Cour des comptes, aides et finances de Normandie (1781), pour une pièce de lerre relevant de la seigneurie d'Epreville, –à Pierre-Armand Le Vicomte, premier président des Requêtes du parlement de Rouen (1752), pour des terres relevant du fief dé L'Éprevier, –à Charles-François de Campion (1761), pour des terres relevant de la seigneurie de Limare, – aux archevêques de Rouen, comtes et seigneurs hauts-justiciers de la ville de Louviers (1710-1780), pour des maisons et des terres relevant du comté de Louviers, –à Gabriel Le Page, ancien procureur général en la Cour des aides de Normandie (1677), à Jean-Pierre Le Pesant, lieutenant-général du bailliage de Rouen et premier président au Présidial dudit lieu (1740) et à Jean-Pierre-Adrien-Augustin Le Pesant (1784), pour des terres relevant de la seigneurie de Pinterville, –à l'abbaye de Saint-Taurin d'Évreux (1696-1774), pour une maison et pour des terres relevant du fief de Saint-Taurin « assis en la ville de Louviers et aux environs », –à Nicolas Le Cheron, élu en l'élection de Pont-de-l'Arche (1701), et à Jean-Nicolas Le Cheron, maître ordinaire en la Cour des comptes de Normandie (1780), pour des terres relevant du fief de la Salle-du-Bois, –à Jean-Louis Portail, président à mortier honoraire du parlement de Paris (1760), pour des terres relevant de la châtellenie du Vaudreuil, –à l'abbaye de Saint-Ouen de Rouen (1660-1723), pour des terres relevant du fief de Vernon et de la baronnie de Daubeuf, –à Pomponne et Claude Le Roux (1694) et à Claude-Amand Le Roux (1752), pour des terres relevant de la seigneurie de Vironvay.

G853 , 1660-1784 , Acquigny ; Ailly ; Beauvais (chapitre cathédral) ; Cesseville ; Daubeuf-la-Campagne ; Doynel (fief du, à Louvriers) ; Eprevier (fief de L') ; Epreville-près-le-Neubourg ; Etenduère (marquisat de L') ; Evreux, Saint-Taurin ; Limare ; Louviers (Eglise Notre-Dame) ; Nantes (Couvent de la Sainte-Trinité-lès-Mantes, Célestins) ; Paris (Parlement de) ; Pinterville ; Pont-de-l'Arche (Ville) ; Rouen (Abbayes, monastères : Saint-Ouen) ; Rouen (Parlement de) ; Saint-Taurin (fief de), à Louviers ; Salle-du-Bois (fief à Saint-Etienne-du-Vauvray) ; Vaudreuil (Le) ; Vironvay  
Contexte :
Églises paroissiales > Louviers > Notre-Dame

Mandement de Jean de la Mare, vicomte de Pont-de-l'Arche, prescrivant aux sergents de sa vicomte de laisser jouir les religieux de la Croix-Saint-Leufroi des biens et droits dont ils ont fourni le dénombrement (1390) ; – aveux et dénombrements du temporel de l'abbaye, produits par les religieux en 1419, 1450 et 1464 ; fragments d'un dénombrement de 1582 et d'une enquête par témoins, de même date, sur les fiefs appartenant à l'abbaye. Le dénombrement de 1464 énumère comme il suit les principales possessions de l'abbaye : « ung fief tenu par demy baronnie... Et est icelui fief assis ès villes et paroisses dudit lieu de la Croix, auquel lieu est assis le corps de nostre dite église, d'Escardenville, de Fontaines Heudebourg, de Champenart, La Liègue et leurs appartenances... Avec les patronnages desdits lieux de la Croix, Escardenville, Fontaines Heudebourg, Champenart et La Liègue ; item, ung fief noble en la ville de Cailli avec le patronnage de l'église dudit lieu... ; item, ung fief noble assis ès paroisses Notre-Dame d'Yville et de Saint-Richier d'Espegart, et s'estend ès dites paroisses et à Cesseville et ès parties d'environ en la vicomte de Beaumont le Rogier..., avec le patronnage desdites églises Notre-Dame d'Yville et Saint-Richier... ; item, ung fief noble avec ung hostel dit prieuré et le patronnage de l'église, assis en la paroisse de Venables... ; item, le patronnage de l'église Saint-Pierre du Tronq... ; item, ung autre fief assis en la vicomté du Pont-de-l'Arche, en la chastellerie du Valdreuil, et s'estend ès paroisses Notre-Dame et Saint-Cyr dudit Valdreuil et ès parties d'environ ; item, ung manoir et ses appartenances assis en ladite vicomte de Gisors, en la paroisse Saint-Marcel de Longueville ; item, ung fief noble et ung manoir et coulombier à pié, avec le patronnage de l'église de Saint-Julien des Chaignes, assiz en ladite paroisse des Chaignes ; item, ung hostel dit prieuré avec le patronnage de l'église de Saint-Martin de Passel... ; item, ung hostel dit prieuré et le patronnage de l'église Saint-Souplis de Sailli... ; item, une granche avec le patronnage de l'église Saint-Denis du Breul, en la prévosté de Meulent ; item, ung hostel et coulombier dit prieuré assis en la vicomte d'Exmes, en la paroisse Saint-Pater de Tournay, avec le patronnage de l'église ; item, un fief noble avec ung hostel dit prieuré, assis en la paroisse Saint-Remy de Bezu et Basincourt, arec le patronnage de l'église dudit lieu de Saint-Remy ; item, en la paraisse de Thony a lieu et wide place où souloit avoir manoir... Et deux acres de vigne du corps dudit manoir ; item, la granche Sainte-Croix assise en la chastellerie de Gaillon, avec les patronnages des églises Saint-Aubin dessus Gaillon ; item, le patronnage de Saint-Martin de Dardez ; item, le patronnage Saint-Andrieu d'Autouillet ; item, une maison assise au vielz bourg de Vernon auprez de la porte Chanterayne, d'un bout à la Grant Rue et d'autre bout à la ruePotart ; item, en l'éveschié de Coustances, ès isles de Guernesis, ung hostel dit prieuré, nommé Saint-Michiel de la Royfrarie, en la paroisse de Saint-Pierre Port ».

H281 , Authouillet ; Bazincourt ; Beaumont-le-Roger ; Bézu ; Cesseville ; Chaignes ; Chapenard ; Coutances ; Croix-Saint-Leufroy (La), abbaye ; Dardez ; Ecardenville-sur-Eure ; Epégard ; Exmes (Vicomté d') ; Fontaine-Heudebourg ; Gaillon ; Gisors ; Iville-près-le-Neubourg ; Liègue (Saint-Julien-de-la) ; Meulan ; Pacel (à Pacy-sur-Eure) ; Pont-de-l'Arche, ville ; Saint-Aubin-sur-Gaillon ; Saint-Marcel-de-Longueville, près Vernon ; Tosny ; Tournay ; Troncq (Le) ; Vaudreuil (Le) ; Venables ; Vernon (La Porte-Chantereine) ; Vernon (Ville de)  
Contexte :
Ordres religieux d'hommes > Abbaye de la Croix-Saint-Leufroi (Ordre de Saint-Benoît)

Déclarations et aveux rendus par la fabrique à Anne-Claude-Robert Le Roux (1736) et à Pierre-Robert Le Roux (1758), présidents à mortier au parlement de Rouen, pour des terres relevant de la baronnie d'Acquigny, – au chapitre cathédral de Beauvais (1711-1779), pour des terres relevant de la seigneurie d'Ailly, et au couvent des Célestins de la Sainte-Trinité-lès-Mantes (1784), pour une pièce de terre relevant de la seigneurie de Cesseville, –à Jean-Baptiste Langlois, conseiller, fermier général du Roi (1699-1700) et à Antoine-Augustin des Harbiers, marquis de L'Élenduère, marié à dame Le Prévost de Lestaurière (1751), pour une demi-acre de terre relevant du fief Doynel, « sis dans l'enclos de Louviers et ès environs », –à Jean-Nicolas Le Cheron, maître ordinaire en la Cour des comptes, aides et finances de Normandie (1781), pour une pièce de lerre relevant de la seigneurie d'Epreville, –à Pierre-Armand Le Vicomte, premier président des Requêtes du parlement de Rouen (1752), pour des terres relevant du fief dé L'Éprevier, –à Charles-François de Campion (1761), pour des terres relevant de la seigneurie de Limare, – aux archevêques de Rouen, comtes et seigneurs hauts-justiciers de la ville de Louviers (1710-1780), pour des maisons et des terres relevant du comté de Louviers, –à Gabriel Le Page, ancien procureur général en la Cour des aides de Normandie (1677), à Jean-Pierre Le Pesant, lieutenant-général du bailliage de Rouen et premier président au Présidial dudit lieu (1740) et à Jean-Pierre-Adrien-Augustin Le Pesant (1784), pour des terres relevant de la seigneurie de Pinterville, –à l'abbaye de Saint-Taurin d'Évreux (1696-1774), pour une maison et pour des terres relevant du fief de Saint-Taurin « assis en la ville de Louviers et aux environs », –à Nicolas Le Cheron, élu en l'élection de Pont-de-l'Arche (1701), et à Jean-Nicolas Le Cheron, maître ordinaire en la Cour des comptes de Normandie (1780), pour des terres relevant du fief de la Salle-du-Bois, –à Jean-Louis Portail, président à mortier honoraire du parlement de Paris (1760), pour des terres relevant de la châtellenie du Vaudreuil, –à l'abbaye de Saint-Ouen de Rouen (1660-1723), pour des terres relevant du fief de Vernon et de la baronnie de Daubeuf, –à Pomponne et Claude Le Roux (1694) et à Claude-Amand Le Roux (1752), pour des terres relevant de la seigneurie de Vironvay.

G853 , 1660-1784 , Acquigny ; Ailly ; Beauvais (chapitre cathédral) ; Cesseville ; Daubeuf-la-Campagne ; Doynel (fief du, à Louvriers) ; Eprevier (fief de L') ; Epreville-près-le-Neubourg ; Etenduère (marquisat de L') ; Evreux, Saint-Taurin ; Limare ; Louviers (Eglise Notre-Dame) ; Nantes (Couvent de la Sainte-Trinité-lès-Mantes, Célestins) ; Paris (Parlement de) ; Pinterville ; Pont-de-l'Arche (Ville) ; Rouen (Abbayes, monastères : Saint-Ouen) ; Rouen (Parlement de) ; Saint-Taurin (fief de), à Louviers ; Salle-du-Bois (fief à Saint-Etienne-du-Vauvray) ; Vaudreuil (Le) ; Vironvay  
Contexte :
Églises paroissiales > Louviers > Notre-Dame

Vente à l'Hôtel-Dieu de Vernon par Raoul « Scriptor », fils de Pierre Contrée, et Marie, sa femme, moyennant une somme de quatre livres et demie tournois, de trois pièces de terre et d'une maison situées à Vernonnet (apud Vernonmellurn), ainsi que d'une rente de douze deniers assignée sur deux maisons sises au même lieu (1243) ; – cession par Adeline La Rousse et Thomas Le Roux, son fils, à Simon de Malesères, de tous leurs droits sur une vigne située dans la paroisse de Saint-Marcel, entre les vignes de Renous et de Hugues Mulot, moyennant 14 sous parisis (1272) ; – donation à l'Hôtel-Dieu par Guillaume, fils de Robin Bence, d'une rente de 18 deniers assignée sur tous les biens du donateur sis à Portmort (1302) – acte d'envoi en possession au profit de la prieure et du couvent de la Maison-Dieu de Vernon, par le lieutenant du vicomte de Gisors à Vernon, de la maison où habitait Pierre Du Chastel, sise sur le pont de Vernon, « en laquelle meson le lieutenant du viconte ne trouva nuls biens, si comme il dit, fors aucunes viez lettres » (1319) ; – bail à fieffe passé par « les religieuses, la prieure et couvent de l'Ostel-Dieu de Saint Louys de Vernon » à Pierre de la Cour, d'une maison et masure sise paroisse Notre-Dame de Vernon, « entre les murs de ladicte ville, d'une part, et Robert Perquin, d'autre, aboutant au chemin Le Roy d'un bout et les hoirs Raoul Le Porc, d'autre », moyennant une rente annuelle de 40 sous parisis (1362) ; – sentence de la vicomté du bourgage de Vernon, adjugeant par décret à Robert Lefèvre, prêtre, procureur des religieuses hospitalières de l'Hôtel-Dieu de Vernon, « ung moullin à blé avec la meson, l'estanc et lieu, ainsi que tout se pourporte, assis à Saint-Marcel, joingnant d'un costé et d'un bout le chemin du Roy, d'autre costé Jehan Bracheul et d'autre bout ledit chemin du Roy », faute de payement de quatorze années d'une rente de deux setiers de blé due auxdites religieuses hospitalières de Vernon par les représentants de Guillot Godin (1457) ; – ventep ar Antoine Batencourt à noble homme Jacques Restout, sieur de Fontaines, de cinq vergées de terre sises en la paroisse Notre-Dame d'Andé, pour le prix de 20 livres tournois (1542) ; –copies collationnées des lettres patentes des rois Louis XIII (1620) et Louis XIV (1646) confirmant les droits, privilèges et exemptions des religieuses hospitalières de Vernon : « Nos chères et bien amées et dévotes oratrices les religieuses, prieure et couvent de l'hostel et maison Dieu de Vernon et Valdreuil y annexé nous ont fait remonstrer que le feu roy saint Louis fonda ledict hospital pour la retraicte des pauvres mallades et pour subvenir à la nourriture des chappelains et religieuses qui y célèbrent journellement le service divin, dotta ledict hospital de quelques rentes et chauffages sur nos forests du Pont-de-1'Arche, Andely et Vernon, tant pour lesdicts mallades, chappelains et religieuses dudict Hostel-Dieu de Vernon et annexé du Valdreuil à iceluy, bois à bastir et reparer leurs édifices, ensemble leur accorda plusieurs privillèges, exemptions et droicts de francs fiefz et nouveaux acquests, de décymes, d'amortissements, rentes constituées sur le temporel des églises, de travers, ponts et passages, subsides, quatriesmes et seiziesmes des vins qu'ilz vendent de leur revenu, de fournir aucune munitions, vivre ny solde de gens de guerre et fortifications de villes et droicts d'entrée du vin... » ; – aveu rendu par le receveur de l'Hôtel-Dieu de Vernon à Nicolas-Louis Jubert, chevalier, comte de Bouville, marquis de Clère-Panilleuse, pour des terres appartenant audit Hôtel-Dieu, sises à Mézières et à Panilleuse et relevant du marquisat de Panilleuse (1746) ; – sentence du bailliage de Pacy et pièces de procédure produites audit bailliage et, en appel, devant la Cour, dans l'instance pendante entre Jacques Eschard, brigadier en la prévôté générale des monnaies de France, demeurant à Pacy, d'une part, et les religieuses hospitalières de Vernon, d'autre part, au sujet du remboursement des frais de noviciat et de la restitution des meubles personnels de la demoiselle Eschard, entrée au couvent comme postulante et sortie avant d'avoir fait sa profession (1768-1769) ; –état des créances féodales dues au marquisat de Clère-Panilleuse sur les biens possédés par le bureau des pauvres de Vernon (1792).

H1708 , 1243-1792 , Andé ; Andelys (Les), Forêt (La) ; Bouville (fief de) ; Clère-Panilleuse (fief de) ; Fontaines (fief de) ; Pacy-sur-Eure ; Panilleuse ; Pont-de-l'Arche (Forêt de) ; Saint-Marcel-de-Longueville, près Vernon ; Vaudreuil (Le) ; Vernon (Forêt de) ; Vernon (Hôtel-Dieu de Saint-Louis de) ; Vernonnet  
Contexte :
Hospices et maladreries > Hôtel-Dieu de Vernon

Onzième volume contenant les églises paroissiales (lettres T à V).

G32 , XVIIIe siècle , Theil (fief du) ; Thevray ; Thibouville ; Thuit-Signol (Le) ; Tilleul-en-Ouche (Le) ; Tilleul-Lambert (Le) ; Tilleul-Othon (Le) ; Tillières ; Tostes ; Tournedos-la-Campagne ; Tournedos-sur-Seine ; Tourneville ; Tourville-la-Campagne ; Tremblay (Le) ; Troncq (Le) ; Tuboeuf ; Val-David (Le) ; Val-de-Conches (Notre-Dame du) ; Val-du-Theil (Le) ; Vaudreuil (Le) ; Vaux ; Vaux-sur-Eure ; Vaux-sur-Risle ; Venables ; Ventes (Les) ; Vieil-Evreux (Le) ; Vieille-Lyre (La) ; Vieleguats ; Vielles ; Vieux-Conches (Le) ; Vieux-Villez ; Villalet ; Villedieu ; Villers-en-Onche ; Villers-sur-le-Roule ; Villettes ; Villez-sur-Damville ; Villez-sur-le-Neubourg ; Villiers-en-Désoeuvre ; Vironvay ; Vitot ; Vitotel ; Vitray-sous-Laigle ; Vraiville  

Table à la fin du registre. – Les paroisses comprises dans ce volume sont les suivantes :

(T), doyenné de La Croix-Saint-Leufroy : Tosny, Tournedos-sur-Seine ; – doyenné d'Ivry : Thomer ; – doyenné de Verneuil : Tillières ; – doyenné de Laigle : Theil (le), Tubœuf ; – doyenné d'Ouche : Thevray, Tilleul-en-Ouche ; – doyenné du Neubourg : Thuit-Signol (le), Thuit-Anger (le), Thibouville, Tilleul-Lambert (le), Tilleul-Othon (le), Tournedos-la-Campagne, Tourville-la-Campagne, Tremblay (le), Troncq (le) ; – doyenné de Louviers : Tostes, Tourneville.

(V), doyenné de La Croix-Saint-Leufroy : Vaux-sur-Eure, Venables, Vieux-Villez, Villers-sur-le-Roule, Vironvay ; – doyenné de Pacy : Val-David (le), Vieil-Évreux (le) ; – doyenné d'Ivry : Villegats, Villiers-en-Désœuvre ; – doyenné de Nonancourt. Villez-sur-Damville ; – doyenné de Breteuil : Villalet ; – doyenné de Laigle : Vitrai (Vitrai-sous-Laigle) ; – doyenné de Lyre : Vieille-Lyre (la), Vaux-sur-Risle, Villers-en-Ouche (Villers-près-la-Barre) ; – doyenné de Conches : Val-de-Conches (Notre-Dame-du), Ventes (les), Vieux-Conches (le) ; – doyenné d'Ouche : Val-du-Theil (le) ; – doyenné du Neubourg : Vieilles, Villez-sur-le-Neubourg, Vitot, Vitotel ; – doyenné de Louviers : Vraiville, Venon, Villettes, Vaudreuil (Notre-Dame du).

Contexte :
Évêché d'Évreux > Grand pouillé du diocèse d'Évreux

Onzième volume contenant les églises paroissiales (lettres T à V).

G32 , XVIIIe siècle , Theil (fief du) ; Thevray ; Thibouville ; Thuit-Signol (Le) ; Tilleul-en-Ouche (Le) ; Tilleul-Lambert (Le) ; Tilleul-Othon (Le) ; Tillières ; Tostes ; Tournedos-la-Campagne ; Tournedos-sur-Seine ; Tourneville ; Tourville-la-Campagne ; Tremblay (Le) ; Troncq (Le) ; Tuboeuf ; Val-David (Le) ; Val-de-Conches (Notre-Dame du) ; Val-du-Theil (Le) ; Vaudreuil (Le) ; Vaux ; Vaux-sur-Eure ; Vaux-sur-Risle ; Venables ; Ventes (Les) ; Vieil-Evreux (Le) ; Vieille-Lyre (La) ; Vieleguats ; Vielles ; Vieux-Conches (Le) ; Vieux-Villez ; Villalet ; Villedieu ; Villers-en-Onche ; Villers-sur-le-Roule ; Villettes ; Villez-sur-Damville ; Villez-sur-le-Neubourg ; Villiers-en-Désoeuvre ; Vironvay ; Vitot ; Vitotel ; Vitray-sous-Laigle ; Vraiville  

Table à la fin du registre. – Les paroisses comprises dans ce volume sont les suivantes :

(T), doyenné de La Croix-Saint-Leufroy : Tosny, Tournedos-sur-Seine ; – doyenné d'Ivry : Thomer ; – doyenné de Verneuil : Tillières ; – doyenné de Laigle : Theil (le), Tubœuf ; – doyenné d'Ouche : Thevray, Tilleul-en-Ouche ; – doyenné du Neubourg : Thuit-Signol (le), Thuit-Anger (le), Thibouville, Tilleul-Lambert (le), Tilleul-Othon (le), Tournedos-la-Campagne, Tourville-la-Campagne, Tremblay (le), Troncq (le) ; – doyenné de Louviers : Tostes, Tourneville.

(V), doyenné de La Croix-Saint-Leufroy : Vaux-sur-Eure, Venables, Vieux-Villez, Villers-sur-le-Roule, Vironvay ; – doyenné de Pacy : Val-David (le), Vieil-Évreux (le) ; – doyenné d'Ivry : Villegats, Villiers-en-Désœuvre ; – doyenné de Nonancourt. Villez-sur-Damville ; – doyenné de Breteuil : Villalet ; – doyenné de Laigle : Vitrai (Vitrai-sous-Laigle) ; – doyenné de Lyre : Vieille-Lyre (la), Vaux-sur-Risle, Villers-en-Ouche (Villers-près-la-Barre) ; – doyenné de Conches : Val-de-Conches (Notre-Dame-du), Ventes (les), Vieux-Conches (le) ; – doyenné d'Ouche : Val-du-Theil (le) ; – doyenné du Neubourg : Vieilles, Villez-sur-le-Neubourg, Vitot, Vitotel ; – doyenné de Louviers : Vraiville, Venon, Villettes, Vaudreuil (Notre-Dame du).

Contexte :
Évêché d'Évreux > Grand pouillé du diocèse d'Évreux

Vente à l'Hôtel-Dieu de Vernon par Raoul « Scriptor », fils de Pierre Contrée, et Marie, sa femme, moyennant une somme de quatre livres et demie tournois, de trois pièces de terre et d'une maison situées à Vernonnet (apud Vernonmellurn), ainsi que d'une rente de douze deniers assignée sur deux maisons sises au même lieu (1243) ; – cession par Adeline La Rousse et Thomas Le Roux, son fils, à Simon de Malesères, de tous leurs droits sur une vigne située dans la paroisse de Saint-Marcel, entre les vignes de Renous et de Hugues Mulot, moyennant 14 sous parisis (1272) ; – donation à l'Hôtel-Dieu par Guillaume, fils de Robin Bence, d'une rente de 18 deniers assignée sur tous les biens du donateur sis à Portmort (1302) – acte d'envoi en possession au profit de la prieure et du couvent de la Maison-Dieu de Vernon, par le lieutenant du vicomte de Gisors à Vernon, de la maison où habitait Pierre Du Chastel, sise sur le pont de Vernon, « en laquelle meson le lieutenant du viconte ne trouva nuls biens, si comme il dit, fors aucunes viez lettres » (1319) ; – bail à fieffe passé par « les religieuses, la prieure et couvent de l'Ostel-Dieu de Saint Louys de Vernon » à Pierre de la Cour, d'une maison et masure sise paroisse Notre-Dame de Vernon, « entre les murs de ladicte ville, d'une part, et Robert Perquin, d'autre, aboutant au chemin Le Roy d'un bout et les hoirs Raoul Le Porc, d'autre », moyennant une rente annuelle de 40 sous parisis (1362) ; – sentence de la vicomté du bourgage de Vernon, adjugeant par décret à Robert Lefèvre, prêtre, procureur des religieuses hospitalières de l'Hôtel-Dieu de Vernon, « ung moullin à blé avec la meson, l'estanc et lieu, ainsi que tout se pourporte, assis à Saint-Marcel, joingnant d'un costé et d'un bout le chemin du Roy, d'autre costé Jehan Bracheul et d'autre bout ledit chemin du Roy », faute de payement de quatorze années d'une rente de deux setiers de blé due auxdites religieuses hospitalières de Vernon par les représentants de Guillot Godin (1457) ; – ventep ar Antoine Batencourt à noble homme Jacques Restout, sieur de Fontaines, de cinq vergées de terre sises en la paroisse Notre-Dame d'Andé, pour le prix de 20 livres tournois (1542) ; –copies collationnées des lettres patentes des rois Louis XIII (1620) et Louis XIV (1646) confirmant les droits, privilèges et exemptions des religieuses hospitalières de Vernon : « Nos chères et bien amées et dévotes oratrices les religieuses, prieure et couvent de l'hostel et maison Dieu de Vernon et Valdreuil y annexé nous ont fait remonstrer que le feu roy saint Louis fonda ledict hospital pour la retraicte des pauvres mallades et pour subvenir à la nourriture des chappelains et religieuses qui y célèbrent journellement le service divin, dotta ledict hospital de quelques rentes et chauffages sur nos forests du Pont-de-1'Arche, Andely et Vernon, tant pour lesdicts mallades, chappelains et religieuses dudict Hostel-Dieu de Vernon et annexé du Valdreuil à iceluy, bois à bastir et reparer leurs édifices, ensemble leur accorda plusieurs privillèges, exemptions et droicts de francs fiefz et nouveaux acquests, de décymes, d'amortissements, rentes constituées sur le temporel des églises, de travers, ponts et passages, subsides, quatriesmes et seiziesmes des vins qu'ilz vendent de leur revenu, de fournir aucune munitions, vivre ny solde de gens de guerre et fortifications de villes et droicts d'entrée du vin... » ; – aveu rendu par le receveur de l'Hôtel-Dieu de Vernon à Nicolas-Louis Jubert, chevalier, comte de Bouville, marquis de Clère-Panilleuse, pour des terres appartenant audit Hôtel-Dieu, sises à Mézières et à Panilleuse et relevant du marquisat de Panilleuse (1746) ; – sentence du bailliage de Pacy et pièces de procédure produites audit bailliage et, en appel, devant la Cour, dans l'instance pendante entre Jacques Eschard, brigadier en la prévôté générale des monnaies de France, demeurant à Pacy, d'une part, et les religieuses hospitalières de Vernon, d'autre part, au sujet du remboursement des frais de noviciat et de la restitution des meubles personnels de la demoiselle Eschard, entrée au couvent comme postulante et sortie avant d'avoir fait sa profession (1768-1769) ; –état des créances féodales dues au marquisat de Clère-Panilleuse sur les biens possédés par le bureau des pauvres de Vernon (1792).

H1708 , 1243-1792 , Andé ; Andelys (Les), Forêt (La) ; Bouville (fief de) ; Clère-Panilleuse (fief de) ; Fontaines (fief de) ; Pacy-sur-Eure ; Panilleuse ; Pont-de-l'Arche (Forêt de) ; Saint-Marcel-de-Longueville, près Vernon ; Vaudreuil (Le) ; Vernon (Forêt de) ; Vernon (Hôtel-Dieu de Saint-Louis de) ; Vernonnet  
Contexte :
Hospices et maladreries > Hôtel-Dieu de Vernon

Treizième volume contenant les chapelles, léproseries, prieurés, etc., situés dans les doyennés d'Ouche, du Neubourg et de Louviers.

G34 , XVIIe siècle , Aviron ; Beaulieu-près-Claville ; Beaumesnil ; Beaumontel ; Beaumont-le-Roger (ville de) ; Bec-Thomas (Le) ; Bernienville ; Cambe (La) ; Cannapéville (chapelle de Notre-Dame de Noyon ; Chamblac (Le) ; Châtel-la-Lune ; Chesne (Le) ; Ecardenville-la-Campagne (chapelle de Notre-Dame de Mesnil-Pipart) ; Epinay ; Evreux (Pouillé du diocède) ; Ferrière-sur-Risle (La) ; Fumechon ; Garembouville ; Goupillières ; Grandmont-les-Beaumont ; Gros-Theil (Le) ; Harcourt ; Houetteville ; Iville-près-le-Neubourg ; Landes (Les) ; Léry ; Louviers ; Marbeuf ; Mesnil-Pipart (fief du) ; Nassandres ; Neubourg (Forêt du), Chapelle de Notre-Dame de "Creusemare" ; Neubourg (Le), Ville ; Ouche (Le Pays d') ; Pont-de-l'Arche (Ville) ; Quatremare ; Rivière-Thibouville (La) ; Saint-Aubin-d'Ecrosville ; Saint-Aubin-de-Fresnes ; Saint-Cyr-du-Vaudreuil ; Sainte-Vaubourt-près-Harcourt (fief) ; Saint-Léger-de-l'Hermitage ; Saint-Léger-des-Forges ; Saint-Lubin-de-l'Epine ; Saint-Martin-de-la-Couture ; Saint-Mauxe-du-Bosc ; Saint-Mauxe-du-Grostheil ; Saint-Nicolas-des-Bons-Enfants ; Saint-Nicolas-sur-Chambrais ; Thevray ; Tilleul-Lambert (Le) ; Vaudreuil (Le) ; Vielles ; Villettes  

Table à la fin du registre. – Les bénéfices compris dans ce volume sont les suivants : doyenné d'Ouche : prieuré de Grandmont-lez-Beaumont près Châtel-la-Lune, léproserie de Saint-Nicolas-sur-Chambrais (paroisse du Chamblac), chapelles de Saint-Jean-Baptiste (église de Launay), de Saint-Eustache ou de la Trinité (château de Thevray), de Notre-Dame (château de Beaumesnil), de Notre-Dame du Tilleul (paroisse du Chesne), prieuré ou léproserie de Saint-Blaise (paroisse de La Ferrière-sur-Risle) ; – doyenné du Neubourg : prieurés de Beaumont-le-Roger, de Saint-Aubin-de-Fresnes, de Notre-Dame-du-Parc-lès-Harcourt, de Notre-Dame-du-Bosc de Nassandres, vicariat ou chapelle de Saint-Biaise de Thibouville (église de Thibouville), chapelles de Sainte-Catherine (château du Bec-Thomas), de Saint-Vincent (manoir de Bigards, à Nassandres), de Saint-Nicolas (château de La Rivière-Thibouville, de Sainte-Madeleine de Fumechon (manoir de Fumechon à La Cambe), de Saint-Michel d'Iville (église d'Iville), de Saint-Jean-Baptiste (château de Marbeuf), de Notre-Dame (château du Mesnil-Pipart, à Écardenville-la-Campagne), de Saint-Martin-de-la-Couture ou des Porets (paroisse de Vieilles), de Saint-Maximin ou de Saint-Mauxe du Bosc ou du Grostheil, de Notre-Dame-de-Creusemare (forêt du Neubourg), de Notre-Dame de Liesse (paroisse du Tilleul-Lambert), de Saint-Denis (église de Saint-Nicolas de Beaumont-le-Roger), de Notre-Dame-de-Martel, de Sainte-Madeleine ou de Saint-Jean de Goupillières (paroisse de Goupillières), de Sainte-Marguerite ou de Saint-Laurent-de-Beaumont-le-Roger, du Saint-Esprit (église de Beaumontel), de Saint-Thomas (château d'Harcourt), de Sainte-Vaubourg (manoir de Sainte-Vaubourg, à La Neuville-du-Bosc), de Saint-Thomas de Beauficel (paroisse d'Harcourt), de Sainte-Suzanne (manoir de Beaulieu, à Claville), de Saint-Maur (manoir épiscopal de Bernienville), de Saint-Léger-des-Forges ou de l'Hermitage (paroisse Saint-Nicolas de Beaumont-le-Roger), de Saint-Thibault (paroisse de Saint-Aubin-d'Ecrosville), de Notre-Dame (château d'Écardenville-la-Campagne) ; – doyenné de Louviers : chapelle de Saint-Nicolas-des-Bons-Enfants (paroisse de Notre-Dame de Louviers), léproserie de Louviers, prieuré de Montaure, prieuré d'Acquigny, chapelle de Saint-Hildevert et de Saint-Gatien (paroisse de Saint-Germain de Louviers), prieuré d'Epinay ou de Saint-Lubin de l'Épine, hôtel-Dieu du Pont-de-l'Arche, chapelles de Chalenge (tour de l'église de Notre-Dame de Louviers), de l'hermitage de Sainte-Barbe près Louviers, de Notre-Dame-de-Platemare (paroisse de Houetteville), de Saint-Patrice (paroisse de Léry), de Saint-Louis (église de Saint-Vigor de Pont-de-l'Arche), de Saint-Nicolas (église de Saint-Vigor de Pont-de-l'Arche), de Notre-Dame (manoir de Criquetot, à Villettes), de Sainte-Marguerite du Vaudreuil (paroisse de Saint-Cyr-du-Vaudreuil), de Saint-Louis (château et église de Quatremare), de Saint-Vincent-de-Landes (château de Landes, à Canappeville), de Notre-Dame-de-Noyon (paroisse de Canappeville), du manoir de Garembouville (paroisse d'Aviron).

Contexte :
Évêché d'Évreux > Grand pouillé du diocèse d'Évreux

Treizième volume contenant les chapelles, léproseries, prieurés, etc., situés dans les doyennés d'Ouche, du Neubourg et de Louviers.

G34 , XVIIe siècle , Aviron ; Beaulieu-près-Claville ; Beaumesnil ; Beaumontel ; Beaumont-le-Roger (ville de) ; Bec-Thomas (Le) ; Bernienville ; Cambe (La) ; Cannapéville (chapelle de Notre-Dame de Noyon ; Chamblac (Le) ; Châtel-la-Lune ; Chesne (Le) ; Ecardenville-la-Campagne (chapelle de Notre-Dame de Mesnil-Pipart) ; Epinay ; Evreux (Pouillé du diocède) ; Ferrière-sur-Risle (La) ; Fumechon ; Garembouville ; Goupillières ; Grandmont-les-Beaumont ; Gros-Theil (Le) ; Harcourt ; Houetteville ; Iville-près-le-Neubourg ; Landes (Les) ; Léry ; Louviers ; Marbeuf ; Mesnil-Pipart (fief du) ; Nassandres ; Neubourg (Forêt du), Chapelle de Notre-Dame de "Creusemare" ; Neubourg (Le), Ville ; Ouche (Le Pays d') ; Pont-de-l'Arche (Ville) ; Quatremare ; Rivière-Thibouville (La) ; Saint-Aubin-d'Ecrosville ; Saint-Aubin-de-Fresnes ; Saint-Cyr-du-Vaudreuil ; Sainte-Vaubourt-près-Harcourt (fief) ; Saint-Léger-de-l'Hermitage ; Saint-Léger-des-Forges ; Saint-Lubin-de-l'Epine ; Saint-Martin-de-la-Couture ; Saint-Mauxe-du-Bosc ; Saint-Mauxe-du-Grostheil ; Saint-Nicolas-des-Bons-Enfants ; Saint-Nicolas-sur-Chambrais ; Thevray ; Tilleul-Lambert (Le) ; Vaudreuil (Le) ; Vielles ; Villettes  

Table à la fin du registre. – Les bénéfices compris dans ce volume sont les suivants : doyenné d'Ouche : prieuré de Grandmont-lez-Beaumont près Châtel-la-Lune, léproserie de Saint-Nicolas-sur-Chambrais (paroisse du Chamblac), chapelles de Saint-Jean-Baptiste (église de Launay), de Saint-Eustache ou de la Trinité (château de Thevray), de Notre-Dame (château de Beaumesnil), de Notre-Dame du Tilleul (paroisse du Chesne), prieuré ou léproserie de Saint-Blaise (paroisse de La Ferrière-sur-Risle) ; – doyenné du Neubourg : prieurés de Beaumont-le-Roger, de Saint-Aubin-de-Fresnes, de Notre-Dame-du-Parc-lès-Harcourt, de Notre-Dame-du-Bosc de Nassandres, vicariat ou chapelle de Saint-Biaise de Thibouville (église de Thibouville), chapelles de Sainte-Catherine (château du Bec-Thomas), de Saint-Vincent (manoir de Bigards, à Nassandres), de Saint-Nicolas (château de La Rivière-Thibouville, de Sainte-Madeleine de Fumechon (manoir de Fumechon à La Cambe), de Saint-Michel d'Iville (église d'Iville), de Saint-Jean-Baptiste (château de Marbeuf), de Notre-Dame (château du Mesnil-Pipart, à Écardenville-la-Campagne), de Saint-Martin-de-la-Couture ou des Porets (paroisse de Vieilles), de Saint-Maximin ou de Saint-Mauxe du Bosc ou du Grostheil, de Notre-Dame-de-Creusemare (forêt du Neubourg), de Notre-Dame de Liesse (paroisse du Tilleul-Lambert), de Saint-Denis (église de Saint-Nicolas de Beaumont-le-Roger), de Notre-Dame-de-Martel, de Sainte-Madeleine ou de Saint-Jean de Goupillières (paroisse de Goupillières), de Sainte-Marguerite ou de Saint-Laurent-de-Beaumont-le-Roger, du Saint-Esprit (église de Beaumontel), de Saint-Thomas (château d'Harcourt), de Sainte-Vaubourg (manoir de Sainte-Vaubourg, à La Neuville-du-Bosc), de Saint-Thomas de Beauficel (paroisse d'Harcourt), de Sainte-Suzanne (manoir de Beaulieu, à Claville), de Saint-Maur (manoir épiscopal de Bernienville), de Saint-Léger-des-Forges ou de l'Hermitage (paroisse Saint-Nicolas de Beaumont-le-Roger), de Saint-Thibault (paroisse de Saint-Aubin-d'Ecrosville), de Notre-Dame (château d'Écardenville-la-Campagne) ; – doyenné de Louviers : chapelle de Saint-Nicolas-des-Bons-Enfants (paroisse de Notre-Dame de Louviers), léproserie de Louviers, prieuré de Montaure, prieuré d'Acquigny, chapelle de Saint-Hildevert et de Saint-Gatien (paroisse de Saint-Germain de Louviers), prieuré d'Epinay ou de Saint-Lubin de l'Épine, hôtel-Dieu du Pont-de-l'Arche, chapelles de Chalenge (tour de l'église de Notre-Dame de Louviers), de l'hermitage de Sainte-Barbe près Louviers, de Notre-Dame-de-Platemare (paroisse de Houetteville), de Saint-Patrice (paroisse de Léry), de Saint-Louis (église de Saint-Vigor de Pont-de-l'Arche), de Saint-Nicolas (église de Saint-Vigor de Pont-de-l'Arche), de Notre-Dame (manoir de Criquetot, à Villettes), de Sainte-Marguerite du Vaudreuil (paroisse de Saint-Cyr-du-Vaudreuil), de Saint-Louis (château et église de Quatremare), de Saint-Vincent-de-Landes (château de Landes, à Canappeville), de Notre-Dame-de-Noyon (paroisse de Canappeville), du manoir de Garembouville (paroisse d'Aviron).

Contexte :
Évêché d'Évreux > Grand pouillé du diocèse d'Évreux

Grande charte de Lyre, contenant la donation faite à l'abbaye par Guillaume, fils d'Osberne, son fondateur, et par Adeliz, sa femme, de terres, de dîmes et de droits divers à la Vieille-Lyre et à la Neuve-Lyre, à Marnières, aux Fretils, à Breteuil, à Pacy, à Glos, à Pont-Saint-Pierre, etc. A la suite de cette donation, attribuée à l'année 1051 environ et souscrite par Guillaume, évêque d'Évreux, par Guillaume le Conquérant, duc de Normandie, et par Mathilde, sa femme, sont transcrites les donations des premiers bienfaiteurs de l'abbaye : Ernaud, fils de Popeline ; Ernaud, fils du précédent ; Raoul de Conches ; Guillaume de Breteuil, fils du fondateur de l'abbaye ; Ingenulfe, Guillaume, Robert et Wiard, fils de Grenton ; Osmondrfe Waspreia ; Guillaume de Thevray ; Richard Mahiard et Simon de Gouttières ; Raoul de Tournai ; Guillaume de Tournai et Gilbert, son frère ; Raoul de Pommereuil et Roger, son frère ; Robert de Tranchevilliers ; Gilbert, fils de Roger. (Parchemin de 79 centimètres de hauteur sur 52 de largeur) ; – seconde donation de Guillaume, fils d'Osberne et comte de Hereford, en faveur de l'abbaye. Cet acte est souscrit en même temps par Lanfranc, archevêque de Cantorbéry, et par Guillaume, évêque d'Évreux, bien que Lanfranc ne soit monté sur le trône archiépiscopal qu'en 1070 et que la mort de l'évêque d'Évreux Guillaume soit généralement attribuée à l'année 1066, notamment par le Gallia Christiana. Il est accompagné d'une autre charte également sur parchemin dans laquelle on a voulu voir une troisième donation du même Guillaume, fils d'Osberne, mais qui paraît n'être qu'un projet dressé en vue de la rédaction définitive de la donation précédente. La date de celle-ci pourrait être attribuée à l'année 1070, à la condition de prolonger jusqu'à cette année l'existence de Guillaume I, évêque d'Évreux ; – donation à l'abbaye par Amicie, dame de Montfort, pour le repos de l'âme de Guillaume de Breteuil, son frère, d'une rente annuelle de 60 sous d'angevins (s. d., en présence de Roger, frère de la donatrice, évêque élu de Saint-André) ; – confirmation par Robert (II), comte de Leicester, des biens et des droits que l'abbaye possédait dans l'étendue de ses fiefs (s. d., en présence de Gilebert des Minières, sénéchal du comte) ; – confirmation des biens et des privilèges de l'abbaye de Lyre par Robert (II), comte de Leicester (s. d., en présence d'Amicie, sa femme) ; – confirmations par Robert II et par Robert III, comtes de Leicester, des donations faites à l'abbaye par Richard de Bois-Anzeray et par Baudry, fils d'Hoël (s. d.) ; – donation à l'abbaye par Robert (IV), comte de Leicester, du village du Champ-Motteux et de droits d'usage dans la forêt de Breteuil (s. d.) ; – confirmation par Arnaud du Bois (Ernaldus de Bosco) des donations faites à l'abbaye par ses ancêtres ou par leurs vassaux et donation aux religieux de Lyre de ses droits de dîme sur les moulins de Verrières (s. d.) ; – confirmation par Henri II, roi d'Angleterre, des donations faites à l'abbaye tant en France qu'en Angleterre (Westminster, s. d., 1142-1164) ; – vidimus des lettres de sauvegarde accordées à l'abbaye par le dauphin Charles, régent du royaume, et adressées aux capitaines des châteaux de Breteuil et de Conches, etc. : «... Noz amez et féaulx les religieux, abbé et couvent de Nostre Dame de Lire nous ont fait monstrer en complaignant que comme leur moustier avecques la greigneur partie des autres maisons de leur abbaie et leurs biens dedans estans et leurs autres manoirs et grandies hors ovecques les biens dedans estans aient esté ars et gastez par les enemis du royaume et aussi vous ou aucuns de vous avez prins et encores vous efforcez de jour en jour de prendre de leurs biens... Pour lesquelx griefs les diz religieux n'ont de quoi vivre et sont demoures povres, mendians et dispers... » (1359) ; – exemption de tous droits de coutume, de tonlieu, de passage, de pontage, etc., accordée à l'abbaye pour ses biens et ses marchandises par Henri II, roi d'Angleterre (Le Vaudreuil. S. d.) ; – lettres de protection et de sauvegarde accordées à l'abbaye par Henri II, roi d'Angleterre (Caen, Argentan et Léry. S. d.) ; – promulgation par Henri Louvel, bailli de Verneuil, d'un jugement de l'Échiquier de Rouen qui avait confirmé les religieux de Lyre, nonobstant l'opposition de Jean de Saint-Léonard, ancien bailli de Verneuil, dans leur droit de jouir des droits de coutume, de haute et de basse justice une semaine sur dix dans les villes de Breteuil, de Glos, de Lyre et de Pacy (1279) ; – arrêt du Parlement de Paris interprétant et réglementant le droit ci-dessus au point de vue des causes introduites et non terminées dans la semaine réservée à l'abbaye : «... Per arrestum nostre curie dictum fuit quod dicti religion cognitionem causarum in eorum décima septimana inchoalam et non complétant ipsi poterunt quantum ad cause cognitionem solummodo pertinet complere in novem sepùmanis nostris » (1310) ; – copie collationnée (1580) des lettres patentes de Philippe V le Long, vidimant et confirmant les donations faites à l'abbaye par ses fondateurs, notamment celles de Guillaume, fils d'Osberne, et des comtes de Leicester (1320) ; – vidimus d'un mandement de Philippe VI de Valois, adressé « aux gens des Comptes » à Paris, pour leur notifier que l'intention du Roi « n'est mie ne n'a esté que l'abbaye de Lyre en Normendie ne aucuns membres d'icelle soient mis hors de nostre main... ; si vous mandons que ce vous signifiez aus commissaires députez à faire certaine assiette ès parties pardela à nostre frère d'Alençon et à nostre très chier cousin le Roy de Navarre, conte de Évreux... » (1337) ; – copies d'une plainte formulée par les religieux de Lyre contre les sieurs de la Frette et de Basqueville, capitaines de compagnies, qui avaient logé de force dans l'abbaye avec leurs gens d'armes et commis plusieurs excès, ainsi que de l'information par témoins faite à ce sujet par le sénéchal de l'abbaye (1585) ; – sauvegardes accordées à l'abbaye par le baron de Médavy, capitaine de 50 hommes d'armes, bailli d'Alençon et gouverneur de Verneuil, et par le vicomte de Tavannes, « mareschal général des camps et armées catholiques, comandant en Normandie » (1591). Au bas de ses lettres de sauvegarde, le vicomte de Tavannes a ajouté de sa main : « pour l'église et le logis des moynes seullemant » ; – copies d'un arrêt du Parlement de Rouen, du 29 juillet 1652, et d'un arrêt de la Chambre des Comptes, du 12 juillet 1653, ordonnant l'enregistrement, sous la réserve des modifications portées dans lesdits arrêts, des lettres patentes d'avril 1651, qui avaient rendu exécutoire le contrat d'échange passé entre le Roi et le duc de Bouillon du comté d'Évreux et de ses dépendances contre les principautés de Sedan et de Raucourt ; – confirmation par Hugues III d'Amiens, archevêque de Rouen, des biens possédés par l'abbaye dans l'étendue de son diocèse. Cette charte, datée de 1145 et adressée à l'abbé de Lyre Bildier, porte, outre la souscription de l'archevêque, celles de Gautier, abbé de Saint-Wandrille, de Fraterne, abbé de Saint-Ouen, et des dignitaires suivants de l'archevêché et du chapitre : les archidiacres Fulbert, Hugues, Osmond et Geoffroi, le doyen Galeran, le sacriste Nicolas, l'écolâtre (magister scolaris) Laurent, le chantre Gilbert ; – lettres de Gautier de Coutances, archevêque de Rouen, adressées à Raoul de Varneville, évêque de Lisieux, et au clergé de son diocèse, pour leur prescrire de recommander aux fidèles de faire des aumônes aux religieux de Lyre qui se présenteraient dans les églises du diocèse afin de recueillir des offrandes pour reconstruire leur monastère récemment incendié (1188) ; – confirmation par Garin de Cierrey, évêque d'Évreux, des donations faites à l'abbaye par Arnaud du Bois, Gilbert des Essarts, Guillaume de Chanteloup, Eustache de Renneville, Guillaume de Séez-Moulins (s. d., en présence des archidiacres Raoul et Gilles, de Raoul de Conches, de Robert du Bois-Normand et de Chrétien, prêtres, etc., 1193-1201) ; – nomination par Garin de Cierrey, évêque d'Évreux, des vicaires perpétuels présentés par l'abbaye de Lyre pour les églises de Breteuil, de Saint-Denis-du-Béhélan (de Brolioherlant), de Champ-Dominel, de Roman, de Corneuil, de la Vieille-Lyre et de Glos-la-Ferrière (s. d.) ; – vidimus et confirmation (1209) par Luc, évêque d'Évreux, de la charte de Robert IV, comte de Leicester, confirmant à l'abbaye de Lyre les biens et les privilèges qu'elle possédait dans l'étendue de ses fiefs, à la charge de lui fournir le service de deux chevaliers pour sa garde à Breteuil (s. d., vers 1200) ; – confirmation par Luc, évêque d'Évreux, des donations faites à l'abbaye par Roger des Essarts, Guillaume Chevroel et Gilbert Chevroel, son fils, Guillaume Burnel, Guillaume et Gilbert du Chesne, Hubert de Nagel (de Nagelet) Baoul du Bois-Gencelin, Gilbert de Arsiciis, Bichard Laurent, Baoul, Simon et Galeran, ses frères (s. d.) ; – confirmation par le chapitre d'Evreux des biens et des droits de l'abbaye, déjà confirmés par Garin de Cierrey, ancien évêque d'Évreux (1210) ; – déclaration générale des biens et des revenus de l'abbaye de Lyre, fournie au Roi par Jacques Bretel de Gremonville, abbé commendataire (1648. Cahier de 8 feuillets parchemin. Incomplet) ; – mémoire sur les biens, revenus et possessions de l'abbaye (XVIIIe siècle). – (Chapitre premier de l'inventaire général de 1738, en quatre volumes in-folio.).

H438 , XVIIIe siècle , Alençon ; Argentan ; Bacqueville ; Breteuil ; Caën ; Champ-Dominel (Le) ; Champ-Motteux (Le), sis près de Breteuil ; Corneuil ; Evreux (Chanoines, signataires, doyens d') ; Evreux (Grands Chantres d') ; Frétils (Les) ; Glos-la-Ferrière ; Léry ; Lyons-la-Forêt (Abbaye de) ; Marmières ; Neuve-Lyre (La), dite aussi « la Jeune-Lyre » ; Pacy-sur-Eure ; Paris (Parlement de) ; Pont-Saint-Pierre ; Raucourt ; Roman ; Rouen (Parlement de) ; Saint-Denis-du-Béhélan ; Sédan ; Vaudreuil (Le) ; Verneuil-sur-Avre ; Verrières (Les Moulins de), sis proche …) ; Vieille-Lyre (La)  
Contexte :
Ordres religieux d'hommes > Abbaye de Lyre (Ordre de Saint-Benoît)

Grande charte de Lyre, contenant la donation faite à l'abbaye par Guillaume, fils d'Osberne, son fondateur, et par Adeliz, sa femme, de terres, de dîmes et de droits divers à la Vieille-Lyre et à la Neuve-Lyre, à Marnières, aux Fretils, à Breteuil, à Pacy, à Glos, à Pont-Saint-Pierre, etc. A la suite de cette donation, attribuée à l'année 1051 environ et souscrite par Guillaume, évêque d'Évreux, par Guillaume le Conquérant, duc de Normandie, et par Mathilde, sa femme, sont transcrites les donations des premiers bienfaiteurs de l'abbaye : Ernaud, fils de Popeline ; Ernaud, fils du précédent ; Raoul de Conches ; Guillaume de Breteuil, fils du fondateur de l'abbaye ; Ingenulfe, Guillaume, Robert et Wiard, fils de Grenton ; Osmondrfe Waspreia ; Guillaume de Thevray ; Richard Mahiard et Simon de Gouttières ; Raoul de Tournai ; Guillaume de Tournai et Gilbert, son frère ; Raoul de Pommereuil et Roger, son frère ; Robert de Tranchevilliers ; Gilbert, fils de Roger. (Parchemin de 79 centimètres de hauteur sur 52 de largeur) ; – seconde donation de Guillaume, fils d'Osberne et comte de Hereford, en faveur de l'abbaye. Cet acte est souscrit en même temps par Lanfranc, archevêque de Cantorbéry, et par Guillaume, évêque d'Évreux, bien que Lanfranc ne soit monté sur le trône archiépiscopal qu'en 1070 et que la mort de l'évêque d'Évreux Guillaume soit généralement attribuée à l'année 1066, notamment par le Gallia Christiana. Il est accompagné d'une autre charte également sur parchemin dans laquelle on a voulu voir une troisième donation du même Guillaume, fils d'Osberne, mais qui paraît n'être qu'un projet dressé en vue de la rédaction définitive de la donation précédente. La date de celle-ci pourrait être attribuée à l'année 1070, à la condition de prolonger jusqu'à cette année l'existence de Guillaume I, évêque d'Évreux ; – donation à l'abbaye par Amicie, dame de Montfort, pour le repos de l'âme de Guillaume de Breteuil, son frère, d'une rente annuelle de 60 sous d'angevins (s. d., en présence de Roger, frère de la donatrice, évêque élu de Saint-André) ; – confirmation par Robert (II), comte de Leicester, des biens et des droits que l'abbaye possédait dans l'étendue de ses fiefs (s. d., en présence de Gilebert des Minières, sénéchal du comte) ; – confirmation des biens et des privilèges de l'abbaye de Lyre par Robert (II), comte de Leicester (s. d., en présence d'Amicie, sa femme) ; – confirmations par Robert II et par Robert III, comtes de Leicester, des donations faites à l'abbaye par Richard de Bois-Anzeray et par Baudry, fils d'Hoël (s. d.) ; – donation à l'abbaye par Robert (IV), comte de Leicester, du village du Champ-Motteux et de droits d'usage dans la forêt de Breteuil (s. d.) ; – confirmation par Arnaud du Bois (Ernaldus de Bosco) des donations faites à l'abbaye par ses ancêtres ou par leurs vassaux et donation aux religieux de Lyre de ses droits de dîme sur les moulins de Verrières (s. d.) ; – confirmation par Henri II, roi d'Angleterre, des donations faites à l'abbaye tant en France qu'en Angleterre (Westminster, s. d., 1142-1164) ; – vidimus des lettres de sauvegarde accordées à l'abbaye par le dauphin Charles, régent du royaume, et adressées aux capitaines des châteaux de Breteuil et de Conches, etc. : «... Noz amez et féaulx les religieux, abbé et couvent de Nostre Dame de Lire nous ont fait monstrer en complaignant que comme leur moustier avecques la greigneur partie des autres maisons de leur abbaie et leurs biens dedans estans et leurs autres manoirs et grandies hors ovecques les biens dedans estans aient esté ars et gastez par les enemis du royaume et aussi vous ou aucuns de vous avez prins et encores vous efforcez de jour en jour de prendre de leurs biens... Pour lesquelx griefs les diz religieux n'ont de quoi vivre et sont demoures povres, mendians et dispers... » (1359) ; – exemption de tous droits de coutume, de tonlieu, de passage, de pontage, etc., accordée à l'abbaye pour ses biens et ses marchandises par Henri II, roi d'Angleterre (Le Vaudreuil. S. d.) ; – lettres de protection et de sauvegarde accordées à l'abbaye par Henri II, roi d'Angleterre (Caen, Argentan et Léry. S. d.) ; – promulgation par Henri Louvel, bailli de Verneuil, d'un jugement de l'Échiquier de Rouen qui avait confirmé les religieux de Lyre, nonobstant l'opposition de Jean de Saint-Léonard, ancien bailli de Verneuil, dans leur droit de jouir des droits de coutume, de haute et de basse justice une semaine sur dix dans les villes de Breteuil, de Glos, de Lyre et de Pacy (1279) ; – arrêt du Parlement de Paris interprétant et réglementant le droit ci-dessus au point de vue des causes introduites et non terminées dans la semaine réservée à l'abbaye : «... Per arrestum nostre curie dictum fuit quod dicti religion cognitionem causarum in eorum décima septimana inchoalam et non complétant ipsi poterunt quantum ad cause cognitionem solummodo pertinet complere in novem sepùmanis nostris » (1310) ; – copie collationnée (1580) des lettres patentes de Philippe V le Long, vidimant et confirmant les donations faites à l'abbaye par ses fondateurs, notamment celles de Guillaume, fils d'Osberne, et des comtes de Leicester (1320) ; – vidimus d'un mandement de Philippe VI de Valois, adressé « aux gens des Comptes » à Paris, pour leur notifier que l'intention du Roi « n'est mie ne n'a esté que l'abbaye de Lyre en Normendie ne aucuns membres d'icelle soient mis hors de nostre main... ; si vous mandons que ce vous signifiez aus commissaires députez à faire certaine assiette ès parties pardela à nostre frère d'Alençon et à nostre très chier cousin le Roy de Navarre, conte de Évreux... » (1337) ; – copies d'une plainte formulée par les religieux de Lyre contre les sieurs de la Frette et de Basqueville, capitaines de compagnies, qui avaient logé de force dans l'abbaye avec leurs gens d'armes et commis plusieurs excès, ainsi que de l'information par témoins faite à ce sujet par le sénéchal de l'abbaye (1585) ; – sauvegardes accordées à l'abbaye par le baron de Médavy, capitaine de 50 hommes d'armes, bailli d'Alençon et gouverneur de Verneuil, et par le vicomte de Tavannes, « mareschal général des camps et armées catholiques, comandant en Normandie » (1591). Au bas de ses lettres de sauvegarde, le vicomte de Tavannes a ajouté de sa main : « pour l'église et le logis des moynes seullemant » ; – copies d'un arrêt du Parlement de Rouen, du 29 juillet 1652, et d'un arrêt de la Chambre des Comptes, du 12 juillet 1653, ordonnant l'enregistrement, sous la réserve des modifications portées dans lesdits arrêts, des lettres patentes d'avril 1651, qui avaient rendu exécutoire le contrat d'échange passé entre le Roi et le duc de Bouillon du comté d'Évreux et de ses dépendances contre les principautés de Sedan et de Raucourt ; – confirmation par Hugues III d'Amiens, archevêque de Rouen, des biens possédés par l'abbaye dans l'étendue de son diocèse. Cette charte, datée de 1145 et adressée à l'abbé de Lyre Bildier, porte, outre la souscription de l'archevêque, celles de Gautier, abbé de Saint-Wandrille, de Fraterne, abbé de Saint-Ouen, et des dignitaires suivants de l'archevêché et du chapitre : les archidiacres Fulbert, Hugues, Osmond et Geoffroi, le doyen Galeran, le sacriste Nicolas, l'écolâtre (magister scolaris) Laurent, le chantre Gilbert ; – lettres de Gautier de Coutances, archevêque de Rouen, adressées à Raoul de Varneville, évêque de Lisieux, et au clergé de son diocèse, pour leur prescrire de recommander aux fidèles de faire des aumônes aux religieux de Lyre qui se présenteraient dans les églises du diocèse afin de recueillir des offrandes pour reconstruire leur monastère récemment incendié (1188) ; – confirmation par Garin de Cierrey, évêque d'Évreux, des donations faites à l'abbaye par Arnaud du Bois, Gilbert des Essarts, Guillaume de Chanteloup, Eustache de Renneville, Guillaume de Séez-Moulins (s. d., en présence des archidiacres Raoul et Gilles, de Raoul de Conches, de Robert du Bois-Normand et de Chrétien, prêtres, etc., 1193-1201) ; – nomination par Garin de Cierrey, évêque d'Évreux, des vicaires perpétuels présentés par l'abbaye de Lyre pour les églises de Breteuil, de Saint-Denis-du-Béhélan (de Brolioherlant), de Champ-Dominel, de Roman, de Corneuil, de la Vieille-Lyre et de Glos-la-Ferrière (s. d.) ; – vidimus et confirmation (1209) par Luc, évêque d'Évreux, de la charte de Robert IV, comte de Leicester, confirmant à l'abbaye de Lyre les biens et les privilèges qu'elle possédait dans l'étendue de ses fiefs, à la charge de lui fournir le service de deux chevaliers pour sa garde à Breteuil (s. d., vers 1200) ; – confirmation par Luc, évêque d'Évreux, des donations faites à l'abbaye par Roger des Essarts, Guillaume Chevroel et Gilbert Chevroel, son fils, Guillaume Burnel, Guillaume et Gilbert du Chesne, Hubert de Nagel (de Nagelet) Baoul du Bois-Gencelin, Gilbert de Arsiciis, Bichard Laurent, Baoul, Simon et Galeran, ses frères (s. d.) ; – confirmation par le chapitre d'Evreux des biens et des droits de l'abbaye, déjà confirmés par Garin de Cierrey, ancien évêque d'Évreux (1210) ; – déclaration générale des biens et des revenus de l'abbaye de Lyre, fournie au Roi par Jacques Bretel de Gremonville, abbé commendataire (1648. Cahier de 8 feuillets parchemin. Incomplet) ; – mémoire sur les biens, revenus et possessions de l'abbaye (XVIIIe siècle). – (Chapitre premier de l'inventaire général de 1738, en quatre volumes in-folio.).

H438 , XVIIIe siècle , Alençon ; Argentan ; Bacqueville ; Breteuil ; Caën ; Champ-Dominel (Le) ; Champ-Motteux (Le), sis près de Breteuil ; Corneuil ; Evreux (Chanoines, signataires, doyens d') ; Evreux (Grands Chantres d') ; Frétils (Les) ; Glos-la-Ferrière ; Léry ; Lyons-la-Forêt (Abbaye de) ; Marmières ; Neuve-Lyre (La), dite aussi « la Jeune-Lyre » ; Pacy-sur-Eure ; Paris (Parlement de) ; Pont-Saint-Pierre ; Raucourt ; Roman ; Rouen (Parlement de) ; Saint-Denis-du-Béhélan ; Sédan ; Vaudreuil (Le) ; Verneuil-sur-Avre ; Verrières (Les Moulins de), sis proche …) ; Vieille-Lyre (La)  
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Petit cartulaire de l'abbaye de Saint-Taurin, contenant la transcription de cent cinquante-six chartes ou notices, la plupart du XIIIe siècle

H793 , Ardillières (triège des) sis à Evreux, paroisse Saint-Aquilin ; Armach (Irlande) ; Arnières ; Avrilly ; Bayeux ; Beaumont-le-Roger ; Bec-Héllouin (Abbaye du) ; Blandey ; Bois-Gencelin (Le) sis paroisse Saint-Sébastien ; Bosc-Roger ; Breuil-Benoît (Abbaye du) ; Brotonne (Forêt de), située près de Hauville ; Bruanderie (fief de la) ; Buisson-Amaury (Le), fief ; Caën ; Caudebec-en-Caux ; Chantepie ; Cissey ; Corneuil ; Coutances ; Croisy ; Croisy (Les Monts de) ; Espagne (L') ; Esperlenbosc (triège d'), sis à Périers-en-Cotentin ; Evreux (Abbayes) : Saint-Taurin ; Evreux (Chapitre d') ; Evreux (Foire Saint-Taurin) ; Evreux (Forêt d'Evreux), a) Forêt ; Evreux (Hameau), Le Buisson ; Evreux (Le Pré du Bec) ; Evreux (Paroisses d') : Saint-Aquilin ; Evreux (Paroisses d') : Saint-Léger ; Evreux (Ponts et Moulins) : Le Moulin de Saint-Taurin, sis paroisse Saint-Aquilin ; Evreux (Prieuré de Saint-Nicolas de la Maladrerie) ; Evreux (Rues) : La Porte-aux-Fèvres ; Evreux (Ville) ; Evreux (Ville) ; Fèvres (le moulin aux) ; Forêt-du-Parc (La) ; Garencières ; Gauville ; Gihaude (hameau de la), sis à Evreux ; Gisors ; Glisolles ; Grimonval (la Grange de) ; Grossoeuvre ; Guichainville ; Irlande (L') ; Jersey ; Jourdain (le Moulin), sis aux Planches ; Lessay (abbaye de) ; Longueville ; Louviers ; Louviers (Chapelle Saint-Jean, à) ; Louviers (Forêt de) ; Louviers (Paroisse Notre-Dame de) ; Lyon ; Magny ; Martrey (Le), sis à Louviers ; Ménerville ; Millières (paroisse de), près Périers-en-Cotentin ; Miserey ; Nonancourt ; Pacy (paroisse Saint-Antonin de) ; Pannette (Métairie de), sise à Evreux ; Paris (Parlement de) ; Périers-en-Cotentin (Baronnie de) ; Prey ; Quessigny ; Rieti (Italie) ; Rochette (La), triège à Evreux ; Rouen (ville) ; Sacq (Le) ; Saint-André ; Sainte-Trinité (Chapelle de la), sise à Grossoeuvre ; Saint-Laurent-des-Bois ; Saint-Marcel (Vigne dite de) et dénommée « Les Plantes » ; Saint-Marcel-de-Longueville, près Vernon ; Saint-Rémy (paroisse), près le Trésors ; Sassey ; Sôgne (La) ; Trésor (Abbaye du) ; Val-d'Or (Chapelle Saint-Georges du) ; Valesme (Le), triège sis à Evreux ; Vaudreuil (Le) ; Vaudrimesnil-en-Cotentin ; Vent (Le Moulin du) ; Verneuil-sur-Avre ; Vernon (Ville de)  

Dans son état ancien, ce registre comprenait seulement soixante-dix feuillets, actuellement cotés 43 à 112, et renfermant les transcriptions du XIIIe siècle avec quelques additions postérieures jusqu'en 1331. Les autres feuillets (1 à 42 et 115 à 122) ont été ajoutés vers 1767, au moment de la reliure du cartulaire. Fol. 1. Note sur la pragmatique sanction expulsant les jésuites d'Espagne en 1767. Fol. 2-42. Titre du cartulaire et table alphabétique des principaux noms de personnes, des noms de lieux et des matières, « avec des remarques sur les usages, les droits, les mots latins ou françois, singuliers, rares et extraordinaires, en un mot tout ce qui peut être nécessaire, utile, curieux et intéressant », rédigée en 1767, par Biard, feudiste à Évreux. « Ce cartulaire est connu sous le nom de petit cartulaire ; il étoit autrefois couvert de planches, ycelles couvertes en veau ; il contient la copie de beaucoup de titres dont on n'a plus les originaux ; les juges y ont eu cependant souvent égard, comme on le voit dans plusieurs sentences où il est cité ; il a été écrit par plusieurs personnes et en différens temps ; la plus grande partie est du treizième siècle. ». Fol. 43.-48. Bail à fieffe passé par Jean de Martigni, abbé, et le couvent de Saint-Taurin, à Henri de Plasnes, clerc de l'abbaye, et à ses enfants, d'une terre appelée « Esperlenbosco », sise à Périers, au pays de Coutances, moyennant une somme de 60 livres tournois et une rente annuelle de 20 sous (1207) ; enquête par témoins, procédures et sentences, suivies ou rendues devant les juridictions des baillis de Gisors et de Verneuil, du vicomte d'Évreux et de l'Échiquier de Rouen, au sujet de l'hommage dû à l'abbaye par Renou Houpequin (1235) et par Oger, son fils (1248), à cause du fief du Buisson-Amauri, des droits de l'abbaye pendant la dixième semaine et pendant la foire de Saint-Taurin (1249-1269), de la prétention élevée par Philippe Le Cuisinier, de jouir du fief de la cuisine de l'abbaye (1263), d'une condamnation à mort prononcée contre un voleur pris par le fermier de l'abbaye à Périers (1285) ; accord passé entre l'abbaye, d'une part, et Thomas de Louviers, d'autre part, au sujet du droit de patronage de la paroisse de Louviers et des services féodaux dus à l'abbaye par ledit Thomas à cause de son fief de Louviers. Aux termes de cette transaction, il devait y avoir à Louviers une église principale et une chapelle (la chapelle de Saint-Jean) desservies chacune par un prêtre. Les revenus et les émoluments de ces deux églises étaient partagés entre les desservants et l'abbaye (1218. Témoins : Luc, évêque d'Évreux ; Geoffroi, abbé de la Croix-Saint-Leufroi ; Raoul, doyen, et Robert d'Aviron, chanoine d'Évreux, etc.). Fol. 50. Relevé des amendes perçues par l'abbé de Saint-Taurin en 1293 et 1294 pour condamnations prononcées contre des délinquants pendant la durée de la foire Saint-Taurin. Fol. 51. Relevé des amendes perçues pour le même motif en 1297 : « Veez chi les nons de ceux qui firent les amendes es foires Saint-Taurin, desqueles amendes l'abbé de Saint-Taurin fist rechoinre sa moitié par dant (sic) Renaut, ballif de l'ostel, et combien l'en rechut de chascun et pour quoi et de quel serjanteries les amendanz estoient. ». Fol. 53. Mandement de Philippe le Bel, roi de France, adressé à son bailli de Caen et à ses autres baillis et justiciers, pour leur rappeler que son aïeul Louis IX avait autorisé les églises et les personnes ecclésiastiques à acquérir librement les dîmes féodales, et leur prescrire de laisser jouir des bénéfices de ce privilège le chapitre de Bayeux pour toutes les dîmes acquises ou possédées par lui (1294). Fol. 54. Relevé des amendes perçues par l'abbé de Saint-Taurin des délinquants condamnés pendant les huit jours de la foire Saint-Taurin en 1299, 1308, 1309 et 1310 (Pierre de Miserey condamné à 12 deniers d'amende pour injures adressées à Petit Guilles et Petit Guilles à 5 sous pour avoir donné un soufflet à Pierre de Miserey, « quia percussit eum de palma in maxillam »). Fol. 55. Vente à l'abbaye par Jean Luillier, de Magny, d'une rente de 7 livres parisis assignée sur des terres situées à Menerville et aux environs, pour le prix de 100 livres parisis (1331). Fol. 56. Confirmation des possessions de l'abbaye par Louis IX, roi de France (1257) ; notification par le bailli de Gisors d'un jugement de l'Échiquier de Rouen, de 1287, maintenant les religieux de Saint-Taurin dans la possession et jouissance de leurs droits d'usage dans la forêt d'Évreux : « jugiez fut et prononcié par droit que l'empeeschement que le visconte d'Évreux avoit mis eu pasnage et costume desus diz seroit osté et que les diz religieux demorroient en tele possession et en tele saisine des diz pasnage et costume comme eus estoient quant le dit empeeschement i fut mis. ». Fol. 57-60. Confirmation par Richard CSur de Lion, roi d'Angleterre, des donations faites à l'abbaye depuis la fin du Xe siècle : « Ricardus Dei grafia rex Anglorum, etc.. Sciatis nos concessisse et presenti carta confirmasse Deo et ecclesie beati Taurini, primi Norman-norum episcopi, pro salute anime nostre et antecessorum et successcrum nostrorum donationes quas antecessores nostri suo tempore et barrones eorum eidem ecclesise fecerunt, que donationes et qui eas donaverunt in presenti carta subscribuntur... (suit la transcription par extraits des donations, au nombre de trente-sept, dont la plus aucienne est celle de Richard 1er, duc de Normandie, (943-996), restaurateur de l'abbaye, « qui abbatiam in honore Sancti Taurini Ebroicensis instituit »)... Has predictas donationes, sicut rationabiliter facte sunt, prefate abbatie Sancti Taurini et monachis ibidem Deo servientibus confirmamus. Testibus : Garino, Ebroicensi, Willelmo, Lexoviensi episcopis ; Willelmo, filio Radulfi, tune senescallo Normannise ; Roberto de Harecort ; Waukelino de Ferreriis ; Henrico de Grai, et pluribus aliis. Data apud Wallem Rodolii, XVe die januarii, per manum Willelmi Gl. (lisez. : El [yensis]) episcopi, cancellarii nostri. Anno VIe regni nostri » (1195). Fol. 61. Donation à l'abbaye par Simon le Chauve, comte d'Évreux, de la dîme de son moulin situé près de la porte aux Fèvres, de deux jours de foire le second dimanche après la Pentecôte et le lundi suivant avec tous les droits de coutumes lui appartenant pendant ces deux jours, de la dîme de son moulin tanneret situé dans la rue Chartraine et de la dîme des nouveaux étaux situés auprès de Saint-Léger. Simon le Chauve confirme en outre aux religieux de Saint-Taurin la jouissance de la dixième semaine de sa prévôté d'Évreux, avec tous les droits en dépendants, qui leur avait été concédée par son père (s. d. vers 1170 ? Témoins : Hugues de Baquepuis ; Alexandre d'Auteuil ; Georges Nee l ; Raoul Galopin ; Gautier sine Napa ; Geoffroi de Montfort ; Gilbert, prieur de Saint-Taurin ; Jean de la Sôgne ; Raoul du Jardin ; Richard le Meunier). Diplôme de Philippe-Auguste, roi de France. Le roi, après avoir rappelé que les religieux de Saint-Taurin possédaient un jour de foire à Évreux, le jour de la fête de Saint-Taurin, avec la jouissance de tous les revenus de la prévôté et de la vicomté, leur accorde, sur leur demande, la prolongation de cette foire pendant les sept jours suivants, à la condition de partager par moitiés les revenus de ces huit jours de foire (Évreux, 1207). Fol. 62. Donation à l'abbaye par Robert (IV) comte de Meulent, d'une rente de 20 sous d'Angevins assignée sur ses censives de Beaumont (s. d. Fin du XIIe siècle) ; id., d'une masure avec 60 acres de terre et divers droits d'usage dans sa forêt de Brotonne ; en outre, des redevances en poissons et en argent qui lui étaient dues par les pêcheurs pendant la semaine de la fête de Saint-Taurin (1203). Fol. 63. Donation à l'abbaye par Hugues II de Morville, évêque de Coutances, de l'église de Périers et de ses dépendances ; l'évêque concède en outre aux religieux de Saint-Taurin deux gerbes de dîme sur les terres de la paroisse de Vaudrimesnil, où ils possédaient le droit de champart (1208) ; remise à l'abbaye, entre les mains de l'abbé Ranulphe I, par Richard II de Bohon, évêque de Coutances, de l'église Saint-Pierre de Millières, que Richard de Millières et Etienne, son frère, avaient reconnu posséder injustement (1154). Fol. 64. Lettres de Richard II de Bohon, évêque de Coutances, adressées à Lambert, abbé de Saint-Taurin, pour lui notifier la soumission de son clerc Eudes, curé de Millières, et l'abandon par lui consenti au profit de l'abbaye, d'une partie des revenus qu'il percevait sur l'église de Millières (s. d. 1157-1159) ; donation à l'abbaye par Luc, évêque d'Évreux, d'une troisième gerbe de dîme appartenant à la cure et à la vicairie de Cissey, à ajouter aux deux que les religieux possédaient déjà ; en outre, d'une rente de 7 livres assignée sur la vicairie de l'église Notre-Dame de Caudebec (1215). Fol. 65-68. Donations, cessions et confirmations au profit de l'abbaye : par Robert Louvet, de tous ses droits sur la dîme de Caudebec (1206), par Hugues de Aurea Valle, de ses droits de présentation et autres sur la chapelle Saint-Georges de Aurea Valle (1207), par Jean de Grimonval (1213) et par Hugues de Grimon-val (s. d. Fin du XIIe siècle), de droits de dîmes et d'une grange à Grimonval, : par Roger de Thomer, chevalier, d'une terre donnée à l'abbaye par Etienne, son père, et située près de son bois de Thomer (1211), par Heluisa de Bastigny, d'une rente d'un demi-muid de blé assignée sur ses droits de moûte à Prey (1206), par Robert de Neuilly, de douze arpents de terre à la Forêt-du-Parc (1208), par Roger du Bois-Morin, de tous ses droits sur la dîme du Bois-Morin (1207), par Thomas Gelinel, chevalier, de tous les droits qu'il pouvait réclamer de l'abbaye, par Gautier, diacre, fils de Marie Maréchal, d'une maison qu'il possédait à Évreux, dans la rue Saint-Taurin (1211), par Amauri Pullus, de la dîme de ses moulins de Grisolles (1215) ; accord passé entre l'abbaye de Lessay, d'une part, et celle de Saint-Taurin, d'autre part, au sujet de leurs droits respectifs dans la paroisse de Millières relevant de la seigneurie de Périers (1206). Fol. 69-72. Accord passé entre l'abbaye, d'une part, le prieur et le couvent des lépreux de Saint-Nicolas d'Évreux, d'autre part, au sujet d'une rente de quatre pains par semaine que les religieux de Saint-Taurin devaient à la léproserie. L'abbaye se libère de cette rente en payant au prieuré de Saint-Nicolas une somme de 70 sous tournois (1211). Confirmation de cette transaction par Luc, évêque d'Évreux ; donation à l'abbaye par Hugues « de Lacie », des biens suivants situés en Irlande : « ecclesias Fore (aliàs Favorise) et décimas de honore ejusdem ville, et décimas de Tyrebegan et totum Tyrefeihred in dominio suo, et molendinum in Fore, quod dicitur molendinum Sancti Fisquini, et nemus juxta eandem villam ad habitationem monachorum, quod appellatur Seculum Nemus » (s. d.). Confirmation de cette donation par N..., évêque de Kenlis (Cenonensis), et par E..., archevêque d'Armach (Armachanus) et primat d'Irlande (1206) ; donations à l'abbaye de terres situées apud Burrin, apud Favoriam, apud Culcarmoc, par Gautier « de Lascy » et Herbert de Mare (s. d.) ; donation à l'abbaye par Robert Lupulus, Fulbert, son gendre, et Hugues d'Avrilly, des terres de la Sôgne relevant du comte d'Évreux, des dîmes d'Avrilly et de deux cents acres de terre dans la même paroisse (s. d.). Confirmation de cette donation par Guillaume, comte d'Évreux, fils de Richard (s. d. 1067-1118) ; donation et confirmation au profit de l'abbaye de terres situées à Quessigny et à la Forêt-du-Parc (picturica villa), s. d. ; donation à l'abbaye par Richard, comte d'Évreux, avec le consentement de Godehylde, sa femme, et de Guillaume, leur fils, des trois droits de coutume qu'il possédait sur tous les habitants de la terre de Saint-Taurin et sur ceux qui y recevaient l'hospitalité pendant une nuit, savoir : le droit de haute justice (sanguis), celui de septenage et celui de tonlieu. Le donateur abandonne en outre aux religieux les droits de marché, de bourgage et de foire qu'il avait coutume de percevoir sur les hommes de Saint-Taurin (s. d. 1037-1067). Fol. 73-79, Donations, cessions et confirmations au profit de l'abbaye : par Roger du Bois-Gencelin (1209), Azyrie (1208), Robert du Bois-Gencelin, son fils, et Guillaume, frère dudit Robert (1203-1208), de terres situées au Bois-Gencelin, par Robert de Dardez, d'une rente de sept livres que lui avait donnnée Amauri (III), comte d'Évreux, ladite rente assignée sur les moulins du comte d'Évreux à Arnières (1209). Cette donation est suivie de la confirmation d'Étienne de Dardez, frère du donateur, (1209) et des donations de 160 sous tournois de rente sur les moulins d'Arnières, faites audit Robert de Dardez par le comte Amauri à l'occasion de sa croisade en Terre-Sainte, à la charge par ledit Robert de Dardez de lui faire hommage d'une paire d'éperons dorés (s. d. Vers 1190-1191), par Raoul Harenc, de Gauville, d'une rente de 50 sous assignée sur ses revenus d'Évreux, et, à défaut, sur sa terrre et sur ses hôtes du Bosc-Roger (1203), par Robert du Bois-Gencelin, de quatre acres de terre et de bois situées « in loco qui dicitur Mons Osol » (1203), par Robert, fils de Guillaume, de cinq acres de terre situées aux monts de Croisy (s. d. Fin du XIIe siècle. Cette donation est faite pour l'entretien de deux moines servants dans l'église Saint-Antonin de Pacy), par Richard de Garencières, de la dîme des nouveaux essarts de son fief de Garencières (s. d. Fin du XIIe siècle), par Adam de Cavoville, de douze acres de terre situées « apud boscum Ricardi » (s. d. 1181-1192), par Guillaume de Ange, chevalier, d'un hôte apud Estemare. Cet hôte, nommé Richard, devait payer annuellement les redevances suivantes : dix sous et deux oies à la Saint-Rémy, quatre chapons et quatre deniers à Noël, quarante Sufs à Pâques (1204), par Roger Pescheveron, chevalier, d'une rente d'un setier de blé assignée sur ses revenus de Miserey (1211), par Philippe d'Aulnay, chevalier, d'une certaine redevance (corredium) vulgairement appelée charité, qui lui était due à la foire de Saint-Laurent-des-Bois (1211). Fol. 80. Accord entre l'abbaye du Breuil-Benoît, d'une part, et l'abbaye de Saint-Taurin, d'autre part, au sujet de la dîme de quatre-vingt-douze acres de terre que les religieux du Breuil cultivaient dans la paroisse de GrossSuvre, près de la chapelle de la Sainte-Trinité appartenant aux religieux de Saint-Taurin (vers 1190) ; donation à l'abbaye par Robert Jherusalemer, bourgeois d'Évreux, d'une rente de trois sous et un chapon assignée sur une maison située à Evreux « in vico qui dicitur La Gihaude, ante furnum burgi » (1216). Fol. 81-84. Bulles d'Innocent III. Le pape prend sous sa protection tous les biens de l'abbaye légitimement acquis et confirme spécialement aux religieux de Saint-Taurin, la possession des églises Notre-Dame de de Louviers, Saint-Antonin de Pacy et de Périers (Latran, 2 des calendes d'avril, la onzième année du pontificat. 1208) ; bulles d'Innocent IV. Le pape accorde aux religieux de Saint-Taurin le privilège de ne pouvoir être contraints par lettres apostoliques à recevoir les provisions d'un pensionné ou d'un bénéficier ecclésiastique, si ces lettres ne font pas expressément mention du présent privilège (Lyon, nones de janvier, la quatrième année du pontificat. 1247) ; bulles d'Honorius III. Le pape confirme, en les énumérant, les biens, possessions, revenus, droits et privilèges de l'abbaye (Latran, 8 des calendes de mai, la première année du pontificat. 1217) ; donation à l'abbaye par Guillaume Havart, chevalier, de tous les droits de dîmes qu'il possédait à Longueville, paroisse de Saint-Marcel (1219) ; bulles d'Honorius III. Le pape confirme à l'abbaye la possession des églises de Saint-Pierre de Périers et de Cissey, qui lui avait été conférée par les évêques de Coutances et d'Évreux (Latran, 17 des calendes d'avril, la cinquième année du pontificat. 1221). Fol. 85-88. Renonciation au profit de l'abbaye par Raoul Mauvoisin, chevalier, seigneur de Saint-André, à tous ses droits de dîme prétendus sur son pré de Saint-André, récemment mis en culture (1228) ; bail à fieffe passé par Richard de Bellevue, évêque d'Évreux, à Guillaume III de Courdieu, abbé de Saint-Taurin, et à ses successeurs, de sa métairie du Valesme et de Panette, avec son manoir de la Rochette et les précaires qui lui étaient dus, moyennant une rente annuelle de douze muids de blé, quatre de froment, quatre de méteil et quatre d'avoine. L'évêque concède en outre aux abbés de Saint-Taurin le droit de pâturage dans ses bois et dans ses pâtures communes et le droit de panage pour cent porcs (1227) ; accord entre l'abbaye, d'une part, et Henri de Sassey, d'autre part, au sujet des dîmes de Sassey (1227) ; donations à l'abbaye : par Guillaume de la Ferté, chevalier, dont le père, Simon de la Ferté, avait sa sépulture dans l'église Saint-Taurin, d'une rente de deux setiers de blé commun assignée sur le moulin de Blandey (1226), par Raoul « de Tuit », clerc, d'une rente d'un demi-muid de vin blanc et d'un demi-muid de vin rouge assignée sur les vignes de Vernon, etc. (1224. Cette donation est suivie de la confirmation de Jean « de Tuit » frère dudit Raoul), par Denise, fille de Philippe Rousel, de tout ce qu'elle possédait, soit en terres, en masures, en maisons, etc., à Évreux, à la Sôgne et à Avrilly (1222), par Arnoul « de super Montem », de la dîme de vingt-six acres de terre faisant partie de son fief (1211), par Herbert de Fourques, de ses droits de dîmes de Chantepie et de la Brosse (1227), par Raoul Chanu, chevalier, de trente arpents de terre à Jersei (1230), par Guillaume des Minières, chevalier, d'une rente de quatre setiers de blé assignée sur son moulin du Sacq, appelé le moulin aux Fèvres (1231. Le produit de cette donation devait être employé en acquisition délivres), par Isabelle, veuve de Roger du Bosc, chevalier, sSur de feu Richard de Tournebu, chevalier, d'une rente de quarante sous assignée sur quatre pièces de terre situées dans la paroisse de Guichainville (1237) ; confirmation par Robert II Poulain, archevêque de Rouen, de l'accord conclu entre lui, d'une part, et Jean de Martigni, abbé de Saint-Taurin, d'autre part, au sujet des droits que l'abbaye de Saint-Taurin prétendait avoir, aux termes de la charte du roi Richard CSur de Lion, sur le manoir et sur la forêt de Louviers appartenante l'archevêque (Latran, 2 décembre 1214). Fol. 89-94. Bulles d'Honorius III. Le pape autorise les religieux de Saint-Taurin à percevoir les dîmes novales dans les paroisses où ils ont droit de percevoir d'anciennes dîmes et dans une proportion correspondante à l'importance de ces dernières (Rieti [Reate], le 3 des calendes d'août, la dixième année du pontificat. 1225) ; donation et confirmation à l'abbaye par Guillaume des Minières, chevalier, seigneur de Corneuil, d'une rente de quatre setiers de blé assignée sur le moulin aux Fèvres, paroisse du Sacq, et d'une autre rente de 20 sous à percevoir sur Marc de Corneuil, son tenancier (1246) ; vente à l'abbaye par Raoul des Planches, bourgeois de Louviers, d'un pré et d'un jardin, avec un chemin et un grenier situés près du moulin Jourdain, entre le fief de l'archevêque de Rouen et celui des religieux de Saint-Taurin, pour le prix de 298 livres et 10 sous tournois (1249) ; id., par Henri Le Roux, du terrain servant d'emplacement au moulin du Vent récemment édifié par les religieux de Saint-Taurin (1252) ; reconnaissances au profit de l'abbaye par Onfroi Le Bruant, Jeanne, veuve de Toustain Le Bruant, et leurs héritiers, de rentes seigneuriales assignées sur le fief de la Bruanderie (1253). Fol. 95-100. Donations à l'abbaye par Raoul des Planches, bourgeois de Louviers, de sa maison du Martrey (1256) et d'une autre maison, construite en pierre, située près de la grange de Pierre Berselon (1251) ; bail à ferme perpétuelle passé par le chapitre d'Évreux aux religieux de Saint-Taurin de la dîme que les huit chanoines de l'ancienne fondation avaient droit de prélever sur deux acres de terre appartenant à l'abbaye, moyennant une rente annuelle de deux setiers d'orge. Les considérants de ce contrat rappellent que les religieux de Saint-Taurin avaient fait clore de mur ces deux acres de terre, ce qui en rendait l'accès difficile aux décimateurs (1252) ; accord passé entre Marguerite, abbesse, et le couvent du Trésor, d'une part, et l'abbaye de Saint-Taurin, d'autre part, au sujet de la perception des droits de dîme appartenant à l'abbaye de Saint-Taurin sur des terres situées paroisse Saint-Rémy, près de l'abbaye du Trésor, triège « de Longo Busco » (1258) ; vente à l'abbaye par Oger Houpequin, fils de feu Renou Houpequin, chevalier, d'un héritage situé à Évreux, au Buisson, paroisse de Saint-Aquilin, pour le prix de 100 livres tournois (1260) ; id., par Guillaume Corbet, d'une rente de 2 sous parisis assignée sur une grange située dans la paroisse Saint-Germain de Croisy, pour le prix de 20 sous parisis (1260) ; id., par Robert La Pie, d'une masure avec son contenu (cum sua garnestura), située à Saint-Marcel de Longueville, près de la vigne des religieux de Saint-Taurin appelée les Plantes, pour le prix de 42 sous tournois (1262). Fol. 101-105. Vente à l'abbaye, par Simon de Bernienville, d'une pièce de terre située à Évreux, paroisse Saint-Aquilin, aux Ardillières, pour le prix de 16 livres tournois (1263) ; bail à fieffe passé par l'abbaye du Bec à celle de Saint-Taurin du pré que les religieux du Bec possédaient à Évreux, appelé le pré du Bec, borné d'un côté le pré des religieux de Saint-Taurin, d'autre côté le fief de l'évêque d'Évreux, d'un bout le grand chemin du Roi et d'autre bout les bains de Saint-Taurin (1251) : engagement pris par un certain nombre de tenanciers de l'abbaye de Saint-Taurin au sujet des obligations résultant pour eux de la banalité du moulin de Saint-Taurin situé dans la paroisse de Saint-Aquilin (1290) ; transaction passée entre le maire et les habitants de Nonancourt, d'une part, et l'abbaye, d'autre part, au sujet des droits de coutume dus à l'abbaye le jour de la foire de Saint-Laurent-des-Bois, « Saint Lorenz en la Campaigne joste Marcilly ». La transaction décide que les habitants de Nonancourt seront exempts de tous droits de coutume à l'occasion de ladite foire moyennant le payement à l'abbaye d'une rente annuelle de cinq sous tournois (1290) ; jugement du bailli de Gisors, rendu aux assises d'Évreux et dispensant les religieux de Saint-Taurin, contrairement aux prétentions de Richard Parcheval, chevalier, de se dessaisir d'une rente de deux setiers de blé et deux chapons qu'ils avaient achetée dans le fief dudit Richard Parcheval (1288) ; lettres de Denis Bataille, bailli de l'archevêque de Rouen, énumérant, d'après l'enquête testimoniale par lui faite, les droits d'usage appartenant aux religieux de Saint-Taurin dans la forêt de l'archevêque à Louviers (1288). Fol. 106-112. Autorisation donnée aux religieux de Saint-Taurin par Jean de Marle, bailli de Gisors et de Vernon, d'après les ordres du Parlement de Paris auquel l'abbaye s'était adressée, « de fere deus arches et deus piliers en mi l'iaue » sur le bras de la rivière d'Iton traversant l'enclos de l'abbaye, afin de réunir les anciens murs dudit enclos aux murs nouvellement construits, « pour retrere dudit clos le commun de la gent et de la ribaudaille, que els n'i entrassent... En tele manière qu'il facent les dites arches si hautes que li pescheeur et tuit cil qui en la dite rivière ont lour usage de pechier puissent passer par dessouz et user de lour usage si comme devant » (1290) ; lettres de Philippe-Auguste, roi de France, accordant ou confirmant à l'abbaye des droits d'usage dans la forêt d'Évreux. Le Roi accorde notamment aux religieux de Saint-Taurin vingt-six charretées de bois à deux chevaux par an, pour être employé au lavage de leur linge en dehors de l'enclos de l'abbaye, en considération de ce qu'il était malséant que les femmes habituées à faire la lessive se livrassent à cette occupation dans l'enclos de l'abbaye et au milieu des religieux (1191) ; fondation par l'abbaye de Saint-Taurin d'un hospice pour les pauvres sur un emplacement donné par elle, à la prière des habitants de Louviers, et faisant partie de son domaine de Louviers. Par le même acte, Guillaume Le Maçon est nommé administrateur de cet hospice sous le commun contrôle des religieux de Saint-Taurin et des bourgeois de Louviers (1212) ; donation à l'abbaye par Georges Neel et Eustachie, sa femme, d'une rente de deux muids de blé assignée sur leurs dîmes de Prey et confirmation par les mêmes de la donation des dîmes du fief de Miserey faite à l'abbaye par Robert Neel (s. d.) ; relevé des rentes en vin rouge et en vin blanc dues à l'abbaye sur les vignes de Longueville ; attestation délivrée par les exécuteurs testamentaires de Richard de Belle-vue, évêque d'Évreux, pour établir que si lors du service funèbre de l'évêque, célébré, suivant l'usage, dans l'église Saint-Taurin, les religieux de Saint-Taurin avaient fourni le luminaire, c'avait été de leur plein gré, et que la somme de 25 sous tournois qui leur était due pour ce luminaire leur avait été remboursée sur les biens de l'évêque défunt (1237). Fol. 113. Attestation de l'hommage prêté à l'abbé de Saint-Taurin par Jean du Martrey, dans la cour du manoir de l'abbaye à Louviers et suivant la forme accoutumée (1306). Fol. 114. Copie (transcrite au commencement du XVIIe siècle) de l'épitaphe de Benoît Le Duc, abbé de Saint-Taurin, décédé le 22 février 1503 : « Hic jacet bonx mémorix Benedictus Le Duc, hujus cxnobii abbas per XIII annos, beati Benedicti regulx sedulus observator, qui postquam hujus chori cathedras et pulpitum strui fecit, animam efflavit anno Domini millesimo quingentesimo secundo, die XXII februarii, cujus anima pace xterna fruatur. Amen. Pater noster. Ave. » Fol. 115-122. Copie de la charte de confirmation par Richard CSur de Lion, roi d'Angleterre, des biens et des possessions de l'abbaye, datée du Vaudreuil, le 15 janvier 1195. (Copie collationnée en 1767 par les notaires d'Évreux sur le titre original représenté par le sieur Gilles Biard, agent de l'abbaye de Saint-Taurin.).

Contexte :
Ordres religieux d'hommes > Abbaye de Saint-Taurin (Ordre de Saint-Benoît)